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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 03:08
Révolutions en Tunisie et en Égypte, mais guerre américano-sioniste en Libye !

vendredi 4 mars 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 mars 2011).

À Benghazi flotte à nouveau le drapeau du roi Idriss
qui était soumis à l’impérialisme américano-sioniste.

Bonjour à toutes et à tous,

Ivan m’ayant demandé :

« Tout cela ne prépare-t-il pas la guerre contre l’Iran ? Ne supprime-t-on pas, un à un, tous les soutiens potentiels à l’Iran ou les hésitants comme Mubarak ?

« Merci de votre réponse. »

Voici ma réponse :

Salut Ivan,

On ne peut pas confondre les révolutions spontanées de Tunisie et d’Égypte avec la guerre menée en Libye par l’impérialisme américano-sioniste par l’intermédiaire d’un clan constitué de libyens nostalgiques du roi Idriss, d’islamistes et de mercenaires stipendiés par la CIA et le Mossad.

Bien sûr, les révolutions en Tunisie et en Égypte sont perçues comme une catastrophe par l’impérialisme américain et par Israël. Car une démocratie, même seulement de type parlementaire, amènera forcément des antisionistes et anti-impérialistes au pouvoir dans ces pays. C’est pourquoi les Américains et les Israéliens ont soutenu Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Égypte de toutes leurs forces pendant des dixaines d’années ; ces deux dictateurs étant aux ordres, pro-américains et pro-israéliens. Et en Égypte, c’est toujours la même junte militaire, financée par les USA, qui est pour le moment encore au pouvoir. Et en Tunisie, la révolution n’en est aussi qu’au début.

Mais, on ne peut pas comparer la Tunisie et l’Égypte avec la Libye. Car Kadhafi est antisioniste alors que Ben Ali et Moubarak étaient pro-israéliens. Et puis, le niveau de vie en Libye est le plus élevé d’Afrique et c’est aussi en Libye que l’on vit le plus longtemps sur ce continent. Alors qu’en Tunisie et surtout en Égypte, la pauvreté est extrême ; surtout depuis que l’on transforme les aliments en "biocarburants", ce qui en a très nettement fait augmenter les prix :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1915

L’impérialisme américano-sioniste a voulu faire bon usage de la catastrophe tunisienne et égyptienne en profitant de ces révolutions pour tenter de virer son vieil ennemi Kadhafi de Libye. "On" essaie de nous faire croire que ce qui se passe en Libye, c’est la même chose qu’en Tunisie et en Égypte afin de supprimer toute tentative de soutien à Kadhafi. On se fout de nous, et c’est assez facile à voir :

En Libye, cela ne s’est pas du tout passé comme en Égypte ou en Tunisie. En Égypte et en Tunisie, les masses révolutionnaires se sont massivement, et dans la durée, emparées de la rue, et plus rien d’autre qu’abdiquer n’était possible pour les plus hauts représentants du régime. Tandis qu’en Libye, ce sont des commandos payés et aux ordres de l’impérialisme américano-sioniste qui ont manipulé quelques opposants royalistes (le drapeau des insurgés est le drapeau du roi Idriss !) et islamistes (la prise de Benghazi a été réalisée grâce à un attentat suicide dans le plus pur style islamiste, et l’on reproche à Kadhafi de danser avec des filles dans les boites de nuit et de boire de l’alcool !) pour attaquer les casernes et les commissariats de police. D’ailleurs, dès le début, des policiers libyens ont été pendus. Choses qui ne s’est pas produite en Tunisie ni en Égypte. Quand on nous parle de manifestants pacifiques en Libye, c’est un mensonge : dès le début, il s’agissait de commandos ultra-violents de rebelles en armes, d’agents très spéciaux de la CIA et du Mossad, et de mercenaires. Tout ce beau monde étant déguisé en manifestation.

À France-Info, dans l’après-midi du 19 février 2011, ils ont dit que Mouamar Kadhafi avait expliqué que ce qui ce passait en Libye, c’était une "attaque israélienne". Maintenant, l’on nous dit que Kadhafi dénonce que ce sont les islamistes qui ont attaqué le régime dans l’Est de la Libye. Contrairement à l’apparence, ce n’est pas du tout contradictoire ; car, à ses débuts, le Hamas a été soutenu et financé par Israël pour contrer l’OLP de Yasser Arafat. Il faut savoir aussi qu’effectivement, il y a en Libye une opposition islamiste à Kadhafi.

Donc, pour enfin répondre à ta question, NON, les actuelles révolutions en pays arabes ne sont pas du tout commanditées par les Américains ou les Israéliens. Sauf en Libye où, malgré le spectacle que nous en donne la télé-propagande du pouvoir, ce n’est en fait pas du tout une révolution mais une intensification de l’éternelle guerre américano-sioniste contre Kadhafi et ses partisans. Par conséquent, ces révolutions ne sont pas destinées à préparer la guerre en Iran. J’irai même jusqu’à dire qu’elles ont plutôt tendance à l’empêcher.

Cette fameuse éventuelle guerre en Iran dont on entend si souvent parler mais qui ne vient jamais, voici ce que j’en pense :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1413

Bien à toi,
do
http://mai68.org

Si, par malheur, vous avez été hypnotisé par la propagande du pouvoir :

Pour tenter de vous ouvrir les yeux, regardez cette carte trouvée sur wikipedia indiquant l’espérance de vie par pays :

http://fr.wikipedia.org

Pour voir cette carte en plus grand, cliquer ci-dessous :

http://mai68.org/spip/IMG/png/esperance-de-vie-par-pays.png

Vous voyez que l’espérance de vie est nettement supérieure en Libye que dans tout le reste de l’Afrique. Et ne me dites pas que c’est seulement à cause du pétrole, parce qu’il y a aussi du pétrole dans d’autres pays africains ; par exemple au Nigéria. Regardez le Nigéria sur la carte !

D’accord pour la répartition des richesses ; mais, qu’en est-il de l’éducation ?

Kadhafi a financé partout en Afrique des écoles et des dispensaires. J’ai voulu dire du mal de Kadhafi en Afrique noire. Cela m’a été impossible. Ils ne voulaient pas entendre dire du mal de Kadhafi parce qu’il a financé sans rien demander en retour tout plein d’infrastructures indispensables. Seul Kadhafi a été aussi généreux.

Il faut lire ce texte de l’auteure noire Calixthe Beyala en 2007 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2351

Extrait :

« Tout au contraire, j’ai été dans des hôpitaux gratuits, ultramodernes, où chaque ci­toyen avait accès aux soins ; j’ai rencontré des hommes heureux de me dire qu’à vingt-cinq ans, chacun d’entre eux avait automatiquement droit à un appartement climatisé avec eau et électricité ; j’ai rencontré des jeunes femmes rieuses, voilées certes, mais souriantes, car, grâce à Kadhafi, elles fréquentent de plus en plus les universités, elles sont avocates, femmes d’affaires, médecins, mal­gré le courroux des chefs religieux, qui voient leur pouvoir s’effriter face à cet homme qui a donné une place importante aux femmes dans un pays musulman ; ce n’est pas moi qui le dis, mais les statis­tiques des Nations unies soulignent qu’au pays du Guide, un fonctionnaire sur cinq est une femme. »


L’islamisme est un produit de l’impérialisme anglo-saxon, de la CIA et du MOSSAD :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1940

 

Benghazi serait-il tenu par des islamistes, comme le dit Kadhafi ? (vidéos-preuves) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2366

 

En Libye, les rebelles achètent les journalistes (vidéo-preuve 21’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2367

 

 

 

Sur ce blog,

Une guerre contre l’Iran devient-elle possible ?

 

Salut à toutes et à tous,

Cela fait des années que j’entends parler d’une guerre contre l’Iran ; et il est vrai que sur les sites internets tenus par les sionistes, et sur les sites où leurs interventions sont tolérées, il y a en permanence une terrible propagande anti-Iran. J’avais pourtant tendance à répondre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article991#forum1297

« Je ne crois pas bien à une véritable guerre américano-sioniste contre l’Iran ; car, en Irak, la stratégie de l’impérialisme américain consiste à tenter de créer de toutes pièces une guerre civile entre sunnites et Chiites. Et les Américains voulaient ensuite prendre le parti des Chiites contre les sunnites. Et gagner ainsi la guerre, les Chiites leur étant dévoués… dans leurs rêves tout au moins.

« Or, l’Iran est Chiite ! donc, si les USA ou Israël font la guerre à l’Iran, toute la stratégie de guerre américaine en Irak s’effondre. »

Mais, aujourd’hui, les conditions semblent avoir changé, et Obama semble vouloir abandonner la guerre américano-sioniste contre l’Irak. C’est pourquoi la question se pose à nouveau :

Une guerre contre l’Iran devient-elle possible ?

Oui, s’il est vrai qu’Obama abandonne les ambitions de l’impérialisme américano-sioniste en Irak. Ce qui sera le cas s’il rapatrie effectivement les soldats américains présents en Irak.

