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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:24

 

  
Jeu, 12/07/2012 - 15:00
L'anti Alain Minc yankee prédit l’apocalypse

 

L'Américain qui avait prévu dès 2006 l'effondrement des marchés a annoncé que ce n'était qu'un début. Les lendemains vont chanter.

 

Nouriel Roubini est sans aucun doute le plus cosmopolite des grands économistes américains. Né dans une famille juive iranienne d’Istanbul en 1959, le garçon a pas mal bourlingué avant de se fixer aux USA où il a décroché son doctorat d’économie à Harvard en 1988. 

 

C’est à Washington en Septembre 2006 que la notoriété le guettait lorsque il a annoncé devant un parterre d’économistes du FMI aussi distingués qu’incrédules, l’arrivée prochaine d’une crise d’une ampleur difficile à maîtriser avec les outils habituels, qui selon lui, allait d’abord provoquer un effondrement du marché immobilier US suivi d’une récession durable.

 

Depuis, Nouriel et son site Internet (« The Monitor ») désigné comme le premier site économique mondial par le magazine The Economist en 1999, ont fait du chemin. 

 

Le magicien Roubini

 

Qu’il est loin le relatif anonymat de 2004, date de création de sa petite entreprise Roubini Global Economics, qui peut se targuer aujourd’hui d’un bon millier de clients facturés annuellement entre 7 500 dollars pour un utilisateur unique et 100 000 dollars pour 50 utilisateurs et plus. 

 

Sans compter la crème de la crème qui s’offre à prix d’or les consultations personnalisées de Dr Catastrophe comme l’ont surnommé les médias bluffés par la qualité de ses prédictions apocalyptiques, dispensées aux happy few tant depuis les locaux du gratte-ciel de Morton street à NY que ceux du bureau de Londres sur High Holborn. 

 

« Le plus important dans ce genre de business c’est que vous devez avoir raison jour après jour » affirme-t-il un brin immodeste pour expliquer son succès. « le fait que j’ai vu juste il y quelques années ne compte pas. Dans cette activité vous devez avoir raison en permanence et cela nécessite beaucoup de travail parce que nous ne sommes pas des prévisionnistes économiques traditionnels. Nous ne prévoyons pas les changements immédiats de l’inflation ou de l’emploi. Nous nous concentrons sur des  enjeux analytiques complexes en parvenant à relier tous les paramètres entre eux… » se confiait-il dans le numéro d’octobre 2011 de la revue Institutional Investor.

 

Les prévisions de Dr Catastrophe

 

Jeudi 5 juillet,  Nouriel a consacré 5 minutes de son temps à répondre à une interview de Bloomberg TV. Col ouvert à la BHL et plus renfrogné que jamais, Dr Catastrophe s’est lâché. Et ça déménage. Y compris lorsque le grand monsieur assène quelques vérités déjà modestement confiées ces derniers mois par vos serviteurs, à nos fidèles lecteurs de Bakchich :

 

Sur le « Liborgate » : 

 

« et bien vous pouvez considérer ce nouveau petit ( !) scandale comme beaucoup d’autres épisodes intervenus récemment et qui suggère l’idée que rien n’a changé depuis le début de la crise financière. La motivation des banques consiste à continuer de tricher, de commettre des actes illégaux ou immoraux. La seule manière d’y mettre un terme c’est de démembrer ces supermarchés de la finance. Lorsque au sein de la même entreprise, vous faites de la banque commerciale, de la banque d’investissement, de la gestion d’actifs, du courtage, de l’assurance, et de la gestion de dérivés de valeurs mobilières, il ne peut y avoir de ‘Chinese Wall’ qui fonctionne et vous êtes confronté à des conflits d’intérêts massifs parce que vous vous trouvez aux deux extrémités de chaque transaction. C’est çà le problème fondamental. 

Les banquiers sont cupides. Ils le sont depuis mille ans. La question est moins de savoir s’ils sont plus rapaces aujourd’hui qu’il y a mille ans que d’être certain que l’on peut en minimiser les risques. L’une des façons d’y parvenir est de séparer les activités de telle sorte que vous minimisiez les conflits d’intérêts. Sinon cela se reproduira encore et encore.

 

 

Il devrait y avoir des sanctions pénales. Personne n’est encore allé en prison depuis que la crise financière est globale. Les banques font des choses illégales et au pire, elle reçoivent une petite tape et une amende. S’il y en avait qui se retrouvaient en prison, ou pendus dans la rue, il y aurait des leçons à en tirer »

 

 

«Le sommet européen est un échec»

 

Sur la notion de « too big to fail » :

 

« Rien n’a véritablement changé ; c’est comme c’était auparavant. Aux USA vous avez d’avantage de conflits d’intérêts aujourd’hui qu’il y a 4 ans. On y trouve des banques trop grosses pour faire faillite et qui sont de plus en plus exposées à la faillite puisque JP Morgan couvre Washington Mutual et Bear Stearns, Bank of America couvre Merrill Lynch et Countrywide. En clair, des banques trop grosses pour faire faillite se retrouvent avec de multiples conflits d’intérêts et des risques accrus. Les choses se sont donc aggravées et nullement améliorées. Rien n’a changé. »

 

Sur le récent sommet européen :

 

« Le sommet est un échec. Une semaine après le sommet et une semaine après que la BCE ait décidé de réduire son taux directeur, les taux de la dette espagnole étaient de retour aux alentours de 7% et le marché boursier a baissé de 3%. Donc rien n’a changé, les seuls à considérer le sommet comme un succès sont ceux qui y ont participé mais les marchés attendaient bien d’avantage. Soit que vous parveniez à une mutualisation de la dette pour réduire le spread, soit que la BCE la monétise ou que le bazooka de l’EFSF/MES soit doublé, triplé voire quadruplé. A défaut, les spreads sur l’Italie et l’Espagne vont exploser jour après jour et vous serez confrontés à une crise financière de plus grande ampleur ; pas dans 6 mois mais dans les deux prochaines semaines ».

 

Sur le rôle ultime de la BCE :

 

« Et bien, je pense que la seule institution qui dispose encore d’une puissance de feu suffisante pour résoudre le problème des dettes souveraines c’est la BCE. Pour cela elle doit se lancer dans une politique de monétisation non stérilisée pour des montants illimités, une thèse politiquement incorrecte et considérée comme constitutionnellement illégale ».

 

Sur la mutualisation de la dette :

 

« et bien c’est certainement l’Allemagne qui y est la plus opposée mais on constate également une résistance à la mutualisation de la dette sur tout le continent. Les Pays-bas, l’Autriche, la Finlande…La Finlande refuse même le principe d’un rachat de dette sur le marché secondaire au moyen des dispositifs  EFSF/MES. Pour un montant infime, ils s’apprêtent à combattre. Ce n’est donc pas seulement Angela Merkel, pas uniquement l’Allemagne, le cœur de la zone Euro ne veut pas prendre le risque de crédit qu’impliquerait la moindre variation de dette mutualisée »

 

 

«Il n'y a plus de munitions»

 

Sur la fuite en avant (kicking the can) :

 

« En 2013, la faculté des politiques de repousser les échéances va s’épuiser et le déraillement à faible vitesse va faire place à un déraillement à grande vitesse dans la zone Euro. Les USA semblent atteindre la vitesse de décrochage et la récession menace. L’atterrissage de la Chine risque d’être violent au lieu de se faire en douceur et les autres marchés émergents ralentissent aussi brutalement. Tous les BRICS, la Chine, la Russie, l’Inde le Brésil, le Mexique, la Turquie et de nombreux marchés émergents ralentissent à cause de la récession dans la zone Euro, sans parler de la Grande Bretagne et des USA qui refusent d’engager les réformes nécessaires. Et puis finalement, il y a la bombe à retardement d’une guerre possible des  USA et Israël contre l’Iran. Les négociations ont échoué. Les sanctions ont échoué. Obama ne veut pas d’une guerre avant les élections mais après, qu’Obama ou Romney soit élu, le risque est grand de voir les USA attaquer l’Iran, les prix doubler du jour au lendemain, donc c’est un ‘Perfect Storm’ qui se prépare. Vous pourriez bien avoir un effondrement de la zone Euro, un naufrage en deux temps des USA, un atterrissage violent de la Chine et d’autres marchés émergents. L’année prochaine pourrait être un Perfect Storm global… »

 

Sur 2013 pire que 2008 :

 

« Ce sera sûrement bien pire ; comme en 2008, vous avez la crise financière et économique. En revanche et contrairement à 2008, il n’y a plus de munitions. En 2008, vous pouviez réduire les taux de 6% à 0%, faire du QE1, QE2 voire QE3. Vous pouviez lancer des incitations fiscales représentant jusqu’à 10% du PIB ; vous aviez tout un tas de moyens pour garantir les banques et autres entreprises en difficultés. Aujourd’hui accroître le ‘Quantitative Easing’ devient de moins en moins efficace parce que le problème est la solvabilité pas la liquidité. Les déficits budgétaires sont déjà si grands et chacun doit les réduire, pas les accroître. Il n’y a plus de possibilité de plans de sauvetage des banques puisque ils rencontrent une opposition politique de plus en plus vive et que les gouvernements qui devraient les mettre en œuvre sont quasiment insolvables. Ils ne peuvent même pas faire face à leurs propres besoins alors ceux de leurs banques…Le problème est que par rapport à 2008, nous manquons cruellement de cartouches ; de lapins à sortir du chapeau. Si on assiste à une chute brutale des marchés et à un arrêt complet des économies, vous n’aurez plus les filets de sécurité pour absorber le choc. Nous avons passé les 4 années qui viennent de s’écouler à gaspiller 95% de nos munitions et nous n’en avons pratiquement plus ; c’est pour cela que 2013 pourrait être pire que 2008 ».

 

http://www.bakchich.info/international/2012/07/12/lanti-alain-minc-yankee-predit-lapocalypse-61512

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 14:24

 

 

Pour Barclays, qui a trouvé un accord amiable, le coût devrait être moins élevé
Pour Barclays, qui a trouvé un accord amiable, le coût devrait être moins élevé
Reuters/Olivia Harris
Explicateur 10/07/2012 à 18h11
Banques : le scandale du Libor expliqué aux nuls
 

Le nuage toxique du « scandale du Libor » contournera-t-il la France ? Le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, a confirmé que les banques françaises entraient dans le champ de l’enquête visant à déterminer qui avait participé à la manipulation de ce taux d’intérêt interbancaire. Mais a précisé qu’il n’avait pas connaissance d’une éventuelle implication d’une banque française...

Bob Diamond part avec 3,1 millons de dollars
La banque Barclays a annoncé que son patron démissionnaire, Bob Diamond, partira avec 12 mois de salaires et autres avantages, soit environ 3.1 millions de dollars (2,5 millions d’euros) . De quoi se retourner ? Il renonce toutefois à 31 millions de dollars de bonus.

L’affaire est en tout cas assez grave pour que le commissaire parle de « trahison aux conséquences potentiellement systémiques ». Du fait de ces manipulations, des millions d’emprunteurs ont payé un taux d’intérêt faussé entre 2005 et 2009. Un tel scandale a au moins une vertu pédagogique : il vient rappeler qu’aucune réforme sérieuse n’a été engagée depuis la crise financière de 2008 pour mettre au pas la finance.

Pour la Grande-Bretagne, qui tire une grande fierté des activités financières de la City, cette affaire est vécue comme une catastrophe : elle révèle que le cœur de la City est pourri, que la cathédrale de la finance globale repose sur des mensonges. Le parlement britannique a ouvert une enquête et interroge depuis la semaine dernière les différents responsables.

Jusque-là, seule la banque Barclays a été directement impliquée dans le scandale : ses principaux dirigeants ont dû démissionner début juillet, à commencer par le patron Bob Diamond, un Américain. D’autres établissements européens pourraient être concernés. Une enquête a été ouverte en Allemagne par l’autorité allemande de régulation des marchés, la BaFin. La Deutsche Bank est dans le viseur des autorités.

1

Qu’est-ce que le Libor ?

 

Le Libor, pour « London interbank offered rate » (« taux interbancaire proposé à Londres »), est le taux d’intérêt de référence auquel les banques, sur le marché de Londres, se prêtent entre elles (pour des prêts sans garantie et d’une durée de moins d’un an).

On parle du Libor, mais on devrait dire « les » Libor : il existe en effet des Libor pour dix devises différentes et, pour chacune d’entre elles, de quinze durées différentes, de un jour à douze mois. Il existe donc 150 taux Libor.

Ces taux sont publiés une fois par jour, à 11h45, par l’Association des banquiers britanniques. Ils sont calculés en fonction de ce qui se pratique dans un groupe de 18 banques, le « panel ». Le Libor est donc une moyenne, calculée à partir de transactions réelles réalisées par ces 18 banques et après avoir éliminé les taux les plus bas et les taux plus élevés, pour éviter les anomalies.

La fraude porterait sur le Libor mais aussi sur l’Euribor, un taux similaire calculé pour la zone euro, sur la base d’un panel de 57 banques.

2

En quoi consistait la manipulation ?

 

Certaines banques du panel, à commencer par la Barclays, ont menti sur les taux pratiqués, faussant donc le Libor.

La Barclays a commencé en 2005, pour des raisons qui restent à élucider. Il s’agirait d’une fraude pure et simple, visant à générer des taux favorables aux positions prises par les traders de la banque.

En 2008, la manipulation a eu lieu pour cacher les fragilités de certaines banques.

Les conditions des prêts à court terme (« liquidités ») que s’accordent entre elles les banques dépendent de nombreux facteurs ; l’un d’entre eux est la confiance que l’on place dans la solidité financière de la banque emprunteuse. Si celle-ci présente un risque, le taux exigé d’elle est plus élevé. Pendant la crise financière, certaines banques ont vu leurs conditions d’accès aux liquidités interbancaires se durcir.

C’était le cas de la banque Barclays. Mais pour que ça ne se sache pas, elle a fait de fausses déclarations au panel du Libor, affirmant avoir obtenu des taux de refinancement plus faibles que dans la réalité.

La Barclays a agi au lendemain d’un coup de téléphone entre le patron de la banque Bob Diamond, et le numéro deux de la Banque d’Angleterre, Paul Tucker. Interrogé par la commission d’enquête parlementaire, lundi, ce dernier a nié vigoureusement avoir conseillé à Barclays de tricher, comme un document interne à Barclays peut le laisser penser. Selon ce document, Tucker aurait déclaré à Diamond qu’il n’était « pas toujours nécessaire » que Barclays affiche des taux « aussi élevés ».

A l’époque des faits (fin 2008), Barclays était si fragilisée que le gouvernement songeait à la nationaliser.

Mais elle n’est visiblement pas la seule banque du panel à avoir menti : l’enquête vise d’autres banques du cartel, qu’elles soient britanniques (Royal Bank of Scotland, Lloyds Bank...) allemande (Deutsche Bank...) américaines (Citigroup, JPMorgan Chase...), suisse (UBS)... en attendant d’éventuelles banques françaises.

3

Quelles sont les conséquences de la fraude ?

 

Le Libor, c’est le cœur de la finance : il sert de référence à de très nombreuses transactions : prêts à la consommation, épargne, swaps, crédits immobiliers... Au total, la valeur des produits indexés sur le Libor se chiffrerait à plus de 350 000 milliards d’euros.

Si le Libor, censé être déterminé dans la transparence, est faussé, cela signifie que l’ensemble de la finance mondiale repose sur du sable. Et que les bilans des banques, leurs comptes de résultats, sont biaisés.

« Certaines banques manipulaient le thermomètre et se débrouillaient pour qu’il n’indique jamais de fièvre », résume Rama Cont, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des marchés financiers, dans une interview au Monde.

Cette fois-ci, c’est à Londres qu’éclate ce scandale, avec des preuves tangibles que le cœur du système est corrompu. Il y a dans ce scandale de quoi conduire à l’effondrement de la confiance entre les acteurs du système. D’où le « risque systémique » évoqué par Michel Barnier.

4

Que risquent les banquiers ?

 

Les banques risquent d’être sanctionnées par des amendes : les autorités américaine et britannique ont déjà infligé la semaine dernière à la banque Barclays une amende de 350 millions d’euros.

Les dirigeants des banques, eux, risquent la démission forcée s’il est prouvé qu’ils ont trempé dans ces manipulations. Mais au-delà ? Théoriquement, des poursuites pénales sont possibles puisque, un peu tardivement certes, le Serious Fraud Office britannique a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête criminelle.

Mais il n’est pas certain que cette enquête débouchera sur des inculpations. Depuis le début de la crise de 2008, aucun patron de grande banque n’a encore été condamné au pénal, malgré les irrégularités qui ont été découvertes.


http://www.rue89.com/2012/07/10/banques-le-scandale-du-libor-explique-aux-nuls-233739

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Un nouveau complot des banques contre les Etats et les particuliers…

Un nouveau scandale dans le monde de la finance et pas des moindres : la CITY manipule le taux d’intérêt qui conditionne au jour le jour la gestion d’une masse pharamineuse de capitaux, évaluée dans le monde (avec les produits financiers dérivés et toxiques qui  plombent à présent toutes les grandes banques dans le monde) au  chiffre astronomique de 350.000 milliards de Dollars – trois cent  cinquante trillons de US $, soit environ 7 fois le PIB mondial !


« Le Libor, et son homologue basé à Bruxelles, l’Euribor (le taux interbancaire de référence sur le marché européen), qui est également la cible de manipulation bancaire, sont utilisés pour calculer le taux de prêts hypothécaires, de prêts étudiants et de cartes de crédit s’élevant à 10.000 milliards de dollars. Environ 90 pour cent des prêts commerciaux et hypothécaires américains sont liés à cet indice. » (Source)


On imagine les conséquences pour les particuliers mais aussi pour les Etats !

« Ce complot des banquiers a un très réel et immense impact sur la vie des gens ordinaires. D’innombrables milliards ont en fait été volés aux nouveaux propriétaires de maisons et d’immeubles ou aux détenteurs d’hypothèques à taux variables, de cartes de crédit, aux détenteurs de prêts étudiants, au financement de petites entreprises ou autres consommateurs chaque fois que les banques ont fixé le Libor de manière artificiellement élevée. Le Wall Street Journal a souligné jeudi qu’un taux d’intérêt trop élevé de 0,3 pour cent se traduisait par une augmentation de 100 dollars du remboursement mensuel sur un crédit hypothécaire à taux variable de 500.000 dollars.


La sous-estimation du taux du Libor a, d’autre part, coûté aux détenteurs d’obligations qui ne font pas partie du complot, d’innombrables milliards en rendement de moins. Sont concernés les gouvernements fédéraux ou locaux qui ont diminué les déficits budgétaires en supprimant drastiquement les emplois, en réduisant considérablement les salaires et les services publics. Sont concernés aussi les fonds de pension et les retraités disposant de placements fixes et dont les revenus furent substantiellement réduits. » (Source)

C’est l’une des plus monstrueuses arnaques de tous les temps, et elle nous  vient de la CITY de Londres.


Les étudiants en économie ne peuvent que constater l’énorme fossé qui existe entre l’économie enseignée dans les livres et l’économie réelle mondialisée, telle qu’elle fonctionne selon les volontés de quelques familles oligarchiques, parvenues à contrôler l’ensemble du système bancaire occidental. La masse de capitaux qu’ils engrangent comme bénéfices quotidiens leur a permis depuis bien longtemps de prendre le contrôle du système politique, de changer les équipes gouvernementales quand cela s’avère nécessaire afin d’illusionner l’électeur qui croit encore aux candidats promettant le changement. Une seule certitude : la finance anonyme et vagabonde réussit sans obstacle majeur (pour le moment) à faire progresser son plan de Nouvel Ordre Mondial.

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 13:25

 

 

 

 

 

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« Il n'y a plus de munitions »

 

 

(..) Sur la fuite en avant (kicking the can) :

 

« En 2013, la faculté des politiques de repousser les échéances va s’épuiser et le déraillement à faible vitesse va faire place à un déraillement à grande vitesse dans la zone Euro. Les USA semblent atteindre la vitesse de décrochage et la récession menace. L’atterrissage de la Chine risque d’être violent au lieu de se faire en douceur et les autres marchés émergents ralentissent aussi brutalement. Tous les BRICS, la Chine, la Russie, l’Inde le Brésil, le Mexique, la Turquie et de nombreux marchés émergents ralentissent à cause de la récession dans la zone Euro, sans parler de la Grande Bretagne et des USA qui refusent d’engager les réformes nécessaires. Et puis finalement, il y a la bombe à retardement d’une guerre possible des  USA et Israël contre l’Iran. Les négociations ont échoué. Les sanctions ont échoué. Obama ne veut pas d’une guerre avant les élections mais après, qu’Obama ou Romney soit élu, le risque est grand de voir les USA attaquer l’Iran, les prix doubler du jour au lendemain, donc c’est un ‘Perfect Storm’ qui se prépare. Vous pourriez bien avoir un effondrement de la zone Euro, un naufrage en deux temps des USA, un atterrissage violent de la Chine et d’autres marchés émergents. L’année prochaine pourrait être un Perfect Storm global… »

 

Sur 2013 pire que 2008 :

 

« Ce sera sûrement bien pire ; comme en 2008, vous avez la crise financière et économique. En revanche et contrairement à 2008, il n’y a plus de munitions. En 2008, vous pouviez réduire les taux de 6% à 0%, faire du QE1, QE2 voire QE3. Vous pouviez lancer des incitations fiscales représentant jusqu’à 10% du PIB ; vous aviez tout un tas de moyens pour garantir les banques et autres entreprises en difficultés. Aujourd’hui accroître le ‘Quantitative Easing’ devient de moins en moins efficace parce que le problème est la solvabilité pas la liquidité. Les déficits budgétaires sont déjà si grands et chacun doit les réduire, pas les accroître. Il n’y a plus de possibilité de plans de sauvetage des banques puisque ils rencontrent une opposition politique de plus en plus vive et que les gouvernements qui devraient les mettre en œuvre sont quasiment insolvables. Ils ne peuvent même pas faire face à leurs propres besoins alors ceux de leurs banques…Le problème est que par rapport à 2008, nous manquons cruellement de cartouches ; de lapins à sortir du chapeau. Si on assiste à une chute brutale des marchés et à un arrêt complet des économies, vous n’aurez plus les filets de sécurité pour absorber le choc. Nous avons passé les 4 années qui viennent de s’écouler à gaspiller 95% de nos munitions et nous n’en avons pratiquement plus ; c’est pour cela que 2013 pourrait être pire que 2008 ».

