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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 01:07

Révolte en Tunisie

 

 

http://www.cnt-f.org/sii/actualites/135-solidarite-avec-les-luttes-du-peuple-tunisien

 

Déclaration de  ACTUS/prpe sur la révolte sociale en Tunisie 

  

 

Tunisie: Soutien de ACTUS/prpe à la révolte populaire sociale des jeunes contre le régime dictatorial de du Général Ben Ali.

  

Des événements importants et douloureux secouent la République de Tunisie depuis plus d’un mois  sans discontinuité.

Le jeune diplômé de 26 ans,Mohamed Bouazizi diplômé de l'Institut supérieur d'informatique de Mahdia,  s'est immolé par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid  le 17 décembre 2010. Brûlé au 3ème degré sur 70% de la surface corporelle.  Le jeune homme décède le 4 janvier dernier 2011 [ Le Monde du  05.01.11 ]

Quelques jours après le geste désespéré de Mohamed  Bouazizi, un autre jeune homme de 24 ans, Hocine Naji, s’est donné la mort le 22 décembre en escaladant un pylône électrique à Sidi Bouzid.  Combien  de jeunes anonymes seraient passés à l’acte tragique ? 

À l’instar d’autres  milliers de jeunes à travers le pays sans emploi, Mohamed Bouazizi vendait  parfois subrepticement des fruits et légumes afin de subvenir aux besoins de sa famille. Exacerbé pour la nième fois par la police qui lui confisqua son gagne pain non souhaité et voulu, Le jeune diplômé s’immola par le feu. Ce drame a mis le feu aux poudres. Depuis le 17 décembre, la révolte  sociale  sans précédent a ont submergé le pays. La jeunesse tunisienne toute entière manifeste massivement dans  plusieurs villes du pays (Regueb,Sidi Bouzid, Kasserine,Thala,El Kef, Gafsa, Seliana, Meknassi, Menzel Bouziane, Douz , Thala… pour dénoncer la cherté de la vie et le chômage chronique des jeunes, qui dans certaines villes avoisinerait les 60%. La vague déferlante de la révolte populaire  en direction de Tunis : dans la cité Ettadhamoun, à 15 km du centre de la capitale, des affrontements ont opposé les manifestants et des forces [ Le Parisien/Afp du 11.01.2011]. Les dernières dépêches font déjà  état des manifestations au cœur de Tunis. 

Où sont les résultats du miracle économique en Tunisie face à la paupérisation des masses populaires  révoltée ? Et pourtant, les défenseurs du système capitaliste en occident et leurs officines, ne tarirent pas d’éloge à l’endroit du pays qualifié de « dragon du Maghreb, de pays émergeant »…La vérité est celle exprimée dans la rue par la colère du peuple victime du système capitaliste. Le régime ne peut indéfiniment pratiquer la politique de l’autruche.

Les régimes dictatoriaux de la Françafrique dont celui du tyran Déby au Tchad ne saurait eux aussi éviter les déferlements des révoltes populaires pour  les mêmes causes qu’en Tunisie.

Les puissances impérialistes toujours promptes à déclencher la guerre contre le président légal et légitime de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, qu’ils n’ont pas choisi se taisent. Pourquoi refusent-elles de défendre la démocratie en Tunisie sous la férule du dictateur Ben Ali ? En Côte d’Ivoire les puissances impérialistes s’acharnent à vouloir imposer contre la volonté du peuple ivoirien leur nervi Ouattara à la place du président insoumis Laurent Gbagbo qui a pourtant  été élu démocratiquement le 28 novembre 2010.

 En Tunisie, depuis 23 ans,  malgré les arrestations des syndicalistes, des intellectuels progressistes, des défenseurs des Droits de l’homme, des dirigeants politiques de l’opposition, des émeutes de la faim, et des soulèvements populaires des jeunes contre le chômage en cours et faisant plusieurs dizaines morts…, ces puissances impérialistes  qui s’autoproclament  gendarmes de la démocratie en Afrique  se murent derrière un mur de silence assourdissant et complice. Elles sont devenues aphones pour fustiger et aveugles devant les corps des jeunes tunisiens  transpercés par les balles de la police du dictateur, le Général Ben Ali.  Le despote de Tunisie dirige d’une main de fer le pays depuis 23 ans en réprimant impitoyablement toute velléité de contestation, cette longévité résulte aussi  du soutien qu’il reçoit des impérialistes occidentaux  dont il est l’un des missi dominici et dirigeants du Sud.

La révolte  sociale populaire se poursuit et continue à prendre de l’ampleur. Le dictateur Ben Ali sans compension aucune pour la mémoire des victimes lâchement assassinées par sa police, s’évertue à prononcer la phrase outrageante suivante: « Les violences  sont des actes terroristes (...) dirigés  par des éléments étrangers» [Reuters du 11.01.2011]. En clair, il ne lésinera pas sur les moyens à exterminer les jeunes afin de préserver son trône. Le gouvernement voudrait minimiser le nombre de victimes qui selon lui serait une douzaine alors que les associations des droits de l’homme estiment à plus de 50 morts  et plusieurs blessés qui sont dans un état grave. Ce bilan macabre est largement contesté par  Sadok Mahmoudi, membre de l'union régionale de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT, centrale syndicale). Pour le syndicaliste, qui cite un bilan recueilli auprès du personnel médical de l'hôpital régional de cette ville, «le nombre de tués a dépassé les 50». [Le parisien du 11.01.2011]. Partant de ce constat régional, l’extrapolation des jeunes assassinés dans le reste du pays et les blessés en situation critique, nous conduirait à avoir un nombre effroyable de morts.

Les intérêts et profits des impérialistes prévalent sur les droits humains en Afriques. Les assassinats sont minimisés et les  morts ne suscitent donc aucune compassion chez les amis du tyran Ben Ali qui se sent ainsi réconforté dans ses crimes. Pendant ce temps, les amis impérialistes du tyran Ben Ali continuent à minimiser la tragédie. En  France, la Ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot Marie avec un cynisme déconcertant a même proposé à la Tunisie l'aide de Paris dans le maintien de l'ordre. « Aujourd'hui, la priorité face à cette situation doit aller à l'apaisement après des affrontements qui ont fait des morts. Un apaisement qui peut reposer sur des techniques de maintien de l'ordre (...) puisque nous avons des savoir-faire en la matière »   [Le Monde / Afp du 11.01.2011].

L’expertise de la Françafrique aux dictateurs comme le tyran Déby en matière de liquidation physique, de bâillonnement, de violation des droits de l’homme, de terrorisation  des peuples africains, de hold up électoraux.… sont des crimes contre l’humanité qui mériteraient d’être jugés par la Cour Pénale Internationale (CPI) qui se serait plutôt spécialisée dans les actes de jugement des dirigeants du Sud qui ne sont pas en odeur de sainteté  ou  qui refusent le diktat  de l’impérialisme occidental.             

Le Président Bush qui a commis  le 20 mars 2003 un génocide en Irak en occupant ce pays, n’a jamais été inquiété à ce jour.  Le président insoumis de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo serait quant à lui, déjà menacé d’être  jugé par la CPI par la découverte des charniers  que cette institution aurait déjà inventés pour la circonstance.   Cette justice à deux vitesses  et à géométrie variable  qui prévalait  déjà à l’époque du roi soleil, continue à être appliquée par la CPI. Le célèbre écrivain français Jean De la Fontaine en guise de morale de son poème «Animaux malades de la peste» écrit : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

 Il est de notoriété publique que la prétendue communauté internationale qui est constituée d’une poignée d’états  occidentaux puissants et  impérialistes, imposent sa volonté et son diktat aux autres nations du sud plus faibles aujourd’hui. Cette injustice  internationale est insupportable.  Le cas flagrant de la Côte d’Ivoire avec la volonté impériale et raciste des impérialistes occidentaux, il conviendrait  même de paraphraser  cette fable de  La Fontaine  en affirmant : « Selon que vous serez blanc puissant ou misérable ou noir puissant ou  misérable, les jugements de cour vous rendront blanc puissant ou misérable  ou noir puissant ou  misérable».

Les délocalisations de certaines entreprises du Nord vers la Tunisie dans les industries d’automobile, de télécommunication, de technologies d’élastomères, d’agroalimentaire, de textile… n’ont  pas résolu le problème d’emploi ni améliorer les conditions de vie des travailleurs tunisiens surexploités par les multinationales qui parallèlement mettent les travailleurs du Nord au chômage.

Avec une indécence déconcertante, les capitalistes  font l’éloge du faux développement du pays qui ne profite exclusivement d’abord qu’aux multinationales et à la minorité bourgeoise qui est par ailleurs constituée essentiellement par la famille du dictateur Ben Ali.

La faillite du système  capitaliste  ou sous son vocable édulcoré de néolibéral (pour de raison de pudeur ou de stratégie par ses défenseurs), a montré qu’en Afrique les statistiques des taux de croissance dithyrambiques de certains pays comme la Tunisie ou le Tchad, distillés par les institutions financières sont inversement proportionnels à la misère accrue des masses populaires mais proportionnels aux richesses pillées par les multinationales et les familles dictatoriales  et régnantes  au pouvoir en Afrique.

 Eu égard  à la légitime  insurrection populaire  des jeunes contre le pouvoir qui n’offre aucune perspective d’avenir pour les jeunes, contre la cherté de la vie et les atteintes aux droits de l’homme, notre parti, ACTUS/prpe  décide :

▪  d’apporter tout son soutien militant et sa solidarité aux jeunes et travailleurs  tunisiens en lutte pour leurs droits légitimes

▪  d’interpeller les Associations des droits de l’homme et les régimes dits démocratiques occidentaux de prendre de prendre de mesures concrètes contre les violations des droits de l’homme et crimes perpétrés par le dictateur Ben Ali.

▪   d’appeler  toutes Forces vives de Tunisie de participer activement à cette révolte sociale lancée par la glorieuse jeunesse tunisienne et afin d’accélérer la libération du pays de la tyrannie.

  de lancer un appel solennel aux Forces progressistes africaines  d’être solidaires de la lutte du peuple tunisien contre une dictature soutenue par l’impérialiste occidental. C’est ce dernier qui  assure aussi  la garantie tous risques et à vie aux tyrans qui sévissent en toute impunité sur le continent africain.