Néanmoins, dans ce cas, si l’impérialisme américano-sioniste fait une vraie guerre contre l’Iran, cela va très mal se passer pour lui. Car l’Irak va se reconstituer par solidarité avec l’Iran afin de lui apporter son soutien militaire, d’une façon directe ou d’une façon cachée. Ou les deux.

C’est pourquoi, je pense qu’il est plus probable de voir une action éclair israélienne comme cela s’était produit contre la centrale nucléaire d’Osirak vendue par la France à l’Irak à l’époque de Saddam Hussein.

Mais, un tel raid semble inefficace dans le cas de l’Iran. Parce que, si en Irak tout était concentré en un seul point, et par conséquent destructible en un seul raid ; je pense qu’il en va autrement en Iran, et qu’Ahmadinedjad ayant tiré la leçon a décentralisé au maximum sa production d’uranium enrichi. Si ce n’était pas le cas ; alors, cela signifierait que, contrairement à Ho Chi Minh (*), Ahmadinedjad est un bien piètre stratège.

Bien à vous,
do
http://mai68.org

Note (*) : Ho Chi Minh avait tout décentralisé en tout plein d’endroits différents et loins les uns des autres. Il avait notamment totalement décentralisé la production des vélos si indispensables pour parcourir la piste Ho Chi Minh afin d’amener toute la logistique de guerre aux vaillants guerriers viet-cong (Tant qu’à faire, sachez aussi que les vélos, ils s’en servaient la plupart du temps à pieds. Ils ne montaient pas souvent dessus comme le fait un cycliste. Ils posaient dans les porte-bagages du vélo les armes, munitions, la bouffe, etc. Et ils poussaient le vélo à la main !). La fameuse piste Ho Chi Minh était elle-même décentralisée. Elle était principalement constituée de multiples souterrains parallèles. Quand un souterrain s’effondrait à cause des bombardements américains, ils faisaient une dérivation vers un autre souterrain en attendant que l’autre soit réparé.

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article1413

 

 

et ailleurs sur ce blog :

 

    Je ne crois pas bien à une véritable guerre américano-sioniste contre l’Iran ; car, en Irak, la stratégie de l’impérialisme américain consiste à tenter de créer de toutes pièces une guerre civile entre sunnites et Chiites. Et les Américains voulaient ensuite prendre le parti des Chiites contre les sunnites (Saddam Hussein était sunnite). Et gagner ainsi la guerre, les Chiites leur étant dévoués… dans leurs rêves tout au moins.

    Or, l’Iran est Chiite ! donc, si les USA ou Israël font la guerre à l’Iran, toute la stratégie de guerre américaine en Irak s’effondre.

 

 

__________________

 

 

Déstabilisation du Proche-Orient : la réalisation d’un plan sioniste conçu dans les années 80

http://www.the-savoisien.com/blog/public/img19/LieSi_225.png

 

LETTRE D’INFORMATIONS ECONOMIQUES STRATEGIQUES INTERNATIONALES
Extrait du numéro 225 du 28 février 2011

 


...
En réalité, deux logiques s’affrontent. D’un côté, il y a les tenants d’un plan conçu par les Etats-Unis et Israël, datant de 1984 et fondé sur le principe « diviser pour régner ». Les tenants de ce plan visent le contrôle de toutes les richesses du Moyen-Orient. De l’autre, le plan d’une Troisième Guerre mondiale, exécuté par le Comité X et qui marquera l’échec cuisant du premier.

Les événements d’Egypte : application d’un plan « rédigé par les sionistes »

En 1982, on pouvait lire ces lignes dans la revue sioniste Kivounim : « En tant que corps centralisé, l’Egypte est déjà un cadavre, surtout si l’on tient compte de l’affrontement de plus en plus dur entre musulmans et chrétiens. Sa division en provinces géographiques distinctes doit être notre objectif politique pour les années 1990, sur le front occidental. Une fois l’Egypte ainsi disloquée et privée de pouvoir central, des pays comme la Libye, le Soudan, et d’autres plus éloignés, connaîtront la même dissolution. L'accord de paix (de Camp David en 1978 NDLR) est pour l'instant un obstacle à la division de l'Etat Egyptien mais celle-ci ne saurait tarder avec la formation d'un Etat copte en Haute-Egypte. En dépit des apparences, le front Ouest présente moins de problèmes que celui de l’Est. La partition du Liban en cinq provinces... préfigure ce qui se passera dans l’ensemble du monde arabe. L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces Etats. Les structures ethniques de la Syrie l’exposent à un démantèlement qui pourrait aboutir à la création d’un Etat chi’ite le long de la côte, d’un Etat sunnite dans la région d’Alep, d’un autre à Damas, et d’une entité druze qui pourrait souhaiter constituer son propre Etat – peut-être sur notre Golan – en tout cas avec l’Houran et le nord de la Jordanie... Un tel Etat serait à long terme une garantie de paix et de sécurité pour la région. C’est un objectif qui est déjà à notre portée. Riche en pétrole et en proie à des luttes intestines, l’Irak est dans la ligne de mire israélienne. Sa dissolution serait pour nous plus importante que celle de la Syrie, car c’est lui qui représente à court terme la plus sérieuse menace pour Israël ». Cette lecture donne encore plus de crédit aux multiples sources assurant l’implication des réseaux sionistes dans les événements du 11-Septembre, ainsi que la falsification des « documents » ayant servi d’alibi à l’attaque de l’Irak.

Programmation d’une passation de pouvoir à Israël ?

Imran Hosein est un philosophe islamique très connu dans le monde musulman, spécialiste de la politique mondiale. En 2003, lors d’une interview, il parle du futur effondrement de la devise américaine mais il évoque surtout un plan conçu par l’establishment israélien, en 1984, en vue de régler les problèmes du Proche-Orient ! « L’empire américain, qui a hérité du pouvoir de l’Angleterre, va s’écrouler. Un autre pays, Israël, est appelé à remplacer les Etats-Unis et à jouer son rôle de leader. Les attentats du 11-Septembre marquent le début de la déstabilisation des Etats-Unis. Avant qu’Israël domine le monde, deux choses doivent encore être faites. Premièrement, l’économie américaine et le dollar doivent s’écrouler. L’effondrement futur du dollar entraînera avec lui toutes les monnaies papier. Alors, une grande guerre commencera dans laquelle Israël sera impliqué. Suite à cela, l’Etat d’Israël deviendra le leader incontesté et le problème de la Palestine se réglera de lui-même.
Pour obtenir un pouvoir hégémonique, Israël doit être en mesure de contrôler le pétrole. Les rédacteurs de ce plan affirmaient cependant qu’il n’était pas question de toucher au pétrole iranien.
Le jour où Israël exercera ce contrôle sur la majorité du pétrole régional, tout changera. Dans cette projection, Israël ne jouera pas un rôle d’agresseur. Il sera celui qui se défend. Il y aura des provocations jusqu’à ce que de plus en plus d’Arabes commencent une Intifada. La télévision arabe Al-Jazeera a été créée exprès pour diffuser dans tous les pays arabes. Les Arabes pensent encore que l’émetteur est libre. En fait, Al-Jazeera a pour vocation de transmettre des images accentuant la colère contre Israël. Dans ces pays, les gouvernements sont proaméricains. Ils trembleront quand le peuple se mettra en colère. Mais Israël contrôlera bien la colère. Israël a une alliance militaire avec les Etats-Unis. Quand la colère sera suffisammen intense, alors les Etats-Unis auront l’accord d’Israël pour une intervention. Quand les gens iront dans les rues, les régimes pro-américains seront attaqués. Le but recherché sera de faire tomber quelques-uns de ces régimes à l’aide de protestations antiaméricaines et anti-israéliennes.
http://www.the-savoisien.com/blog/public/img19/greater_israel.png
La Jordanie tombera. Un régime islamique sera installé. Les Israéliens attendent patiemment. Les télévisions montreront alors un scénario dans lequel les gouvernements arabes tombent comme des dominos. L’Islam va grandir et menacer Israël. Ce sera le moment le plus dangereux, Israël pouvant être attaqué par des fanatiques. Ce sera du grand cinéma. Quand la détresse d’Israël sera grande, il y aura alors un coup de semonce. L’attaque fera pâlir les Etats-Unis de jalousie. Pour impressionner la planète, une technologie sera utilisée, que les Etats-Unis ne possèdent pas. Le pouvoir passera alors des Etats-Unis à Israël. Les puits de pétrole seront pris, mais ni les Etats-Unis ni l’Angleterre n’enverront de troupes. L’ONU devra stopper tout cela, parce que l’Europe et le Japon sont dépendants du pétrole.
Le moment où Israël contrôlera le pétrole du Moyen-Orient pourrait coïncider avec la chute finale du dollar.
D’aucuns pensent alors que l’islam disparaîtra et qu’une espèce de gouvernement mondial serait instaurée. Après la chute du dollar, le gouvernement mondial aura le pouvoir financier et économique sur les peuples ».