  

http://www.bakchich.info/international/2012/07/12/lanti-alain-minc-yankee-predit-lapocalypse-61512

 

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Bientôt l'Europe sans la Grande-Bretagne ?
François Hollande a rencontré à Londres l'homme qui pourrait rétrécir l'Europe - la faire passer de 27 à 26 membres.
Tweeté par
François Asselineau

L'anti Alain Minc yankee prédit l’apocalypse
L'Américain qui avait prévu dès 2006 l'effondrement des marchés a annoncé que ce n'était qu'un début. Les lendemains vont chanter. Nouriel Roubini est sans aucun doute le plus cosmopolite des grands économistes…
Tweeté par
François Asselineau

Italie : Nouvelle avancée de la pieuvre européiste
Italie : Nouvelle avancée de la pieuvre européiste EST-CE UNE NOUVELLE AVANCÉE DE LA PIEUVRE EUROPÉISTE ? OU BIEN UN DÉBUT DE DÉSENGAGEMENT DE MARIO MONTI DEVANT LE DÉSASTRE QUI COUVE ? En novembre dernier, l…
Tweeté par
François Asselineau

Tweets

x_in_progress @x_in_progress 11 Jul
@Torrent_News le seul candidat a l'election presidentielle qui en a parlé dans son programme @UPR_Asselineau : youtube.com/watch?v=uk2Lax… #indect
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Emmanuel Duteil @EDUTEILBFM 11 Jul
Ca va etre sympa à suivre les resultats de #jpmorgan vendredi. La banque pourrait avoir perdu aux alentours de 6 milliards de dollars (wsj)
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Grégoire Favet @GregoireFavet 11 Jul
Les banques européennes seront encore confrontées à des épreuves difficiles (EBA)
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Ultimum Verum @Nath_Cest_Moi 09 Jul
Construire un VRAI CHANGEMENT, c'est aussi briser toutes les chaînes intérieures...OSEZ ET REJOIGNEZ @UPR_Asselineau
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OeiL_de_LynX_01 @OeiL_de_LynX_01 09 Jul
���� « La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures !!! » �� ��Noam Chomsky
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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 06:55
Photo : === NON-ASSISTANCE À PEUPLE FRANÇAIS EN DANGER === PSA SUPPRIME 8.000 EMPLOIS ET FERME SON USINE D'AULNAY. ========================================= PARTIE 1 : TACTIQUE DE COMMUNICATION, CACHE-MISÈRE SOCIAUX ET EFFONDREMENT INDUSTRIEL EUROPÉEN ========================================= En photo : - à gauche : Karl-Friedrich Stracke, Président du groupe automobile allemand Opel, a annoncé sa démission le 12 juillet 2012 du fait de son incapacité à redresser la grave situation financière d'Opel. - à droite : Philippe Varin du groupe automobile français PSA, a annoncé le 12 juillet 2012 la suppression de 8.000 emplois et la fermeture dans 2 ans de l'usine d'Aulnay pour tenter de redresser la grave situation financière de Peugeot-Citroën. ========================================= Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën vient d'annoncer ce 12 juillet la suppression de 8.000 emplois en France et l'arrêt en 2014 de la production dans son usine d'Aulnay-sous-Bois, près de Paris, qui emploie 3.000 salariés. http://www.romandie.com/news/n/PSA_sacrifie_Aulnay_et_provoque_un_choc_en_supprimant_8000_postes_synthese53120720121255.asp Ni le gouvernement, ni bien sûr l'entreprise, n'ont été pris au dépourvu par l'annonce de ce sinistre industriel de première magnitude. Il était en effet prévu de longue date. La preuve irréfutable en est que j'en avais moi-même parlé dans un entretien vidéo le 4 juin dernier, c'est-à-dire il y a 5 semaines, sur la foi des indiscrétions qui en avaient fait état dans la presse : http://www.dailymotion.com/video/xrfhv5_entrevue-de-francois-asselineau-du-04-juin-2012_news?start=0 Au cours des 5 semaines écoulées, qu'a donc fait le gouvernement et son désormais fameux « ministre du redressement productif », M. Arnaud Montebourg ? ------------------------------------ UNE DATE CHOISIE AVEC SOIN ------------------------------------ Connaissant bien, de l'intérieur, la haute administration et les cabinets ministériels, j'affirme sans grand risque de me tromper que la principale préoccupation de MM. Hollande, Ayrault et Montebourg au cours de ces 5 semaines n'a pas été, un instant, de réfléchir sérieusement à empêcher ce cataclysme, pas plus que de s'interroger en profondeur sur ses causes, et encore moins d'adopter une réflexion stratégique pour que d'autres sinistres industriels ne se reproduisent pas. Non, la seule et unique préoccupation a certainement été de parvenir à « gérer au mieux l'annonce » du désastre. Annoncer des licenciements en masse avant le 2ème tour des législatives ? Il n'en était évidemment pas question ! Cela aurait fait désordre alors que la propagande en était encore à faire gober au bon peuple que « le changement c'est maintenant ». Les annoncer au cours de la seconde quinzaine de juin ou de la première quinzaine de juillet ? C'était délicat car les électeurs auraient remarqué que l'annonce avait été suspendue à la fin du cycle électoral. Et puis il fallait laisser passer le Sommet du G8 de Camp David et la rafale de "Sommets-européens-de-la-dernière-chance" pour permettre à M. Hollande de fanfaronner en affirmant sottement qu'il avait su faire « plier » Mme Merkel sur la question de la relance. Après le 15 juillet ? La ficelle eût été un peu trop grosse et les électeurs auraient compris que l'on profitait des vacances d'été pour annoncer ce désastre en catimini. Et puis, tant d'autres sinistres sont à venir que l'on ne peut pas non plus trop attendre, sauf à tous les accumuler à la rentrée sociale de septembre. En bref, le gouvernement et la direction générale de PSA ont dû passer une partie importante des 5 semaines écoulées... à se mettre d'accord sur la date. Et l'on a dû convenir en haut lieu que le 12 juillet serait idoine : ni trop tôt, ni trop tard, juste avant le ralentissement estival qui commence à la mi-juillet. Parfait pour causer le moins de protestations sociales sur le coup. --------------------------------------------------------------------- GOUVERNEMENT ET ENTREPRISE ADOPTENT LA TACTIQUE DE LA « CELLULE D'ÉCOUTE PSYCHOLOGIQUE » --------------------------------------------------------------------- En parallèle avec le choix de la date, les conseillers en communication et les « spin doctors » (manipulateurs d'opinion) qui hantent les antichambres ministérielles et les directions générales des grands groupes industriels et financiers ont dû cogiter de concert pour bâtir une « stratégie de com' » appropriée. La réponse habituelle de ces faiseurs d'opinion est orchestrée comme un ballet à trois temps : 1- on feint la stupéfaction devant l'annonce (alors que cela fait 3 mois que l'on travaille dessus). 2- on simule la compassion, en tenant des propos lénifiants à forte teneur psychologique, dans le seul objectif de faire passer la pilule aux Français pendant 48 heures. 3- on annonce d'un air martial que personne ne restera sur le carreau. Ceux qui ont de la mémoire se rappelleront que cette valse à trois temps a par exemple été jouée récemment lors du sinistre industriel Lejaby. Avec Sarkozy, Fillon et Besson dans le rôle des musiciens emperruqués de l'orchestre de chambre. Les mêmes méthodes de manipulation produisant les mêmes effets, il ne faut donc pas s'étonner que la réaction du gouvernement a ressemblé comme deux gouttes d'eau à celle des gouvernements « de droite » et « de gauche » qui se sont succédé en France depuis 20 ans qu'a été ratifié le traité de Maastricht. On a accordé aux électeurs la faculté de changer les musiciens mais la musique reste la même, avec le nouveau trio Hollande-Ayrault-Montebourg. Les agences de presse ont signalé comme un fait digne de l'Histoire de France que le président de la République, François Hollande, venait de faire part à Jean-Marc Ayrault et à Arnaud Montebourg de « sa vive préoccupation ». Sic. Il est exact que c'est toujours mieux que s'il avait fait part de sa « grande joie ». M. Hollande leur a par ailleurs « demandé de tout mettre en œuvre afin de limiter les conséquences sociales de ce plan ». Nous voilà rassurés ! M. Jean-Marc Ayrault - qui usurpe la fonction de "Premier ministre" plus qu'il ne l'exerce, puisque il n'ad-"ministre" de facto à peu près plus rien -, a brodé sur les mêmes thèmes, en tenant les propos, non pas d'un chef de gouvernement, mais d'un psychologue à l'écoute : il a évoqué « un véritable choc » pour l'industrie et « les territoires affectés par ces projets [de fermeture] ». Il a demandé à PSA de « mener une concertation loyale avec les partenaires sociaux », et cela afin d'étudier « toutes les alternatives ». Bla, bla, bla, en somme. Et dès hier, le fameux « ministre du Redressement productif », Arnaud Montebourg, avait affirmé « redouter un choc pour la nation », montrant par là toute l'étendue de son pouvoir.... Philippe Varin, le patron du groupe PSA, a donné sans vergogne dans ce même registre plaintif, copié-collé des "cellules d'écoute" mises sur pied par les compagnies aériennes dans les aéroports pour "accompagner psychologiquement" les familles endeuillées après un accident d'avion. Il a réuni la presse pour dire avec un air de chattemite qu'il « mesure pleinement la gravité des annonces faites aujourd'hui ainsi que le choc et l'émotion qu'elles provoquent dans l'entreprise et dans son environnement ». Pour un peu, on se prendrait à le plaindre aussi, en oubliant que c'est quand même lui l'auteur de ces décisions calamiteuses. ------------------------------------------------ LES HABITUELS CACHE-MISÈRE SOCIAUX ------------------------------------------------ On imagine, bien sûr, que le gouvernement va tenter de camoufler le désastre et de prendre en charge les laissés-pour-compte. Des mises à la retraite anticipées, des perspectives de « reclassements », des promesses de « pécule pour devenir auto-entrepreneur » et des programmes de « stage de formation-reconversion » seront certainement annoncés en grandes pompes dans les jours, les semaines et les mois qui viennent. Ces cache-misère sociaux font toujours partie intégrante du plan de communication. Un peu comme un meurtrier en série qui réclamerait son acquittement en présentant au jury d'assises un plan de relance de la natalité, le patron de PSA a d'ailleurs eu le culot d'assurer lui-même, dans un communiqué publié dès aujourd'hui, qu'il voulait « travailler à la revitalisation » du site d'Aulnay. Il a aussi assuré que des reclassements de postes seraient offerts à 1.500 salariés en interne à l'entreprise, et à 1.500 salariés en externe, probablement chez des sous-traitants. La Commission européenne, qui avait aussi été mise au parfum et qui a dû juger opportun de se sentir concernée, s'est jointe au chœur des pleureuses en se disant « prête à examiner avec les autorités françaises des demandes de soutien à l'emploi ». Cette sollicitude touchante a été formulée par M. Jonathan Todd, porte-parole britannique du commissaire européen hongrois chargé de l'Emploi, M. Laszlo Andor. Mais elle ne doit surtout pas susciter des espoirs féériques : tout au plus M. Todd a-t-il « évoqué » une formation pour aider les personnes licenciées à « trouver un nouveau travail ». En revanche, il a estimé qu'il est « trop tôt pour dire si les critères du Fonds de mondialisation (fonds européen de 500 millions d'euros qui apporte une aide aux travailleurs touchés par la mondialisation) s'appliqueraient ou pas. Il faudrait que les autorités françaises prouvent que les licenciements étaient dus aux effets de la mondialisation. » Pour faire court, la France n'aura sans doute aucun fonds, alors même qu'elle verse bien plus à l'UE qu'elle n'en reçoit. Enfin, ce soir du 12 juillet, on apprenait que M. Montebourg a fait les gros yeux en déclarant au Sénat : « Nous n'acceptons pas en l'état le plan !» Bigre ! Mais que peut-il faire concrètement puisque l'État, n'étant pas actionnaire de PSA comme il l'est de Renault, n'a aucune marge de manœuvre pour obliger Peugeot à changer de décision ? Et du reste, même si l'État était actionnaire de PSA comme dans Renault, comment pourrait-il injecter des sommes colossales dans l'entreprise en difficultés financières alors que quasiment toute forme d'aide de ce type est interdit par la Commission européenne, et que celle-ci presse par ailleurs l'État de tailler de façon drastique dans toutes ses dépenses ? C'est pourquoi le ton martial d'Arnaud Montebourg relève du registre de la commedia dell'arte. Très concrètement, on apprenait ce soir que le « ministre du Redressement productif » a... nommé un expert, Emmanuel Sartorius, qui doit examiner la situation financière du groupe privé. Pressé de dire ce qu'il allait faire d'autre à part nommer ce Professeur Sartorius, Arnaud Montebourg a affirmé devant les sénateurs : « Nous allons demander à PSA d'abord de justifier la situation qui est celle-ci et ensuite d'ouvrir un dialogue social que le Premier ministre a exigé comme étant exemplaire. Nous demandons à PSA d'examiner loyalement toutes les autres solutions que celles qu'il a réservées à plusieurs sites de France et notamment à ces milliers de salariés concernés ». En bref, rien. Rien de plus que ce que l'on sait déjà. --------------------------------------------------------------------- LA LOI DU SILENCE SUR LES RAISONS DE L'EFFONDREMENT DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE --------------------------------------------------------------------- Comme je l'ai déjà souligné en préambule, ce qui est, au fond, le plus extraordinaire dans toute cette histoire, c'est que personne ne vient expliquer publiquement devant les Français : - ni les causes profondes de ce sinistre industriel, - ni en quoi il s'inscrit dans une longue suite de sinistres du même genre, dans tous les secteurs de notre industrie, - ni les choix stratégiques qu'il faudrait faire pour que cette évolution catastrophique ne se produise plus. Sous l'effet d'une sorte de lâche consensus, tout le monde admis à s'exprimer dans les grands médias présente ainsi la suppression de 8.000 emplois d'un coup et la fermeture de l'usine Citroën d'Aulnay comme si c'était, soit un pur hasard, soit le fruit d'une mauvaise gestion de la part des équipes dirigeantes de l'entreprise. Je me garderais bien, quant à moi, de participer à cette présentation des choses. Car, ainsi que je le rappelais dans ma vidéo du 5 juin, le désastre de l'industrie française touche trop d'entreprises différentes, dans trop de secteurs différents, pour que l'on puisse honnêtement en faire reporter la responsabilité sur chacun des dirigeants de chacune des entreprises. (cf. http://www.dailymotion.com/video/xrfhv5_entrevue-de-francois-asselineau-du-04-juin-2012_news?start=0 Si la France perd environ 800 emplois industriels par jour ouvrable depuis au moins une dizaine d'années, ce n'est ni par hasard, ni sous l'effet d'une incompétence totale qui frapperait indistinctement tous les dirigeants d'entreprises françaises. --------------------------------------------------------------------- L'EFFONDREMENT DE L'INDUSTRIE TOUCHE TOUTE L'EUROPE OCCIDENTALE --------------------------------------------------------------------- En outre, le phénomène n'est nullement limité à la France. L'industrie subit également une Bérézina aux États-Unis et dans la plupart des pays d'Europe occidentale : Italie, Grèce, Espagne, Portugal.... Même en Allemagne, la situation n'est pas si rose qu'on le croit. Preuve en est que l'on a appris, aujourd'hui même 12 juillet, que Karl-Friedrich Stracke, le patron du constructeur automobile allemand Opel, filiale de l'américain General Motors, également président de General Motors Europe, venait de démissionner de ces deux fonctions. M. Stracke, qui n'était à la tête d'Opel que depuis 15 mois (en avril 2011) et qui n'avait pris la tête de GM Europe qu'il y a 7 mois (en janvier de cette année), a jeté l'éponge devant la tâche qu'il juge insurmontable de redresser Opel, qui est aux prises depuis des années avec des difficultés financières croissantes. Sa part de marché en Europe ne cesse de fondre -atteignant 7,2% en mai contre 7,6% un an plus tôt-, à l'instar de ses ventes, en recul de 12,6% en mai sur douze mois. Fin juin, le conseil de surveillance d'Opel avait pourtant validé les nouvelles orientations grâce auxquelles l'entreprise espère relever la tête. Ce sont les mêmes que PSA : réduction des coûts, repositionnement de la marque et délocalisation hors d'Europe. http://www.usinenouvelle.com/article/karl-friedrich-stracke-quitte-opel.N178729 Si toute l'industrie des États-Unis et de l'Europe occidentale s'effondre, à l'exception des entreprises située en quasi-monopole ou sur des créneaux d'excellence, c'est bien qu'il y a des raisons communes à tous ces pays. Quelles sont ces raisons ? ====================================== LA SUITE DE CE LONG ARTICLE (PARTIE 2) SERA MISE EN LIGNE DANS LES PROCHAINES HEURES : PARTIE 2 : L'ENSEMBLE DE LA CLASSE POLITIQUE ET DES SYNDICATS SE RENDENT COMPLICES DE NOTRE RUINE. =======================================

 

 

=== NON-ASSISTANCE À PEUPLE FRANÇAIS EN DANGER ===
PSA SUPPRIME 8.000 EMPLOIS ET FERME SON USINE D'AULNAY.
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PARTIE 1 : TACTIQUE DE COMMUNICATION, CACHE-MISÈRE SOCIAUX ET EFFONDREMENT INDUSTRIEL EUROPÉEN
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En photo :
- à gauche : Karl-Friedrich Stracke, Président du groupe automobile allemand Opel, a annoncé sa démission le 12 juillet 2012 du fait de son incapacité à redresser la grave situation financière d'Opel.
- à droite : Philippe Varin du groupe automobile français PSA, a annoncé le 12 juillet 2012 la suppression de 8.000 emplois et la fermeture dans 2 ans de l'usine d'Aulnay pour tenter de redresser la grave situation financière de Peugeot-Citroën.
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Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën vient d'annoncer ce 12 juillet la suppression de 8.000 emplois en France et l'arrêt en 2014 de la production dans son usine d'Aulnay-sous-Bois, près de Paris, qui emploie 3.000 salariés.

http://www.romandie.com/news/n/PSA_sacrifie_Aulnay_et_provoque_un_choc_en_supprimant_8000_postes_synthese53120720121255.asp

Ni le gouvernement, ni bien sûr l'entreprise, n'ont été pris au dépourvu par l'annonce de ce sinistre industriel de première magnitude. Il était en effet prévu de longue date. La preuve irréfutable en est que j'en avais moi-même parlé dans un entretien vidéo le 4 juin dernier, c'est-à-dire il y a 5 semaines, sur la foi des indiscrétions qui en avaient fait état dans la presse : http://www.dailymotion.com/video/xrfhv5_entrevue-de-francois-asselineau-du-04-juin-2012_news?start=0

Au cours des 5 semaines écoulées, qu'a donc fait le gouvernement et son désormais fameux « ministre du redressement productif », M. Arnaud Montebourg ?

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UNE DATE CHOISIE AVEC SOIN
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Connaissant bien, de l'intérieur, la haute administration et les cabinets ministériels, j'affirme sans grand risque de me tromper que la principale préoccupation de MM. Hollande, Ayrault et Montebourg au cours de ces 5 semaines n'a pas été, un instant, de réfléchir sérieusement à empêcher ce cataclysme, pas plus que de s'interroger en profondeur sur ses causes, et encore moins d'adopter une réflexion stratégique pour que d'autres sinistres industriels ne se reproduisent pas.

Non, la seule et unique préoccupation a certainement été de parvenir à « gérer au mieux l'annonce » du désastre.

Annoncer des licenciements en masse avant le 2ème tour des législatives ? Il n'en était évidemment pas question ! Cela aurait fait désordre alors que la propagande en était encore à faire gober au bon peuple que « le changement c'est maintenant ».