Vive la révolte sociale des jeunes pour que vivent une révolution africaine et la naissance d’une Afrique nouvelle indépendante, prospère  au service des Peuples et non des multinationales.

 


 Le 12 Janvier 2011 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique

Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party

                                                     (ACTUS / prpe)                                                                                                                   

Le Secrétaire  Général                                                                                                                                                       

General Secretary                                                                                                                                                           

Dr LEY- NGARDIGAL  Djimadoum    

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:05

Haiti, one year later

 

Haiti, one year later

 

It's been one year since the earth shook so violently below Port-au-Prince, Haiti, destroying and damaging hundreds of thousands of buildings and lives in mere moments. Twelve months of struggle and heartache have followed, with very little progress to show so far. Only five percent of the rubble has been cleared as crippling "indecision" has stalled reconstruction efforts, a recent report by humanitarian group Oxfam said. It's not clear when Haiti will be fully rebuilt, with five years needed just to rehouse the government, a top minister recently told an AFP reporter. On this somber anniversary, here are some photos of (and by) Haitians as they continue to cope with the aftermath of such a massive disaster. (45 photos total)


Orich Florestal (left), 24 and Rosemond Altidon, 22, stand on the edge of their partially destroyed apartment of Port-au-Prince January 9, 2011. Haiti will this week mark the first anniversary of the earthquake that killed an estimated 230,000 people and destroyed much of the capital Port-au-Prince on Jan 12, 2010. (REUTERS/Allison Shelley)

2
A worker carries crosses to be placed in a the ground as they build a memorial in memory of the tens of thousands killed and buried in the mass grave at Titanyen on January 11, 2011 on the outskirts of Port-au-Prince, Haiti. (Joe Raedle/Getty Images) #

3
An aerial view of a tent city in Port-au-Prince is seen on January 10, 2011, one year after the quake of January 12, 2010. (THONY BELIZAIRE/AFP/Getty Images) #

4
People walk on a street in downtown Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Jorge Silva) #

5
Earthquake survivor Darlene Etienne, center, shows a photo of her rescue shot by Associated Press photographer Ramon Espinosa to neighbors in Marchand Dessaline, Haiti, Sunday Jan. 9, 2011. The seventeen-year-old was pulled from the rubble of her cousin's home near the ruins of the St. Gerard parish school by French rescue workers, more than two weeks after the Jan. 12 massive earthquake. (AP Photo/Dieu Nalio Chery) #

6
A worker of Handicap International assists an earthquake victim with a prosthetic leg at a center for amputees in Port-au-Prince January 10, 2011. Thousands of people lost limbs in the January 12, 2010 earthquake, which left more than 1 million Haitians homeless and living in misery in the already poor, calamity-prone Caribbean nation. The center provides rehabilitation, therapy and prosthetic limbs for amputees. (REUTERS/Eduardo Munoz) #

7
Soccer players from Haiti's Zaryen team (in blue) and the national amputee team fight for the ball during a friendly match at the national stadium in Port-au-Prince January 10, 2011. Sprinting on their crutches at breakneck speed, the young soccer players who lost legs in Haiti's earthquake last year project a symbol of hope and resilience in a land where so much is broken. (REUTERS/Kena Betancur) #

8
A broken cross and newly emerged seedlings mark a burial site outside of Port-au-Prince January 10, 2011. Mass graves of victims of the January 12, 2010 earthquake and the cholera epidemic are found at the site. (REUTERS/Allison Shelley) #

9
(1 of 2) Before: A photograph from nearly a year ago shows a fire burning at the Hyppolite iron market in downtown Port-au-Prince on January 29, 2010. (REUTERS/Jorge Silva) #

10
(2 of 2) After: People look at the newly reconstructed iron market which was to be inaugurated on Tuesday in downtown Port-au-Prince on January 10, 2011. The historic trading center was originally constructed in the 1890's and has been rebuilt this year after a fire leveled it shortly after the January 12, 2010 earthquake. (REUTERS/Jorge Silva) #

11
On October 13th 2010, a homeless child on a street of Trou du Nord, a town in the North-East of Haiti. Photo taken by a student as part of a Photo-Sphere workshop run by the Envision Foundation for Photography and Digital Media. (© Pierre Adelin for Unicef (2010)) #

12
Children sell lottery tickets at a street vendor stand in Jacmel. Photo taken by a student as part of a Photo-Sphere workshop run by the Envision Foundation for Photography and Digital Media. (© Junior Jean Baptiste for Unicef (2010)) #

13
A man listens to the radio inside his battery-charging business at Petionville Club golf course IDP camp in Port-au-Prince January 7, 2011. Reconstruction has barely begun in Haiti a year after its catastrophic earthquake, a leading international charity said on Wednesday in a report sharply critical of a recovery commission led by former U.S. President Bill Clinton. (REUTERS/Kena Betancur) #

14
A woman walks past a neighborhood in Port-au-Prince, Haiti on January 11, 2011. (REUTERS/Kena Betancur) #

15
Church bells from the destroyed church Ste. Rose de Lima are place in the rubble in Leogane (30 Km from Port-au-Prince) on January 8, 2011. (THONY BELIZAIRE/AFP/Getty Images) #

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The ruins of the Cathedral in Port-au-Prince in January of 2011, ahead of the one year anniversary of the devastating earthquake. (THONY BELIZAIRE/AFP/Getty Images) #

17
A woman prays among the rubble of the damaged main cathedral in downtown Port-au-Prince, January 9, 2011. (REUTERS/Allison Shelley) #

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(1 of 2) Before: The damaged Fort National neighborhood in Port-au-Prince viewed on February 24, 2010, with the national telephone company Teleco building in the background, just after the 2010 earthquake hit Haiti. (REUTERS/Carlos Barria) #

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(2 of 2) After: The damaged Fort National neighborhood in Port-au-Prince seen one year later, on January 6, 2011. (REUTERS/Kena Betancur) #

20
(1 of 2) Before: Back in 2010, a large crowd gathers at the ruins of St. Gerard University after receiving reports of a person still alive under the rubble on February 6, 2010 in Port-au-Prince, Haiti. (Mario Tama/Getty Images) #

21
(2 of 2) After: The rebuilt St. Gerard University (R) and another rebuilt building are seen on January 7, 2011. (Mario Tama/Getty Images) #

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(1 of 2) Before: One year ago, earthquake survivors bathe and wash clothes in a stream next to destroyed homes on February 9, 2010 in Port-au-Prince, Haiti. (Mario Tama/Getty Images) #

23
(2 of 2) After: Haitians bathe and wash clothes in the same stream as the previous photo, on January 8, 2011. (Mario Tama/Getty Images) #

24
In this photo, a boy takes a picture of an old woman during Art in All of Us activities at Carrefour Primary School, Carrefour, a suburb of Port-au-Prince on October 28, 2010. (© Anthony Asael/Art in All of Us/Corbis) #

25
. Children were playing with cameras taking pictures after school hours. One sad girl sat apart for an unknown reason and began to cry. To bring her smile back, Art in All of Us members took a picture of her and showed her the image on the back of the camera. Her smile was back and she joined the group to learn about creative photography. Photo taken in Les Orangers, a suburb of Port-au-Prince on November 12, 2010. (© Anthony Asael/Art in All of Us/Corbis) #

26
In Port-au-Prince, all flat lands are taken over by tents, including most school yards. When Art in All of Us arrived, there appeared to be little interaction between the children living in the school ground camps and the children enrolled in the schools. This seemed unrelated to socio-economic standing, as most children share similar backgrounds and those living in camps might go to other schools around the city. Art in All of Us members fostered more open dialogue between these groups, and it was the first time in 10 months that children in camps and schools began talking and playing. In this photo, schoolgirls play on a destroyed stone table in one of the camps in Ecole du Guatemala, Petionville, on October 29, 2010. (© Anthony Asael/Art in All of Us/Corbis) #

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A Volkswagen car is seen buried under debris in Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Eduardo Munoz) #

28
A man carries a slab of rock from a destroyed house in Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Kena Betancur) #

29
Deaf-mute earthquake victims are seen inside their new houses donated by the International Red Cross in Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Eduardo Munoz) #

30
People walk in front of the rebuilt Iron Market in Port-au-Prince, Haiti, Friday, Jan. 7, 2011. (AP Photo/Ramon Espinosa) #

31
Beaudin Lovinsky, a 4-year-old orphan, is dropped off with his belongings in a suitcase by his uncle (left) to be placed in the Children's Foundation of Haiti orphanage, which is currently housed in makeshift tents in a tent city near the airport on January 10, 2011 in Port-au-Prince, Haiti. Lovinsky's mother perished in the earthquake and his uncle said he could no longer afford to take care of him. It is common for Haitian families to place children they cannot afford to care for in orphanages. The orphanage's building was damaged by the earthquake, forcing many of the orphans into tents. The orphanage has received no governmental assistance and little help from aid groups. According to the United Nations Children's Fund, Haiti was home to more than 350,000 orphans before the earthquake, with many more orphaned following the quake. UNICEF recently announced that around 380,000 Haitian children are still living in camps one year after the earthquake. (Mario Tama/Getty Images) #

32
A cross is erected at the mass grave site atop a memorial put up by parishioners from St. Louis King France Catholic church in memory of the tens of thousands of people killed in the massive earthquake and buried in the mass grave at Titanyen on January 8, 2011 on the outskirts of Port-au-Prince, Haiti. (Joe Raedle/Getty Images) #

33
Students listen during a two hour prayer and scripture lesson at the makeshift Centre Classique de l'Humanite school on January 10, 2011 in Port-au-Prince, Haiti. The class dispensed with regular lessons today in order to pray ahead of the earthquake's anniversary. The original school was in a concrete building that collapsed during the earthquake, killing two students. Now the makeshift school is housed in the midst of a tent city. According to UNICEF, over half of the four million Haitian children still do not attend school. Approximately 5,000 schools were damaged by the earthquake and rebuilding has been crippled by rubble clearance and land issues. (Mario Tama/Getty Images) #