La lecture de ce plan (publié en 2003, soit il y a huit ans), explique l’actuelle déstabilisation de nombreux pays du Proche-Orient, riches en pétrole ou d’autres matières premières, par la coalition Etats-Unis/Israël. Par la guerre et la libération démo(n)cratique des peuples du Soudan et du Niger, de Côte d’Ivoire et du Nigeria, etc., un réseau de mondialistes met la main sur les principales voies de transport du gaz et du pétrole au Moyen-Orient et en Afrique. ( D'où la farouche censure et oppression contre les énergies gratuites )

http://www.the-savoisien.com/blog/index.php?post/2011/03/02/D%C3%A9stabilisation-du-Proche-Orient-%3A-la-r%C3%A9alisation-d%E2%80%99un-plan-sioniste-con%C3%A7u-dans-les-ann%C3%A9es-80

 

L’Intifada s’étend au-delà de la Palestine  04/03/2011

http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-intifada-guerre-des-pierres-139809.html
Intifada (

Vous vous souvenez de "l’effet domino" qui selon les néoconservateurs devait suivre le renversement des talibans en Afghanistan et celui de Saddam Hussein en Irak ?

Leur renversement devait entraîner celui d’autres "leaders hostiles d’états voyous" comme ceux d’Iran ou de Syrie qui refusaient de se subordonner aux intérêts israélo-étasuniens au Moyen Orient. L’effet domino n’était pas supposé menacer les régimes "amis" qui régnaient sur l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Yemen, le Barhein et leurs sous-fifres qui étaient fermement alignés sur les USA. Au contraire il avait pour but de remplacer les régimes "réfractaires" du premier type par des "états-clients" du deuxième type qui se plieraient à tous les exigences géopolitiques des USA dans la région.

A peine dix ans plus tard, cependant, le vent politique a tourné dans la direction opposée au Moyen Orient : Ce ne sont pas les états que les USA ont qualifiés "d’états voyous" qui tombent mais "les états modérés amis des USA" qui s’écroulent. Comment expliquer ce renversement historique ?

Parmi les nombreux facteurs importants qui concourent indubitablement aux saisissantes révoltes sociales du monde arabo-musulman il faut mentionner les difficultés économiques, la dictature et la corruption rampante. Tandis que ces facteurs relativement évidents sont souvent cités, d’autres, d’importance comparable mais moins évidents, sont souvent oubliés. Le facteurs qui sont rarement mentionnés sont : l’aspiration à la souveraineté nationale, la frustration due au brutal traitement réservé aux Palestiniens, et l’outrage que représente la malveillante campagne de diffamation des valeurs culturelles et religieuses du monde arabo-musulman.
En d’autres termes, les peuples arabo-musulmans ne sont pas seulement en colère contre la répression gouvernementale, la corruption et les difficultés économiques ; Ils en veulent aussi à leurs leaders à cause de leur inféodation à ou de leur collusion avec l’impérialisme étasunien et le (mini) impérialisme israélien et aussi à cause des attaques insidieuses et offensantes contre leur héritage culturel et religieux.

L’écrasante majorité des populations arabo-musulmanes qui sont se soulevées contre le status quo, se sentent profondément humiliées d’être gouvernées par des tyrans qui se soumettent aux impératifs économiques et géopolitiques de puissances étrangères. Et le cruel traitement infligé aux Palestiniens est tout aussi déshonorant pour eux. La création de l’état israélien qui impose son occupation coloniale par la terreur, le nettoyage ethnique et l’expulsion d’au moins 750 000 Palestiniens de chez eux, et la violence continuelle que ce peuple subit au jour le jour est considérée par les peuples arabo-musulmans comme une violence humiliante exercée contre eux tous.

Les médias corporatistes et les pontifes des médias dominants des USA ont tendance à minimiser ou carrément nier le rôle moteur que l’anti-sionisme/anti-impérialisme joue dans les soulèvements.

Par exemple le journaliste du New York Times, Thomas L. Friedman a récemment écrit (dans un article du 16.02.2011) : "L’Egypte a aujourd’hui été réveillée par sa jeunesse d’une manière unique - pas pour lutter contre Israël ou les USA, mais en quête de pouvoir personnel, de dignité et de liberté." Il est clair que M. Friedman doit avoir une définition très étroite de dignité et liberté - comme si ces valeurs universellement chéries n’avait aucun rapport avec la domination d’un gouvernement ou d’un pays étranger.

Le fait demeure toutefois que les aspirations à la souveraineté nationale et le sentiment anti-impérialiste jouent un rôle important dans le soulèvement. Cela explique pourquoi l’agitation a gagné de larges pans de la société.

Ce ne sont pas seulement les pauvres ou les classes laborieuses qui rejoignent les jeunes dans la rue sous la pression économique, ce sont aussi les classes moyennes relativement aisées. Des couches professionnelles comme les hommes de loi, les docteurs et les enseignants s’y joignent aussi.

De même que l’Intifada palestinienne a pour but de mettre fin à l’occupation sioniste de sa terre, de même l’agitation plus large du monde arabo-musulman peut être considérée comme une grande Intifada qui veut mettre fin à la domination impérialiste de leurs gouvernements. Les banderoles et les slogans de la place de la Libération du Caire dirigés non seulement contre Moubarak mais contre les USA et Israël, reflétaient ce sentiment :

"Nous ne sommes pas avec les USA ni avec aucun autre gouvernement. Nous sommes capables de nous débrouiller tout seuls... Nous ne voulons pas que les USA participent à l’instauration d’un régime démocratique en Egypte. Nous refusons toute ingérence étrangère... Nous sommes des égyptiens et nous sommes capables de décider tout seuls de notre sort..." "Je ne crois pas qu’Israël soit un état. Je n’y crois pas. Israël n’est qu’une occupation. Personnellement en tant qu’Egyptien je ne reconnais pas l’existence d’Israël. Et je ne reconnais pas non plus les gouvernements arabes qui traitent ou travaillent avec Israël".

Un si grand désir de ne pas être soumis à des influences étrangères à conduit Graeme Bannerman, l’ancien analyste du Moyen Orient au département d’état étasunien de planning politique à reconnaître ( à la National Public Radio le 27.01.2011) que "L’opinion publique au Moyen Orient était si anti-américaine que n’importe quel changement populaire au Moyen Orient aurait une orientation anti-américaine et en tous cas serait moins bien disposé envers les USA, ce qui nous poserait un sérieux problème."

Un signe révélateur de l’intensité de la colère que ressentent les arabes de la rue en voyant leurs leaders se soumettre aux intérêts israélo-étasuniens et en voyant le brutal traitement que subissent les Palestiniens se manifeste dans le fait que, selon un grand nombre d’enquêtes d’opinion, ils ont plus de respect pour les leaders iraniens qui ne sont ni arabes ni sunnites, que pour leurs propres leaders arabes -parce que contrairement à la plupart des leaders arabes, les leaders iraniens (depuis la révolution de 1979) se sont fermement opposés aux politiques impérialistes et égocentriques dans la région.

Les régimes égyptiens de Hosni Moubarak et de Anwar Sadat (avant lui) étaient spécialement méprisés pour leur servilité aux USA et à Israël. Depuis sa création en 1948 et jusqu’en 1979 aucun état arabe n’avait reconnu Israël en tant qu’état légitime. Mais en 1979, l’Egypte (sous la présidence de Sadat) a rompu les rangs du monde arabo-musulman en signant "l’accord de paix" avec Israël qui a pris le nom d’accord de camp David.

Bien que l’accord ait été officiellement conclu entre Israël et l’Egypte, les USA étaient un intermédiaire clé et le partenaire principal. les USA acceptèrent de fournir à l’Egypte des aides financières et militaires substantielles, d’un montant d’environ 2 milliards par an, en échange de sa reconnaissance d’Israël et de sa soumission aux impératifs économiques et géopolitiques israélo-étasuniens dans la région. Comme l’a dit récemment Alison Weir, reporter et directeur exécutif de "if Americans knew" (si les Américains savaient), en reconnaissant ainsi Israël et en normalisant sa relation avec lui, "l’Egypte a ouvert à d’autres pays la voie de la "normalisation" de leurs relations avec Israël, malgré la situation anormale de la Palestine."

Depuis l’Egypte a été de facto l’allié d’Israël ainsi que la base des intérêts économiques et géopolitiques des USA au Moyen Orient. Elle a ouvert son espace aérien, ses réserves d’eau et son sol aux forces armées étasuniennes. Elle s’est employée à persuader ou forcer les gouvernements et les forces politiques de la région à servir les intérêts israélo-étasuniens. Et elle a servi de contre pouvoir contre des pays comme l’Iran qui s’opposaient aux visées impérialistes des Etasuniens et des Israéliens sur la région. En tant que "partenaire de la paix" avec Israël, l’Egypte a aussi été complice de la politique coloniale israélienne et de la cruelle oppression du peuple palestinien.