Les annoncer au cours de la seconde quinzaine de juin ou de la première quinzaine de juillet ? C'était délicat car les électeurs auraient remarqué que l'annonce avait été suspendue à la fin du cycle électoral. Et puis il fallait laisser passer le Sommet du G8 de Camp David et la rafale de "Sommets-européens-de-la-dernière-chance" pour permettre à M. Hollande de fanfaronner en affirmant sottement qu'il avait su faire « plier » Mme Merkel sur la question de la relance.

Après le 15 juillet ? La ficelle eût été un peu trop grosse et les électeurs auraient compris que l'on profitait des vacances d'été pour annoncer ce désastre en catimini. Et puis, tant d'autres sinistres sont à venir que l'on ne peut pas non plus trop attendre, sauf à tous les accumuler à la rentrée sociale de septembre.

En bref, le gouvernement et la direction générale de PSA ont dû passer une partie importante des 5 semaines écoulées... à se mettre d'accord sur la date.

Et l'on a dû convenir en haut lieu que le 12 juillet serait idoine : ni trop tôt, ni trop tard, juste avant le ralentissement estival qui commence à la mi-juillet. Parfait pour causer le moins de protestations sociales sur le coup.


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GOUVERNEMENT ET ENTREPRISE ADOPTENT LA TACTIQUE
DE LA « CELLULE D'ÉCOUTE PSYCHOLOGIQUE »
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En parallèle avec le choix de la date, les conseillers en communication et les « spin doctors » (manipulateurs d'opinion) qui hantent les antichambres ministérielles et les directions générales des grands groupes industriels et financiers ont dû cogiter de concert pour bâtir une « stratégie de com' » appropriée.

La réponse habituelle de ces faiseurs d'opinion est orchestrée comme un ballet à trois temps :

1- on feint la stupéfaction devant l'annonce (alors que cela fait 3 mois que l'on travaille dessus).

2- on simule la compassion, en tenant des propos lénifiants à forte teneur psychologique, dans le seul objectif de faire passer la pilule aux Français pendant 48 heures.

3- on annonce d'un air martial que personne ne restera sur le carreau.

Ceux qui ont de la mémoire se rappelleront que cette valse à trois temps a par exemple été jouée récemment lors du sinistre industriel Lejaby. Avec Sarkozy, Fillon et Besson dans le rôle des musiciens emperruqués de l'orchestre de chambre.

Les mêmes méthodes de manipulation produisant les mêmes effets, il ne faut donc pas s'étonner que la réaction du gouvernement a ressemblé comme deux gouttes d'eau à celle des gouvernements « de droite » et « de gauche » qui se sont succédé en France depuis 20 ans qu'a été ratifié le traité de Maastricht.

On a accordé aux électeurs la faculté de changer les musiciens mais la musique reste la même, avec le nouveau trio Hollande-Ayrault-Montebourg.

Les agences de presse ont signalé comme un fait digne de l'Histoire de France que le président de la République, François Hollande, venait de faire part à Jean-Marc Ayrault et à Arnaud Montebourg de « sa vive préoccupation ». Sic. Il est exact que c'est toujours mieux que s'il avait fait part de sa « grande joie ».
M. Hollande leur a par ailleurs « demandé de tout mettre en œuvre afin de limiter les conséquences sociales de ce plan ». Nous voilà rassurés !

M. Jean-Marc Ayrault - qui usurpe la fonction de "Premier ministre" plus qu'il ne l'exerce, puisque il n'ad-"ministre" de facto à peu près plus rien -, a brodé sur les mêmes thèmes, en tenant les propos, non pas d'un chef de gouvernement, mais d'un psychologue à l'écoute : il a évoqué « un véritable choc » pour l'industrie et « les territoires affectés par ces projets [de fermeture] ». Il a demandé à PSA de « mener une concertation loyale avec les partenaires sociaux », et cela afin d'étudier « toutes les alternatives ». Bla, bla, bla, en somme.

Et dès hier, le fameux « ministre du Redressement productif », Arnaud Montebourg, avait affirmé « redouter un choc pour la nation », montrant par là toute l'étendue de son pouvoir....

Philippe Varin, le patron du groupe PSA, a donné sans vergogne dans ce même registre plaintif, copié-collé des "cellules d'écoute" mises sur pied par les compagnies aériennes dans les aéroports pour "accompagner psychologiquement" les familles endeuillées après un accident d'avion.

Il a réuni la presse pour dire avec un air de chattemite qu'il
« mesure pleinement la gravité des annonces faites aujourd'hui ainsi que le choc et l'émotion qu'elles provoquent dans l'entreprise et dans son environnement ». Pour un peu, on se prendrait à le plaindre aussi, en oubliant que c'est quand même lui l'auteur de ces décisions calamiteuses.


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LES HABITUELS CACHE-MISÈRE SOCIAUX
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On imagine, bien sûr, que le gouvernement va tenter de camoufler le désastre et de prendre en charge les laissés-pour-compte.

Des mises à la retraite anticipées, des perspectives de « reclassements », des promesses de « pécule pour devenir auto-entrepreneur » et des programmes de « stage de formation-reconversion » seront certainement annoncés en grandes pompes dans les jours, les semaines et les mois qui viennent. Ces cache-misère sociaux font toujours partie intégrante du plan de communication.

Un peu comme un meurtrier en série qui réclamerait son acquittement en présentant au jury d'assises un plan de relance de la natalité, le patron de PSA a d'ailleurs eu le culot d'assurer lui-même, dans un communiqué publié dès aujourd'hui, qu'il voulait « travailler à la revitalisation » du site d'Aulnay.

Il a aussi assuré que des reclassements de postes seraient offerts à 1.500 salariés en interne à l'entreprise, et à 1.500 salariés en externe, probablement chez des sous-traitants.

La Commission européenne, qui avait aussi été mise au parfum et qui a dû juger opportun de se sentir concernée, s'est jointe au chœur des pleureuses en se disant « prête à examiner avec les autorités françaises des demandes de soutien à l'emploi ».

Cette sollicitude touchante a été formulée par M. Jonathan Todd, porte-parole britannique du commissaire européen hongrois chargé de l'Emploi, M. Laszlo Andor.

Mais elle ne doit surtout pas susciter des espoirs féériques : tout au plus M. Todd a-t-il « évoqué » une formation pour aider les personnes licenciées à « trouver un nouveau travail ». En revanche, il a estimé qu'il est « trop tôt pour dire si les critères du Fonds de mondialisation (fonds européen de 500 millions d'euros qui apporte une aide aux travailleurs touchés par la mondialisation) s'appliqueraient ou pas. Il faudrait que les autorités françaises prouvent que les licenciements étaient dus aux effets de la mondialisation. »

Pour faire court, la France n'aura sans doute aucun fonds, alors même qu'elle verse bien plus à l'UE qu'elle n'en reçoit.

Enfin, ce soir du 12 juillet, on apprenait que M. Montebourg a fait les gros yeux en déclarant au Sénat : « Nous n'acceptons pas en l'état le plan !» Bigre !

Mais que peut-il faire concrètement puisque l'État, n'étant pas actionnaire de PSA comme il l'est de Renault, n'a aucune marge de manœuvre pour obliger Peugeot à changer de décision ?

Et du reste, même si l'État était actionnaire de PSA comme dans Renault, comment pourrait-il injecter des sommes colossales dans l'entreprise en difficultés financières alors que quasiment toute forme d'aide de ce type est interdit par la Commission européenne, et que celle-ci presse par ailleurs l'État de tailler de façon drastique dans toutes ses dépenses ?

C'est pourquoi le ton martial d'Arnaud Montebourg relève du registre de la commedia dell'arte. Très concrètement, on apprenait ce soir que le « ministre du Redressement productif » a... nommé un expert, Emmanuel Sartorius, qui doit examiner la situation financière du groupe privé.

Pressé de dire ce qu'il allait faire d'autre à part nommer ce Professeur Sartorius, Arnaud Montebourg a affirmé devant les sénateurs : « Nous allons demander à PSA d'abord de justifier la situation qui est celle-ci et ensuite d'ouvrir un dialogue social que le Premier ministre a exigé comme étant exemplaire. Nous demandons à PSA d'examiner loyalement toutes les autres solutions que celles qu'il a réservées à plusieurs sites de France et notamment à ces milliers de salariés concernés ».

En bref, rien.
Rien de plus que ce que l'on sait déjà.


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LA LOI DU SILENCE SUR LES RAISONS DE L'EFFONDREMENT
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE
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Comme je l'ai déjà souligné en préambule, ce qui est, au fond, le plus extraordinaire dans toute cette histoire, c'est que personne ne vient expliquer publiquement devant les Français :

- ni les causes profondes de ce sinistre industriel,

- ni en quoi il s'inscrit dans une longue suite de sinistres du même genre, dans tous les secteurs de notre industrie,

- ni les choix stratégiques qu'il faudrait faire pour que cette évolution catastrophique ne se produise plus.

Sous l'effet d'une sorte de lâche consensus, tout le monde admis à s'exprimer dans les grands médias présente ainsi la suppression de 8.000 emplois d'un coup et la fermeture de l'usine Citroën d'Aulnay comme si c'était, soit un pur hasard, soit le fruit d'une mauvaise gestion de la part des équipes dirigeantes de l'entreprise.

Je me garderais bien, quant à moi, de participer à cette présentation des choses. Car, ainsi que je le rappelais dans ma vidéo du 5 juin, le désastre de l'industrie française touche trop d'entreprises différentes, dans trop de secteurs différents, pour que l'on puisse honnêtement en faire reporter la responsabilité sur chacun des dirigeants de chacune des entreprises.
(cf. http://www.dailymotion.com/video/xrfhv5_entrevue-de-francois-asselineau-du-04-juin-2012_news?start=0

Si la France perd environ 800 emplois industriels par jour ouvrable depuis au moins une dizaine d'années, ce n'est ni par hasard, ni sous l'effet d'une incompétence totale qui frapperait indistinctement tous les dirigeants d'entreprises françaises.


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L'EFFONDREMENT DE L'INDUSTRIE TOUCHE TOUTE L'EUROPE OCCIDENTALE
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En outre, le phénomène n'est nullement limité à la France. L'industrie subit également une Bérézina aux États-Unis et dans la plupart des pays d'Europe occidentale : Italie, Grèce, Espagne, Portugal....

Même en Allemagne, la situation n'est pas si rose qu'on le croit. Preuve en est que l'on a appris, aujourd'hui même 12 juillet, que Karl-Friedrich Stracke, le patron du constructeur automobile allemand Opel, filiale de l'américain General Motors, également président de General Motors Europe, venait de démissionner de ces deux fonctions.

M. Stracke, qui n'était à la tête d'Opel que depuis 15 mois (en avril 2011) et qui n'avait pris la tête de GM Europe qu'il y a 7 mois (en janvier de cette année), a jeté l'éponge devant la tâche qu'il juge insurmontable de redresser Opel, qui est aux prises depuis des années avec des difficultés financières croissantes. Sa part de marché en Europe ne cesse de fondre -atteignant 7,2% en mai contre 7,6% un an plus tôt-, à l'instar de ses ventes, en recul de 12,6% en mai sur douze mois.

Fin juin, le conseil de surveillance d'Opel avait pourtant validé les nouvelles orientations grâce auxquelles l'entreprise espère relever la tête. Ce sont les mêmes que PSA : réduction des coûts, repositionnement de la marque et délocalisation hors d'Europe.

http://www.usinenouvelle.com/article/karl-friedrich-stracke-quitte-opel.N178729

Si toute l'industrie des États-Unis et de l'Europe occidentale s'effondre, à l'exception des entreprises située en quasi-monopole ou sur des créneaux d'excellence, c'est bien qu'il y a des raisons communes à tous ces pays.

Quelles sont ces raisons ?


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LA SUITE DE CE LONG ARTICLE (PARTIE 2)
SERA MISE EN LIGNE DANS LES PROCHAINES HEURES :

PARTIE 2 : L'ENSEMBLE DE LA CLASSE POLITIQUE ET DES SYNDICATS SE RENDENT COMPLICES DE NOTRE RUINE.

 

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Dernières infos de F. Asselineau :


 

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL ITALIEN, JAMAIS ÉLU PAR PERSONNE, VIENT DE CÉDER À VITTORIO GRILLI, JAMAIS ÉLU PAR PERSONNE NON PLUS, SON POSTE DE MINISTRE DES FINANCES.
EST-CE UNE NOUVELLE AVANCÉE DE LA PIEUVRE EUROPÉISTE ?
OU BIEN UN DÉBUT DE DÉSENGAGEMENT DE MARIO MONTI DEVANT LE DÉSASTRE QUI COUVE ?


En novembre dernier, l'oligarchie euro-atlantiste, et plus spécialement la Commission européenne et Goldman Sachs, avaient décidé de chasser Silvio Berlusconi comme un malpropre de son poste de chef du gouvernement italien.

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RAPPEL : BERLUSCONI CHASSÉ POUR AVOIR TRAÎNÉ
À METTRE EN ŒUVRE LES « RÉFORMES INDISPENSABLES »
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Cette décision avait été prise, non pas à cause des innombrables scandales financiers et de mœurs qui entouraient celui que la presse italienne nommait "Il Cavaliere". Non, la décision de le virer avait été prise parce que Berlusconi traînait des pieds pour mettre en œuvre le programme de « réformes indispensables » que MM. Trichet (président de la BCE à l'époque) et Draghi (son successeur désigné) avaient concocté dans le secret de leurs bureaux, et qu'ils lui avaient fait savoir sans autre forme de procès par une lettre datée du 5 août 2011.

Cette lettre fixait très précisément ce que devait être l'action du gouvernement italien, en matière de destruction des acquis sociaux et de vente du patrimoine public italien aux banques et autres fonds d'investissements.

Le ton et le contenu de cette lettre étaient à peine croyables si l'on pense qu'elle avait été signée par deux technocrates sans aucune légitimité démocratique, ne s'étant jamais frotté au suffrage universel et de surcroît totalement inconnus des électeurs italiens. Le scandale fut tel que le contenu de cette lettre fuita dans la presse à la fin septembre, très certainement à l'instigation de Silvio Berlusconi lui-même, furieux d'être traité comme un domestique.
[source : http://www.challenges.fr/economie/20110929.CHA4869/l-incroyable-diktat-de-trichet-a-berlusconi.html]

Cet appel implicite de Berlusconi au soutien de l'opinion témoignait d'une telle mauvaise grâce à se plier au racket de la mafia euro-atlantiste que cette dernière décida incontinent sa chute.

Dans les semaines qui suivirent, une véritable conspiration fut ainsi nouée pour chasser le controversé et flamboyant chef de gouvernement/homme d'affaires, et pour le remplacer par l'un des principaux membres de l'oligarchie euro-atlantiste, M. Mario Monti. Ancien Commissaire européen et ancien responsable de Goldman Sachs, ce dernier était inconnu du grand public et n'avait pas plus été élu que MM. Trichet et Draghi par qui que ce soit.

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LE COUP D'ÉTAT DÉGUISÉ DE NOVEMBRE 2011
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En quelques jours, et alors que des manœuvres identiques se déroulaient au même moment en Grèce pour chasser le Premier ministre Papandreou, Mario Monti fut « nommé sénateur à vie » par le président de la République italienne Giorgio Napolitano.
(Ce genre de nomination par "fait du Prince", sans élection et à vie, est l'une des dispositions, pour le moins étrange, prévues par la Constitution de la République italienne).

Dans la foulée de cette nomination, Mario Monti fut « pressenti » (aimable euphémisme pour dire : « imposé ») pour succéder à Silvio Berlusconi au poste de Président du Conseil des ministres et pour former un « gouvernement de techniciens ».

D'un seul coup d'un seul, tous les médias à la botte des européistes, et échappant à la mainmise de Silvio Berlusconi lui-même, ne jurèrent plus que par cet homme providentiel, que 99,9999 % des Italiens ne connaissaient ni d'Ève ni d'Adam.

Le coup d'État sous apparences légalistes fut mené rondement.
Le 12 novembre 2011, Berlusconi céda à l'hallali médiatique et aux "combinaziones" politiciennes ourdies au parlement italien : il présenta enfin sa démission. Dès le lendemain, le chef de l'État chargea Mario Monti de former un gouvernement. Ce que celui-ci eut la fabuleuse tartufferie de n'accepter qu'« avec réserve », et en prenant des airs de chochotte.

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L'ASCENSION DU TRISTE SIRE GRILLI
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La situation de défiance des marchés à l'égard de l'Italie était telle, lorsqu'il entra au Palazzo Chiggi à la mi-novembre dernier, que Mario Monti décida de cumuler le poste de chef du gouvernement ("Président du Conseil") avec celui de ministre des finances.

Or, c'est ce dernier poste qu'il vient soudain de décider de lâcher, ce 11 juillet 2012 après déjà 8 mois de mandat, en nommant le vice-ministre des finances Vittorio Grilli à sa place.

L'ascension de ce dernier ne s'explique pas par de hauts faits d'armes électoraux puisqu'il ne s'est jamais présenté, lui non plus, devant les électeurs.

Elle ne s'explique pas non plus par un charisme à tomber à la renverse car M. Grilli est un homme qui ne respire pas vraiment la joie de vivre (je présente ici sa photo...).

En revanche, son ascension se comprend dès lors que l'on jette un regard à son éloquent pedigree.

Vittorio Grilli a successivement été :

- professeur d'économie à l'Université de Yale (États-Unis) pendant 4 années universitaires (de 1986 à 1990),

- professeur d'économie au Birkbeck College de l'Université de Londres (Royaume-Uni) pendant 4 années universitaires (de 1990 à 1994),

- chef du département des Privatisations et de l'analyse financière au ministère italien des finances, de 1994 à 2000,

- directeur général de la banque d'investissement helvéto-américaine "Crédit Suisse First Boston" de 2001 à 2002,

- comptable général de l'État italien de 2002 à 2005,

- directeur du Trésor de 2005 à 2011,

- avant d'être nommé vice-ministre des finances en novembre dernier par Mario Monti.


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GRILLI, QUINTESSENCE DE L'APPARATCHIK EUROPÉISTE
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Dans ses dernières fonctions de Directeur du Trésor, Vittorio Grilli a été le plus proche collaborateur du "regretté" Tomaso Padoa-Schioppa, ministre des finances italien (2006 - 2008), aujourd'hui décédé.

Les auditeurs attentifs de mes conférences se rappellent certainement que je cite Padoa-Schioppa dans plusieurs d'entre elles, car il est l'auteur immortel d'un article à sensation intitulé "Les enseignements de l’aventure européenne", paru dans la revue française "Commentaire" n° 87, paru à l'automne 1999.

Dans ce morceau d'anthologie de la pensée européiste, le patron défunt du nouveau ministre des finances italien avait en effet expliqué sans ambages ce qu'est la prétendue construction européenne :
« La construction européenne est une révolution, même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs blêmes et maigres, mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs. L'Europe ne procède pas d'un mouvement démocratique. Elle s'est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé. »

Son successeur et émule Vittorio Grilli prouve que cette description est très juste mais n'est pas tout-à-fait exacte. Car si M. Grilli est un « despote éclairé » qui a en effet réussi ce prodige d'être tout à la fois « employé, fonctionnaire, banquier et professeur », il n'en est pas moins aussi « blême et maigre ».

Quant au côté « conspirateur », je ne sais pas très bien ce que signifie ce terme mais il me semble intéressant de noter que Vittorio Grilli est :

1°)- membre du conseil d'administration du FESF
--------------------------------------------------------
C'est le fameux "fonds de secours de l'euro" auquel devrait succéder le MES.
M. Grilli est donc très lié à l'Allemand Klaus Regling, directeur dudit FESF, dont j'ai signalé dans un article précédent qu'il serait le président du futur MES, comme la décision en a été prise avant-hier.

2°)- ancien président du Comité économique et financier de l'UE (CEF)
-------------------------------------------------------------------------
Ce Comité, qu'il ne faut confondre ni avec le le Système européen des Banques centrales (SEBC), ni avec l'Eurosystème, ni avec le Conseil des ministres "ECOFIN", ni avec l'Eurogroupe, est un organisme consultatif institué par l'article 114 du traité de Rome (TCE), devenu l'article 134 du traité sur le fonctionnement de l'UE (TFUE).

Composé de représentants des États membres, de la Commission européenne et de la BCE, le CEF est censé suivre la situation économique et financière de l'Union européenne, les mouvements de capitaux et les paiements, fournir des avis aux institutions européennes, et faciliter la coordination entre les États membres et les institutions européennes.

Avec les brillants résultats que l'on voit !

En tout cas, il faut savoir que Vittorio Grilli a été président du CEF, au moment même où l'Allemagne y était représenté par... Klaus Regling. Preuve que parmi les eurocrates, on prend décidément toujours les mêmes et on recommence.


3°)- membre du conseil d'administration du "think tank" Bruegel
-------------------------------------------------------------------------
M. Grilli appartient au "think tank" ultra-européiste Bruegel, créé en 2004, et dont le président, de 2005 à 2008, ne fut personne d'autre que.... Mario Monti. Qui en est d'ailleurs toujours le président d'honneur.

Les lecteurs et auditeurs qui suivent avec assiduité mes faits et gestes se rappelleront que ce "think tank" Bruegel est dirigé par l'économiste français Jean Pisani-Ferry, avec lequel j'avais eu un débat tronqué sur France 24 le 25 novembre 2011

[source : http://www.dailymotion.com/video/xmkslx_f-asselineau-sur-france-24-25-11-2011_news]

Comme je l'avais indiqué au cours de ce simulacre de "débat", où je fus constamment interrompu par la journaliste, le "think tank" Bruegel est financé, entre autres par Goldman Sachs. Le monde est décidément très petit.