34
A team of volunteers help in the reconstruction of the capital city on November 23rd, 2010. (© Farid Najafi) #

35
Dan Woolley, a U.S. citizen who survived the January 12, 2010 Haiti earthquake, prays at the site of the destroyed Hotel Montana where he was rescued, in Port-au-Prince January 9, 2011. Woolley, who was in Haiti in January 2010 to film a documentary for his Christian organization, was trapped in the rubble of the hotel for 65 hours before being found by rescuers. He told U.S. media after his rescue that he had used a first-aid app on his iPhone to stop the bleeding from his injuries. (REUTERS/st-Felix Evens) #

36
Sebastian Lamoth, 8, right, puts on his prosthesis at his home in Port-au-Prince, Haiti, Monday Jan. 10, 2011. Lamoth's leg was amputated due to an injury suffered in the Jan. 12, 2010 earthquake. (AP Photo/Ramon Espinosa) #

37
A group of people wait for food supplies in the Ministry of Women in Puerto Principe, January 8, 2010. Aid groups are filling a void of effective government after Haiti's earthquake, but the influx risks hampering longer-term development and is seen by some as an occupation. Pre-quake estimates for the number of non-governmental organizations (NGOs) working in Haiti ranged from 1,000 to 10,000 and that number has certainly swollen since. Haiti's government was notoriously dysfunctional even before disaster struck on January 12, 2010. Ministries were flattened and key infrastructure ruined as more than 220,000 lost their lives in one of the worst ever natural disasters. When the international airport was up and running again, foreign NGOs arrived in droves, stepping in to care for the injured, and the children, and working in a host of different sectors from agriculture to sanitation. (HECTOR RETAMAL/AFP/Getty Images) #

38
Men put the finishing touches on the newly reconstructed Iron Market, in downtown Port-au-Prince January 10, 2011. (REUTERS/Allison Shelley) #

39
Students gather on the grounds of the L'ecole Nationale Filles de Marie (Daughters of Mary National School) at the end of the school day January 10, 2011 in Port-au-Prince, Haiti. The Catholic school collapsed during the earthquake, killing 16 nuns, but no students as they had already left for the day. The school has been partially rebuilt and houses 600 students. (Mario Tama/Getty Images) #

40
A Haitian boy cries while sleeping at a cholera treatment center of Medecins Sans Frontieres MSF (Doctors Without Borders) in Port-au-Prince January 10, 2011. (REUTERS/Jorge Silva) #

41
A woman walks past an earthquake damaged building Tuesday, Jan. 11, 2011 in Port-au-Prince, Haiti, on the eve of the first anniversary of the 2010 earthquake. (AP Photo/The Canadian Press, Paul Chiasson) #

42
A Haitian woman plays a violin as she takes part in a ceremony commemorating the first anniversary of the earthquake in Port-au-Prince January 11, 2011. (REUTERS/Kena Betancur) #

43
A boy plays in a refuse-clogged canal in Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Jorge Silva) #

44
Achebelle Debora St. Til, 6, dances at the Festival of Hope, an evangelistic rally lead by Franklin Graham, son of evangelist Billy Graham, at a soccer stadium in downtown Port-au-Prince January 9, 2011. (REUTERS/Allison Shelley) #

45
A laborer uses a sledgehammer in the demolition of a destroyed building on January 5, 2011 in Port-au-Prince, Haiti. (HECTOR RETAMAL/AFP/Getty Images) #

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 07:58

Médiator, le fiasco général qui en cache d'autres

 

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Article publié le 17 novembre 2010

On le dit haut et fort avec une dramaturgie imbécile. Xavier Bertrand doit s’emparer du sujet… 500 morts en 30 ans et le courage des lâches revient au galop. On entend l’Afssaps pérorer une fois de plus pour faire le compte des morts… Il y avait donc un problème depuis 1976… Bel effet tragique. En fait, tout ce développement met en lumière des incompétences partagées par des compromis et des alliances financières.

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Médiator, le fiasco général qui en cache d'autres

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Alors que la presse veut montrer du doigt un dossier bien choisi par un état peu enclin à respecter le sort des patients, il faut prendre le sujet d’une manière plus originale et scientifique. Comment se fait il que le sujet émerge seulement à ce jour. De 1976 à 2010, Mediator a été largement commercialisé, remboursé par la Sécurité Sociale sur la base des impôts de chacun. Cela donnerait 500 morts officiels… j’imagine qu’il y a en a beaucoup plus mais la statistique d’état est toujours une base assez burlesque, revue et corrigée à l’extrême. Le choix d’un produit d’un laboratoire secondaire est aussi à mettre en lumière. Le laboratoire Servier n’a pas l’aspect tentaculaire de Sanofi-Aventis, de Glaxo ou d’autres magnas pharmaceutiques. Il est donc plus facile de jouer les surpris contre une structure dont le lobbying n’est plus ce qu’il était notamment à la sortie de Médiator.

Autre point que la presse ne saura pas chercher… Qui sont les experts qui ont fermé les yeux sur ces morts, ces incapacités à vie ? A- t- on leur déclaration d’intérêt ? J’imagine que le panel de cardiologues et de diabétologues doit être important. Faut-il rappeler alors que l’Afssaps a été dirigé pendant des années au niveau stratégique et dispositif AMM par un diabétologue et ancien représentant du syndicat de l’Industrie Pharmaceutique (Leem ou SNIP). Ceci est un autre point qui sera peu étudié par les journalistes qui se fieront à l’autorité désarticulé d’un Xavier Bertrand qui essaie de faire oublier ses petites lâchetés, lui qui avait fait l’impasse sur le ministère du travail pendant la réforme des retraites… lui qui trouve du courage contre un médicament moribond est assez amusant. La presse n’ira pas jusque là, mais il fallait soulever l’idée.

Plus prêt de nous. Faut-il analyser la communication médicale ciblant le syndrome métabolique comme le défi d’aujourd’hui… Les poignées d’amour devenant l’ennemi à abattre, le diabète étant l’enjeu de santé publique alors que les barres chocolatées pullulent aux rayons à de prix festifs, alors que même le jambon d’Yorke voit dans sa composition un pourcentage de « jus de sucre »… C’est à ce niveau qu’on voit des entreprises « racailles » qui poussent la population vers la malbouffe à la grande joie de leur actionnaires mais qui n’assurent pas l’après vente social lorsqu’il s’agit de soigner les délires des concepteurs alimentaire. Heureusement, l’entreprenariat sait trouver des marchés en travaillant de concert avec la big-pharma pour que la sécurité sociale rembourse des médicaments contre l’obésité, le diabète créés par des campagnes publicitaires de géant de la nourriture « hyper-riche ».

Plus loin encore, saisissons l’éthique de l’expertise et le fonctionnement des agences françaises voire européennes. Il est curieux de voir qu’aujourd’hui dans les structures de santé on se coordonne autour de plan de gestion du risque. La symbolique de ceci est très importante car on met désormais des médicaments sur le marché et chaque année on se réunit pour voir si des soucis sont intervenus. Là, les firmes promettent de sortir des statistiques et puis on voit des chiffres. Si on creuse un peu, certains verront que des biais dans les choix des échantillons humains servent à cacher les effets morbides ou invalidants d’un produit qu’il faut rentabiliser. On va loin pour pousser le plaisir des actionnaires en bout de chaine. Ainsi, n’oublions pas que certains produits comme l’Acomplia eu des bénéfices lourds avant de vivre un retrait d’urgence (surtout aux USA) ou des démarches de compromis pour un second produit (Avendia, il me semble). Là, encore des études d’expert très firmes sont venues heurtés des avis d’une expertise indépendante… pour éviter des retraits… évidemment les produits sont évacués pour absence d’efficacité juste avant de les voir tomber dans le domaine public…

Sordides histoires que Xavier Bertrand n’abordera pas. Car les lâches ne savent que pérorer sur les boulevards de la pensée. Lorsqu’il s’agit de poser des vérités et des réalités, là ces politiques qui n’ont rien vu et entendus sont aux abonnés absents. Oui, on aurait préféré que Roselyne Bachelot se saisisse de Médiator et d’autres produits litigieux mais elle a montré son penchant en soutenant hier Eric Woerth et des expertises "biaisées" lors de la ridicule pandémie de 2009.

En conclusion, Médiator est l’arbre désolant qui cache une forêt de petits arrangements fétides dont on n’évoquera rien. Dommage que nos éthiciens et experts trouvent leur courage qu’au bout de 20 ans. Dommage que les agences soient devenues des structures vides de sens.

 

(C'était un Billet d’humeur sans importance)

 

Source image : http://www.leparisien.fr

http://www.naturavox.fr/sante/article/mediator-le-fiasco-general-qui-en
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Lire aussi :
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 07:42

 

La roulotte tzigane : retrouvez la nostalgie d'un passé romanesque
http://www.dkomaison.com/articles/la-roulotte-tzigane-retrouvez-la-nostalgie-d-un-passe-romanesque_001_04-65-1.htm

 


 

> PETITION pour le DROIT A UN HABITAT MODESTE, ECOLOGIQUE ET CHOISI

 