Bien que sous influence israélo-étasunienne, Anwar Sadat a reçu le prix Nobel de la Paix (en même temps que le premier ministre Begin d’Israël) pour la "paix" de camp David ; les partisans de la souveraineté nationale de l’Egypte et les défenseurs des droits du peuple palestinien ont considéré cet accord comme une trahison et une capitulation à l’expansionnisme sioniste et à l’impérialisme étasunien.

L’outrage que la trahison de camp David a représenté pour l’Egypte et pour le monde arabo-musulman au sens large, s’est traduit, pense-t-on, par l’assassinat tragique de Anwar Sadat, qui avait signé les grotesques accords de "paix" avec Israël. Voici un texte qui attribue l’assassinat de Sadat à la signature des accords de "paix" :

"Pendant les mois qui ont précédé son assassinat, il était devenu profondément impopulaire au Moyen Orient pour avoir fait la paix avec Israël, ce qui était considéré comme une "trahison" des Palestiniens. Il y avait beaucoup de critiques et de menaces contre lui et sa famille.

"La plupart des gens n’ont pas été surpris quand il a été assassiné mais les circonstances de sa mort demeurent bizarres. Beaucoup de rapports semblent indiquer que les forces de sécurité égyptiennes savaient à l’avance qu’on allait tenter de tuer Sadat mais elles n’ont pas fait grand chose pour l’empêcher. Certains disent même que les forces de sécurité égyptiennes ont aidé l’assassin présumé. Et certains croient que c’est un scénario plausible parce que l’assassin a réussi à passer à travers plusieurs barrages et inspections de police avant la parade militaire du Caire".

Pendant que le président Reagan se lamentait sur la mort de Sadat en disant : "L’Amérique a perdu un grand ami, le monde a perdu un grand homme d’état et l’humanité a perdu un champion de la paix", Nabil Ramlawi, un officiel palestinien, disait : "Nous nous attendions à ce que le président Sadat finisse ainsi parce que nous sommes sûrs qu’il oeuvrait contre les intérêts de son peuple, des nations arabes et du peuple palestinien."

Mettre fin au calvaire des Palestiniens et leur rendre leurs droits géopolitiques dans les frontières reconnues par la communauté internationale est un but sous-jacent des soulèvements actuels au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

D’une manière subtile ou latente, l’injustice atroce dont souffre le peuple palestinien semble être la "mère" des griefs arabo-musulmans. dans cette perspective, le soulèvement du monde arabo-musulman peut être vu comme une Intifada qui s’étend au-delà de la Palestine. Sans une solution juste et équitable au problème palestinien, l’agitation continuera à secouer la région, avec ses conséquences catastrophiques potentielles.

Il y a une lueur d’espoir dans ce triste tableau et ce serait que le peuple juif se rende compte que son projet sioniste radical d’expansionnisme n’est plus tenable, et que, donc, il se rapproche d’autres individus et organisations juifs (comme les Juifs pour la Justice en Palestine) qui s’en sont déjà rendu compte et qu’ils travaillent ensemble à établir une coexistence pacifique avec leurs cousins historiques dans la région.

Le sionisme radical a besoin, pour réaliser son projet, du soutien des puissances impérialistes. Comme l’ont noté les critiques du sionisme, dont beaucoup sont juifs, c’est une attente ou un espoir très dangereux, parce que le soutien des puissances impérialistes, qui en dernière ressort est lié à leur propres intérêts et calculs économiques et géopolitiques, peut s’interrompre ou leur être retiré d’un seul coup si les équations géopolitiques de la région changent. Comme l’a dit récemment le célèbre penseur juif Uri Avnery :

"Notre futur n’est pas avec l’Europe ou les USA. Notre futur est dans cette région... Ce n’est pas seulement notre politique qui doit changer, mais notre façon de voir les choses, notre orientation géographique. Nous devons comprendre que nous ne sommes pas une tête de pont de quelqu’un qui est au loin, mais que nous faisons partie irande la région qui est en ce moment même -enfin !- en train de rejoindre la marche des hommes vers la liberté."

Pour résumer, les griefs longtemps réprimés du monde arabo-musulman n’explosent pas seulement au visage des dictateurs locaux comme Moubarak d’Egypte ou Ben Ali de Tunisie, mais, peut-être plus encore, contre leurs patrons néo-coloniaux et impérialistes de l’étranger.

Comme l’a dit récemment le fin analyste Jason Ditz, "le ressentiment dépasse Moubarak et ses sous-fifres, il englobe les USA et Israël." Cela signifie que la révolte représente quelque chose de plus grand que les discours abstraits et creux qui font le buzz sur les libertés individuelles ou les élections bidons jouées d’avance et contrôlées par l’argent - qu’on appelle la démocratie. Elle est le signe de la croissance d’une culture de la résistance contre le néocolonialisme qui a commencée avec la grande révolution d’Iran de 1979.

Ismael Hossein-Zadeh

http://polymedia.skynetblogs.be/ http://www.alterinfo.net/notes/L-Intifada-s-etend-au-dela-de-la-Palestine_b2740202.html

 


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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 17:22

 

Les USA réservent à Kadhafi le sort de Saddam Hussein

Les Etats-Unis tenteront sans doute d’éliminer Mouammar Kadhafi ou de le capturer, a supposé mardi le colonel Igor Korotchenko, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale.
« Les Etats-Unis réservent de toute évidence à Mouammar Kadhafi le sort de Saddam Hussein.
Le guide de la révolution libyenne serait soit liquidé par une frappe aérienne soit capturé pour être condamné à mort par les nouvelles autorités libyennes avec l’accord tacite de Washington », a déclaré l’expert dans une interview à RIA Novosti.
Selon M.Korotchenko, les Américains peuvent aussi imposer un blocus total de la côte libyenne et utiliser des missiles de croisière Tomahawk pour frapper la résidence de Kadhafi, les postes de commandement et l’état-major des forces armées de Libye, paralysant la direction militaire et l’administration de l’Etat.
« C’est justement pour cela que les Etats-Unis regroupent à présent leurs forces et moyens dans la région et que deux porte-avions américains ont mis le cap sur les côtes libyennes », a-t-il fait remarquer.
Dans le même temps, l’expert a exclu une opération terrestre du Pentagone contre la Libye.
« Au stade actuel, cela est très peu probable », conclut M.Korotchenko.
Je commence sérieusement à me demander si les médias ne nous l’on pas démonisé comme ils l’ont fait si bien avec  Saddam hussein, afin que les américains ait l’opinion publique de leur coté pour une intervention. Et dire que certain « experts » disait il y a pas longtemps, que c’était impossible que les États-Unis interviennent dans ce conflit.
Ce n’est pas pcq c’est un « expert », qu’il détient nécessairement la vérité.
Ils vont encore passé pour les sauveurs de la démocratie, alors qu’ils ont sans doute eux-même crée ce conflit avec l’aide de la CIA.
Jo^^
Sur le même thème:

Un navire de guerre américain s’approche de la Libye

Et le Canada s’en mêle

Un navire de combat canadien en direction de la Libye

Ça va en faire des navires de guerre dans cette région! tout se déploiement uniquement pour Kadhafi?

 

_________________________________________________________________________________________________

 

 

Il est vrai que l'on entend pas trop les sionistes harrasser Kadhafi, ils préfèrent continuer à tirer à boulets rouge sur l'Iran, leur seule préoccupation. Il est vrai aussi que Kadhafi serait juif par sa mère... comme l'explique la video ci-dessous... mais ceci dit, il a toujours affirmé être contre le sionisme. Serait-il prêt à renier ses convictions et à vendre son âme au diable -bien qu'elle soit déjà bien vendue- pour sauver sa vie ? That is the question... ceci dit, Ahmadinejad serait aussi juif.

 

(je vous redonne la vidéo déjà postée sur ce blog, note d'eva)

 

 


  

  

Kadhafi vers un exil en Israël ?

 

 

Rien ne peut arrêter le vent de révolte qui souffle, ces jours-ci, sur la Libye, ni les répressions sauvages, ni les massacres barbares. Le dictateur pourrait bien employer tout son armada, ses militaires, ses franc-tireurs, le peuple libyen est bien décidé à en finir avec quatre décennies de despotisme.

 

La contestation s’étend, depuis l’Est, où les villes principales sont tenues par les manifestants, jusqu’à l’Ouest. Zouara et Misurata, troisième ville de Libye, sont tombée entre les mains des opposants, qui réclament le départ de Mouammar Kadhafi, ont rapporté, vendredi, les médias arabes, se référant à des habitants de la ville. Les informations sur la situation de Misurata ont, longtemps, été confuses. Les anti-Kadhafi ont annoncé, mercredi, avoir pris la ville. Des habitants ont affirmé que des mercenaires et des soldats loyalistes avaient lancé une contre-offensive, jeudi, mais qu’elle avait été, finalement, repoussée.