D'ailleurs, le "think tank" ultra-europésite Bruegel, dont le président d'honneur est Mario Monti, dont le directeur est Jean Pisani-Ferry et dont Vittorio Grilli est l'un des membres du conseil d'administration, n'est pas seulement financé par Goldman Sachs.

Parmi les généreux donateurs de cette honorable institution qui ont tant à cœur de faire fonctionner l'Europe figurent :

- la société américaine de "conseil" Ernst & Young,

- la société américaine General Electric,

- la société américaine Goldman Sachs, que l'on ne présente plus...,

- la société américaine Google, dont les liens éventuels avec la CIA font l'objet de bien des rumeurs (cf. par exemple http://www.infowars.com/group-calls-for-hearings-into-googles-ties-to-cia-and-nsa/),

- la société américaine Microsoft, dont les liens avec la CIA et la NSA sont un secret de Polichinelle (cf. par exemple http://infosecisland.com/blogview/21694-Microsoft-the-CIA-and-NSA-Collude-to-Take-Over-the-Internet.html),

- la société américaine NYSE Euronext, groupe mondial d'entreprises de marchés financiers (c'est-à-dire de sociétés commerciales qui ont pour activité d'assurer la gestion d'un ou plusieurs marchés financiers). Le groupe est né en 2007 du rapprochement entre le groupe New York Stock Exchange et le groupe Euronext. NYSE Euronext est aujourd'hui le premier groupe mondial de places boursières et son siège est à New York,

- la société américaine Qualcomm, spécialisée dans les télécommunications, la conception et la production de processeurs pour téléphones portables et connue pour avoir mis au point la technique CDMA. (Les liens de cette société avec la CIA ont brièvement défrayé la chronique aux États-Unis en 1998, lorsque l'un de ses responsables dut arrêté pour espionnage à Rostov-sur-de-Don, en Russie, ce qui délia les langues à l'époque : cf. http://business.highbeam.com/4776/article-1G1-20202729/risky-business-cia-new-cover-story).

En bref, et comme me l'avait dit avec aigreur la journaliste de France 24, il faut bien que les think tanks pro-européens trouvent à se financer....

On retiendra en tout cas que Vittorio Grilli, également membre de du think tank euroatlantiste "Institut Aspen", est bien l'archétype de l'apparatchik européiste. Il en a toutes les caractéristiques :
- un bureaucrate de formation et de style,
- un charisme de poisson froid,
- une carrière largement passée aux États-Unis et dans le monde bancaire et financier,
- un maniement parfait de la langue de John Wayne,
- une ignorance totale de ce qu'est un électeur,
- un goût irrépressible pour les think tanks grassement financés par des groupes américains proches de la CIA,
- et une vie en vase clos avec les autres apparatchiks européistes de son espèce.


-------------------------------------------------
CONCLUSION : POURQUOI MAINTENANT ?
-------------------------------------------------
La question qu'il est légitime de se poser, c'est pourquoi Mario Monti a-t-il décidé de céder, ce 11 juillet 2012, le poste de ministre des finances qu'il cumulait avec celui de Président du Conseil ?

La première idée qui vient à l'esprit - à savoir qu'il était surchargé d'activités - n'est sans doute pas la bonne :

- d'une part parce que ce n'est pas au bout de 8 mois que l'on se rend compte qu'il n'est pas possible de cumuler deux fonctions.

- d'autre part parce que les prochaines élections générales en Italie se tiendront en mai 2013 afin de renouveler la Chambre des députés et le Sénat de la République. Mario Monti, qui a déjà effectué près de la moitié de son temps au poste cumulé de Président du Conseil et de ministre des finances, pouvait donc fort bien conserver ce cumul jusqu'à la fin.

- enfin parce que Vittorio Grilli, qui était déjà vice-ministre des finances, faisait largement office de ministre dans les faits. Rien, a priori, n'obligeait donc à le promouvoir.

Alors ? Eh bien, l'explication doit, peut-être, être cherchée ailleurs. Car ce 11 juillet, Mario Monti n'a pas fait que nommer Vittorio Grilli au poste de ministre des finances. Devant la presse, il a également annoncé qu'il « excluait de briguer » un nouveau mandat à la fin de celui en cours.

S'exprimant en marge du sommet des ministres des Finances à Bruxelles, il a rappelé qu'il avait toujours exclu de rester chef du gouvernement après les élections du printemps prochain.
[source : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120711.FAP5540/italie-mario-monti-exclut-de-rester-au-pouvoir.html]

Il est vrai que M. Monti a 69 ans et qu'il estime peut-être qu'il a l'âge de passer la main. Mais cette déclaration de renoncement, concomitante à la nomination de M. Grilli, intervient aussi au moment où la situation financière et politique de l'Italie ne cesse à nouveau de se dégrader.

Comme je l'ai rappelé il y a quelques jours, les taux d'intérêts sur les obligations italiennes à 10 ans atteignent de nouveau des niveaux exorbitants, preuves de la défiance revenue des marchés.

En outre, et alors qu'il avait toujours affirmé le contraire, Mario Monti a fini par avaler son chapeau hier, en avouant devant la presse que l'Italie pourrait bien, finalement, avoir recours aux fonds de secours de la zone euro.
[source : http://www.romandie.com/news/n/Italie_Monti_n_exclut_pas_un_recours_aux_fonds_de_secours_de_la_zone_euro87100720121930.asp]

Or, Mario Monti est le premier à savoir que ces fonds de secours sont encore inexistants. Le MES a pris du retard, la Finlande et les Pays-Bas bloquent, et le Tribunal de Karlsruhe ne dira pas avant 3 mois si ce MES ne va pas terminer tout simplement au panier, comme étant contraire à la Constitution allemande et à la démocratie.

---------------------------------

En bref, l'autre hypothèse à envisager est donc que Mario Monti commencerait à admettre que le coup de force qui a conduit à sa nomination en novembre dernier se solde par un terrible échec.
Il n'aura pu que retarder mais il ne pourra pas arrêter la catastrophe qui arrive.

Du coup, tout s'expliquerait à merveille :

- M. Monti annonce qu'il quittera ses fonctions gouvernementales au printemps, en espérant que l'euro n'aura pas éclaté d'ici là

- et il se défait du mistigri du ministère des finances pour refiler la responsabilité du désastre qui couve à Vittorio Grilli, qu'il s'agirait ainsi de "griller" (si l'on me pardonne ce mauvais jeu de mots) à sa place.

Cette nouvelle donne est évidemment suivie à la loupe par "Il Cavaliere", l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi qui fut chassé comme un domestique indélicat en novembre dernier et qui mûrit probablement sa vengeance, comme le veut une solide tradition plurimillénaire au bord du Tibre.

Aujourd'hui même, Angelo Alfano, l'un de ses proches, a profité des déclarations de Mario Monti pour certifier à la presse qu'il y avait un mouvement croissant dans l'opinion pour soutenir le retour de Berlusconi aux affaires. Et le lieutenant du Cavaliere a même cru bon d'annoncer : « Je crois qu'en définitive, il décidera de se présenter [aux élections de mai prochain]. »

Décidément, Angela Merkel, José Barroso, tous les plans de rigueur, toutes les « réformes indispensables », et tous les think tanks européistes financés par Goldman Sachs et Microsoft ne pourront rien changer au fait que l'Italie sera toujours l'Italie....

C'est d'ailleurs au fond très heureux car c'est l'indice le plus sûr que l'euro n'en a pas pour très longtemps encore à prétendre changer les peuples contre leur volonté.

François ASSELINEAU
=============

Photo : LE PRÉSIDENT DU CONSEIL ITALIEN, JAMAIS ÉLU PAR PERSONNE, VIENT DE CÉDER À VITTORIO GRILLI, JAMAIS ÉLU PAR PERSONNE NON PLUS, SON POSTE DE MINISTRE DES FINANCES. EST-CE UNE NOUVELLE AVANCÉE DE LA PIEUVRE EUROPÉISTE ? OU BIEN UN DÉBUT DE DÉSENGAGEMENT DE MARIO MONTI DEVANT LE DÉSASTRE QUI COUVE ? ========================================= En novembre dernier, l'oligarchie euro-atlantiste, et plus spécialement la Commission européenne et Goldman Sachs, avaient décidé de chasser Silvio Berlusconi comme un malpropre de son poste de chef du gouvernement italien. ---------------------------------------------------------------------- RAPPEL : BERLUSCONI CHASSÉ POUR AVOIR TRAÎNÉ À METTRE EN ŒUVRE LES « RÉFORMES INDISPENSABLES » ---------------------------------------------------------------------- Cette décision avait été prise, non pas à cause des innombrables scandales financiers et de mœurs qui entouraient celui que la presse italienne nommait "Il Cavaliere". Non, la décision de le virer avait été prise parce que Berlusconi traînait des pieds pour mettre en œuvre le programme de « réformes indispensables » que MM. Trichet (président de la BCE à l'époque) et Draghi (son successeur désigné) avaient concocté dans le secret de leurs bureaux, et qu'ils lui avaient fait savoir sans autre forme de procès par une lettre datée du 5 août 2011. Cette lettre fixait très précisément ce que devait être l'action du gouvernement italien, en matière de destruction des acquis sociaux et de vente du patrimoine public italien aux banques et autres fonds d'investissements. Le ton et le contenu de cette lettre étaient à peine croyables si l'on pense qu'elle avait été signée par deux technocrates sans aucune légitimité démocratique, ne s'étant jamais frotté au suffrage universel et de surcroît totalement inconnus des électeurs italiens. Le scandale fut tel que le contenu de cette lettre fuita dans la presse à la fin septembre, très certainement à l'instigation de Silvio Berlusconi lui-même, furieux d'être traité comme un domestique. [source : http://www.challenges.fr/economie/20110929.CHA4869/l-incroyable-diktat-de-trichet-a-berlusconi.html] Cet appel implicite de Berlusconi au soutien de l'opinion témoignait d'une telle mauvaise grâce à se plier au racket de la mafia euro-atlantiste que cette dernière décida incontinent sa chute. Dans les semaines qui suivirent, une véritable conspiration fut ainsi nouée pour chasser le controversé et flamboyant chef de gouvernement/homme d'affaires, et pour le remplacer par l'un des principaux membres de l'oligarchie euro-atlantiste, M. Mario Monti. Ancien Commissaire européen et ancien responsable de Goldman Sachs, ce d    </div>


            
    
     
  <div
    class= ernier était inconnu du grand public et n'avait pas plus été élu que MM. Trichet et Draghi par qui que ce soit. ------------------------------------------------------ LE COUP D'ÉTAT DÉGUISÉ DE NOVEMBRE 2011 ------------------------------------------------------ En quelques jours, et alors que des manœuvres identiques se déroulaient au même moment en Grèce pour chasser le Premier ministre Papandreou, Mario Monti fut « nommé sénateur à vie » par le président de la République italienne Giorgio Napolitano. (Ce genre de nomination par "fait du Prince", sans élection et à vie, est l'une des dispositions, pour le moins étrange, prévues par la Constitution de la République italienne). Dans la foulée de cette nomination, Mario Monti fut « pressenti » (aimable euphémisme pour dire : « imposé ») pour succéder à Silvio Berlusconi au poste de Président du Conseil des ministres et pour former un « gouvernement de techniciens ». D'un seul coup d'un seul, tous les médias à la botte des européistes, et échappant à la mainmise de Silvio Berlusconi lui-même, ne jurèrent plus que par cet homme providentiel, que 99,9999 % des Italiens ne connaissaient ni d'Ève ni d'Adam. Le coup d'État sous apparences légalistes fut mené rondement. Le 12 novembre 2011, Berlusconi céda à l'hallali médiatique et aux "combinaziones" politiciennes ourdies au parlement italien : il présenta enfin sa démission. Dès le lendemain, le chef de l'État chargea Mario Monti de former un gouvernement. Ce que celui-ci eut la fabuleuse tartufferie de n'accepter qu'« avec réserve », et en prenant des airs de chochotte. -------------------------------------------- L'ASCENSION DU TRISTE SIRE GRILLI -------------------------------------------- La situation de défiance des marchés à l'égard de l'Italie était telle, lorsqu'il entra au Palazzo Chiggi à la mi-novembre dernier, que Mario Monti décida de cumuler le poste de chef du gouvernement ("Président du Conseil") avec celui de ministre des finances. Or, c'est ce dernier poste qu'il vient soudain de décider de lâcher, ce 11 juillet 2012 après déjà 8 mois de mandat, en nommant le vice-ministre des finances Vittorio Grilli à sa place. L'ascension de ce dernier ne s'explique pas par de hauts faits d'armes électoraux puisqu'il ne s'est jamais présenté, lui non plus, devant les électeurs. Elle ne s'explique pas non plus par un charisme à tomber à la renverse car M. Grilli est un homme qui ne respire pas vraiment la joie de vivre (je présente ici sa photo...). En revanche, son ascension se comprend dès lors que l'on jette un regard à son éloquent pedigree. Vittorio Grilli a successivement été : - professeur d'économie à l'Université de Yale (États-Unis) pendant 4 années universitaires (de 1986 à 1990), - professeur d'économie au Birkbeck College de l'Université de Londres (Royaume-Uni) pendant 4 années universitaires (de 1990 à 1994), - chef du département des Privatisations et de l'analyse financière au ministère italien des finances, de 1994 à 2000, - directeur général de la banque d'investissement helvéto-américaine "Crédit Suisse First Boston" de 2001 à 2002, - comptable général de l'État italien de 2002 à 2005, - directeur du Trésor de 2005 à 2011, - avant d'être nommé vice-ministre des finances en novembre dernier par Mario Monti. ----------------------------------------------------------------- GRILLI, QUINTESSENCE DE L'APPARATCHIK EUROPÉISTE ----------------------------------------------------------------- Dans ses dernières fonctions de Directeur du Trésor, Vittorio Grilli a été le plus proche collaborateur du "regretté" Tomaso Padoa-Schioppa, ministre des finances italien (2006 - 2008), aujourd'hui décédé. Les auditeurs attentifs de mes conférences se rappellent certainement que je cite Padoa-Schioppa dans plusieurs d'entre elles, car il est l'auteur immortel d'un article à sensation intitulé "Les enseignements de l’aventure européenne", paru dans la revue française "Commentaire" n° 87, paru à l'automne 1999. Dans ce morceau d'anthologie de la pensée européiste, le patron défunt du nouveau ministre des finances italien avait en effet expliqué sans ambages ce qu'est la prétendue construction européenne : « La construction européenne est une révolution, même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs blêmes et maigres, mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs. L'Europe ne procède pas d'un mouvement démocratique. Elle s'est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé. » Son successeur et émule Vittorio Grilli prouve que cette description est très juste mais n'est pas tout-à-fait exacte. Car si M. Grilli est un « despote éclairé » qui a en effet réussi ce prodige d'être tout à la fois « employé, fonctionnaire, banquier et professeur », il n'en est pas moins aussi « blême et maigre ». Quant au côté « conspirateur », je ne sais pas très bien ce que signifie ce terme mais il me semble intéressant de noter que Vittorio Grilli est : 1°)- membre du conseil d'administration du FESF -------------------------------------------------------- C'est le fameux "fonds de secours de l'euro" auquel devrait succéder le MES. M. Grilli est donc très lié à l'Allemand Klaus Regling, directeur dudit FESF, dont j'ai signalé dans un article précédent qu'il serait le président du futur MES, comme la décision en a été prise avant-hier. 2°)- ancien président du Comité économique et financier de l'UE (CEF) ------------------------------------------------------------------------- Ce Comité, qu'il ne faut confondre ni avec le le Système européen des Banques centrales (SEBC), ni avec l'Eurosystème, ni avec le Conseil des ministres "ECOFIN", ni avec l'Eurogroupe, est un organisme consultatif institué par l'article 114 du traité de Rome (TCE), devenu l'article 134 du traité sur le fonctionnement de l'UE (TFUE). Composé de représentants des États membres, de la Commission européenne et de la BCE, le CEF est censé suivre la situation économique et financière de l'Union européenne, les mouvements de capitaux et les paiements, fournir des avis aux institutions européennes, et faciliter la coordination entre les États membres et les institutions européennes. Avec les brillants résultats que l'on voit ! En tout cas, il faut savoir que Vittorio Grilli a été président du CEF, au moment même où l'Allemagne y était représenté par... Klaus Regling. Preuve que parmi les eurocrates, on prend décidément toujours les mêmes et on recommence. 3°)- membre du conseil d'administration du "think tank" Bruegel ------------------------------------------------------------------------- M. Grilli appartient au "think tank" ultra-européiste Bruegel, créé en 2004, et dont le président, de 2005 à 2008, ne fut personne d'autre que.... Mario Monti. Qui en est d'ailleurs toujours le président d'honneur. Les lecteurs et auditeurs qui suivent avec assiduité mes faits et gestes se rappelleront que ce "think tank" Bruegel est dirigé par l'économiste français Jean Pisani-Ferry, avec lequel j'avais eu un débat tronqué sur France 24 le 25 novembre 2011 [source : http://www.dailymotion.com/video/xmkslx_f-asselineau-sur-france-24-25-11-2011_news] Comme je l'avais indiqué au cours de ce simulacre de "débat", où je fus constamment interrompu par la journaliste, le "think tank" Bruegel est financé, entre autres par Goldman Sachs. Le monde est décidément très petit. D'ailleurs, le "think tank" ultra-europésite Bruegel, dont le président d'honneur est Mario Monti, dont le directeur est Jean Pisani-Ferry et dont Vittorio Grilli est l'un des membres du conseil d'administration, n'est pas seulement financé par Goldman Sachs. Parmi les généreux donateurs de cette honorable institution qui ont tant à cœur de faire fonctionner l'Europe figurent : - la société américaine de "conseil" Ernst & Young, - la société américaine General Electric, - la société américaine Goldman Sachs, que l'on ne présente plus..., - la société américaine Google, dont les liens éventuels avec la CIA font l'objet de bien des rumeurs (cf. par exemple http://www.infowars.com/group-calls-for-hearings-into-googles-ties-to-cia-and-nsa/), - la société américaine Microsoft, dont les liens avec la CIA et la NSA sont un secret de Polichinelle (cf. par exemple http://infosecisland.com/blogview/21694-Microsoft-the-CIA-and-NSA-Collude-to-Take-Over-the-Internet.html), - la société américaine NYSE Euronext, groupe mondial d'entreprises de marchés financiers (c'est-à-dire de sociétés commerciales qui ont pour activité d'assurer la gestion d'un ou plusieurs marchés financiers). Le groupe est né en 2007 du rapprochement entre le groupe New York Stock Exchange et le groupe Euronext. NYSE Euronext est aujourd'hui le premier groupe mondial de places boursières et son siège est à New York, - la société américaine Qualcomm, spécialisée dans les télécommunications, la conception et la production de processeurs pour téléphones portables et connue pour avoir mis au point la technique CDMA. (Les liens de cette société avec la CIA ont brièvement défrayé la chronique aux États-Unis en 1998, lorsque l'un de ses responsables dut arrêté pour espionnage à Rostov-sur-de-Don, en Russie, ce qui délia les langues à l'époque : cf. http://business.highbeam.com/4776/article-1G1-20202729/risky-business-cia-new-cover-story). En bref, et comme me l'avait dit avec aigreur la journaliste de France 24, il faut bien que les think tanks pro-européens trouvent à se financer.... On retiendra en tout cas que Vittorio Grilli, également membre de du think tank euroatlantiste "Institut Aspen", est bien l'archétype de l'apparatchik européiste. Il en a toutes les caractéristiques : - un bureaucrate de formation et de style, - un charisme de poisson froid, - une carrière largement passée aux États-Unis et dans le monde bancaire et financier, - un maniement parfait de la langue de John Wayne, - une ignorance totale de ce qu'est un électeur, - un goût irrépressible pour les think tanks grassement financés par des groupes américains proches de la CIA, - et une vie en vase clos avec les autres apparatchiks européistes de son espèce. ------------------------------------------------- CONCLUSION : POURQUOI MAINTENANT ? ------------------------------------------------- La question qu'il est légitime de se poser, c'est pourquoi Mario Monti a-t-il décidé de céder, ce 11 juillet 2012, le poste de ministre des finances qu'il cumulait avec celui de Président du Conseil ? La première idée qui vient à l'esprit - à savoir qu'il était surchargé d'activités - n'est sans doute pas la bonne : - d'une part parce que ce n'est pas au bout de 8 mois que l'on se rend compte qu'il n'est pas possible de cumuler deux fonctions. - d'autre part parce que les prochaines élections générales en Italie se tiendront en mai 2013 afin de renouveler la Chambre des députés et le Sénat de la République. Mario Monti, qui a déjà effectué près de la moitié de son temps au poste cumulé de Président du Conseil et de ministre des finances, pouvait donc fort bien conserver ce cumul jusqu'à la fin. - enfin parce que Vittorio Grilli, qui était déjà vice-ministre des finances, faisait largement office de ministre dans les faits. Rien, a priori, n'obligeait donc à le promouvoir. Alors ? Eh bien, l'explication doit, peut-être, être cherchée ailleurs. Car ce 11 juillet, Mario Monti n'a pas fait que nommer Vittorio Grilli au poste de ministre des finances. Devant la presse, il a également annoncé qu'il « excluait de briguer » un nouveau mandat à la fin de celui en cours. S'exprimant en marge du sommet des ministres des Finances à Bruxelles, il a rappelé qu'il avait toujours exclu de rester chef du gouvernement après les élections du printemps prochain. [source : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120711.FAP5540/italie-mario-monti-exclut-de-rester-au-pouvoir.html] Il est vrai que M. Monti a 69 ans et qu'il estime peut-être qu'il a l'âge de passer la main. Mais cette déclaration de renoncement, concomitante à la nomination de M. Grilli, intervient aussi au moment où la situation financière et politique de l'Italie ne cesse à nouveau de se dégrader. Comme je l'ai rappelé il y a quelques jours, les taux d'intérêts sur les obligations italiennes à 10 ans atteignent de nouveau des niveaux exorbitants, preuves de la défiance revenue des marchés. En outre, et alors qu'il avait toujours affirmé le contraire, Mario Monti a fini par avaler son chapeau hier, en avouant devant la presse que l'Italie pourrait bien, finalement, avoir recours aux fonds de secours de la zone euro. [source : http://www.romandie.com/news/n/Italie_Monti_n_exclut_pas_un_recours_aux_fonds_de_secours_de_la_zone_euro87100720121930.asp] Or, Mario Monti est le premier à savoir que ces fonds de secours sont encore inexistants. Le MES a pris du retard, la Finlande et les Pays-Bas bloquent, et le Tribunal de Karlsruhe ne dira pas avant 3 mois si ce MES ne va pas terminer tout simplement au panier, comme étant contraire à la Constitution allemande et à la démocratie. --------------------------------- En bref, l'autre hypothèse à envisager est donc que Mario Monti commencerait à admettre que le coup de force qui a conduit à sa nomination en novembre dernier se solde par un terrible échec. Il n'aura pu que retarder mais il ne pourra pas arrêter la catastrophe qui arrive. Du coup, tout s'expliquerait à merveille : - M. Monti annonce qu'il quittera ses fonctions gouvernementales au printemps, en espérant que l'euro n'aura pas éclaté d'ici là - et il se défait du mistigri du ministère des finances pour refiler la responsabilité du désastre qui couve à Vittorio Grilli, qu'il s'agirait ainsi de "griller" (si l'on me pardonne ce mauvais jeu de mots) à sa place. Cette nouvelle donne est évidemment suivie à la loupe par "Il Cavaliere", l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi qui fut chassé comme un domestique indélicat en novembre dernier et qui mûrit probablement sa vengeance, comme le veut une solide tradition plurimillénaire au bord du Tibre. Aujourd'hui même, Angelo Alfano, l'un de ses proches, a profité des déclarations de Mario Monti pour certifier à la presse qu'il y avait un mouvement croissant dans l'opinion pour soutenir le retour de Berlusconi aux affaires. Et le lieutenant du Cavaliere a même cru bon d'annoncer : « Je crois qu'en définitive, il décidera de se présenter [aux élections de mai prochain]. » Décidément, Angela Merkel, José Barroso, tous les plans de rigueur, toutes les « réformes indispensables », et tous les think tanks européistes financés par Goldman Sachs et Microsoft ne pourront rien changer au fait que l'Italie sera toujours l'Italie.... C'est d'ailleurs au fond très heureux car c'est l'indice le plus sûr que l'euro n'en a pas pour très longtemps encore à prétendre changer les peuples contre leur volonté. François ASSELINEAU =============" height="403" width="403" />