 (Pour valider la pétition, cliquer sur ce lien et écrire 10 mots de message)
> >
> > http://www.halemfrance.org/spip.php?article55#p%C3%A9tition
> >
> > mercredi 29 décembre 2010
> > (Date de rédaction antérieure : 7 juillet 2010).
> >
> > APPEL A SOUTIEN POUR LE DROIT A UN HABITAT CHOISI MODESTE ECOLOGIQUE ET CITOYEN !
> > LE DROIT DE VIVRE ET TRAVAILLER LOCALEMENT !
> >
> > L’audience en appel est fixée au 17 février prochain ! (Toulouse)
> >
> > LEA ET TOM CONDAMNES PAR L’ÉTAT A DEVENIR DES SDF En pleine crise du logement ! En
pleine crise économique !
> >
> > La situation du logement en Ariège est catastrophique ; impossible de trouver des
locations dans le département ; alors que les zones rurales se désertifient, les
touristes dont beaucoup d’étrangers, Anglais, Allemands, Hollandais, font main basse sur
l’immobilier.
> >
> > Des jeunes qui ont choisi de vivre en milieu rural, donc qui revitalisent les
campagnes ! Des jeunes fortement impliqués dans une démarche d’habitat écologique et de
préservation de la nature, Ont été CONDAMNES par l’ÉTAT devant le Tribunal Correctionnel
de Foix à la DESTRUCTION DE LEUR HABITAT, une amende de 600€ et 10€ par jour de PÉNALITÉS
de retard.
> >
> > Leur DÉLIT : avoir choisi d’habiter une tente (une yourte) plutôt que de crever de
froid dehors ! Ils ont comparu en première instance le 9 février 2010 suite à une plainte
de la DDEA* (un service public !), sur le fondement d’articles du code de l’urbanisme
pour infraction au permis de construire. Ils font APPEL et réclament la RELAXE et le
droit à un habitat MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CHOISI ! le droit de vivre, le droit de
travailler localement !
> >
> > Faute de trouver un logement, Léa et Tom qui VIVENT et TRAVAILLENT en Ariège,
décident en 2007 de s’installer sous une tente, une yourte. Un propriétaire toulousain
leur prête son terrain en friches au milieu des bois en échange du défrichage et de
l’entretien de la parcelle. Ils fabriquent une tente toute ronde, une yourte en laine et
en bois ; ils confectionnent le feutre à la filature de Belvès en Dordogne ; les perches
de châtaignier sont locales ; un maître menuisier façonne le cercle de toit, pièce
maîtresse... Outre l’entretien de la parcelle, ils mettent en valeur le lieu, créant des
terrasses pour cultiver un potager et un jardin d’agrément... Cela a représenté un long
travail de plusieurs mois avec un bilan plus que positif : la création d’un habitat bien
intégré au paysage, avec un impact écologique nul ou quasi-nul sur un site dont la
biodiversité a été recréée (les orchidées repoussent sur le terrain !).
> >
> > Tom et Léa ont fait le choix de vivre là et de travailler dans la région alentour,
modestement, de façon écologique et dans le plus grand respect de la nature. Ils sont
bien intégrés localement : accueillis et soutenus par le maire et les habitants de la
commune, ils se sont inscrits sur les listes électorales
> > > et ont demandé à payer les impôts locaux. Les habitants de la commune les
soutiennent depuis le début, une motion pour le droit au logement a même été votée par le
conseil municipal en réaction aux injonctions de la DDEA*.
> >
> > Mais c’est sans doute trop beau ! Il faut s’acharner à détruire ces
> > initiatives (CQFD) ! C’est ce que vont faire les services publics d’État, en
l’occurrence la DDEA* qui fonde sa plainte sur le Code de l’urbanisme au prétexte de la
nécessité d’un permis de construire alors que la yourte n’est pas une construction, ce
n’est pas un immeuble, ce n’est pas un bâtiment en dur avec des fondations ! Il n’y a pas
de murs... C’est une TENTE en laine et bois ! Donc un habitat réversible qui ne laisse
aucune empreinte durable sur le sol. On ne construit pas une tente, on ne détruit pas une
tente : on monte et démonte !
> >
> > D’ailleurs, il existe un vide juridique concernant cette forme d’habitat qui n’est
pas prévue dans ledit code de l’urbanisme. On demeure pantois devant l’acharnement des
services publics dans ce dossier, « quand on connaît ce que peuvent être par ailleurs les
infractions au code de l’urbanisme » !…
> >
> > Inouï le sort réservé aux élus locaux des petites communes rurales! Le jugement rendu
ne tient aucun compte de la position du maire de la commune, de son conseil municipal et
des habitants. Qu’en est-il de la décentralisation ?
> > Qu’en est-il de la REVITALISATION DES ZONES RURALES ? Qu’en est-il de l’ÉQUITÉ
TERRITORIALE !
> >
> > Ce dossier pose le problème du DROIT AU LOGEMENT, en particulier du droit des
personnes aux revenus modestes dans un contexte de crise économique grave. Non seulement
le montant des loyers est prohibitif jusqu’à constituer plus de 50 % des revenus des plus
modestes d’entre nous mais dans certaines zones dédiées au tourisme comme en Ariège, il
est IMPOSSIBLE de trouver à se loger… Qu’en est-il du DROIT AU LOGEMENT ?
> >
> > Il pose aussi le problème du DROIT AU TRAVAIL, du droit à s’abriter quand on
participe à la richesse locale par son travail : comment occuper des emplois, être
flexible, mobile… comment créer une activité… si on n’a pas de TOIT pour s’abriter et
autour duquel rayonner ?
> >
> > Des jeunes qui choisissent de vivre en respectant leur devoir en matière d’écologie
et de préservation de la nature sont sanctionnés et condamnés par l’État en
Correctionnelle comme des délinquants au lieu d’être encouragés pour ces initiatives !
> >
> > Alors, il faut rappeler à l’État les obligations qu’il a lui-même fixées en matière
de DROIT au LOGEMENT et d’ENVIRONNEMENT !
> >
> > JUSTICE POUR LEA ET TOM EN APPEL, ILS DOIVENT OBTENIR LA RELAXE ! ET LE DROIT DE
VIVRE DANS LEUR YOURTE HABITAT CHOISI MODESTE ÉCOLOGIQUE ET CITOYEN
> >
> > MERCI DE LES SOUTENIR en signant et diffusant largement la pétition ci-dessous.
> >
> > http://www.halemfrance.org/spip.php?article55#p%C3%A9tition
> >
> > > > Quelques informations complémentaires :
> > > >
> > > > http://www.libetoulouse.fr/2007/201...
> > > > http://katipik.free.fr/docshalem/Yo...
> > > > http://yurtao.canalblog.com/archive...

 

 

http://www.yourtemongole.com/fr/Pages/Yourte_Amenager_0.htm
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 07:28
Alternatives altermondialistes : L’agroécologie, la décroissance et la simplicité volontaire.
Samuel MOLEAUD

« C’est de l’ignorance de nos droits, que l’arbitraire tire sa plus grande force. » Cette phrase de Denis Langlois, écrivain français pacifiste et observateur judiciaire de plusieurs procès politiques en Grèce, Espagne, Algérie, Koweït, Mali, résume à elle-même ce qui nous attend à l’avenir : si la population continue à fermer les yeux, dans un sommeil hypnotique sur la manière dont elle se fait piétiner ses droits par les sbires qu’elle croit avoir élus, nous n’aurons en retour que le bruit des bottes, le vacarme policier des coups de matraques distribués gratuitement sans distinction, et la mise sous verrou de toute contestation. Et la terreur généralisée, conscientisée, intégrée par tous et perçue comme normale. Il sera bientôt trop tard pour faire marche arrière, lorsque nous penserons, exaspérés, à ce que fut le temps où nos existences pouvaient encore se laisser aller à des actes non conformes et des pensées subversives.

Il y a une atmosphère si nauséabonde au bal des clowns médiatiques dirigeants nos temps contemporains, théâtralisant la politique en toc, où chaque fait divers est le prétexte à un durcissement des mesures répressives, que pour la première fois de son Histoire, c’est l’Humanité toute entière qui se trouve enrôlée de force dans une guerre sociale mondiale, attaquée de toutes parts, comme un virus colonisant les cellules viables du système immunitaire. Et cette Humanité déshumanisée a moult raisons d’être inquiète. Et gravement en colère. Seulement le problème, c’est que comme dans tout conflit perdu d’avance, elle n’a pas encore conscience d’être en guerre, et pense être en paix relative depuis 1945 (sauf les peuples d’Amérique Latine, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du sud-est…). Pire, les Êtres les plus manipulables, et les classes anciennement dominées et conscientes de l’être, en arrivent à fournir leur consentement à un rouage néolibéral finalement perçu comme acceptable (puisqu’il ne les oppresse plus). Les fils d’agriculteurs, d’ouvriers, de petits commerçants qui parviennent à gravir les hauts échelons grâce au système universitaire, grossissent les rangs de la petite bourgeoisie, et deviennent ainsi acteurs de la « violence symbolique ».

Dans la violence structurelle tout autant cachée que dangereuse de la clase possédante mondiale, qui consolide ses pouvoirs et ses incursions économiques néocolonialistes contre 5.5 milliards d’êtres humains, la vie humaine et ses frontières sociales ne comptent guère. D’ailleurs, quelle vie ? La plupart des gens sont déjà morts de faim ou esclaves de la tyrannie des banques au moment où ils voient le jour. La naissance libre et égale en droit, est une honteuse chimère philosophique, qui a du, somme toute, être rédigée par un notable, aristocrate, banquier ou riche propriétaire du 18ème siècle. Non, désormais, seuls comptent les agrégats monétaires, il faut de la croissance à tout prix, des chiffres en hausse sur les tableaux des places boursières, et le dogme vénéré de la performance en pilotage d’entreprise, de l’intelligence économique et des guerres propres à frappes chirurgicales. Finies, et ce n’est pas né de la dernière pluie acide, les valeurs de partage et de respect humain respectées autrefois par les États (et qui pourtant étaient portées par la Religion). L’oligarchie ambiante, qui est même prête à ruiner jusqu’à l’extrême pauvreté ses confrères capitalistes si les profits sont juteux, n’a aucun principes moraux, dévaste tout sur son passage, et est en passe (si ses agissements continuent encore longtemps, ce que je doute) d’anéantir toute vie sur Terre. Si dix mille euros sont sur la table de poker, c’est tout-de-même préférable que ce soit un ou deux qui se partagent le butin, plutôt que les dix joueurs qui sont attablés. Jean Ziegler rappelle que les 500 entreprises les plus puissantes ont contrôlé 52 % du produit mondial brut (en 2004).

I/ De la décroissance à la simplicité volontaire, un altermondialisme raisonné.

Nous vivons, nous le savons, au temps où l’entreprise doit prospérer. En tant que personnalité morale, elle a plus de valeur qu’un simple humain, doit tirer profit de son activité florissante, et doit être compétitive pour étendre ses conquêtes. Une entreprise (de grande envergure) fonctionne comme un Empire : elle s’implante, s’impose, met en place une politique d’expansion et de conquête d’un marché concurrentiel, s’adapte à son environnement pour mieux l’asservir, organise son plan de propagande commerciale, elle place devant notre œil des panneaux publicitaires tels des soldats brandissent un drapeau après chaque conquête militaire, elle enrôle des salariés pantins qui salueront sa gloire au prix des gouttes de sueur dégoulinantes de force de travail surexploitée, et enfin, elle colonise petit à petit les espaces de production qui autrefois appartenaient à d’autres, en bâtissant filiales et synergies. D’ailleurs, ne dit-on pas « servir les intérêts d’une entreprise », et « Empire économique » ? La seule chose qui importe, est que tous les individus consomment sans conteste les produits mis abondamment sur le marché par ces entreprises, ce à des coûts de production optimisés, qui soient les plus faibles que possible. Tiens d’ailleurs, si cette optimisation sous contraintes pouvait se faire grâce à du travail non rémunéré, ce serait pas mal (les capitalistes et le Medef aussi, sont utopiques…). Si la consommation stagne avant de stopper, c’est qu’il y a des prémices à la chute de l’Empire.