 

« Les manifestants ont eu la main haute sur les forces de sécurité et ont pris le plein contrôle de la ville », a déclaré, par téléphone, à Reuters, un habitant, Mohammed Senoussi. « Les habitants célèbrent la victoire et scandent ‘Dieu est le plus grand’ », a-t-il ajouté. De violents combats ont eu lieu, jeudi, à proximité de l’aéroport. Depuis le 15 février dernier, la Libye est en proie à des manifestations antigouvernementales réprimées dans le sang par le régime. Mouammar Kadhafi a perdu le contrôle de la partie- Est du pays, tombée entre les mains des opposants, qui contrôlent les régions, depuis la frontière égyptienne, jusqu’à Benghazi, berceau de la contestation, en passant par Tobrouk et Ajdabiya, où des soldats se sont joints au peuple.

 

A Benghazi, la deuxième grande ville libyenne, les opposants ont créé des comités pour gouverner la ville et garantir la sécurité. Les habitants de Benghazi ont élevé des barricades, craignant que le colonel Kadhafi y envoie des mercenaires étrangers, pour tuer les manifestants. Mouammar Kadhafi contrôle la partie occidentale du pays, y compris, Tripoli et Syrte, un centre pétrolier, sur le littoral de la Méditerranée. Les médias occidentaux ont, récemment, annoncé que les principaux ports libyens – Tripoli, Benghazi et Misurata – étaient fermés, en raison des troubles.

 

A l’approche de la victoire finale du peuple libyen, les chancelleries européennes semblent sortir de leur torpeur, prônant une intervention militaire, en Libye, alors qu’ils étaient restés, tous ces derniers jours, de marbre, devant toutes ces horreurs qui se passaient, en Libye. Inquiets de perdre leur influence, en Libye, les Occidentaux ont, enfin, décidé d’intervenir et de se poser en avocat du peuple libyen. A travers tout un panel de complots, ils veulent renforcer leur repose-pied, en Libye. Une intervention de l’OTAN ou une attaque éventuelle américaine contre la Libye figurent parmi ces complots. Parallèlement, un haut responsable militaire américain a annoncé que le Pentagone est en train d’examiner toutes les options éventuelles pour une interaction envers la situation actuelle de la Libye. L’Occident veut, en fait, empêcher la réalisation de la demande du peuple musulman libyen, qui souhaite un Ordre politique démocratique et indépendant, basé sur la justice. Il arrivera, certes, à son objectif, car le peuple révolutionnaire libyen est bien déterminé à vaincre lui-même le régime despotique de Mouammar Kadhafi et refuse toute intervention militaire étrangère.

 

Par ailleurs, selon Israël Today magazine, Kadhafi pourrait in fine trouver refuge en Israël, puisqu’il est aux yeux de la loi juive, juif, et que ceci lui garantit la nationalité israélienne d’une part, et la vie sauve d’autre part. De nombreux criminels juifs trouvent d’ailleurs refuge dans l’entité sioniste, et le fait de disposer de milliards en banque ne devrait pas nuire…

 

Israël Today Magazine s’appuie sur l’interview réalisée l’année dernière par la chaîne israélienne « Channel 2″ de deux israéliennes d’origine lybienne affirmant avoir un lien de parenté avec le leader lybien. La plus âgée des deux femmes, Guita Brown, serait la petite fille de la soeur de la grand mère de Kadhafi. La seconde, Rachel Saada, petite fille de la première, a expliqué que la grand-mère du « Guide », elle-même juive, était mariée avec un juif avant d’en divorcer pour mauvais traitements. Elle épousa en seconde noce un cheikh musulman et eut une fille : la mère de Mouammar Kadhafi.

 

Même si la grand-mère du guide s’est convertie à l’Islam, elle reste juive aux yeux de la loi juive, ainsi que sa fille. Et le Guide n’est donc pas seulement d’origine juive : si sa mère est juive, aux yeux des juifs et des israéliens, il est juif lui-même.

 

S’il demande la nationalité israélienne, elle ne pourra donc pas lui être refusée…

 

Sources MediaLibre Eu

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

http://nom666.over-blog.com/article-kadhafi-vers-un-exil-en-israel-68488423.html

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 05:12
Sarko : « Ce sont les Arabes qui font la loi en France »

A-Bout-De-Souffle.jpgLes révolutions post-Islam ouvrent vers le post-Sarko. Celui qui a fait carrière en tapant sur un Islam génétiquement englué dans l’intégrisme est pris à son propre piège. Sarko à bout de souffle

Tout le monde a compris ce qui s’est passé. MAM dégage parce qu’elle ne peut mettre les pieds que dans les dictatures arabes, qui vont être de moins en moins  nombreuses. Brice dégage, comme récidiviste devant le tribunal de grande instance de Paris. Guéant dégage car Juppé veut être un vrai ministre. Et on se récupère un ancien d’Occident aux armées !

Si on cumule avec le remaniement de novembre, ça nous montre un Sarko en super forme… Il voulait que Borloo reste au gouvernement et que Copé y entre pour bien les surveiller. On a vu le résultat et aujourd’hui il mise sur un Juppé ressuscité, et déjà intouchable : il a obtenu le départ de Guéant et de rester Maire de Bordeaux.

Pour masquer sa déculottée, Sarko se lâche et nous dit en substance : « Ce sont les Arabes qui font la loi en France ». S’il faut virer MAM et Hortefeux, recadrer Guéant et mettre sur orbite Juppé, c’est à cause des Arabes ! La patrie n’est pas en danger mais tout comme : il faut juste changer tous les ministres régaliens quatre mois après le dernier remaniement. Et avec cette superbe dénégation qui fera le bonheur de mes copains psy : « Nous ne devons pas en avoir peur ». Comprendre : nous sommes morts de trouille et n’osons pas le dire. L’alibi islamiste s’écroule devant l’appel des peuples arabes à la démocratie et à la justice sociale. La question était de savoir combien de temps ce souffle arabe mettrait pour toucher la France : c’est fait, et Sarko signe en direct à la télé.

Alors, juste de la mousse et le bazar ambiant va continuer ? C’est bien possible.

Mais je vois avec beaucoup d’attention la montée en puissance de Juppé, encore conforté par le discours de Sarko hier soir. Un point sera décisif : Juppé parviendra-t-il ou non flinguer le débat sur l’Islam en avril ?  Tout le monde sait que c’est le débat de trop et que cette course devant le FN est écœurante. Si le débat devient une anecdote, géré dans des salons feutrés, maintenu pour sauver la face, Sarko aura perdu et Juppé aura beaucoup de cartes en main. La Droite française a beaucoup de défauts, mais elle n’a rien à voir avec cette culture de l’exclusion.

Tôt ou tard, Sarko fera le constat, cruel pour lui, que pour avoir placé les questions arabo-musulmanes au cœur de sa politique, il devra dégager devant la preuve que ses théories funestes se brisent sur les réalités.

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00:26 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (93) | Envoyer cette note | Tags : sarkozy, révoluttion, tunisie, egypte, libye

 

 

Sur ce blog, article précédent :

27.02.2011

La religion dans l’Algérie coloniale
De grands pays musulmans accèdent à la liberté et vont construire leur avenir. Déjà, on s’apprête à leur demander des comptes : quoi, ce n’est pas encore la démocratie absolue et parfaite ?! Affiche_800.jpg
Vingt ans après l’écroulement soviétique, Poutine gave ses réseaux et viole les droits fondamentaux au jour le jour (Je le regrette d’autant plus que je pense que tout ira bien quand la Russie ira mieux) ; les révolutions US des anciennes républiques soviétiques, dix ans plus tard, pataugent encore dans les approximations ; ailleurs, la France-Afrique post coloniale donne encore le rythme. Les révolutions de la Tunisie, de l’Egypte, de la Libye, du Yémen, de Bahreïn ont le grand avantage d’être spontanée : aucun grand frère pour vouloir ensuite récupérer les dividendes.
Bon mais ça sera très compliqué, car ce ne sont pas seulement les dernières années sanglantes des dictatures qu’il faut gérer, mais des décennies d’oubli du droit.

Voici à ce propos quelques repères sur ce qu’a été la liberté de religion en Algérie, du temps de la colonisation : 130 ans.