 

FLASH EN PROVENANCE DE L'AGENCE RUSSE NOVOSTI ! == LA FINLANDE VIENT DE BLOQUER LA PROMESSE DE L'EUROGROUPE D'HIER DE VERSER 30 MILLIARDS D'EUROS À L'ESPAGNE AVANT LA FIN DU MOIS.


 

SOLIDARITÉ EUROPÉENNE ? MON ŒIL ! ======
L'ALLEMAGNE ACHÈVE DE VERROUILLER LE FUTUR M.E.S. EN IMPOSANT LA NOMINATION DE KLAUS REGLING À SA TÊTE

 

 

DÉPÊCHE TRÈS IMPORTANTE QUI VIENT DE TOMBER,
À LIRE EN COMPLÉMENT DE MON ARTICLE SUR LA NOMINATION DE M. KALUS REGLING A LA TÊTE DU FUTUR M.E.SS


========================================
http://www.romandie.com/news/n/UELe_sauvetage_de_l_euro_a_nouveau_scrute_par_le_juge_supreme_allemand64100720121330.asp

 

 

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 03:39

 

 

B L O G   D E   L ' A P O C A L Y P S E   F I N A N C I E R E
Analyse et Revue de Presse Internationale

 


Bienvenue sur mon blog

"J'ai commencé cette revue de presse le 20 février 2008 à cause de la Société Générale qui a utilisé Jérôme Kerviel pour dissimuler ses pertes apocalyptiques dues aux subprimes, au moment même où d'autres banques (UBS, DB, etc.) cherchaient des milliards pour masquer les leurs!".

Par Pierre Jovanovic.
Note: les liens vers les journaux étrangers sont en couleur et ouvrent un autre navigateur. SVP pardonnez-moi les coquilles... pas toujours le temps de relire.

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Note aux lecteurs/trices: Depuis 3 ans j'ai reçu des milliers de mails "où acheter dans un endroit sûr?". Je ne peux hélas pas répondre à tous les mails. Donc, comme promis (et désolé pour tout le retard), tous LES CONSEILS, LES ADRESSES ET LES TELEPHONES POUR SAUVER VOS MEUBLES dans la mega inflation qui arrive, sont ici, cliquez, avec mes partenaires que j'interroge régulièrement (Joubert 01 42 36 20 39, Guerre 01 47 42 20 96 (com de 1 à 3), Schwartz 03 88 36 89 00) pour ce blog.
"La monnaie est par nature l'or et l'argent" Karl Marx.

Ce blog est maintenant CENSURÉ par les banques, et pas que la BNP. Les conseillers clientèle ne doivent pas lire les informations ci-dessous! C'est d'ailleurs le seul blog censuré par les banques... Merci à elles. Conseil des lecteurs: "passez par Google Traduction ou des proxy tels que hidebuzz.org, proxycloud.net ou hiddenaliens.com".

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ZERO HEDGE: LES CLIENTS DE LA PFG BEST SONT RUINES
du 10 au 15 juillet 2012 : Ca fait l'effet d'une nouvelle bombe (après le scandale du Libor)... Le PDG du site internet de spéculation boursière PFG Best (ici lien sur leur site) a fait une tentative de suicide, ratée. Aussitôt tous les comptes ont été bloqués et Zero Hedge, qui a sorti ce scoop, constate que 220 millions de dollars d'économies des clients ont purement et simplement disparus sur 400 millions QUI DEVAIENT RESTER SUR UN COMPTE A PART. Zero Hedge écrit: "c'est MF Global No2..."... "Turns out that 7 months later, the spirit of MF Global has struck again and it's name is PFG Best ... On July 9, 2012, NFA made inquiry with US Bank and learned that rather than the $225 million that PFG had reported as being on deposit at US Bank just days earlier, PFG had only approximately 5 million on deposit at U.S. Bank." Translation: another $220 million segregated account pillage, in the vein of none other than Jon Corzine and MF Global... The money has now officially vaporized.". Mais, comme avec la MF Global, tout sera fait pour que Wall Street ne soit pas affecté... Attendez-vous à d'autres chutes.... Plus que jamais, sortez votre argent. Cliquez ici, ici, et ici pour rire un peu avec leur pub Expert Traders. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012


AU SECOURS: LES HOPITAUX ANGLAIS TUENT LES VIEUX POUR CAUSE DE CRISE ECONOMIQUE
du 9 au 13 juillet 2012 : Non, non, je ne délire pas, lisez bien cet article du Telegraph DE CE LUNDI "Hospitals letting patients die to save money. Hospitals may be depriving elderly patients of food and drink to hasten their deaths as part of cost-cutting measures to free up bed space, leading doctors warn", autrement dit les patients en fin de parcours sont privés de nourriture pour accélrer leur "départ" vers l'au-delà. Et cela pour alléger le budget réduit par la crise... Cool... Chers Lecteurs, on vient de franchir un nouveau cap dans cette crise, et vous voyez que le pire se passe sous nos yeux... Et dire qu'en 2008 je recevais déjà des menaces de mort... Finalement, tout est relatif... Là on s'approche juste du livre et film "Soleil Vert" où on donne les morts comme nourriture aux vivants. Bon appétit... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012


LETTRE OUVERTE AUX CHEFS D'AGENCE DES BANQUES FRANCAISES
du 9 au 13 juillet 2012 : C'EST BIEN LA FIN DU SYSTEME FINANCIER TEL QUE VOUS LE CONNAISSEZ.... Le scandale de la manipulation du Libor est, de l'avis UNANIME DE LA PRESSE ANGLO-SAXONNE, "le scandale de tous les scandales, ici le New York Times ou le Daily Mail ici (avec détails croustillants) ou Zero Hedge ici", pour d'autres "la plus grande arnaque financièr de tous les temps" ("The Biggest Financial Scam In World History"), et, UNANIME LA AUSSI, "le scandale de trop" ici le Washington Post: "Last week, Barclay's admitted to rigging the London InterBank Offered Rate and agreed to pay US and British regulators 450 million dollars in penalties to settle the case ... This is a big deal ... The LIBOR scandal was Barclay's making money by hurting you". Encore mieux, le Pr Nouriel Roubini a appelé OUVERTEMENT A METTRE LES BANQUIERS EN PRISON, SINON CE SERA LA RUE QUI VA LE FAIRE dans cette interview ci-dessous de Bloomberg. La charge de Zero Hedge est de même nature: "There have been numerous big banking scandals recently. But the Libor scandal is the biggest financial scam in world history... Régions, porteurs de cartes de crédit, étudiants, pme-pmi, petits investisseurs, propriétaires, bref virtuellement tout un chacun dans le monde entier ont été affectés par cette manipulation. Credit card debt, almost a trillion dollar market, is pegged to Libor. So are student loans, a trillion dollar market. Mortgages are a bigger market: around 10 trillion dollars in the US ". Matt Taibi a écrit dans Rolling Stone: "this is the mega scandal of all mega scandals, because Libor is the sun at the center of the financial universe, and manipulating Libor means that the whole Earth is built on quicksand"... ZH ajoute: "Vraiment, ce scandale est si gigantesque qu'il va détruire encore plus la confiance qui restait dans notre système financier". Cerise sur le gâteau pourri: "Paul Tucker de la Bank of England était informé de l'entente sur le Libor" écrit le Telegraph ici ce lundi matin. Le FT, lui, a mis à la une: "Brussels to act over Libor scandal", lire ici.

Mais vous avez vu que la presse française s'est bien gardée (comme par exemple le dernier numéro du The Economist ci-dessous) de faire des gros titres à charge. Pour ma part, je n'aurais pas hésité une seule seconde à mettre à la une du Monde, du Figaro ou des Echos "BANQUIERS, VOUS ETES DES PORCS" (un titre vu dans la presse anglaise de 2008)... ou "ESCROCS DE BANQUIERS..." Rien, aucune article violent à charge, aucun éditorial vraiement choc des pseudos "penseurs" du Point, de l'Express ou du Nouvel Obs... vous pensez... ils dépendent trop des banques. Ils sont bons pour faire un No spécial sur Valérie Trierweiler, mais sur les banquiers, il n'y a personne... Vous les voyez pourtant ces grands analystes, le Barbier avec son écharpe rouge ou le Bernard-Henri Levy avec sa chemise ouverte...

Bref, ce qui va se passer: dans le monde anglo-saxon, les clients peuvent se regrouper et attaquer ensemble en justice la Barclays, la JP Morgan, la Deutsche Bank, etc.. Ils vont demander des milliards de dollars de réparations. Rappellons juste pour le principe que le Wall Street Journal a estimé à 800.000 MILLIARDS de dollars la somme volée aux gens dans le monde entier grâce à leur manipulation des taux du Libor. VOUS AUSSI pouvez demander à votre avocat de déposer plainte au tribunal contre la Barclays et all. Mieux: on verra sortir dans quelque temps les noms des banques françaises qui y ont joyeusement participé... Et dès que cette info sera connue, eh bien on va s'amuser, je vous le garantis...

Les banques DOIVENT DES MAINTENANT PROVISIONNER DES MILLIARDS (qu'elles n'ont pas et, surtout, qui vont encore baisser leurs résultats) pour se préparer à ces procès qui auront lieu outre-Atlantique, en Allemagne, Angleterre, etc. et qu'elles vont perdre, il suffit de voir toute la boue remuée qui ressort en ce moment-même à Londres et à Francfort, lire ici ZH: "German regulator BAFIN was launching a probe of the biggest bank in Europe, Deutsche Bank". LES BANQUES ONT NON SEULEMENT VOLE LA DEMOCRATIE, MAIS MAINTENANT ON SAIT QU'ELLES NOUS ONT TOUS ESCROQUES EN TRICHANT AVEC LES LIBOR/EURIBOR, ET CONTINUENT A LE FAIRE..

Banquiers qui lisez ce blog, et vous êtes nombreux, préparez-vous, car vous n'en avez plus pour longtemps. Les mafieux sont plus dignes que vous parce qu'au moins ils assument leur choix et ils annoncent la couleur. Chefs d'agence de province, petits soldats serviles aux ordres de votre hiérarchie corrompue, d'une certaine fa&cced;on vous êtes pires que les vrais voyous sous vos airs de cadres bien propres: vous interdisez à vos pauvres clients de retirer leur argent de votre banque (tous les témoignages ci-dessous), vous terrorisez les personnes âgées (quand vous ne les volez pas entièrement, voir plus bas la Banque Postale) et vous mentez en inventant des lois inexistantes pour faire peur à vos clients non informés (voir ci-dessous). Vous ne méritez qu'une seule chose, que les Français mettent le feu dans vos boutiques de voleurs légaux. Et cela se passera quand ils découvriront, comme les Argentins, que vous leur avez volé les économies de toute une vie. Alors vous devrez courir car des les petites villes tout le monde sait où vous habitez, ne l'oubliez surtout pas. Je vous suggère de démissionner maintenant si vous voulez rester entier. Quand tous vos DABs s'arrêteront (le Crédit Agricole les arrête maintenant de 23h à 7h dans certaines villes, voir photos - NOTEZ QUE C'EST DEJA le couvre-feu pour les distributeurs de billets, tout un symbole), alors vous devrez courir très très vite. Mais vous n'aurez nul endroit pour trouver refuge car tout le monde vous crachera à la figure. ET N'OUBLIEZ PAS: les policiers, les magistrats, les Crs et les militaires (et leurs familles) ont AUSSI leurs comptes chez vous. Oups... c'est bête ça, n'est-pas?



 

PS: N'hésitez pas à poster cet article partout où vous le pouvez, et surtout à l'envoyer à votre chef d'agence et/ou "conseiller clientèle" de banque et l'imprimer pour vos "guichetiers", les dernières roues de transmission d'un système en faillite. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012


JE REDONNE ICI LES INFORMATIONS POUR VOUS AIDER A RETIRER VOTRE ARGENT DE VOTRE AGENCE
du 9 au 13 juillet 2012 : La première date de ce blog au 9 mars 2011 et la seconde au 17 juillet 2011. Lisez avec attention les deux, et imprimez la lettre type de Mr Sauvage, à vous de l'adapter à vos besoins...

CONSEILS FACE A UN CRETIN DE BANQUIER QUI VEUT VOUS EMPECHER DE RETIRER VOTRE ARGENT Gaël vous donne quelques conseils pour faire face à votre guichetier, quelle que soit la banque: "Il y a quelques jours je vais au guichet pour retirer 3.000 euros et là, j'ai eu droit au festival de la mauvaise foi. D'abord la guichetière a essayée de me dissuader en me disant qu'il n'y aurait peut-être pas suffisamment d'espèces dans l'agence (hahaha), ensuite devant mon insistance elle m'envoie au guichet où s'effectue les paiements. Je répète que je souhaite bien retirer cette somme et là ce ***** de guichetier me rétorque: "Quel est le motif de ce retrait?", ce à quoi je lui réponds que jamais je ne donnerai la moindre justification de mes dépenses à une banque, que c'est mon argent, et que j'en fais ce que je veux (je lui dis que "mon motif c'est mon motif" et qu'il devra se satisfaire de cette réponse).
Le bonhomme insiste en me disant qu'il s'agit là d'une obligation juridique ce à quoi je lui demande: "Citez-moi la loi et le code contenant ces dispositions". Il me répond "TRACFIN", je lui dis que j'ai lu la partie du code monétaire et financier relative à cela et j'ajoute que "s'il faut certes être en mesure de justifier de la provenance de tout fonds supérieurs ou égaux à 3.000 euros, aucune disposition légale n'oblige qui que ce soit à justifier de ses dépenses auprès de sa banque" (manque de chance pour lui, je fais des études de droit et suis donc parfaitement capable de lire un code). Finalement il cède et me remet la somme, non sans me préciser qu'il me "signalera". Il finit en me disant qu'il me fait une fleur... S'il espérait que je lui dise merci, c'est raté. Comme si un simple guichetier pouvait prendre la responsabilité de violer la loi... C'est n'importe quoi, et cela démontre surtout que les banques agissent ainsi en toute illégalité (je me demande s'il ne viole pas l'art.9 du code civil qui organise le droit à la vie privée). Je plains les gens qui se laissent facilement impressionnés par toute invocation de la loi
".

 

LETTRE TYPE POUR VOTRE BANQUIER

Madame/ Monsieur,

La délivrance d'espèces est soumise à deux conditions: un délai de 48 heures et le contrôle de l'approvisionnement du compte. J'ai rempli ces deux conditions.

L'interdiction du paiement en espèces de certaines créances, auquel vous avez fait référence au cours de notre discussion, fait référence à l'article L112-6 du Code Monétaire et Financier. Cet article ne plafonne pas le retrait d'espèces d'un particulier sur son compte, et ne concerne pas non plus les paiements effectués entre personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels.

Ayant parcouru le Code Monétaire et Financier et la convention de compte de la Banque XXXXXX, j'ai constaté qu'aucun article ne plafonne le retrait en espèces (rien ne m'empêche de retirer cette somme en espèces au guichet et en une seule fois si je le souhaite).

A ce jour, sauf démonstration de votre part en énonçant ces textes de loi, la dite "décision" que vous avez annoncée n'a pas lieu d'être puisque je n'ai pas à vous demander d'autorisation pour disposer de mon argent si mon compte est approvisionné.

Par la présente, je vous demande donc de mettre à ma disposition en espèce les XXXXXXX EUR disponibles sur mon compte sous un délai de 48 heures ou de m'adresser par écrit une lettre de refus.

J'attends aujourd'hui votre appel au XXXXX,

Recevez Mr/Mme etc.

 


LES DERNIERES NOUVELLES ALARMANTES DE L'EUROPE
du 9 au 13 juillet 2012 :


1) La ministre des Finances finlandaise Jutta Urpilainen a déclaré que la Finlande n'avait pas l'intention de payer les dettes des autres pays et qu'elle préférerait sortir de l'Europe. Ouups. Lire ici.

 

2) La crise est si loin derrière nous que Draghi a rebaissé le taux de la BCE à.... 0,75%. Bientôt des taux négatifs.

 

3) Si UN PAYS sort de l'EuroZone, les retraits seront limités aux DABs et les accords de Schengen suspendus (voir plus bas).

 

4) La JP Morgan, Blackrock et la Goldman Sachs ont annoncé vendredi soir qu'elles suspendaient leurs opérations de liquidités (inter-bancaires) parce que la zoneuro est en "uncharted teritories" (sic) territoires non-explorés, ha ha ha... manière pudique et politiquement correcte de dire que l'euroZone est tout simplement en faillite. Et ça, cela ne va pas améliorer la situation. "JPM, BR and GS have restricted access to some money market funds after the European Central Bank cut interest rates to historic lows." lire ici le FT.

5) vendredi les taux que l'Italie et l'Espagne ont été obligées de payer (après leur pseudo sauvetage, ha ha ha) ont explosé... "Spanish and Italian bond yields jumped to dangerous levels on Friday as fresh doubts emerged about the supposed breakthrough agreed by EU leaders last week and a political backlash gathered force in some of the bloc's northern member states" lire lire ici le FT.

6) Notre ministre des Finances, Moskovici (l'homme de DSK) a déclaré à Bloomberg que "les banques espagnoles doivent être recapitalisées de TOUTE URGENCE", lire ici Bloomberg, "We have to move quickly on banking supervision and we have to move quickly on the direct recapitalization of Spanish banks, Moscovici said".

7) Joackim Gauck, le PRESIDENT DE L'ALLEMAGNE DEMANDE OFFICIELLEMENT A ANGELA MERKEL POURQUOI LES ALLEMANDS DOIVENT SAUVER L'EURO, lire Ambrose Evans-Pritchard dans le Telegraph.. De plus en plus d'opposition à Angela, y compris son Président de la République! Bisounours Hollande et les économistes-crétins de l'Elysée pourront bientôt se brosser avec leur Europe unie.