Cependant, l’empreinte de l’entreprise est invisible, calfeutrée derrière le circuit économique et ses aléas monétaires. Dans ce paysage déstructuré, chaotique où la patrie, l’enrichissement matériel personnel, et le lucre prédominent sur l’amour pour l’humain et son prochain, la stratégie de lutte à adopter n’est donc pas la résistance par la prise des armes (puisque ce n’est plus l’Homme qui tue, mais les institutions qu’il a mises en place), mais la résistance par la non-consommation de ces choses que le sens commun appelle désormais « biens matériels et immatériels ». Non-consommation, vous dites ? Encore un extrémiste bobo de la décroissance altermondialiste qui pollue la Toile de ses palabres paradoxalement tenues, internet à l’appui, et ordinateur destiné à polluer les rivières chinoises lorsqu’il sera désuet !

Non, faire l’apologie de la décroissance pure et parfaite, où l’individu militant des temps modernes se refuse à utiliser voiture, et nouvelles technologies sous prétexte qu’elles sont polluantes, dans sa perspective de lutte contre l’ordre établi, me paraît être une bourrasque contreproductive contre un moulin à vent. Parce qu’un boycott personnel n’empêchera pas les grands cartels de la consommation outrancière de remplir leurs étalages, on ne doit pas avoir à culpabiliser de consommer des produits issus des grandes multinationales, se lamentant d’avoir rempli les statistiques de la demande globale des entreprises ! Évidemment, ce n’est pas en stoppant personnellement la consommation de Mc Donald’s ou de Coca-Cola que l’Empire marchand tombera. Cet acte individuel, au mieux, et c’est déjà ça, ne pourrira pas plus l’organisme de produits sucrés et cancérigènes. Évidemment, les vêtements que l’on porte, achetés à bas prix, importés des antipodes de nos frontières, ont été fabriqués par femmes et enfants rémunérés si faiblement qu’ils n’ont qu’un dollar par jour pour vivre. Et nous ne voyons pas les liens existants entre la marge commerciale sur le paquet de café pris chez Carrefour, et le faible niveau de vie des producteurs d’Afrique subsaharienne.

Je pense qu’une bonne alternative à tous ces rouages consiste à réfléchir chacun de notre côté à ce qui est bon pour nous. Schématiquement, nous sommes tous capables de le faire, et n’importe quel être normalement socialisé n’ira pas se saborder en affirmant qu’il n’est pas capable de réfléchir par lui-même. Et pourtant, le système dont on se plaint reste autoalimenté de toutes parts par ce manque collectif de réflexion et de pensée critique ; il se renforce, se nourrit d’un consentement inconscient rétribué par l’acteur-électeur, comme si, conscient de son aliénation, l’opprimé demandait à ce que son maître lui double son temps de travail enchaîné.

-Une consommation primaire, résistance pour la simplicité volontaire.

Dans ce royaume de la fausse abondance, où la culture du rêve à bon prix nous plonge dans un océan de frustrations ou de convoitises les plus malsaines, les écarts entre l’accumulation et la rareté se creusent. Sans tomber dans la prose de l’ascétisme, où vouloir que tous aient une vie dénuée de tout superflu, visant le bien-être et le bonheur par la détermination de ce qui est essentiel, ne peut qu’amener à une catégorisation arbitraire de ce qui est superflu, essentiel et de ce qui ne l’est pas, nous pourrions au moins repenser nos modes de consommation. En Occident, la surconsommation, en plus de pérenniser la puissance des grandes entreprises et des banques, contribue à la destruction des écosystèmes et au saccage de la planète. L’offre a depuis longtemps surpassé la demande, et bien que les déchets soient recyclés, les emballages plastiques et le conditionnement des produits est démesuré.

Dans tous les pays où sont implantées les grandes entreprises françaises, (Total, Areva, Veolia etc…), les fleuves et les eaux sont pollués, les sols sont infestés de polluants chimiques, et l’air devient irrespirable par les fuites de gaz générées pour l’extraction des matières premières. Le taux de cancers chez les animaux du à la pollution des grandes industries a explosé ces vingt dernières années, à un tel point que certaines espèces sont menacées de disparition. L’espérance de vie en bonne santé de l’humain est en passe de se trouver pour la première fois depuis soixante ans en diminution à cause de la consommation répétée des produits issus de l’industrie agroalimentaire. L’ingérence de médicaments chimiques n’a pas encore montré tous ses effets destructeurs sur l’organisme, mais le lobbying de l’industrie pharmaceutique est pourtant en train, grâce à l’Union Européenne, de remporter un coup de force monumental sur la commercialisation des produits de phytothérapie (1). Une directive européenne qui imposera dès le 1er avril 2011 (non, ce n’est pas un poisson d’avril) aux producteurs de médicaments issus des plantes naturelles d’être soumis aux mêmes contrôles que les entreprises productrices de médicaments chimiques, ce qui risque d’avoir pour conséquence dangereuse la suppression des médicaments naturels, vu que les laboratoires de médecine naturelle ont infiniment moins de fonds que les multinationales de la pharmaceutique pour payer la facture des instituts de contrôle.

Bref, quand les lois protègent la grande industrie, l’on a du mal à concevoir à quoi sert un sommet international sur le changement climatique à Copenhague ou je ne sais où, où d’ailleurs, est oubliée l’imminence de la crise écologique. Dans le même temps, les médias nous occupent l’esprit avec des futilités telles que les chutes de neige qui sèment la pagaille en Ile de France, nouveaux prétexte au déploiement de l’armée dans les rues, ou en se demandant qui de Martine Aubry et DSK passera le cap des primaires socialistes. En réalité, si l’écologie était le souci majeur des gouvernants politiques, c’est toute la chaîne de production et de consommation qui serait radicalement transformée, bien plus qu’un simple accord multilatéral sur l’émission de gaz à effets de serre. Mais cela fâcherait les dirigeants et actionnaires des cartels industriels, bien que la décision politique serait possible (la Bolivie et Cuba l’ont fait), cela incomberait le changement des élites pour le gouvernement du peuple, mon dieu qu’il serait dommage d’appliquer la démocratie. Alors, face à ce désarroi social, celui où le citoyen n’a qu’un pouvoir d’action réduit, la nécessité pour chaque acteur social, de vivre dans ce qu’on appelle la simplicité volontaire aurait infiniment plus d’influence qu’un bulletin déposé dans l’urne tous les quatre ou cinq ans, se dépossédant ainsi crédulement de son pouvoir sur l’Humanité auprès de malhonnêtes assermentés pour manipuler. Agir, donc, au lieu d’élire, pour une vie simple, sans consommation ostentatoire, basée sur la satisfaction des besoins primaires, et recentrée sur les valeurs humaines et sociales, apparaît comme un défi majeur de ce siècle. Tout comme il y eut les luttes ouvrières du début du 20ème siècle, les acquis du Front Populaire, du Conseil National de la Résistance, nous devrions relever le défi de la simplicité volontaire et de la décroissance pour éviter le chaos écologique au 21ème siècle.

Évidemment, maintenant que nous avons tous été habitués ici à considérer comme normal le fait d’aller chercher au centre commercial des produits manufacturés, sans se demander d’où proviennent les articles que l’on achète, un tel discours sur la réduction de la consommation peut être considéré comme un appel à la privation.

Et c’est légitime, mais de tout temps, la possession démultipliée est la condition de notre propre déshumanisation : à force de vouloir acquérir toujours plus de biens, nous en oublions nos propres éléments, ceux d’évoluer en phase avec la nature et de s’y épanouir. L’Homme n’est plus un Homme, il est un robot articulé qui attend son heure en évoluant dans un univers de béton, d’acier, et respirant de l’air toxique. Le système actuel pousse l’individu à acquérir plus de choses qu’il n’a besoin. A manger plus que l’apport journalier demandé par son organisme. Or, comme rien n’est gratuit, cela passe par davantage de travail, pour avoir l’argent nécessaire à la satisfaction des nouvelles pulsions consuméristes. De la poudre aux yeux. Ainsi, même avec un salaire plus que décent, le consommateur insatiable qui flambe son salaire pour se sentir exister, se retrouve en situation de précarité à la fin du mois, il engrange du stress, et s’enferme dans la spirale marchande, quête illusoire vers plus d’argent. Pourtant, chaque objet acheté, ordinateur, voiture, téléphone, etc, n’est pas nécessairement voué à être renouvelé l’année suivante, et en vivant à hauteur de ses moyens, un smic amélioré peut même parfois suffire à « joindre les deux bouts ». Du travail pour avoir de l’argent et manger, plus de travail pour pouvoir avoir plus d’argent. Cela ne vous rappelle pas un slogan de 2007 ? Cet article ne lance pas la pierre à ceux qui trouvent leur bonheur à gagner de l’argent pour se faire plaisir en achetant, tant que cet argent n’est pas la part appartenant à autrui, pas plus qu’il ne prône un retour pour tous aux champs.

Mais acheter, renouveler régulièrement son matériel par du neuf, et du plus performant, relève-t-il, pour notre consommateur, d’une quête de bonheur, ou d’une pulsion pathologique que ce système économique nous inocule pour maintenir ses chefs de guerre dans leurs rangs ?

Plus qu’une morale à donner au lecteur, je n’en ai ni la prétention ni la compétence, ce papier voudrait ouvrir à réflexion pour jouir sans entraves d’une consommation raisonnée, dans une simplicité volontaire combattant un monde en guerre qui voudrait nous décharner de notre humanité. Une mondialisation des échanges qui soit purement fondée sur l’égale répartition des richesses, la justice sociale, et l’équité, pour que nous puissions tous nous réattribuer nos conditions d’Hommes libres. Enfin libres…dans la stricte mesure où nous ne cherchons pas à divaguer en dehors du cadre dans lequel nous sommes autorisés à évoluer ! Notre liberté s’étiole à mesure que nous prenons conscience de ce qu’elle est : un idéal à approcher que nous ne toucherons jamais du doigt.