Deux dates principales ont marqué cette période de l’histoire : 1830, avec l’administration française de l’Algérie et 1905 avec la non-application de la loi sur la séparation de l’Etat et des cultes
1830 : le double langage du droit
L’histoire contemporaine de l’islam et de la France commence en 1830, par l’annexion de l’Algérie. Avec la convention du 5 juillet 1830, conclue entre le Bey d’Alger et le général en chef des armées françaises, le pouvoir français s’impose, préfigurant le rattachement de l’Algérie à la France. Dès 1848, l’Algérie devient « territoire français », divisé en trois départements, sans être pour autant placée dans une égalité de droit avec la métropole. La France qui avait fondé un empire colonial, s’affirme volontiers comme puissance musulmane, dans une société internationale encore manquée par l’empreinte de l’empire ottoman.alg50107.jpg
Les relations de la France et de l’Islam sont évidemment plus anciennes. Il s’agit d’abord des croisades et des échanges entre Haroun al Rachid et Charlemagne, ou entre François 1er et Soliman le Magnifique. C’est aussi la présence durable des Musulmans au moyen âge, en Provence et en Languedoc notamment. La présence française en Afrique musulmane a été permanente depuis le 19ème siècle: Saint Louis, alors capitale du Sénégal, disposait d’un représentant au sein de l’Assemblée nationale. Mais ce qui allait compter le plus dans ce domaine, a été le « fait algérien », c’est-à-dire l’irruption dans la vie politique, économique, culturelle et sociale d’un pays européen, de tout un peuple musulman avec son histoire, ses coutumes, ses règles de vie et sa religion. Un peuple très majoritairement musulman, resté encore à un stade de développement de type traditionnel, devenait partie intégrante d’un pays de culture chrétienne. L’imbrication humaine, culturelle, politique ne cessera de se développer.
Dans cette région islamisée très tôt, le fait musulman est présent dès l’origine : la Convention du 5 juillet 1830 prévoyait que la France devait « ne porter aucune atteinte à la liberté des habitants de toutes les classes, à leur religion, leur propriété, leur commerce et leur industrie ». Or dans le même temps, le droit métropolitain est venu organiser la société algérienne, en rupture avec le droit musulman. S’il est exact que le droit musulman souffrait d’archaïsme, l’esprit de la Révolution des Lumières n’a pas eu droit de cité sur l’autre rive de la Méditerranée : l’accès à la citoyenneté française a été refusé aux personnes de confession musulmane. C’est la doctrine coloniale : l’Algérie est française, mais le musulman relève d’un statut personnel spécifique. Le colonialisme crée les bases du communautarisme. Le sénatus-consulte du 14 juillet 1865 énonce : « si l’indigène musulman est français, néanmoins il continuera à être régi par la loi musulmane ». L’application du Concordat a été écartée sous prétexte qu’il n’existait pas d’organisations représentant de l’islam. Aussi, l’Etat français a-t-il été dès le début omniprésent, y compris pour régler la pratique du culte, avec une préoccupation particulière pour le maintien de l’ordre public. Il n’existait pas en terre algérienne de droit à la liberté de religion, et la  pratique du culte, pour les musulmans, s’avérait souvent aléatoire. En 1848, a été créé un service de l’administration civile indigène, ayant pour mission le contrôle du culte musulman. L’Etat colonial qui régissait tout, n’allouait que des moyens très limités, et n’hésitait pas à réquisitionner les lieux de prières pour les affecter à des besoins jugés plus légitimes.image001.jpg
1905 : La non-application de la loi
Le schéma n’a pas été modifié par la loi de 1905, bien que l’article 43.2 invitait le gouvernement à déterminer les conditions d’application de ce texte à l’Algérie et aux colonies. C’est le décret du 27 septembre 1907 qui régla la question, pour reconnaître la loi inapplicable et organiser le statu quo, soit une religion sous contrôle de l’administration, avec de maigres financements. La circulaire signée par le Préfet Michel le 16 février 1933 qui a institué un contrôle de l’administration sur le recrutement du personnel cultuel a prévu des indemnités pour ce personnel qui devait prêcher dans les lieux de prière reconnus par l’Etat.
Ce n’est que beaucoup plus tard que le nouveau statut organique de l’Algérie, édicté par la loi du 20 septembre 1947, a rendu le culte musulman indépendant de l’Etat. Les projets réformateurs sont restés lettre morte jusqu’à ce que l’Assemblée algérienne crée en 1951 une commission du culte musulman, parvenant à établir le projet d’une Union générale des comités cultuels, financée par l’Etat. Mais le Conseil d’Etat a estimé en 1953 que la création par l’Etat de ce type de structure était contraire au principe de séparation des Eglises et de l’Etat, et c’est le schéma ancien qui est resté en cours jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Dans le même temps, le maintien du statut personnel spécifique pour les musulmans, faisait de la croyance religieuse une condition de la reconnaissance juridique, créant ainsi un communautarisme légal. L’accès à la citoyenneté répondait à une logique discriminatoire sur le plan religieux : les musulmans devaient renoncer au statut personnel, lié à leur foi, pour adopter celui du code civil. Ce n’est qu’à partir de 1947, que fut acceptée la citoyenneté dans le statut, c’est-à-dire le fait d’être français et musulman, mais en portant le titre de « français musulman ».
Un constat d’évidence s’impose donc : durant la période coloniale (1830-1962), les musulmans vivant sous l’autorité de l’Etat français ont connu un statut juridique caractérisé par une double violation du droit : le non-respect des engagements contenus dans la convention de 1830 et la non application de la loi de 1905.

00:19 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (34) | Envoyer cette note | Tags : algérie,

 

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 08:33

 

Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), le 22 juin 2008 au Kremlin-Bicêtre
http://www.20minutes.fr/article/589045/politique-jean-pierre-chevenement-tres-critique-envers-les-primaires-au-ps

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:29

Kadhafi.jpgDe toutes les luttes qui se déroulent actuellement en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la plus malaisée à décortiquer est celle qui se passe en Libye.

Quel est le caractère de l’opposition au régime de Kadhafi et qui, rapporte-t-on, contrôle actuellement la ville de Benghazi, dans l’est du pays ?

Est-ce précisément une coïncidence si la rébellion a démarré à Benghazi, située au nord des champs pétroliers les plus riches de la Libye et proche en même temps de ses oléoducs, gazoducs, raffineries et port GNL ? Existe-t-il un plan de partition du pays ?

Quel est le risque d’intervention militaire impérialiste, ce qui pose un très grave danger pour la population de toute la région ?

La Libye n’est pas comparable à l’Égypte. Son dirigeant, Mouammar Kadhafi, n’a pas été une marionnette de l’impérialisme comme Hosni Moubarak. Durant de nombreuses années, Kadhafi a été l’allié de pays et de mouvements combattant l’impérialisme. En prenant le pouvoir en 1969, à la faveur d’un coup d’État militaire, il a nationalisé le pétrole libyen et a utilisé une grosse partie de cet argent pour développer l’économie libyenne. Les conditions de vie se sont considérablement améliorées, pour le peuple.

Pour cette raison, les impérialistes étaient bel et bien décidés à écraser la Libye. En fait, en 1986, les États-Unis ont lancé des frappes aériennes sur Tripoli et Benghazi, lesquelles avaient tué 60 personnes, dont la petite fille de Kadhafi – chose que l’on mentionne rarement dans les médias traditionnels. Des sanctions dévastatrices ont été imposées à la fois par les États-Unis et par les Nations unies, afin de couler l’économie libyenne.

Après l’invasion de l’Irak par les Américains, en 2003, et la destruction d’une grande partie de Bagdad via une campagne de bombardement orgueilleusement baptisée « shock & awe » (choc et terreur) par le Pentagone, Kadhafi a tenté d’écarter d’autres menaces d’agression contre la Libye en faisant d’importantes concessions politiques et économiques aux impérialistes. Il a ouvert l’économie aux banques et sociétés étrangères, il a abondé dans le sens des demandes d’« ajustements structurels » émanant du FMI, privatisant ainsi de nombreuses entreprises de l’État et réduisant fortement les subsides de l’État à l’alimentation et au carburant.

Le peuple libyen souffre de ces mêmes prix élevés et du chômage à la base des rébellions qui éclatent ailleurs et qui découlent de la crise économique capitaliste mondiale.

Il ne fait pas de doute que la lutte pour la liberté politique et la justice économique qui balaie actuellement le monde arabe a également trouvé son écho en Libye. On, ne peut douter que le mécontentement suscité par le régime de Kadhafi motive une section signification de la population.

Toutefois, il est important que les progressistes sachent qu’un grand nombre des personnages dont l’Occident fait la promotion en tant que dirigeants de l’opposition sont à long terme des agents de l’impérialisme. Le 22 février, la BBC a montré des séquences où l’on voit à Benghazi des foules qui arrachent le drapeau vert de la république pour le remplacer par celui du monarque renversé (en 1969, NdT), le roi Idris – qui avait été une marionnette de l’impérialisme américain et britannique.

Les médias occidentaux appuient une bonne partie de leurs reportages sur des faits supposés, fournis par le groupe d’exilés du Front national pour la sauvegarde de la Libye, formé et financé par la CIA américaine. Cherchez sur Google en introduisant le nom du front plus CIA et vous découvrirez des centaines de références.