8) Mr Arfeuille nous dit que "les 5 économistes les plus respectés d'Allemagne, Wolfgang Franz, Wolfgang Wiegard, Peter Bofinger, Claudia-Maria Buch, Christoph M. Schmidt, ont publié leur rapport et c'est une bombe. "L'union monétaire européenne est confrontée à une crise systémique, qui menace la survie de la monnaie unique comme la stabilité économique de l'Allemagne" cliquez ici pour charger le PDF. Eux-aussi parlent de la "crise systémique" en zone euro. Pour éviter cette "crise systémique", je propose de réunir ce week-end un sommet européen de la dernière chance. Après tout, le dernier "sommet européen de la dernière chance" a eu lieu il y a une semaine". Oui, c'est une bonne idée ça... : - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com

2008-2012



LE VATICAN EST BIEN EN FAILLITE....
du 9 au 13 juillet 2012 :C'est une dépêche de l'AP et elle est passée inaperçue... Pourtant elle confirme que le saint "siège" étouffe en raison d'un nouveau déficit dans son bilan 2011 qui se solde avec un trou de 15 millions d'euros (officiels). La réalité, elle, est pire en raison des dizaines et des dizaines de millions de dollars que Rome est obligée de payer aux victimes des curés pédophiles... L'IOR vend son immobilier mais cela ne suffit pas, et la crise a baissé les prix de vente... "The Vatican Is Losing Money Like Crazy" dit le BI... Une seule solution, revendre l'or qui est toujours dans les caves, discrètement... "The Vatican said it ran a 14,9 million deficit in 2011 after posting a surplus of 9,85 million in 2010. The 2010 surplus, however, was something of an anomaly. In 2009 the Vatican ran a deficit of 4,01 million, in 2008 the deficit was 0.9 million and in 2007 it was nearly 9.1 million". Bref, la maison de Saint Pierre est touchée par la crise... et son immobilier fond comme neige au soleil... Bientôt elle sera même obligée de licencier du monde. Lire ici



CLIENTS DE LA BANQUE POSTALE: INDICE NIKKEIS
du 9 au 13 juillet 2012 : La BP joue sur les dates de valeur pour récupérer quelques jours de tréso sur le dos de ses pauvres clients... Vincent nous dit: "Pour les cartes à debit différé le prélevement aura lieu désormais le dernier jour ouvré du mois au lieu du 5 du mois suivant. Un moyen bien pratique de récupérer des agios à gogo et de réduire l'interêt de ce genre de carte. Fini les dépenses de fin de mois en attendant la paye! Même prix mais moins de service !".Vous avez été très très nombreux à m'en avertir, merci à vous toutes et tous... ILS SONT DESESPERES... Allez la Banque Postale, déclenchez une panne comme chez Orange, ou, mieux, à la RBS. Six jours de panne, ouaaa vous allez vous refaire la santé comme ça... Toutes nos félicitations au Directeur Informatique de la banque qui doit s'arracher les cheveux... Il y a tellement de pannes à la Banque Postale... ha ha ha

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 04:05

 

Pays de la zone euro

http://www.euro-genius.com/infos.php

 

 

7 juillet 2012 Posté par benji sous Argent et politique

Bien beau d’aider tout le monde mais quand la tirelire est vide, si le cochon est vide, il est vide!!! Donc, résumons les infos de ces derniers mois, la BCE manque d’argent, le FMI manque d’argent, les pays manquent d’argent, bref, tout le monde manque d’argent et tant que nous, on peut payer pour toutes leurs conneries, le système tient, il est bancale mais il tient! Jusqu’à quand….. On va compter en seimaines, en mois dans le meilleur des cas, mais la finalité reste la même, dénoncée par les spécialistes comme Fekete, Zaki, Keiser, Jovanovic, Delamarche,  même si c’est de manière modérée, Farage qui est un eurodéputé et non un économiste, et quelques autres qui ne craignent pas de dire les choses telles qu’elles sont.

FRANCFORT (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE), en ramenant son principal taux directeur à 0,75%, du jamais vu, et en réduisant à pratiquement zéro la rémunération des dépôts à 24 heures, a presque épuisé ses armes de politique monétaire conventionnelle.

Si la crise de la zone euro devait s’aggraver, la banque centrale des pays de l’euro n’aura plus qu’à se résoudre à prendre des mesures qui lui déplaisent, notamment parce qu’elles ne sont pas sans danger.

Il s’agirait d’acheter de la dette d’Etat, une éventualité qui hérisse la Bundesbank, son principal actionnaire, ou alors offrir de nouveaux prêts bon marché aux banques, ce qui ne va pas sans risque. 

« Il ne faut pas se faire d’illusions. La BCE ne peut pas à elle seule assurer la bonne navigation de l’économie et des marchés », a prévenu vendredi Jörg Asmussen, membre de son directoire, au lendemain de la décision de politique monétaire de la BCE. « Il y a des limites à ce que nous pouvons faire ».

Jens Sondergaard, économiste chez Nomura, espère dans un premier temps, comme certains de ses confrères, une nouvelle baisse d’un quart de point du coût du crédit en août. Ce qui réduirait le taux de refinancement à 0,5%.

Jens Sondergaard croise les doigts pour que l’économie de la zone euro redémarre ensuite vers la fin de l’année.

Parmi les options envisageables, le fonds permanent de secours de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui sera opérationnel d’ici quelques jours, pourrait lui aussi intervenir sur le marché obligataire pour faire baisser les coûts de l’emprunt.

Mais ses ressources ne sont pas inépuisables. Il dispose d’une enveloppe maximum de 500 milliards d’euros dont une centaine de milliards est déjà réservé aux banques espagnoles.

Source et suite de l’article sur Reuters

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/07/07/la-bce-bientot-a-court-de-munitions-pour-sauver-la-zone-euro/#more-28097

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 02:09

 

 

Le 30 nov 2010

Par La rédaction
 
goldman sachs banque

 

Son nom ne vous dit peut être rien, ou du moins, pas grand-chose…et pour cause, l’établissement bancaire a pour habitude pluriséculaire de fuir la lumière. Pourtant, depuis 2008 et la crise des subprimes (les subprimes désignent une forme de crédit hypothécaire, intégrant une majoration du taux d'intérêt), la banque américaine Goldman Sachs a franchit les frontières de l’audiovisuel et de l’imaginaire collectif français.


 

De l’ombre à la lumière

Le thème de l’ouvrage est suffisamment rare sur le territoire français pour ne pas être souligné. Marc Roche, correspondant du journal Le Monde depuis une vingtaine d’années, s’est attelé à un véritable travail d’enquête en nous délivrant un portrait ultra documenté, et souvent romancé, d’une des banques les plus puissantes au monde, jusqu’ici plutôt habituée à régner dans la pénombre.

Goldman Sachs, banque d’affaire fondée en 1869 par un émigré juif de Bavière, Marcus Goldman, s’est progressivement retrouvée sous les feux médiatiques français, à mesure que la crise et les scandales Wall Streetiens se sont installés. A tort ou à raison.

Dans un ouvrage scindé en plusieurs thèmes, facilitant d’autant plus la compréhension du lecteur, l’on apprendra comment cette prestigieuse institution s’est retrouvée à de multiples reprises en situation de conflits d’intérêts avec ses clients, ses concurrents et les hommes qu’elle a elle-même contribué à « placer » sur l’échiquier politique mondial après de brillantes carrières en son sein. L’on retrouvera également les principales « affaires » qui lui ont été reprochées, notamment les montages financiers conseillés à la Grèce en matière de déficit, ou son implication dans la polémique création de produits dérivés de crédit (affaire Abacus-Fabrice Tourre).

Le lecteur appréciera par ailleurs les nombreuses rétrospectives historiques, particulièrement fournies en détails, sur les origines de la banque mais également sur celles de ses rivaux. Succès des unes, malheurs des autres, concurrence acharnée sur fond de haine, chute de Lehman Brothers, lien entre finance et religion…Salomon Brothers, Citigroup, JP Morgan, Morgan Stanley, tous les fleurons passés et présents de la finance américaine passent sous la plume de l’auteur, et ne manqueront pas d’enrichir votre culture général, sur un pan on ne peut plus important de l’histoire américaine.


Plus d’économie chez Albin Michel

Marc Roche est correspond du Monde à la City de Londres. Outre La Banque, il est également l’auteur de Un ménage à trois (Albin Michel) et de Diana une mort annoncée (Albin Michel).

Parmi les derniers ouvrages chez Albin Michel : Histoire de l’économie européenne (François Crouzet), Gouverner une Banque Centrale (Olivier Feiertag).

 

.

 

JP Morgan et Goldman Sachs décident de suspendre l'injection de liquidités en zone euro
Publié le 7 juillet 2012
JP Morgan et Goldman Sachs décident soudain de suspendre l’injection de liquidités en zone euro

LA SITUATION RISQUE ENCORE DE S’AGGRAVER .

Les banques américaines JPMorgan Chase et Goldman Sachs viennent de décider de « suspendre l’injection de nouvelles liquidités » dans leurs fonds de marché monétaire européen à la suite de l’abaissement des taux de la Banque centrale européenne qui pèse sur les rendements de ces fonds.

Ces fonds monétaires investissent dans des bons du Trésor ou des billets de Trésorerie, des placements jugés stables mais avec un rendement plus élevé que les simples dépôts, généralement destinés aux fonds de retraite des particuliers.

Une porte-parole de Goldman Sachs a indiqué que Goldman Sachs Asset Management International, de même que plusieurs autres gestionnaires de fonds monétaires, avait temporairement limité les souscriptions. Mais le fonds n’est pas fermé, a-t-elle ajouté, précisant que ces mesures entreraient en vigueur lundi.

Goldman Sachs a justifié ces mesures auprès de ses clients dans une note interne en citant l’environnement du marché européen qui est en territoire incertain vu ces taux historiquement bas, voire négatifs, car inférieurs à l’inflation.

La Banque centrale européenne (BCE) a baissé jeudi son principal taux directeur à son plus bas niveau historique (0,75%), afin de doper une économie toujours morose en zone euro.

Pour Gregori Volokhine, directeur de la stratégie de courtage chez Meeschaert New York, ces mesures pourraient avoir dans quelques semaines de graves conséquences sur la capacité de financement d’organismes européens.

http://www.romandie.com/news/n/_JPMorgan_et_Goldman_ferment_les_vannes_de_
leurs_fonds_de_marches_monetaires_europeens78070720120056.asp?

 

François Asselineau

à lire également

 

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 03:47

 

La Finlande annonce officiellement qu'elle préfère sortir de l'euro plutôt que de payer les dettes des autres
La Finlande annonce officiellement qu’elle préfère sortir de l’euro plutôt que de payer les dettes des autres

NOUVEAU COUP DE THÉÂTRE SUR L’EURO-TITANIC !
Le bobard de « l’Apocalypse en cas de sortie de l’euro » s’effondre.



 

Mme Jutta Urpilainen, ministre finlandaise des finances

Par une déclaration fracassante – qui sera probablement cachée elle aussi à nos compatriotes par les médias à la botte des « euro-fascistes » -, la ministre finlandaise des Finances en personne, Mme Jutta Urpilainen, vient d’annoncer ce matin, dans le quotidien financier Kauppalehti, que :

« La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne ».

Et elle enfonce le clou :

« La responsabilité collective pour les dettes (…) et les risques d’autres pays n’est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles conditions ».

La Finlande, qui est l’un des derniers pays de la zone euro à bénéficier d’une note de crédit triple A, entend se battre pour la conserver.

À LA DIFFÉRENCE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS, LE GOUVERNEMENT FINLANDAIS DÉFEND LES INTÉRÊTS DU PEUPLE FINLANDAIS FACE AU DÉLIRE EUROPÉISTE

Ce n’est à vrai dire pas tout à fait nouveau de constater que le gouvernement finlandais a à cœur de défendre les intérêts… du peuple qui l’a élu !

Vu de France, cela paraît incroyable, non ?

Ce petit pays de 6 millions d’habitants ne possède guère de richesses naturelles, à part des milliers de km² de toundra et de lacs. Et le peuple finlandais ne voit pas pour quelles raisons il devrait se saigner aux quatre veines pour aller rembourser les dettes d’autres pays, dont le patrimoine national est bien plus important que le sien.

1°) L’obtention de gages de la Grèce pour s’assurer que le peuple finlandais ne serait pas spolié

Ainsi, le gouvernement d’Helsinki avait déjà exigé, et obtenu, lors du deuxième plan d’aide à la Grèce l’an dernier, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.

Comment ? Eh bien tout simplement en prenant ce que tous les banquiers exigent eux-mêmes lorsqu’ils prêtent de grosses sommes d’argent et qu’ils appellent une « sûreté réelle » : c’est-à-dire une hypothèque sur un bien immobilier, un nantissement sur des créances ou un fonds de commerce, etc. Bref : un gage sur un actif réel, qui permet d’être sûr d’être remboursé si l’emprunteur fait défaut.

On remarquera que le gouvernement français, en refusant de faire la même demande d’obtention de gages que le gouvernement finlandais, a donc accepté le principe que ce soit les contribuables français qui soient les dindons de la farce si la Grèce faisait défaut. Ce qui sera d’ailleurs le cas avec plus de 90% de probabilité.

2°) La demande identique formulée par la Finlande à l’Espagne et à l’Italie au dernier sommet européen

Même si les médias français ont, là aussi, organisé l’omerta, le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a mis les pieds dans le plat la semaine dernière, en demandant que l’Espagne et l’Italie émettent des « obligations sécurisées » plutôt que de demander aux autres peuples de payer à leur place.

Le Premier ministre finlandais savait particulièrement bien de quoi il parlait puisqu’il est lui-même ancien ministre des finances.

Et sa proposition obéissait à la même logique que celle que j’ai déjà décrite : pourquoi un peuple dont le patrimoine national est si modeste devrait-il payer les dettes de l’Italie, qui est un pays qui croule sous les richesses, notamment patrimoniales et artistiques ?

Pour bien comprendre la position d’Helsinki, il suffit d’imaginer un château, dont le châtelain, ayant perdu des sommes colossales au casino, demanderait au gardien de les rembourser à sa place, car il préfère quant à lui conserver ses tableaux de maîtres…

La Finlande est dans la situation du gardien : elles est d’accord pour prêter de l’argent au châtelain, mais à la condition que ces sommes soient gagées par le tableau de Titien ou de Claude Lorrain que celui-ci possède.

Bien entendu (et cela n’a pas été non plus porté à la connaissance des Français), le président du Conseil italien Mario Monti (et « Goldman Sachs boy ») a refusé immédiatement cette proposition finlandaise : le châtelain italien compte bien faire payer le gardien et garder ses œuvres d’art pour lui.

Est-il besoin de le préciser ? Notre « socialiste » François Hollande a volé au secours…. du châtelain.

http://www.romandie.com/news/n/_Zone_euro_Helsinki_propose_des_obligations_
securisees_pour_les_pays_fragiles96280620122005.asp

 


3°) La Finlande a annoncé qu’elle bloquera l’utilisation étendue du futur MES, qui avait été présentée comme un changement et un triomphe des « pays du sud » dernier sommet européen

Le Premier ministre finlandais a annoncé, voici quatre jours (le 2 juillet 2012), que la Finlande empêchera le Mécanisme européen de stabilité (MES) d’acheter des obligations sur le marché secondaire, ce qui bloquera la mesure très hypothétique annoncée comme un triomphe lors du dernier sommet européen.

Car une telle décision requiert l’unanimité des membres de la zone euro, ce qui ne sera pas le cas.

Rendant compte du sommet de Bruxelles la semaine dernière, le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a en effet lancé cette bombe au Parlement d’Helsinki (sans que les grands médias français, là encore, n’en parlent à nos compatriotes) :

« À l’avenir, l’unanimité est nécessaire pour décider de tels achats et il semble que cette unanimité ne soit pas possible en raison de l’opposition néerlandaise et finlandaise ».

Un porte-parole du chef du gouvernement finlandais, Pasi Rajala, a ensuite précisé à l’AFP qu’Helsinki considérait que « faire des achats sur le marché secondaire n’avait aucun sens ».

http://www.romandie.com/news/n/UEHelsinki_veut_empecher_le_MES_d_acheter_des
_bonds_sur_le_marche_secondaire79020720121601.asp

M. Jyrki Katainen, Premier ministre finlandais

4°) L’obtention de gages de l’Espagne pour s’assurer que le peuple finlandais ne serait pas spolié

Enfin, hier 5 juillet 2012, la Finlande a annoncé l’ouverture prochaine de négociations bilatérales avec l’Espagne pour l’obtention du même type de garanties qu’avec la Grèce en échange de sa participation au plan de sauvetage des banques ibériques.

Là encore, le gouvernement finlandais protège les intérêts du peuple finlandais, à la différence du gouvernement français, qui, se refusant de faire la même demande d’obtention de gages auprès de Madrid, accepte donc le principe que les contribuables payent des dizaines de milliards d’euros pour sauver les banques espagnoles !

LA MINISTRE FINLANDAISE DES FINANCES EST LA PRÉSIDENTE DU SDP, QUI EST UN PARTI FRÈRE DU PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS PUISQU’ILS APPARTIENNENT TOUS DEUX AU PSE (PARTI SOCIALISTE EUROPÉEN)

Cette déclaration de la ministre finlandaise des finances est d’autant plus embarrassante pour nos médias à la botte que cette femme politique intègre ne rentre pas dans les clichés de la propagande des euro-fascistes qui terrorisent les peuples par l’intimidation constante et par la diabolisation de toute idée de sortir de l’UE et de l’euro.

Mme Jutta Urpilainen, qui est une jeune ministre (37 ans), à peine plus jeune que le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen (40 ans), n’est en effet :

- ni une « populiste »,
- ni une « souverainiste »,
- ni une folle,
- ni une raciste,
- ni une xénophobe,
- ni une antisémite,
- ni une nostalgique du IIIe Reich,
- ni une personnalité d’extrême-droite,
- etc.

Non. C’est la présidente du Parti social-démocrate de Finlande (SDP).

Lequel est membre du « Parti socialiste européen (PSE) », parti politique au Parlement européen regroupant les partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes d’Europe, et notamment le Parti socialiste français. (Son groupe politique est le deuxième en taille au Parlement européen après les élections de 2004 et de 2009).

Par solidarité « socialiste » et parce qu’ils appartiennent au même parti européen PSE, le gouvernement socialiste français va-t-il approuver les déclarations de Mme Jutta Urpilainen ou la traîner dans la boue ?

Plus sûrement les instructions vont-elles être données pour organiser le verrouillage médiatique sur cette déclaration, afin que les Français soient tenus comme toujours dans l’ignorance de ce qui se passe.

CONCLUSION : UN GRAND PAS DE PLUS VERS LA DÉSINTÉGRATION DE LA MONNAIE EUROPÉENNE

La déclaration fracassante de la ministre finlandaise des Finances constitue un événement historique car c’est la toute première fois qu’un ministre des finances en exercice de la zone euro :

- annonce que son pays envisage de sortir de l’euro,
- et révèle que la sortie de l’euro est synonyme de sauvetage et non pas d’Apocalypse.

Ainsi, peu à peu, la vérité finit par s’imposer : ce sont les analyses de l’UPR, constamment identiques depuis la création de notre mouvement il y a 5 ans et 3 mois, qui sont les bonnes.

Tous nos adhérents peuvent ainsi se réjouir de constater qu’en dépit de tous les obstacles qui nous sont opposés par les européistes, les événements vont conduire de plus en plus, et inexorablement, notre mouvement sur le devant de la scène.


François ASSELINEAU


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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 02:54

 

Résumé essentiel des décisions du dernier sommet européen

sommet290612.jpg?w=645Selon le contenu des décisions annoncées lors du dernier sommet européen de fin juin, « les dirigeants des pays membres de l’Union européenne ont convenu d’élargir les fonctions des fonds européens de stabilisation. L’argent dont disposent le Mécanisme européen de stabilité (MES) et le Fonds européen de stabilisation financière (FESF) permet désormais d’acheter des obligations d’Etat pour réduire les coûts d’emprunt des pays en difficulté. De plus, cet argent pourra être directement alloué aux banques en difficulté, et ce sans attendre leur demande d’aide. Auparavant, les sommes destinées à aider les banques en difficulté étaient mises à disposition des gouvernements, qui décidaient eux-mêmes comment aider le secteur banquier. Par conséquent, la dette publique augmentait. Un autre inconvénient de l’aide indirecte aux banques est la perte de confiance des investisseurs envers les gouvernements. Ils pourraient les considérer comme des emprunteurs peu fiables et acheter leurs obligations à des taux d’intérêt plus élevés.

dupont.jpg?w=645Pendant le sommet de l’UE, les dirigeants se sont également mis d’accord pour charger une seule institution financière du contrôle global de toutes les banques européennes. Il s’agira très probablement de la Banque centrale européenne (BCE). A l’heure actuelle, l’activité des banques est supervisée par des agences gouvernementales, dont certaines, pour diverses raisons, ne s’empressent pas de reconnaître l’existence de problèmes, ce qui ne fait qu’aggraver la situation. L’organisme superviseur pourrait recevoir le droit de fermer les banques les plus en difficulté, même si les régulateurs nationaux s’y opposaient.