II/ Pour un altermondialisme décroissant, une agriculture saine et raisonnée

Quoi de plus normal que de grandes entreprises multinationales de l’agroalimentaire s’accaparent le marché des semences, commercialisent des céréales génétiquement modifiées, et exproprient les terres des petits exploitants pour en faire de grosses coopératives se gavant de subventions de la politique agricole commune (ou d’autres organisations de libre échange) ? Quoi de plus logique que l’OMC ait imposé que les prix à l’importation soient lavés de toute barrière tarifaire, et que le prix des céréales soit régulés par la spéculation sur les matières premières des grandes agro-industries ? L’avenir de l’agriculture appartient davantage à la culture intensive et à l’économie d’échelle réalisée sur l’élevage industriel du bétail, qu’à l’agriculture vivrière peu nourricière, et à la mise en jachère des sols peu fertiles. Critiquer ce fait serait vouloir faire un énorme retour en arrière.

Ce n’est pas une citation, heureusement, mais certains hommes d’affaires doivent le penser. Et en matière d’agriculture, peut-être qu’un retour en arrière serait justement nécessaire, dans le sens d’un retour aux sources. Nous nous sommes tellement éloignés de la nature, qu’en habitat urbanisé, on en vient vite à ignorer le cycle de la nature, mangeant des tomates en janvier, des clémentines en juillet, et l’Homme citadin (en exagérant un petit peu), peut devenir incapable de faire pousser la moindre plante : quel intérêt, il ne la fait pas pousser, il l’achète à taille adulte.La mondialisation, et l’importation de produits agricoles de hors saisons nous montre des immenses montagnes de fruits et légumes colorés, sans aucune tâche de pourriture ou de terre, ayant des formes bien sphériques. Sur les étalages des grands centres commerciaux, des beaux fruits et légumes, mais peu de goût. De plus, quel cynisme d’acheter des tomates du Maroc ou d’Espagne dans un cartel de la grande distribution, lorsque chacun peut en faire pousser sainement chez soi, ou lorsque moult producteurs locaux la cultivent. Non seulement les producteurs marocains (ou d’ailleurs) touchent un bénéfice à l’exportation bien moindre que ceux réalisés par la grande surface commerciale, mais en plus, le consommateur ne fait pas vivre les petits agriculteurs locaux, ses propres voisins, qui augmentent leurs prix en raison du manque d’affluence. C’est comme si j’étais viticulteur, et que je me rendais à l’épicerie de proximité acheter du vin californien, ou des raisins labellisés « Commerce équitable » ou « bio » de Chine (biologique, mais importé par avion brulant des tonnes de litres de kérosène) alors que j’en produis moi-même.

La plupart des trusts agroalimentaires ayant bonne presse justifient les inégalités mondiales d’accès à la nourriture par le fait qu’il n’y a pas assez de matières premières produites pour nourrir toute la population du globe. Alors, pour pallier à la crise alimentaire, ceux-ci étendent leur commercialisation de produits transgéniques dans les pays du Sud, soit disant pour supprimer les famines. Ceci est un immonde non sens, car l’agriculture familiale et durable pourrait nourrir le double de la population mondiale, c’est-à-dire douze milliards d’êtres-humains, si les États retrouvaient leur souveraineté alimentaire. Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est ce que disent tous les militants paysans (Via Campesina à l’appui), et la FAO de l’ONU. Dans les pays riches en ressources où sont implantés les agroindustriels, outre le fait que les entreprises multinationales délocalisent une fois que les sols sont dévastés et fertilisés, l’agriculture industrielle œuvre à la production d’agro-carburants pour alimenter nos voitures là où il serait nécessaire de nourrir 925 millions de personnes souffrant de la faim. Et le pire, c’est que ces millions de personnes dont les pauvres existences sont rythmées par la misère, la disette et la salubrité, pourraient aisément être nourries. Pourtant, les grands médias tentent de faire considérer ces maîtres de l’agrobusiness pour des entreprises écologiques qui n’utilisent désormais plus le pétrole pour faire tourner les moteurs…l’écologisme capitaliste par la mort lente et douloureuse des pauvres, Darwin n’aurait pas mieux théorisé.

Selon Via Campesina, (mouvement militant pour la souveraineté alimentaire de tous les pays), il y a 1.5 milliard de paysans et de paysannes sur 380 millions d’exploitations, 800 millions font de l’agriculture périurbaine, 410 millions récoltent les produits issus de nos forêts et savanes, 190 millions sont bergers, et plus de 100 millions sont pécheurs. Au moins 370 millions de ces paysans sont également des populations indigènes. Ensemble, ils représentent presque la moitié de la population mondiale, et produisent au moins 70% de l’alimentation mondiale. (2)La culture intensive, l’utilisation de produits chimiques et l’argument macro-économique de la spécialisation des cultures (un pays se spécialise dans la culture où il sera le plus compétitif, hérité du théorème de D. Ricardo sur les avantages comparatifs) contribue à détruire la biodiversité, à éroder et fertiliser les sols, et engrange aussi des rendements décroissants, aussi paradoxalement que cela puisse paraître : le sol ne se repose plus, il est cultivé en permanence à flux tendus. En culture paysanne traditionnelle, la culture suit le rythme de la nature, dans le respect de la biodiversité, et les rendements augmentent puisque le sol n’est pas érodé par la mécanisation lourde et les adjuvants chimiques.

L’agroécologie, agriculture saine et raisonnée pratiquée dans le respect des écosystèmes apparaît donc comme la solution alternative, et le remède urgent pour assurer à tous une alimentation saine et viable. Ainsi, on voit bien que la promotion politique de l’écologie vise, une fois de plus, à protéger la grande industrie. Si le prix de l’alimentation au fond du caddie du consommateur grimpe, ce n’est donc pas à cause d’une crise de la production, de la rareté, mais bel et bien de la spéculation provenant de cette la dérèglementation financière sur les productions agricoles. Car avec une agriculture vivrière (d’autosubsistance), paysanne et souveraine, les « gains » sont doubles : la population se nourrit mieux, et les prix deviennent plus abordables, car le processus de production n’implique plus des dépenses faramineuses en engrais chimiques, en innovation et en investissement des machines mécaniques. Quel comble, d’ailleurs, que notre ère dite technique, scientifique, moderne et développée, soit celle où les hommes meurent de trop manger, de cancers liés à l’alimentation, de maladies qui n’existaient pas il y a deux siècles.

L’agriculture est la première des nécessités humaines, car elle permet à l’Homme de manger et boire, donc de vivre. Celle-ci est pourtant en passe d’être éradiquée pour le profit à court terme de quelques milliers. Sommes-nous comme dans les dessins animés, assis sur une branche d’arbre que nous avons scié du mauvais côté, en chute libre, terrifiés par le choc imminent qui s’impose à nous ?

Samuel Moleaud

http://sam-articles.over-blog.com.

(1) Directive du Parlement Européen et du Conseil, qui entrera en application le 1er avril 2011 : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ...

(2) Via Campesina, « L’agriculture familiale, paysanne et durable peut nourrir le monde. », Djakarta, septembre 2010.

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 07:04

 


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Rappel :

Histoire de la grenouille Sarkozy
qui se croyait aussi grosse qu'un boeuf.
Par eva R-sistons
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La grenouille Sarkozy qui voulait se faire
aussi grosse qu'un boeuf

Une Grenouille vit un Boeuf

Qui lui sembla de belle taille.

Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,

Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,

Pour égaler l'animal en grosseur,

Disant : "Regardez bien, ma soeur ;

Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?

- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?

- Vous n'en approchez point.". La chétive pécore

S'enfla si bien qu'elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :

Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,

(..)

 

Jean De La Fontaine
http://www.cours.fse.ulaval.ca/ten-20727/sitesdescours/000_14ete2004/Poesie/Grenouille.htm


Il était une fois une grenouille qui s'appelait Sarkozy.
Quelque chose de chétif et de pas bien intéressant.
Envieuse à souhait, verte de jalousie
en voyant ceux qui avaient réussi.
Elle se prit à vouloir enfler, enfler...
pour ressembler à ceux qu'elle jalousait,
le porte-monnaie bien rempli
et l'arrogance à nulle autre pareille.

La grenouille s'installa à Neuilly
pour y faire de bonnes rencontres,
pour y faire bonne fortune,
elle y fit aussi grandir ses rejetons.
Elle joua au Shériff en narguant Humanbomb,
bref elle se fit connaître,
et  elle rafla tous les postes.

Et voilà que ses relations
la poussèrent à l'Elysée,
pour les y représenter.
Ce qu'elle fit fort bien.

Elle cassa alors le modèle social français
pour l'offrir à ses amis nantis,
et puis la laïcité, la paix sociale,
les collectivités territoriales, le Droit du Travail,
les services publics, les droits de l'homme,
et même l'indépendance nationale
pour soumettre le pays à l'Etranger.

La France d'En-Haut applaudissait.
Mais la France d'En-Bas dépérissait.

Le roitelet n'en avait cure.
Il se pavana à Versailles,
oui lui le parvenu à la démarche
plus proche de celle de la populace
que de la majesté des rois ou des chefs d'Etat.

Partout en dehors des frontières,
on se gaussait de la grenouille.
Elle n'en avait cure,
se servant de la France pour servir ses intérêts.

Tout lui était permis, croyait-elle.
La France lui appartenait,
elle pensait qu'elle pouvait en faire ce qu'elle voulait.

Mais la France d'En-Bas n'avait ni pain ni brioches.
Pendant l'été, elle chanta au soleil.
Mais quand l'automne arriva, elle se mit en colère.

Et voici comment la petite grenouille
qui se croyait un boeuf,
(oui même pas un beauf, ça aurait été mieux),
enfla tant de dépit qu'elle éclata.

Petites gens, restez où vous êtes.
Ne songez pas à imiter les grands
en prenant le vernis et en laissant les bonnes manières.

C'était la vilaine histoire du petit crapaud,
pardon de la petite grenouille
qui se croyait si grande, si grande,
qu'elle éclata.

Ainsi va la vie.
Tant va la cruche qu'elle tombe à l'eau.

Celle-là finira dans les oubliettes
de la petite histoire de France..

Eva R-sistons
.