Dans un éditorial du 23 février, « The Wall Street Journal » écrivait ceci : « Les États-Unis et l’Europe devraient aider les Libyens à renverser le régime de Kadhafi. » On n’y dit mot des chambres de commission ou des corridors de Washington sur une intervention destinée à aider le peuple du Koweït, de l’Arabie saoudite ou du Bahreïn à renverser leurs dirigeants dictatoriaux. Même avec tout le semblant d’intérêt accordé aux luttes de masse secouant la région actuellement, la chose serait impensable. Quant à l’Égypte et à la Tunisie, les impérialistes tirent sur toutes les ficelles possibles pour retirer les masses des rues.

Il n’a pas été question d’intervention américaine pour aider le peuple palestinien de Gaza quand des milliers de personnes ont perdu la vie suite au blocus, aux bombardements et à l’invasion par Israël. Ce fut exactement le contraire : les États-Unis sont intervenus afin d’empêcher la condamnation de l’État sioniste occupant.

Il n’est pas difficile de voir où résident les intérêts de l’impérialisme, en Libye. Le 22 février, Bloomberg.com disait, à ce propos, que, tout en étant le troisième pays producteur de pétrole de l’Afrique, la Libye est en même temps le pays qui possède les plus importantes réserves – prouvées – du continent, avec 44,3 milliards de barils. C’est un pays à la population relativement peu nombreuse mais qui doté d’un important potentiel de production de bénéfices pour les compagnies pétrolières géantes. Voilà comment les grosses fortunes voient la Libye et c’est ce qui sous-tend les préoccupations qu’elles expriment quant aux droits démocratiques du peuple libyen.

Obtenir des concessions de Kadhafi ne suffit pas, pour les barons impérialistes du pétrole. Ils veulent un gouvernement dont ils peuvent disposer directement, le cadenasser, le tenir en dépôt et le mettre en fût. Ils n’ont jamais pardonné à Kadhafi d’avoir renversé la monarchie et nationalisé le pétrole. Dans sa rubrique « Réflexions », Fidel Castro, de Cuba, met en exergue la soif de pétrole de l’impérialisme et met en garde contre le fait que les États-Unis posent actuellement les bases d’une intervention militaire en Libye.

Aux États-Unis, certaines forces tentent de lancer au niveau de la rue une campagne de promotion en faveur d’une telle intervention américaine. Nous devrions nous y opposer carrément et rappeler à toutes les personnes bien intentionnées les millions de morts et de personnes déplacées provoquées par l’intervention américaine en Irak et en Afghanistan.

Les progressistes éprouvent de la sympathie pour ce qu’ils considèrent comme un mouvement populaire en Libye. Nous pouvons aider un tel mouvement en soutenant ses revendications légitimes tout en rejetant toute intervention impérialiste, quelle que soit la forme qu’elle puisse revêtir. C’est au peuple libyen qu’il revient de décider de son avenir.


Sara Flounders
24 février 2011
Traduit de l'anglais par Jean-Marie Flémal pour "Investig'Action"

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:52

fut-nucleaireLe 10 fév 2011, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a signalé qu’elle avait rappelé à l'ordre les producteurs de déchets nucléaires, dont l’EDF, qui contestent la compétence de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) dans le projet de stockage profond dans la Meuse.

« Les rôles sont parfaitement définis par la loi. La loi dit en particulier que c'est l'Andra qui est responsable de la gestion des déchets, de la création, de la gestion et de l'exploitation des stockages, et que tout ceci se fait sous le contrôle de l'ASN », a précisé André-Claude Lacoste, président de l'ASN, qui répondait à de récentes attaques lancées contre l'Andra par des industriels du nucléaire au cours d'une conférence de presse.

Tenus par la loi de financer la construction du centre de stockage géologique profond en vertu du principe « pollueur-payeurs », certains d'entre eux, particulièrement EDF et Areva, ont remis en cause la compétence technique de l'Andra.

« En ce qui nous concerne à l'ASN, nous avons clairement rappelé aux producteurs de déchets que la loi est la loi et qu'on l'appliquerait », a insisté M. Lacoste, regrettant ces « prises de parole à haute voix et de façon parfois virulente » des industriels.

Ces derniers s'inquiètent notamment de l'augmentation du coût du site de stockage profond dans la Meuse, évalué en 2002 à 15 milliards d'euros, mais qui pourrait atteindre 20 à 35 milliards d'euros selon les estimations. Le patron d'EDF, Henri Proglio, avait publiquement critiqué en octobre dernier « une dérive des coûts » à provisionner par son entreprise.

D'après la loi, EDF doit financer 80 % du centre de stockage profond destiné aux déchets les plus dangereux, contre 15 % pour le CEA (Commissariat à l'énergie Atomique), le reste se répartissant entre les autres producteurs de déchets nucléaires (Areva, etc.).

à ce sujet, André-Claude Lacoste a estimé que les « chiffres cités sont à prendre avec beaucoup de précaution ». « Ce sont des chiffres qui correspondent à la création et à l'exploitation pendant cent ans d'un ouvrage qui entrera en fonctionnement en 2025. Vous imaginez la difficulté d'en définir très précisément le coût », a-t-il dit, rappelant que c'est le gouvernement qui tranchera au bout du compte.

Les industriels du nucléaire, EDF en tête, avaient déjà essuyé récemment les vives critiques de l'OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), qui leur avait adressé un « rappel à la loi ».

Plus globalement, les députés ont estimé que la crédibilité et la sécurité des projets d'enfouissement et de réduction des déchets nucléaires risquaient d'être remises en cause par les industriels du secteur « au nom de la rentabilité à court terme ». 

 

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-nucleaire-et-rentabilite-a-court-terme-68265119.html

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:07
 


L’empressement de Nicolas Sarkozy à se débarrasser de Michèle Alliot-Marie trois mois après sa nomination au Quai d’Orsay vise à éteindre une polémique avant que de nouvelles révélations n’atteignent le président Sarkozy lui-même.


Dans cet entretien au site helvétique Mecanopolis.org, enregistré le 9 février 2011, soit au début de la polémique sur les vacances tunisiennes de la ministre, de ses parents et de son compagnon, Thierry Meyssan évoque la vente discrète d’un ancien avion présidentiel français de type A319CJ à la société tunisienne Karthago Airlines, propriété d’Aziz Miled et de Belhassen Trabelsi (frère de Mme Ben Ali).

 

La vente aurait été négociée par Mme Alliot-Marie à la fois au nom du ministère français de la Défense et de la présidence de la République qu’elle représentait en sa qualité de ministre des Affaires étrangères. Les vacances de rêve de la ministre et de ses proches sont donc la partie émergée d’un iceberg de corruption dont Nicolas Sarkozy en personne est partie prenante.


VOIR VIDEO SUR LIEN SOURCE

 

http://www.voltairenet.org/article168615.html

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 20:05
A Moscou, Thierry Meyssan analyse les insurrections arabes


 

Invité principal de trois grandes émissions politiques de la télévision russe, Thierry Meyssan a développé son analyse des insurrections arabes.


Pour le président du Réseau Voltaire, il est erroné de comparer ces mouvements aux « révolutions colorées ». D’une part parce qu’elles ne vise pas à remplacer des dirigeants anti-US par des pro-US, et d’autre part parce qu’elles ne sont pas focalisées contre des leaders politiques en particulier. Les peuples d’Afrique du Nord et du Proche-Orient se soulèvent contre la domination des Etats-Unis et d’Israël incarnée par des dirigeants fantoches. Ils ne renversent pas simplement des gouvernements, mais aspirent à une transformation sociale. A la différence des « révolutions colorées » qui ne duraient que quelques jours ou semaines, ces insurrections populaires marquent le début d’un processus révolutionnaire régional de plusieurs années qui aboutira à l’éclosion de régimes variés et souverains.


A Moscou, Thierry Meyssan a insisté sur l’intervention états-unienne pour détourner ces mouvements de leur objectif central, donnant de nombreux exemples concrets d’actions entreprises ces dernières semaines par les agents de l’Albert Einstein Institute et du Canvas. Pourtant, a-t-il poursuivi, ces manipulations ne fonctionnent pas sur le terrain. Les manifestants ne lâchent pas leurs revendications. Au contraire, on voit surgir un sentiment pan-arabe face à l’impérialisme et au sionisme. Tout au plus, les USA arrivent-ils à manipuler les médias occidentaux pour masquer au monde le soudain déclin de leur influence.


Dans de longs entretiens à la presse écrite, le président du Réseau Voltaire a souligné que jadis les révolutionnaires étaient des militants qui allaient se former en URSS, aujourd’hui ils ont été se former en Iran. Cette révolution a débuté par la voie constitutionnelle au Liban et s’est poursuivie dans la rue en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen et à Bahrein, compte tenu de la nature autoritaire de ces régimes, a t-il affirmé.


Enfin, il a prédit que ce mouvement ne se cantonnerait pas aux peuples arabes, mais déborderait en Afrique noire.