L’UE prévoit également d’instaurer une garantie paneuropéenne des dépôts. Rappelons qu’actuellement, cette garantie est prise en charge par les gouvernements des pays où se trouvent les banques. Les dirigeants de l’UE ont confirmé leur engagement à poursuivre le rapprochement des membres de l’Union, aussi bien dans le secteur économique que politique, mais ils se sont limités à une déclaration d’intention commune. De toute évidence, les membres de l’UE devront céder une partie de leur souveraineté en matière de politique fiscale et de dépenses ».

Le problème de la mise en œuvre des réformes

« Le manque d’argent des fonds pourrait devenir le principal obstacle. Après avoir aidé les banques espagnoles, l’argent restant pourrait être insuffisant pour régler toutes les tâches prévues ». (Source : Novye Izvestia)

 
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Publié par liesiletter le 5 juillet 2012 dans Non classé

 

Les perles des cancres… Episode 1

Voici quelques perles retrouvées dans des copies de futurs bacheliers.

diplomebac.jpg?w=645

GUERRE

- Les soldats se cachaient pour éviter l’éclatation des obus.

- Les avions lançaient des espadrilles contre l’ennemi.

- A la fin, les hommes commençaient à en avoir marre d’être tués.

- Après la défaite, les Français prirent comme chef, le maréchal Pétrin.

- Le 11 novembre, tous les morts de la guerre fêtent la victoire.

- Sur les champs de bataille, on voit les tombes de ceux qui sont tombés, c’est pourquoi on les appelle des pierres tombales.

MOYEN AGE

- Les paysans étaient obligés de jeûner à chaque repas.

- La famine était un grave problème pour ceux qui n’avaient rien à manger.

- Au Moyen Age, la bonne santé n’avait pas encore été inventée.

- Les Moyenâgeux avaient les dents pourries comme Jacquouilles .

- La mortalité infantile était très élevée sauf chez les vieillards.

JEANNE D’ARC

- Son nom vient du fait qu’elle tirait à l’arc plus vite que son ombre.

- On l’appelait “La Pucelle” car elle était vierge depuis son enfance.

- Jeanne détestait les Anglais à qui elle reprochait de l’avoir brûlée vive.

 
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Publié par liesiletter le 5 juillet 2012 dans Non classé

 

Citoyens: on veut vos sous pour payer les intérêts des dettes aux banquiers

courdescomptes.jpg?w=645Le 26 juin, après le rapport publié par la Cour des comptes, Jérôme Cahuzac, ministre du budget, a décrété le gel de 1 milliard d’euros de dépenses prévues par les ministères d’ici à la fin 2012. Les Sages réclamaient le double car il faut s’attendre, selon eux, à des dérapages de l’Etat français, pris entre l’enclume du monstre bruxellois et la recherche de la paix sociale ! Car il faut bien penser à l’acheter cette paix sociale. Son prix va faire comme celui des métaux précieux : une seule direction… la hausse.

La Cour des comptes avertit cependant le gouvernement que la très faible croissance risque de le contraindre à trouver, fin décembre 2012, quelques 6 à 10 milliards d’euros… Conséquence, si Paris veut satisfaire le calendrier de Bruxelles et paraître un bon élève, il faudra des “mesures fiscales nouvelles rapides et d’un montant significatif”.

Et que se passera t-il après le vote du MES ? Il faudra encore d’autres sous au nom de la solidarité européenne… Le sujet est pour le moment tabou et politiquement non correct…

Bien évidemment, faut-il que les Allemands consentent encore à accepter juridiquement ce MES. On marche beaucoup au bluff actuellement, partant du principe que les Allemands sont à la botte de Washington. L’avenir dira si c’est vrai. Mais une petite information intéressante au passage : les échanges commerciaux entre l’Allemagne et la Russie ont atteint en 2011 le volume record de 70 milliards d’euros…

 
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Publié par liesiletter le 5 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 5 juillet 2012

trader255.jpg?w=645L’EURUSD reste toujours dans sa tendance baissière. Nous surveillerons le point pivot des 1.25. Sa rupture fragiliserait le cours vers d’autres supports à 1.245-1.24 puis 1.21-1.19.
En revanche, si le cours repassait au-dessus des 1.255-1.2560 la résistance des 1.27 est toujours d’actualité.
Tant que le cours évolue au-dessus des 1.18-1.19 il n’y a pas d’inquiétude à avoir. En revanche, la rupture de ce seuil fragiliserait le cours vers le support phare des 0.9. La situation deviendrait délicate si ce seuil était cassé (probablement courant 2013). Dans ce cas, le cours pourrait glisser vers 0.7-0.6.

Dans notre grille de lecture, nous constatons que les choses sont parfaitement maitrisées.

De même, pour l’indice CAC 40, tant que le cours évolue au-dessus des 2350 points il n’y a de scénario catastrophe à attendre.

Même si nous avions des signaux baissiers (comme ceux anticipés en mai-juin 2011 ou à la mi mars 2012) dans les prochains jours ou semaines, la chute ne serait pas catastrophique (pas encore la VRAIE CRISE), juste une correction vers 2700-2500 probablement, soit une correction de 17 % – 25% de baisse en moyenne. Histoire de gagner du temps, de dégrader encore les pays de la zone euro pour les préparer à une bonne crise économique et sociale.

En attendant, le but est de valider le MES. Peu importe la manière, ceux qui freinent aujourd’hui seront probablement contraints de l’accepter demain. Ils n’auront plus le choix.

Entre temps, les livraisons d’OR devront se faire en échange de papier. Ensuite, tous les coups seront permis et tout pourra s’écrouler comme un château de cartes.

 
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Publié par liesiletter le 5 juillet 2012 dans Non classé

 

Les JO de Londres vont-ils cacher quelque chose ?

Plusieurs cadres de banques ont signalé que leur direction avait demandé qu’ils soient facilement joignables au cours de l’été au cas où…

Cette courte allocution de Nigel Farage donne des éléments intéressants… même s’il ne faut rien prendre pour argent comptant.

 

 
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Publié par liesiletter le 4 juillet 2012 dans Non classé

 

Rendre le mensonge crédible pour valider un paradigme sans avenir

 

La version officielle sur les événements du 11-Septembre a été martelée si souvent par les médias appartenant à des groupes qui ont financièrement grassement profité de ce drame, que plus personne n’ose la remettre en question sans être écarté comme des pestiférés par les tenants du politiquement correct. Ces événements et la manière dont il fallait les interpréter font penser à ce que disait Abraham Lincoln :

« On peut tromper une partie du monde tout le temps, et tout le monde une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ».

youngleaders0.jpg?w=645Il en va de même avec la crise de la zone euro. Voir un complot des tenants du mondialisme dans cette affaire, s’intéresser aux forces qui ont parachuté un Van Rompuy de nulle part, ou s’interroger sur les idées masquées d’un Barroso qui ne fait pas de différence entre communisme et mondialisme, relève de la folie douce, d’un terrible mal… le “complotisme”.

L’Italie doit participer au sauvetage des banques espagnoles en prêtant à un taux inférieur à celui qu’elle doit elle-même payer sur les marchés financiers… Nous sommes dans l’absurde, mais nos têtes bruxelloises n’y voient que du feu ! Des Young Leaders de l’UMP à ceux du PS, c’est la même politique de suicide nationale qui se poursuit. Ces gens-là sont enfermés dans un système de pensée de l’absurde. Ils sont incompétents, déconnectés du monde réel et surtout du sens de l’Histoire… ils sont surtout dangereux pour l’avenir de notre jeunesse. Leur seule parade ? Ceux qui disent la vérité sont complotistes.

ordoabchao1.jpg?w=645Bref, chacun peut constater que plus rien ne va. Les agences de notation continuent de dégrader (2 à 4 crans parfois), les nouvelles économiques sont de plus en plus mauvaises, les plans de relance sont annoncées à la condition que l’Allemagne paie, etc., il n’y a aucune logique constructive. Et pourtant nous assistons à un « CHAOS CONTRUCTIF ».

Tandis que tout plonge, sauf le chômage, les analystes des médias en valeur montent au créneau pour nous servir une analyse consensuelle : « Si les dirigeants ne réalisent pas une nouvelle union autour du projet européen, toutes les initiatives économiques vont se figer, aboutissant à une croissance nulle voire une déflation ; ce sont d’ailleurs les attentes implicites du marché obligataire », écrit par exemple, Louis Bert, président de Dorval Finance.

Le problème n’est-il pas justement le projet européen des synarchistes ? Pour les synarchistes, leurs écoles de pensée et leurs élèves: la crise, le chômage, l’absence de croissance sont la cause d’un trop grand attachement à la souveraineté nationale. Il faudrait diluer le pouvoir des Etats dans un grand machin qui décide de tout. Tout sacrifier pour plus de « sécurité » ? On nous l’a déjà fait par le passé avec Maastricht… Beaux résultats. Belle illusion.

 
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Publié par liesiletter le 4 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 4 juillet 2012

trader23.jpg?w=645Après avoir franchi la résistance intermédiaire des 1355 puis 1363, l’indice E-mini SP 500 est venu tester la résistance des 1370 sans parvenir à la franchir.
Il semblerait que celle-ci présente un premier frein important. Si elle était franchie à son tour, l’indice pourrait poursuivre son rebond vers les plus hauts de février-mars vers 1420-1425 points.
Nous pensons que la rupture du support des 1366-1363 permettra de marquer une petite pause sur la dernière reprise technique. (Prise de bénéfice à prévoir dans ce cas).

Pour l’instant, l’indice Future CAC 40 a atteint également son seuil de résistance sur les 3275-3280 proposé hier.
En fonction du E-mini SP 500, l’indice pourrait aussi corriger ou au contraire se diriger vers 3400 points si la résistance des 3280 points était vraiment cassée, accompagnée par la croissance du E-mini SP 500 vers 1420-1425 points.

Ceci est peu probable mais avec la planche à billets tout reste possible. Un peu comme “paic citron”, quand il n’y en a plus il y en a encore. Quelques milliards suffisent !

La résistance des 3280 pourrait peut être faire le cou du lapin !

Nous surveillerons très attentivement BANKIA qui évolue toujours sous sa résistance des 0.95 et la rupture du support phare des 0.8 euro pourrait faire de nouvelles vagues.

Pour le BRENT, le support des 89-90 aura bien fonctionné (+10 % environ). Désormais il faudra peut être penser aux prises de bénéfice sur la résistance importante des 102-103 qui n’est pas franchie. Le non franchissement suivi d’un retour à 90-89, suivi à son tour d’une rupture pourrait accentuer la correction du pétrole vers 78-79 dollars.

 
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Publié par liesiletter le 4 juillet 2012 dans Non classé

 

Le bug informatique de RBS

rbs.jpg?w=645Ce qui s’est passé avec le groupe bancaire britannique Royal Bank of Scotland (RBS) est-il un coup d’essai ? Un test pouvant être joué par la suite dans un contexte de crise plus large et impliquant plusieurs banques ? Les méchants pirates informatiques pourraient-ils un jour justifier la fermeture de plusieurs banques durant quelques jours, bloquant à tous les épargnants l’accès à leurs comptes ? Car on ne peut pas nier leur existence.

Selon une étude publiée par deux sociétés spécialisées dans la cybersécurité, les auteurs d’une vague de cyberattaques contre des banques américaines, européennes et latino-américaines,  auraient obtenu 80 millions de dollars. Plus de soixante banques dans le monde furent visées par cette opération appelée “l’opération flambeur”.

Aux Etats-Unis, la presse fait savoir que les autorités fédérales sont parvenues à mettre en échec une organisation de pirates informatiques qui dérobaient des identités en ligne et trafiquaient des numéros de cartes de crédit.

Pour Royal Bank of Scotland (RBS), déjà sauvée en 2008 grâce au contribuable, cette bonne vache à lait des gouvernements, le désordre n’a duré que quelques jours, mais on a pu mesurer les conséquences avec l’effet domino sur l’économie. Même les virements furent bloqués… et cela ne concernait que 15 millions de citoyens… Les coûts financiers devraient se monter en dizaines de millions de livres.

En attendant, le sauvetage de cette banque s’est soldé par la suppression de 30 000 emplois, tandis que le scandale des émoluments de ses dirigeants n’est toujours pas étouffé.

 
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Publié par liesiletter le 3 juillet 2012 dans Non classé

 

De la dévaluation à venir

avatar-menthalo5.jpg?w=645Par Menthalo -

Je vous rappelle ce graphique de l’Or en Euro qui confirme nos informations.

Notre monnaie pourrait perdre au minimum 25% de son pouvoir d’achat avant la fin de l’été, probablement 30%. Vous ne pourrez probablement bientôt acheter que 7 napoléons au lieu de 10… et ce ne sera pas fini pour autant.

20120703gold-euro-devaluation.jpg?w=645&

Pour ceux qui ne comprennent rien aux graphiques:

En 1999, avec 2500 Euros vous pouviez acheter 50 pièces de 20Frs Or, les fameux Napoléons.

De 2006 à 2008, la même somme vous permettait d’acheter que 25 pièces.

En 2011-2012, vos 2.500 Euros n’achètent plus que 10 pièces…. et bientôt que 7.

En 12 ans, le pouvoir d’achat de l’Euro a été divisé par CINQ.

Si cela ne se voit pas “trop” au niveau du lait, du blé, des œufs ou du poulet, c’est qu’on étrangle les agriculteurs, qui ont des niveaux de vie misérables. On met en concurrence le lait fermier de Normandie avec la poudre de lait de Nouvelle Zélande, la volaille de Bresse avec le nugget de poulet élevé en batterie par millions d’unités dans les Andes.

L’Euro d’aujourd’hui vous permet de bouffer de l’ersatz, de la merde en barre. Demain, vous serez en plus rationné.

20120703cours_napoleon_or_paris.png?w=64

Lors d’une interview avec Hera Research au sujet de l’or, l’argent et de la crise de la dette européenne, John Embry, directeur chez Sprott Asset Management, évoque la correction sur l’or et l’argent, ses prévisions pour les 6 prochains mois et la fin du système fiduciaire.

embry.jpeg?w=645“Avant que tout cela soit terminé, nous aurons un nouveau système monétaire, probablement garanti par l’or.”

“Le niveau de vie de la plupart des gens dans le monde, mais particulièrement en Occident, va baisser précipitamment. La Fed a rapporté que le revenu de la famille américaine moyenne a chuté de près de 40% depuis 2007 en tenant compte de l’inflation. Lorsque tout cela aura été joué, ce pourcentage sera beaucoup plus important.”

A court terme, la baisse des matières premières va être stoppée par une dévaluation monétaire.”

Sa recommandation, qui vous rappellera probablement un discours que nous tenons depuis longtemps:

“Je me soucie plus de savoir combien d’onces je détiens, plutôt que de m’inquiéter de combien de dollars, je pourrais obtenir en les revendant.”

Embry parle évidemment des monnaies canadienne et américaine, qui devraient dévaluer en léger décalage, probablement à la fin de l’été ou au début de l’automne.

 
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Publié par liesiletter le 3 juillet 2012 dans Non classé

 

De la bien mauvaise pub pour BARCLAYS

bob-diamond.jpg?w=645On apprend la démission de Bob Diamond, patron de Barclays.

Avec Marcus Agius, ils avaient payé la bagatelle de 453 millions de dollars (358,5 millions d’euros) aux autorités britanniques et américaines afin qu’elles abandonnent les poursuites judiciaires à leur encontre pour avoir tout simplement cherché à manipuler les cours du taux Libor.

NB. Le Libor étant une série de taux de référence du marché monétaire de plusieurs devises.

 
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Publié par liesiletter le 3 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 3 juillet 2012

trader251.jpg?w=645L’indice E-mini SP 500 comme l’indice Future CAC 40 semblent bloqués sur les premières résistances.
L’effet lapin proposé depuis jeudi nous a permis d’atteindre les premiers objectifs.

Pour l’indice E-mini SP 500 la zone de résistance est à 1355-1360 points et pour le Future CAC 40 la résistance est à 3255-3270 points.

Hier nous avions précisé que l’échec sur les 1355 freinerait la poursuite de la hausse. Désormais, la rupture des 1353.5-1350 devrait déclencher une correction baissière. Peut être un retour vers 1290-1265. Il sera nécessaire de casser ces supports phares pour poursuive la baisse enclenchée à la mi mars.
En revanche, la rupture des résistances 1360-1362 sur le E-mini SP 500 favoriserait la poursuite haussière.

Ceci ne change en rien l’ARC sur les deux prochaines années.

Nous sommes dans la même configuration que Crédit Agricole et Dexia mais dans la globalité du marché.
Des valeurs dont nous avions annoncées le scénario en mai 2011.

 
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Publié par liesiletter le 3 juillet 2012 dans Non classé

 

Publication du numéro 257 – 30 juin 2012

liesilogolettre.jpg?w=645

 

Numéro 257                        30 juin 2012     La BCE connaîtra-t-elle le sort du Titanic ? – Une crise bancaire inéluctable – Une solution est en discussion – L’Elite a besoin de temps et d’une bonne crise européenne – La Russie de Poutine et la guerre de l’énergie – Qui contrôlera la Syrie contrôlera tout le Moyen-Orient – Proche-Orient : la stratégie du chaos.

ABONNEMENT OU ACHAT AU NUMERO

 

 

titanic0.jpg?w=645Dans le Guardian du 21 mai 2012, le patron de la Banque centrale européenne fit une confidence : en octobre 2011, la quasi-totalité des banques européennes était en faillite. A ce moment-là, l’ensemble du système a frôlé la panique. Les réunions d’urgence qui se sont alors succédées avec célérité ont abouti à une intervention massive de la banque centrale européenne (BCE). Face à l’extrême urgence de la situation, les Allemands n’ont pas eu d’autre choix que celui de déroger à la règle interdisant à la BCE de pratiquer, comme les Etats-Unis, un plan massif d’injections monétaires. Les médias, eux, se sont bien gardés de donner cette précieuse information.

 

En février 2012, la situation n’était guère brillante puisqu’un autre plan d’injection a eu lieu. Puis les Allemands ont catégoriquement refusé de poursuivre dans cette voie… ce qui a provoqué une nouvelle chute des bourses européennes et un effondrement supplémentaire de 40 à 60 % des actions bancaires !

 

Et maintenant ?

 

 

Nous ne revenons pas sur la manœuvre ourdie par le Comité X et développée dans le précédent numéro. Pour résumer : les financiers de Wall Street attaquent la zone euro et le tandem Russie/Chine descend les fleurons de Wall Street. L’objectif recherché en haut lieu étant de faire accepter (aux différents centres de pouvoir financier de la planète) une nouvelle architecture financière sur les cendres des États nations et de leurs banques… en faillite.

 

Concrètement, l’objectif consiste non seulement à réduire les États à la faillite par le biais de la dette souveraine, mais il y a également une volonté de ruiner quelques banques nationales. Cette faillite généralisée (conséquence de l’effondrement des États les plus faibles) doit aboutir à l’acceptation (tant par les centres de pouvoir que par les populations) d’une ENTITÉ SUPRANATIONALE qui superviserait la nouvelle ARCHITECTURE FINANCIÈRE mondiale. [...]


 
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Publié par liesiletter le 2 juillet 2012 dans Non classé

 

‘Un complot des anti euro ?’

Curieuse analyse de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing à propos de la crise de l’euro. Dans un article intitulé  Il faut créer une organisation de coordination de la zone euro, et vite ! ce politicien devenu âgé et qui fut un élément déterminant de la loi Pompidou de 1973, évoque un complot des anti-euro. Une manière habile de ne pas exposer certaines forces financières du cartel bancaire. En voici quelques extraits.

vge.jpg?w=645« Pour être précis, ce n’est pas une crise monétaire, car l’euro est une monnaie dont aucun usager ne cherche à se défaire, et qui est bien gérée par la Banque centrale européenne (BCE). C’est une crise liée à l’évolution spéculative du système bancaire libéré de toute réglementation sous la pression de l’administration de Bill Clinton et de Robert Rubin, secrétaire au Trésor américain de 1995 à 1999, et aggravée par la gestion budgétaire irresponsable de plusieurs Etats de la zone euro, qui se croyaient protégés par la nouvelle monnaie.

L’agitation désordonnée et quotidienne des intervenants, dont la plupart appartiennent aux lobbies anti-euro et qui sont assoiffés des profits que leur procurerait la dislocation de la zone euro, trouble les esprits et rend difficile le retour à une situation apaisée. A peine la crise bancaire espagnole est-elle traitée qu’on se tourne aussitôt vers l’endettement italien !

Face à cette offensive, la défense a du mal à se faire entendre, et son silence s’explique par une lacune évidente : la zone euro ne dispose d’aucune organisation qui puisse la défendre, et coordonner les réactions de ses membres ». Voilà LE MESSAGE.

 
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Publié par liesiletter le 2 juillet 2012 dans Non classé

 

Par Menthalo – Euphorie, Aveuglement et folie collective

cycles2.jpg?w=645Article de Ria Novosti

La ratification du pacte budgétaire européen et du mécanisme européen de stabilité (MES) par l’Allemagne a été ajournée sur fond de protestations de l’opposition, rapportent les agences occidentales.
Vendredi, le parlement allemand a approuvé à une large majorité le pacte budgétaire et le MES. Cependant, l’opposition a saisi la Cour constitutionnelle du pays en exigeant de les qualifier d’illégaux. En attendant la décision de la Cour, le président allemand Joachim Gauck a officiellement ajourné la signature des documents.