 

.
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(31 juillet 2010)
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 07:02

 

 

Terrorisme et Uranium...

(Gérard Foucher, humour)

 

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Je viens de voir une vidéo sur l'après-guerre en Irak.
Pour se concilier les faveurs des Irakiens,
les soldats US lancent à la volée des bonbons.
Comme une paysanne nourrissait jadis ses poules.
Les bonnes manières américaines ! (eva)

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 06:55

Maghreb et Afrique:

La grande alliance France-Israël-Etats-Unis

(coulisses de l'impérialisme en Afrique)

 

 

541--Theatre-d-ombres.jpg

 

 

La politique ? Un théâtre d'ombres, avec des acteurs de l'ombre !  - http://sofya-creation.over-blog.com/article-le-casse-tete-de-la-semaine-ombre-et-lumiere-49006221-comments.html

 

Sommaire

(parution très importante pour comprendre

les dessous de la politique internationale)

 

 


- De l'Algérie française à l' "Algérie" franco-israélienne ? Par eva R-sistons

- L'assassinat des deux otages francais par des mercenaires occidentaux doit servir de catalyseur a la division de l'Algerie - Al Quaïda au Maghreb -  Les dessous de l’affaire des moines de Tibéhirine - Le Mouvement Algérien des OFFICIERS LIBRES - "Pan-Sahel" France-Israël-Etats-Unis - Niger, les zones d'ombres (Articles et liens)

- Le FBI et les faux complots terroristes

- Algérie-Israël

- Soutien à Stéphane Hessel censuré par le CRIF

- On termine en riant ! (Images et vidéo terrorisme)

 

 

à lire ici, publication complète :


Vendredi 14 janvier 2011 


 

 

  http://r-sistons.over-blog.com/article-que-se-passe-t-il-reellement-au-niger-neocolonialisme-terrorisme-57678742.html

 

 

 

 

Extrait de cette publication, mon post:

 

De l'"Algérie" française

à l'Algérie franco-israélienne ?

Par eva R-sistons

 

 

On sait combien le destin de l'Algérie et de la France sont mêlés.

 

On sait que le sous-sol de l'Algérie est riche en hydro-carbures. Et donc qu'il suscite la convoitise des prédateurs.

 

Les intérêts des Consortiums ne coïncident pas avec ceux des citoyens.

 

On pensait l'Algérie redevenue algérienne. En réalité, les Officiers, au sommet, seraient liés à la France, encore, à travers des harkis. Et la France, elle, est reliée à Israël. 

 

La France de Sarkozy est devenue une France israélienne, au mépris de la souveraineté de notre pays, et de la volonté des Français. Ceux-ci sont tenus dans l'ignorance totale de ce qui se passe réellement dans notre pays (et dans le monde, via une presse aux ordres, de plus en plus verrouillée), tout se jouant dans les coulisses comme par exemple le très discret élargissement de l'Europe à Israël, qui une fois en place, oriente toute la politique pour servir ses intérêts et ceux de ses alliés anglo-saxons, avec à la clef une société barbare: militaro-financière, à la Thatcher et à la Reagan, sauvage, au détriment du modèle social européen, mais aussi de son indépendance, et destinant l'Europe "pour la paix" à devenir le supplétif, sur le continent, des futures guerres impériales notamment contre la Russie et la Chine, guerres pouvant être nucléaires.

 

Sans avoir écrit d'articles sur Israël en Afrique, j'ai quand même attiré l'attention de mes Lecteurs sur le rôle grandissant d'Israël dans cette zone, rôle très discret mais bien réel, Israël cherchant à défendre ses intérêts, à mettre la main sur les ressources vitales, comme ses alliés, pardon, ses clones anglo-saxons et français, et à supplanter le rival chinois qui lui, ne bombarde pas et ne tue pas avant d'organiser l'exploitation des ressources, mais contribue au développement du pays choisi, intelligemment - ce qui lui donne un atout formidable. Sauvages conflits d'intérêts, ignorés de la "Désinformation" (je n'ose parler du secteur de "l'Information") ! Terribles guerres économiques et conflits pour prendre le contrôle des ressources vitales ! Et quand il n'y en aura plus, pillées par les tenants du profit et du court terme, que se passera-t-il ?

 

Ce qui arrive en Algérie loin d'être ce que la Presse présente, est en réalité un conflit de basse intensité entre puissances rivales, par mercenaires interposés lorsqu'il s'agit d'Israël et de la France (Françafrique pas morte, et  plus que jamais vivante, mais tout se passe dans les coulisses). Les deux jeunes sont victimes d'intérêts qui les dépassent, et non d'Al Quaïda, lui-même d'ailleurs manipulé par les Services Secrets français : "Al-Qaïda au Maghreb, c’est le nouveau nom du GSPC, qui était lui-même le nouveau nom du GIA. Il y a des preuves comme quoi ce groupe, originellement localisé en Algérie, est manipulé par les services secrets français. Tout ce que fait Al-Qaïda au Maghreb est par conséquent commandité par l’État français" (voir en particulier http://mai68.org).

 

La France d'aujourd'hui, colonisée (pour reprendre l'expression à la mode, "occupée") par Israël via son Agent général dans notre pays, à la tête de l'Etat, aide Israël son indéfectible allié actuel, à... coloniser l'Algérie dont le sous-sol est si riche. Au détriment des Chinois de plus en plus présents sur le Continent noir.

 

Autre constante de la politique: Le fameux diviser pour régner. Plus un pays est divisé, plus il est affaibli - et soumis. On a vu ce que cela a donné en Yougoslavie, au détriment des intérêts russes, ou en Irak, la partition (Kurdes au Nord, divisions au Sud), ou encore les essais pour scinder la Bolivie ou le Soudan, la partie riche en hydrocarbures étant contrôlée par l'Occident, le reste laissé aux autochtones... Encore récemment, l'exemple de la Côte d'Ivoire: Le Nord, riche, à l'ancien dirigeant du FMI, Ouattara, avant de tenter de destabiliser l'ensemble du pays....

 

En Algérie, le même scénario est à l'oeuvre. Avec des officiers divisés, les uns liés à l'Occident, au gouvernement; les autres, patriotes, au service de leur pays... La peur de l'islamisme ou le terrorisme d'Al Quaïda étant le prétexte bien commode pour modeler un pays à la guise des intérêts de l'occident ! Prétexte, et catalyseur...

 

Au final, et tant pis pour les peuples, il s'agirait de scinder l'Algérie en territoires côtiers et en terres riches en hydrocarbures... ces dernières pour le seul profit des grandes Compagnies carnassières et peu regardantes en matière de Droits de l'Homme (comme au Niger, uranium exploité par Areva, ou en Amazonie, terres arrachées aux Indiens pour permettre leur exploitation).

 

Ainsi tout est théâtre d'ombres. Il y a ce qu'on présente, ce qu'on dit, et dans les coulisses, ce qui se passe réellement... dans le cas présent, une Algérie plus franco-israélienne qu'algérienne !

 

Avec au final, toujours deux victimes: La vérité - et les peuples, spoliés et contraints à la misère.

 

Et un gagnant : L'Occident. Jusqu'à ce que les peuples se réveillent...

 

eva R-sistons

 

N.B. Un moyen de pénétrer le Maghreb, et de le soumettre à l'Occident, est l'évangélisation par les missionnaires US, pas pour Dieu, mais pour prendre le contrôle des âmes et les aligner sur la volonté de l'Occident. On comprend mieux pourquoi les autochtones réagissent avec violence à cet impérialisme faussement missionnaire pour la "Vérité chrétienne" ! Ils préservent leur culture et leur pays contre l'Etranger...

 

Le procureur Marin qui donne les "vérités officielles" est comme le Juge Courroye: Une courroie de transmission du Pouvoir élyséen... désamorçons les mensonges !

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS: Algérie, France, Israël, Maghreb, US, Chrétiens, Elysée, Droits de l'Homme, Amazonie, Niger, Bolivie, Yougoslavie, Russie, Chine, impérialisme, colonisation, occupation, Indiens, FMI, Côte d'Ivoire, Ouattara, GSPC, GIA, Kurdes, Irak, Occident, de Gaulle, uranium, Maghreb, désinformation, Thatcher, Reagan...

 

 

(..)

 

Suite ici :

 

Vous avez dit lapidation ? QUELLE lapidation ? - Procès de l'Occident

 

 

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 20:29

 

le 37 quater déjà en place !


 

On nous signale un article paru le 28 décembre sur le site indymedia du Québec. L’internaute anonyme rapporte son témoignage sur les milices sarkozistes, déjà en place à Strasbourg et dans quatre autres communes d’Alsace, à titre expérimental, avant même que le Parlement les autorise, ainsi que le prévoit l’article 37 quater de la Loppsi.

Le correspondant strasbourgeois d’indymedia Québec signale également des articles parus dans les Dernières nouvelles d’Alsace et dans l’Alsace qui confirment en effet la mise en place de ces milices, et donnent quelques détails sur leur fonctionnement, tels leurs critères d’embauche – très larges.

Rappelons que la Sarkopol est déjà instituée dans la gendarmerie depuis 2008, et qu’il n’est question avec le 37 quater « que » de l’étendre à la police.

Et profitons de l’occasion pour dénoncer aussi l’intervention française en Tunisie – ainsi que celle au Niger. En Tunisie comme au Niger, Sarkozy tue, y compris des otages. En France, il lâche les SA dans les rues.

 

 

Les méfaits de la loi LOPPSI2 commencent à se faire sentir insidieusement…

Tout d’abord, un témoignage direct de scènes très inquiétantes dans la rue d’une de ces Milices à l’œuvre ; confirmé ensuite par un camarade qui se réfère au journal local qui fait une grande publicité de ce qui s’appelle officiellement « Service Volontaire Citoyen ».

En effet, pour avoir été témoin, à la rue de la 1re Armée, ce midi, au niveau de la station tram, de scènes étranges, et d’abord sans aucunement porter des conclusions définitives, tout porte à croire que voilà les premiers pas du nouveau SVC généralisé et officialisé :

De la fenêtre d’un immeuble donnant sur la rue, je vois cinq personnes, en civil, apparemment une femme et quatre hommes, sans aucun signe distinctif. Ils sont autour de deux SDF, et rigolent avec eux, leur parlent. Mon attention ne se serait pas attardée davantage si un car de la police nationale, en patrouille, comme il y en a tant dans ce secteur, ne s’était pas arrêté à leur niveau.