SOURCE : http://www.voltairenet.org/article168638.html

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 19:43
Lundi 28 février 2011 1 28 /02 /Fév /2011  

 

Le 25  février l'OTAN s'est réuni pour préparer une zone d'exclusion aérienne au dessus du territoire libyen semblable à celle qui fut imposée à l'Irak dans les années 1990 (une suggestion de la France et de la Grande Bretagne). Cette option a été ensuite soumise au conseil de sécurité de l'ONU. Le même jour Ian Birrel dans le journal de gauche britannique le Guardian recommandait une invasion militaire directe. Aux Etats-Unis les anciens partisans de l'invasion de l'Irak John McCain et le Joe Lieberman ont plaidé pour la reconnaissance d'un gouvernement libyen d'opposition et son armement lourd par Washington. Une autre option est de faire intervenir militairement la Tunisie ou l'Egypte, mais les exactions provoquées par l'intervention de l'Ethiopie en Somalie pour le compte des Etats-Unis et le risque de remobilisation patriotique derrière Kadhafi contre l'ingérence extérieur font hésiter les analystes. L'intervention militaire directe ou indirecte reste cependant sur la table, et Washington a pris des contacts dans ce sens avec ses alliés. Londres envisage quant à elle d'envoyer des forces spéciales, officiellement pour venir en aide à ses ressortissants mais les autres pays comme la Chine évacuent leurs ressortissants sans présence militaire.

 

Les velléités interventionnistes occidentales ont été accélérées au cours des derniers jours par la décision du colonel Kadhafi révélée dans Time par un ancien agent de la CIA (mais l'information est-elle fiable ?) le 23 février de saboter les puits de pétrole de Libye. Les importations du pétrole libyen couvrent 51% des besoins de l’Italie, 13% de l’Allemagne et 5% de la France. Le risque de perdre le pétrole libyen a fait flamber les cours aux alentours de cent dollars le baril sur les places boursières internationales.

 

Par ailleurs selon l'analyste russe Grigori Melamedov, la crainte d'un exode massif de réfugiés libyens et l'annonce par le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm de la proclamation par Al-Qaïda d'un émirat islamique dans la ville de Derna dans l’Est de la Libye aurait aussi précipité l'ardeur des Occidentaux (et rallié aussi l'Iran au souhait de voir Kadhafi renversé, Téhéran étant inquiet du risque de la montée d'Al Qaida en Afrique du Nord).

 

Le représentant de la Russie dans le cadre d'une réunion du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève a clairement refusé toute ingérence étrangère en Libye, de même que le gouvernement vénézuélien et les gouvernements cubain et nicaraguayen.

 

F. Delorca

 

 

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-le-risque-de-perdre-le-petrole-libyen-ravive-l-interventionnisme-des-occidentaux-68276873.html

 

 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 07:56


février 27th, 2011

  
  
Tunis, Le Caire, Tripoli… à qui le tour ? Où va s’arrêter la « révolution arabe » qui se présente, au sens propre du terme, comme un séisme politique, c’est-à-dire une secousse d’une très grande ampleur après une longue période d’immobilité ? Répondre précisément à cette question tient aujourd’hui de la divination mais nous pouvons d’ores et déjà tirer trois réflexions des événements en cours.
  
  
Première réflexion, en forme de constat : nous sommes en train d’assister à une série d’événements fondateurs pour les nations arabes. Pour la mémoire des peuples concernés, leur impact sera équivalent à celui de la Révolution de 1789 pour les Français, des guerres d’indépendance de 1848 à 1866 pour les Italiens ou de la révolution des Œillets pour les Portugais.
  
Bien évidemment, les peuples arabes sont parfaitement conscients de l’importance historique de ce qui est en train de se dérouler et tous « veulent en être » pour ne pas laisser passer le train de l’Histoire.
  
La hiérarchie subtile qui pouvait exister entre les différentes nations arabes est en train d’être passablement chamboulée : les Tunisiens, considérés parfois avec condescendance par leurs voisins algériens, apparaissent maintenant comme à l’avant-garde au Maghreb. Les Égyptiens sont la référence du Machrek. Quant aux Libyens, quelle que soit l’issue de la guerre civile entre anti et pro-Kadhafi, leur capacité collective à payer au prix fort – celui de leur vie – la volonté de se débarrasser de la dictature de Kadhafi transforme cette révolution de février 2011 en une véritable épopée moderne.
  
Les événements qui constituent et soudent les nations, ensuite « sacralisés » et sources de fierté collective, sont donc en train de se dérouler sous nos yeux.
  
  
Deuxième réflexion : une fois la poussière retombée et les passions un peu calmées, il va falloir se réconcilier. Pro et anti Ben Ali, pro et anti Moubarak, pro et anti Kadhafi vont devoir continuer à vivre sous le même toit, à moins de vouloir éliminer un habitant sur quatre ou cinq des différents pays concernés !
  
Comment cette réconciliation pourra-t-elle s’opérer ? Très certainement en trouvant un bouc émissaire, de préférence externe à la nation concernée, qui sera alors désigné comme source de tous les maux.
  
Dans le premier billet de l’année, 2011 : le temps des perspectives, nous envisagions une poussée du sentiment anti-occidental comme conséquence du déclin des États occidentaux et de l’« empire américain ». Il est fort probable que les États-Unis vont bientôt endosser ce rôle de bouc émissaire dans nombre de capitales arabes.
  
En Égypte, leur empressement public à lâcher Moubarak ou à applaudir les « changements démocratiques », leurs efforts, via leurs services de renseignements, pour se positionner auprès de et manipuler ceux qu’ils espèrent être les futurs maîtres du pays, n’y changeront sans doute rien. La ficelle est trop grosse, le ressentiment des peuples arabes à leur égard trop fort.
  
Surtout, lorsque l’on arrivera à la « question centrale », à savoir « peut-on soutenir la libération des peuples arabes qui se battent contre leurs dictateurs locaux sans soutenir celle du peuple palestinien à l’égard d’un occupant étranger, Israël ? », il y a fort à parier que l’Amérique d’Obama ou de Sarah Palin fera bloc derrière Israël. L’anti-américanisme et, au-delà, l’anti-occidentalisme, seront alors un catalyseur du « nouveau monde arabe » en train de se constituer.
 
  
Troisième réflexion : cette agitation américaine pour préserver ses positions au Proche et Moyen-Orient semble disproportionnée, voire quasiment surréaliste, compte tenu de la situation interne des États-Unis.
  
Comme nous l’avions exposé dans Sic transit, la superpuissance américaine est morte de facto mais elle continue de « faire comme si ». Faire comme si nous étions encore au XXe siècle, faire comme si les déclarations d’Obama ou d’Hillary Clinton avaient encore une influence notable, faire comme si les États-Unis avaient encore la capacité financière, humaine et politique d’influencer significativement la marche du monde.
  
C’est sans doute une des caractéristiques des empires en train de s’effondrer : alors que les États-Unis pataugent dans la pauvreté (pour mémoire, un Américain sur sept vit sous le seuil de pauvreté), le chômage et la récession (par exemple, les prix de l’immobilier continuent de dégringoler), que le dollar américain est de plus en plus chahuté et contesté comme monnaie de référence, que les déficits publics (de l’État fédéral et des États fédérés) apparaissent de plus en plus structurels et « insolubles », les « ressources » (à crédit…) du pays continuent d’être tournées vers des opérations militaires extérieures, que ce soit en Irak ou en Afghanistan, ou de l’agitation diplomatique (déclarations quasi-quotidiennes sur la situation dans le monde arabe) au détriment d’une reconstruction et d’un « recentrage » qui viseraient à préserver le cœur du système. Résultat : celui-ci ressemble de plus en plus à une coquille vide.
  
Un exemple très significatif de cette situation « surréaliste » vient de nous être fourni à l’occasion de la perte par Airbus – et du gain par Boeing – de la première tranche d’un marché de 35 milliards de dollars destiné à fournir 179 avions ravitailleurs à l’armée de l’air américaine.
  
En premier lieu, en concluant un tel contrat, sur une telle échelle, les États-Unis se comportent comme si l’URSS de Brejnev était encore de ce monde, déployant des moyens qui semblent plus adaptés au scénario de Docteur Folamour qu’aux enjeux du XXIe siècle. Les échecs en Irak et en Afghanistan sont d’ailleurs la meilleure preuve de ce décalage stratégique entre le type de ressources engagées et les « besoins » sur le terrain.
  
En second lieu, on peut s’étonner que la presse française se soit, en règle générale, lamentée sur cet échec d’Airbus (« très mauvaise nouvelle pour l’avionneur européen Airbus ») sans se demander si le Pentagone sera capable, dans quelques années, de régler la facture…
  
En définitive, comme les étoiles mortes dont la lumière nous parvient encore des milliers d’années après leur explosion finale ou leur effondrement, l’illusion de la pérennité d’un empire américain conditionne encore nombre de comportements « occidentaux » alors qu’au sud de la Méditerranée, le XXIe siècle a déjà commencé.
  
  
Lundi
© La Lettre du Lundi 2011

 

Trois réflexions sur la « révolution arabe »

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