Le recours a été signé par près de 12.000 personnes. D’après ses initiateurs, l’approbation du pacte viole les principes de la démocratie et son sort doit être soumis à un référendum.
La signature d’un traité de stabilité renforçant la discipline budgétaire a été proposée lors d’un sommet qui s’est déroulé en décembre 2011. L’initiative a été soutenue le 30 janvier à Bruxelles par 25 des 27 membres de l’Union européenne. Londres et Prague ont refusé d’adhérer au pacte.

 

Der Spiegel confirme cette plainte déposée par 12.000 personnes auprès de la Cour Constitutionnelle et annonce des semaines très agitées entre l’Allemagne et la France. (source )

Voir aussi les commentaires de l’UPR


Le CAC continue sa hausse comme si de rien n’était, tiré par les financières Crédit Avicole en tête, qui espère pouvoir se débarrasser de sa filiale grecque.

Il a retracé ce matin 50% de la baisse depuis 3600 (à 10 points près) et pourrait rechuter depuis cette base (2). Si les tireurs de ficelles, voulaient aller plus haut, le retracement suivant (de 62%) est à 3260  et le maximum de cette hausse serait 3.400 pts.

On est très clairement dans la manipulation d’opinion qui agit comme un shoot d’héroïne, après l’aveuglement du flash et la phase d’euphorie… viendra l’anxiété et le stress de la descente. Economiquement, on est proche du délirium tremens, si on ouvre les yeux un tant soit peu.

20120702cac-ete.jpg?w=645&h=425

L’Euro est au milieu de son canal baissier. Il pourrait monter à 1,297… comme rechuter à 1,16… Il s’accroche actuellement à son axe médian depuis 8 ans à 1,26.

 
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Publié par liesiletter le 2 juillet 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 2 juillet 2012

Jeudi dernier nous avions annoncé un lapin. C’était un gros lapin !
Nous avions précisé que pour valider la poursuite de la baisse il fallait casser le support phare des 1300 et surtout 1285 environ.

Dans le cas contraire, nous avions précisé que la rupture des 1315 puis 1330 nous emmènerait à 1355 points.
Ce qui a été fait dans la phénoménale remontée de vendredi. L’indice E-mini SP 500 a bien atteint les 1355 points.

trader2513.jpg?w=645Désormais si les 1355 sont cassés prochainement pour le SP500, la hausse pourrait se poursuivre vers 1385 voir 1415 points.

Le non franchissement des 1355 rendrait le dernier sommet incertain et la consolidation pourrait se faire entre les points précédents 1290-1355. De toutes les façons, tant que les 1285 ne sont pas cassés il ne se passera rien d’intéressant !

Il semblerait (peut être) que le scénario proposé la semaine dernière se mette en place.
Le marché pourrait poursuivre sa hausse, le temps que les agences de notation dégradent massivement l’Espagne, l’Italie, le Portugal.

Entre le foot, les JO, les marchés montent pour bien dissimuler le cheval de Troie.

Les dégradations de l’Allemagne et de la France pourraient accentuer la crise.

D’ailleurs, l’agence Egan Jones a dernièrement dégradé l’Allemagne.

Plus qu’à attendre afin d’y voir plus clair.

 
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Publié par liesiletter le 2 juillet 2012 dans Non classé

 

La guerre de la propagande

 
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Publié par liesiletter le 1 juillet 2012 dans Non classé

 

Gonflant le ballon !

menthalo3.jpg?w=645Par Menthalo – Avant de partir, Sarkozy et ses potes ont fait des petits cadeaux aux copains. Là, ils ont poussé le ballon un peu loin.
A dater d’aujourd’hui, vous avez l’obligation d’avoir 2 éthylotests dans votre boite à gants, même si vous ne buvez pas. L’Amende à partir de novembre sera de 11 euros.

Antoine Marin et Eric Condesse ont repris la société Contralco en 2006, petite société de niche spécialisée dans les éthylotests, quasi seule à avoir la norme NF et détenant 90% du marché français.
Le cadeau de Claude Guéant à Contralco est un marché de 36 Millions d’Euros tous les 2 ans, sur la base de 36 millions d’automobilistes devant acheter 1 éthylotest à 1€ pour leur voiture. L’ethylotest a une date de péremption entre 18 et 24 mois.

ethylotest1.jpg?w=645De surcroît, il ne supporte pas 45° l’été et les grands froid d’hiver. Un marché extrêmement juteux pour une petite entreprise qui en 2011 n’a fabriqué que 12 millions d’unités et qui soudain voit son chiffre d’affaires multiplié par 6 en un an.

On connait déjà l’histoire de cette obscure association, créée pour l’occasion, qui réussit la gageure de faire passer une loi en quelques mois, loi qui profite à l’entreprise dont l’un des chargés de mission n’est autre que le président de l’Association.
+ 300% “ma petite entreprise ne connait pas la crise !” parce que moi, j’ai des relations avec les ripoux de la politique.
Maintenant… qui mettra sur la place publique les liens entre les actionnaires Antoine Marin, Eric Condesse et Claude Guéant ou ses pairs de l’UMP ?
La chasse est ouverte.

 
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Publié par liesiletter le 1 juillet 2012 dans Non classé

 

Menthalo – Cycles (juste une image qui parle d’elle même)

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Publié par liesiletter le 30 juin 2012 dans Non classé

 

Sommes-nous à la veille du grand plongeon ?

menthalo3.jpg?w=645Par Menthalo – A l’issue du sommet européen, où les Allemands ont interdit les Eurobonds, qui semblaient pourtant indispensables à tous les PIGFS la veille et l’avant-veille, les marchés se sont focalisés sur le MES.

C’est quoi ce MES ? Une autorisation de piocher dans la caisse commune pour les banquiers, caisse commune remplie et garantie par les contribuables européens. Un scandale de plus de ces politiques supposés défendre nos intérêts.

Pourquoi le pétrole s’emballerait-il à la hausse sachant cela ? Pourquoi la bourse de NY monte furieusement en entendant que la planche à billets va tourner en Europe ? Parce qu’ils sont soulagés ? Ils avaient peur que la Grèce, l’Espagne et l’Italie s’effondrent, entrainant un cataclysme bancaire chez eux ? Peut être …

Mais pour moi, rien n’a été résolu… et les promesses lancées par les politiques au sommet de Bruxelles, seront elles tenues ? L’Allemagne va t’elle accepter d’end

etter ses contribuables pour couvrir les gabegies grecques, espagnoles, italiennes, chypriotes ou françaises ? Pourquoi signeront ils demain ce qu’ils ont refusé de signer pendant des mois ?  La Chambre basse a entériné le MES, la Chambre haute l’entérinera t’elle aussi ? La Cour constitutionnelle validera t’elle leur choix ? Sa dernière décision en la matière, en février, a interdit que les aides dispensées par le fonds de sauvetage FESF soient soumises en Allemagne seulement à un petit comité de neuf parlementaires, exigeant que les 620 membres du Bundestag soient consultés. Je reste persuadé que les allemands vont sortir de l’Euro.

Je ne crois pas à la pérennité de cette hausse.

Pétrole

Samedi dernier, le samedi 23 juin, j’ai publié cette analyse :

“Le Brent a cassé son support à 99$ en début se semaine. Il vient de chuter dans la semaine de 99,5 à 88,4$, invalidant une figure en “tasse avec anse”, qui devait amener le pétrole à 250$.  La chute du Brent s’est brièvement arrêtée sur un support intermédiaire à 89$-85$. Le prochain support intermédiaire est à 78$ puis 68$. Cette forte chute constatée cette semaine sans la moindre respiration, devrait nécessiter techniquement un retracement. Le strict minimum ramènerait les cours à 91$ (23,6%), mais un pull-back vers le support à 98,6 serait la norme dans un marché “normal”. Ce pull-back correspondrait en même temps à un retracement de 23,6% de Fibonacci de la profonde chute du Brent depuis 128$, au début du mois d’avril.”

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Le reste de l’article de la semaine dernière est toujours valable:

En 2008, Le Cartel avait fait chuter le pétrole d’une seule traite de 99,5 à 73,4 en 2 semaines, avant de faire une consolidation à minima à 23,6%. En 10 semaines, ils avaient fait chuter les prix de 99,5 à 39,35$ pour essayer de tordre le bras à l’OPEP et surtout à la Russie, premier producteur mondial de Pétrole et de Gaz, dans les négociations au plus haut niveau sur le NWO.
Sur le graphe ci-dessus, …. En pointillés verts puis en Rouge foncé, un pull-back avant Sell-Off. Les mouvements sur le pétrole vont impacter fortement les bourses.

DOW JONES

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S&P
 CAC

J’ai déjà posté mon analyse sur le CAC. Mes objectifs ont été atteints vendredi dans la journée. Pour moi ma figure graphique est finie. Elle peut être prolongée de quelques heures ou de quelques jours, mais elle peut être arrêtée à tout instant..

Pourquoi pas, lundi ? mardi ou le 4 juillet pour avoir un beau feu d’artifice pour la fête américaine ?

 
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Publié par liesiletter le 30 juin 2012 dans Non classé

 

Le message de Maître Monti

maitremonti.jpg?w=645Mario Monti (69 ans) préside le conseil des ministres italien depuis le 16 novembre 2011.

Il est présenté comme un économiste et universitaire mais il n’appartient à aucun parti politique… sinon il a fréquenté des clubs oligarchiques comme la Commission trilatérale dont l’existence confirme que les gouvernements ne sont pas au centre des décisions nationales pour certains sujets majeurs. C’est un MONDIALISTE.

Quel message doit donc faire passer le mondialiste Mario Monti à travers cette crise européenne ?

« Deux objectifs sont indispensables. Premièrement : renforcer à moyen terme l’intégration… Deuxièmement : prendre un ensemble de mesures réalisables en l’état actuel des traités européens et des institutions pour donner une stabilité financière à la zone euro. Cela passe par des progrès concernant la supervision intégrée, et si possible unitaire, des banques, afin de bâtir une véritable union bancaire.

Cela passe aussi par la mise en place d’un dispositif européen de garantie des dépôts. Cela passe encore par l’activation de mécanismes de soutien qui soient en mesure de protéger les pays qui font de sérieux efforts en matière de discipline budgétaire et de réformes structurelles… ». « Il y a dix jours pour sauver l’Europe. En cas d’échec, il y aurait des attaques spéculatives toujours plus fortes sur tous les pays et un acharnement particulier non seulement sur ceux qui ne se sont pas encore conformés aux paramètres, mais également à l’encontre de ceux qui, comme l’Italie et malgré leurs efforts, conservent une dette importante héritée du passé. La majeure partie de l’Europe devrait continuer de supporter des taux d’intérêt très élevés qui pèseraient ensuite sur les entreprises. La frustration des citoyens à l’égard de l’Europe grandirait encore. Paradoxe : alors qu’il faut davantage d’intégration pour sortir de la crise, des gouvernements, des parlements et des opinions publiques rejettent cette solution indispensable. Le Conseil européen doit agir vite. D’un point de vue financier, économique et politique. L’éloge de la lenteur qui a parfois inspiré l’Europe n’a plus cours ».

 
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Publié par liesiletter le 29 juin 2012 dans Non classé

 

L’Echec total du sommet de la dernière chance

menthalo2.jpg?w=645Par Menthalo – Un accord a été trouvé à Bruxelles, scandent les médias aux ordres. Les banques ayant besoin d’une perfusion, pourront utiliser le MES  (MESS en anglais veut dire foutoir, pour ne pas dire bordel).

Tiens, je m’étonne. Je croyais que l’accord que l’on cherchait à obtenir lors de cette réunion de la dernière chance pour l’Euro, était la mutualisation des dettes par la création des Eurobonds. Je me trompe, peut être ?

Mais Angéla a dit NON, NEIN, NO, NIET … car, Angéla est polyglotte. Cet accord n’a pas été obtenu de l’Allemagne, qui est restée ferme sur ses positions.

Ciao Arrivederci Monti ! Alors Signore Monti ? N’aviez vous pas menacé de quitter le pouvoir, si vous n’obteniez pas satisfaction sur les Eurobonds ? Alors ?

Cette demande était aussi “la demande majeure de la France“, nous dit Juppé…. et de l’Espagne, si ma mémoire est bonne. Ce succès médiatique serait il en réalité un échec flagrant politique et monétaire ?

“L’Union bancaire n’a pas non plus été ratifiée par la France”, qui est également restée en réserve sur le “traité de stabilité, la coordination et la gouvernance” révèle encore Juppé.

Mais où est le succès de ce sommet ? Même l’accord sur la perfusion des banques est soumis à l’agrément du Parlement allemand. Il n’y a donc eu aucun accord sur rien. Une fois encore, les médias vous racontent n’importe quoi et vous prennent pour des niais, des benêts, des crétins. En réalité, le divorce est consommé.

Auf Wiedersehn Angela !

Ce sommet a été une parfaite réussite, la preuve la bourse monte.

En fait, cela évoque un peu pour moi le dernier petit plaisir du pauvre bougre au bout de sa corde.

Cette analyse risque d’être une répétition de la précédente, qui s’appelait “piège mortel”. Rien n’a changé. Depuis 6 semaines, le CAC fluctue dans un canal étroit. Après en avoir testé la limite basse en début de semaine, il vient en tester la limite haute aujourd’hui. Comme précédemment, le CAC a passé les résistances en “gap” à l’ouverture sur des rumeurs totalement fallacieuses. Le Hoax du succès de ce sommet de la dernière chance. Ce n’est ni le premier, ni le dernier, car s’ils veulent faire monter le CAC vers les objectifs théoriques, que nous montrent les graphes ( 3176 – 3196 ou 3261 ), politiques et journalistes auront bientôt un nez, que dis-je, un pic, un cap, une péninsule …

Sur le graphique en quotidien, je vois toujours une E.T.E inversée dont la base est vers 3.200

.

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Si on regarde le graphique Hebsomadaire, le mouvement semble encore plus clair.

Il y a une possibilité que l’Épaule aille chercher la résistance horizontale à 3400… mais cette probabilité est faible.cac-h.jpg?w=645&h=431

En théorie, et en théorie seulement, le CAC est supposé refléter la santé de l’économie et ses perspectives à MT.

Si la bourse devait anticiper la consommation des ménages en 2013 et 2014 avec la hausse de toutes les taxes attendue, le CAC devrait être vers 1.500 pts. Et sauf erreur de ma part, la consommation tire la production… L’adage boursier de base est “quand l’immobilier va, tout va !”. Ca fait un bail, que les médias ne l’ont pas cité et pour cause ! Il y a eu une surproduction immobilière partout dans le monde et l’immobilier est au plus mal. Donc la bourse devrait être au plus mal.

Les banquiers, qui voulaient tordre le bras à l’Allemagne pour la contraindre à accepter une politique d’hyperinflation, et qui menaçaient de faire s’effondrer les bourses pour arriver à leurs fins, n’ont pas réussi leur petit chantage. Vont-ils mettre leurs menaces à exécution ? Vont-ils appuyer sur le bouton du Sell-Off ? Et si oui, à quel moment ? Le suspense continue …

mais pour moi, très clairement, cette jambe de hausse est un redoutable Bull-Trap.

 
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Publié par liesiletter le 29 juin 2012 dans Non classé

 

Presse-citron, presse-purée et autres joyeusetés

menthalo1.jpg?w=645Italie

Il comunismo dal volto umano

Quelques nouvelles de nos voisins italiens, qui expriment avec quelques semaines d’avance, ce que nous allons vivre dans les mois qui viennent.

En Italie, si vous voulez retirer 3.000€  au guichet, on vous dit “No Signore !”  2000€ ?   “No Signore !”

Vous ne pouvez pas obtenir plus de 1000€ au guichet. C’est comme ça et pas autrement.

Vous voulez faire un chèque, un virement ou un paiement par carte bancaire de plus de 3.000€ ?

On vous demandera alors de justifier la raison de ce virement et on vérifiera si vos revenus officiels vous permettent de telles dépenses. Le fisc italien va être évidemment débordé. Monsieur Monti va-t-il être obligé de renforcer le nombre de fonctionnaires du fisc italien pour fliquer la population ? Probable.

Rassurez vous ! Bientôt les puces peRFIDes feront ce calcul automatiquement et vous interdiront d’acheter si votre solde bancaire n’est pas positif et si vous avez du retard dans certaines de vos factures.

Les italiens ont l’impression de ne plus pouvoir respirer, pris dans une chape de plomb. C’est loin d’être fini puisque la TVA augmentera en octobre pour passer à 23%

Résultat des courses … ou plutôt de cette paralysie des courses et des achats impulsifs, le luxe italien est au point mort. Personne n’achète. Il est vrai que la péninsule est réputée avoir une large portion de son activité économique au noir, peut être que ce gouvernement vertueux va enfin réussir à taxer le trafic de drogue, la prostitution, les pots de vin et toutes les activités parallèles, qui font vivre si confortablement les politiques, les banquiers et tous les autres mafieux du système ? Là comme ailleurs.

Pour Monti, Draghi et l’extraterrestre von Rompuy  et autres communistes honteux mais néanmoins notoires qui ont pris en main le destin de l’Europe, la mort de l’Industrie du luxe italien  n’est pas un problème majeur. Bientôt tout le monde sera en uniforme noir, façon vietcong.

En italien, on parle de “il comunismo dal volto umano”,  le communisme à visage humain.

 

En Espagne, on presse le peuple comme des olives à froid.

Actuellement, c’est la valse des taux de TVA. Alors que Rajoy fustigeait ses adversaires durant la campagne électorale en leur reprochant d’avoir fait passer la TVA de 16 à 18%, il est en train “d’étudier” une nouvelle hausse ciblée. Certains articles taxés au taux réduit de 8% passeraient directement à 18%  et ceux taxés à 4% passeront à 8%, avant d’augmenter le taux général de 18%, qui pourrait rattraper celui de ses voisins européens.

Voilà qui va certainement encourager la consommation des ménages ! La fin de l’année va être difficile pour tout le monde entre déflation laval, dévaluation et augmentation des taxes …

Tout ça pour sauver l’écu dont personne n’a jamais voulu et le cul de quelques banquiers, qu’on préfèrerait voir empaler.

 

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 05:41
Royaume-Uni : les banquiers coupables de délits doivent en répondre devant la justice

 

Peut-être un début d’espoir… La City est le centre névralgique boursier de la planète, derrière Wall Street on trouve la City, derrière nombre de décisions et manipulations, c’est encore la City qui murmure, quand aux banquiers…


Inside London City Hall
Vue intérieure du hall de la City

Les banquiers qui ont commis des délits financiers doivent en répondre devant des tribunaux, a estimé samedi le ministre britannique de la Justice Ken Clarke, alors qu’une nouvelle série de scandales secouent la City.

« Des investigations doivent bien sûr encore être menées, mais une fois que ces enquêtes seront terminées, si des délits ont été commis, leurs auteurs devront être traduits en justice », a-t-il expliqué sur la BBC, jugeant « choquants » les comportements révélés par ces affaires. 

« Nous ne traitons pas comme il le convient les délits financiers au plan judiciaire dans ce pays », a-t-il ajouté. « Je pense qu’il est plus facile de s’en tirer quand on commet un délit financier que pratiquement n’importe quel autre délit ».

M. Clarke a aussi prôné un meilleur encadrement du secteur financier, soulignant que le gouvernement devrait résister aux pressions de la City.

« Il faut réfléchir à des règles plus contraignantes, comme nous avons prévu de le faire », a-t-il expliqué. « Nous devrons résister aux puissants lobbies qui vont nous dire que nous allons trop loin, que cela va nuire à la compétitivité (de la City) et autres choses du même acabit ».

La banque britannique Barclays a écopé mercredi d’amendes record pour avoir tenté de manipuler des taux d’intérêt de référence définissant le prix auquel les banques se prêtent de l’argent, mais aussi indirectement ceux des crédits aux ménages et aux entreprises.

Nombreux sont ceux qui réclament la démission de son patron, Bob Diamond, symbole de tous les excès de la City avec ses bonus faramineux et ses déclarations fracassantes.

L’autorité des marchés financiers a en outre révélé vendredi des « manquements graves » de la part des quatre grandes banques du pays: Barclays encore, Royal Bank of Scotland (RBS), Lloyds et HSBC. L’affaire porte sur la commercialisation de produits financiers plus ou moins complexes à des PME.

RBS a aussi cette semaine essuyé les foudres de ses clients, après un bug informatique qui a empêché pendant plusieurs jours des millions de personnes de retirer de l’argent ou de faire des virements.

« Quelque chose est vraiment allé de travers dans le secteur bancaire britannique, et nous avons besoin de le remettre en ordre », a résumé vendredi le gouverneur de la banque d’Angleterre Mervyn King.

Le Premier ministre David Cameron a aussi réclamé des enquêtes approfondies sur les récents scandales, pour que les responsables rendent des comptes.

 

Source: Boursorama

 

Royaume-Uni : les banquiers coupables de délits doivent en répondre devant la justice

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