Première chose étrange : les cinq individus vont gaiement vers le car de police, font des signes de la main. Un flic en uniforme sort, la femme lui fait la bise, les autres ont l’air très excité, presque gamins, à tous parler en même temps. Finalement, le car s’en va assez rapidement continuer sa ronde. Comme de vieux amis de longue date, les cinq individus leur font des signes d’au-revoir, de manière très démonstrative. Puis ils saluent les SDF qui ont l’air de ne pas comprendre. Je remarque d’ailleurs que d’autres passants, dans la rue à ce moment-là, ont également l’air surpris.

C’est alors que se produit le plus étrange : les cinq individus remontent la rue et au premier croisement, alors qu’une voiture se gare sur un trottoir, ils se précipitent et d’après les signes de main, lui font apparemment comprendre qu’il n’a pas le droit de se garer là. Comme le type en voiture a l’air de s’en foutre, tout à coup, ils lui disent quelque chose et le type en voiture donne ses papiers d’identité, son permis de conduire, et sa carte grise. Pendant 5 à 10 minutes (ce qui est très long), ils contrôlent ses papiers.

Première question : À supposer que ce soit des flics, des civils peuvent-ils contrôler des papiers selon leur bon gré ?

Deuxième question : Si ce sont des flics, et en civil, ce ne peut être ni des BACeux ni autre, donc qui sont-ils ?

Première conclusion : En considération de cela, et de plus sans aucun signe distinctif, ce ne sont sûrement tout bonnement PAS des flics. Pas officiels en tout cas.

Par ailleurs, ils ne font pas sérieux, ils sont à quatre en cercle à décrypter le permis de conduire, puis deux regardent l’intérieur de la voiture par la fenêtre, un autre vérifie les pneus, un autre va jeter un coup d’œil rapide au niveau du coffre. Et là, de plus en plus étrange, un des individus parle à un petit micro au niveau de son col. Les SDF plus loin, sur la même rue, ont l’air de débattre vivement de ce groupe et les montrent du doigt en causant vivement.

Après de longues minutes, et un nouveau speech au micro, ils rendent les papiers au conducteur qui s’en va fissa.

Là, nouvelle scène étrange, ils rigolent en cercle, ont l’air de beaucoup s’amuser.

Il est dommage que je n’ai pas d’appareil photo car j’en aurais bien pris de ces scènes très curieuses. Puis ils remontent la rue et tournent en se dirigeant vers le centre-ville.

Car me revient aussitôt une des nouvelles mesures promises par la loi LOPPSI2, à savoir le « Service Volontaire Citoyen », sorte de Milices Citoyennes-Républicaines à la nature et au rôle flous. Voici d’ailleurs ce qu’on en sait :

RÉSERVE CIVILE DE LA POLICE ET SERVICE VOLONTAIRE CITOYEN

La réserve civile est constituée de retraités de la police nationale et de volontaires. Les retraités peuvent accomplir des missions de soutien aux forces de sécurité et des missions de solidarité et les volontaires des « missions élémentaires d’exécution » ou des « missions de spécialiste correspondant à leur qualification professionnelle ». Le service volontaire citoyen concerne des missions « de solidarité, de médiation sociale et d’éducation à la loi ».

Or, il semble que le journal local DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace), de bonne droite par ailleurs, fait depuis longtemps la publicité pour ce genre de dispositif. En effet, cet article datant de février 2007. Voici notamment les critères de recrutement, tels que les exposait les DNA :

Devenir volontaire citoyen Il suffit de se rendre au commissariat de police le plus proche pour y retirer un dossier de candidature.

Une enquête administrative de moralité sera alors diligentée, le préfet ainsi que les instances de police du département examineront le dossier .

Si le candidat est retenu, il sera appelé à remplir ultérieurement un engagement à servir dans le SVC. Cet engagement a une durée d’un an et peut être renouvelé, mais il est possible de se désengager par lettre recommandée ou d’être radié .

En aucun cas il ne sera demandé au candidat de passer une visite médicale .

La durée des missions est variable (avec néanmoins un minimum de deux heures par mois) et l’affectation se fait en fonction de la disponibilité de chacun .

La seule condition est d’avoir au moins dix-sept ans (il n’y a pas d’âge limite) et d’être citoyen de l’Union Européenne ou de l’espace économique européen (donc la Suisse).

Voici qui est explicite, si l’on n’avait pas encore compris : ce sont bien là un dispositif de Milice, de délation, de surveillance, sorte de gangs policiers, dont on ne sait ni les droits officiels, leurs équipements (apparemment, déjà un micro), voire leurs armements (moins probable, mais qui sait), leur autorité officielle (sont-ils des « représentants d’État » officiels et, en tant que tels, disposent des mêmes pouvoirs d’intimidation et de répression que toute police déjà existante).

Ces Milices d’État ne sont sûrement que les prémisses de prochaines milices davantage nationalistes, car qu’est-ce qui interdit à l’État de créer des milices qui soutiennent des rafles de sans-papiers, par exemple, de squats, etc.

En outre, il semble que la loi LOPPSI 2 ne fait que GÉNÉRALISER et OFFICIALISER sur tout le territoire ce dispositif, déjà existant dans plusieurs secteurs, comme l’atteste ce blog de recrutement de la police :

En situation de mouvement social, de manifestations syndicales ou sauvages, d’émeutes en banlieues, d’occupations et de blocages, quelles seront les conséquences de l’élargissement et du durcissement de ce nouveau dispositif d’État ?

[Source : quebec.indymedia.org]

D’après des camarades, de nouveaux articles du même genre ont été publiés récemment, que ce soit aux DNA ou au journal 20 Minutes local.

Ainsi cet article datant du 7 novembre 2010, trouvé dans L’Alsace :

Quand ton voisin devient ton flic

Sécurité : Le Haut-Rhin expérimente la surveillance par les voisins

Plusieurs communes servent de banc d’essai au dispositif « participation citoyenne ». Mais, à Soultz, la première tentative a tourné court.

Soultz est la première des communes haut-rhinoises à avoir signé, avec la sous-préfecture et la gendarmerie, une convention pour la mise en place du dispositif « participation citoyenne ». Objectif : développer des réseaux de citoyens, en liaison avec la gendarmerie et la mairie, afin d’éliminer tout ce qui peut nuire à la tranquillité des riverains : cambrioleurs, vandales, chauffards, etc. Le tout, sur le modèle anglo-saxon (voir ci-dessous et ci-contre).

Soultz était également la première commune à organiser, vendredi soir, une réunion publique avec les habitants du premier quartier retenu. Du coup, la soirée, à la Halle aux blés, avait valeur de lancement de l’opération.

La réunion est annulée, faute de participants

Mais, à 19h45, trois quarts d’heure après l’heure H, sur les 66 familles du Nouveau Monde, l’un des plus récents quartiers pavillonnaires de la commune, seul un couple avait fait le déplacement ! Malgré les courriers adressés à tous les habitants.

Du coup, on pouvait se dire qu’il aurait été plus avisé de circonscrire l’expérience au centre-ville où, une semaine avant, deux vitrines et une demi-douzaine de véhicules venaient d’être vandalisés : là, les habitants seraient peut-être venus (à noter que le coupable a été arrêté depuis)…

Ou encore, que les riverains du Nouveau Monde se sentent peut-être suffisamment rassurés par la présence, à Soultz, de deux brigades de gendarmerie, du siège des brigades vertes, d’une police municipale (armée) et de la vidéo-surveillance — même si une partie de ces dispositifs n’ont pas vocation à se déployer localement — pour ne pas être tentés d’apporter leur contribution à « la démultiplication de l’action de la gendarmerie ».

Les élus, le maire Thomas Birgaentzlé en tête, et le sous-préfet de Guebwiller Arthur Soêne, ont en tout cas pris acte de la désaffection du public. Les gendarmes ont remballé projecteur et exposés. Et les trois parties ont convenu d’annuler. Mais pas sans que le sous-préfet n’ait rappelé qu’une telle innovation est « majeure, pour la protection de l’environnement du citoyen, de ses biens et de son entourage ». Et aussi cette évidence : « Sans la participation des citoyens, tous nos efforts ne sont rien. »

Vu les circonstances, Gérald et Augusta Mielle, seuls représentants de leur quartier, ont été les « héros » involontaires de la soirée, chaleureusement félicités « pour (leur) civisme » par le sous-préfet. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de les solliciter pour un rôle de référents. M. Mielle a décliné, invoquant des obligations professionnelles : « C’est une mission, a-t-il fait valoir, et il faut être en capacité de la mener ». En aparté, il confie que « des voisins retraités seraient mieux à même de le faire ». D’autant que « certains sont déjà impliqués dans la vie associative ».

En tout cas, le sous-préfet estime n’avoir « pas encore perdu la manche », tandis que le maire envisage de « passer de maison en maison pour comprendre pourquoi les gens ne sont pas venus ».

Signaler les présences suspectes

Avant le Haut-Rhin, le dispositif « participation citoyenne » a déjà été expérimenté dans les Alpes-Maritimes, le Loir-et-Cher, le Nord, la Drôme, l’Hérault et l’Allier. Visant à mobiliser la vigilance des habitants sur leur propre sécurité, il consiste essentiellement à signaler « présences suspectes ou agissements douteux de personnes étrangères aux lieux », afin de « mettre en place des contrôles orientés ou des services de surveillance générale ». Le tout en liaison avec la gendarmerie, la police municipale et la mairie et en faisant du « référent de quartier désigné par ses pairs, le maire et les forces de sécurité », une pièce maîtresse du dispositif.

L’exemple soultzien démontre à l’envi qu’il faudra d’abord vérifier que l’idée correspond bien à un besoin et que les quartiers retenus sont bien ceux dont parle le texte de référence : « Particulièrement visés par les délits d’appropriation (vols, cambriolages). »

La proximité de la RN 83

À Soultz, en marge de la réunion avortée, un officier a surtout évoqué des potentialités, plus que des faits ou des chiffres : la proximité de la RN 83 (à partir du carrefour du… Nouveau Monde), propice à la fuite rapide des malfaiteurs, et l’attrait d’un lotissement aux maisons neuves, évocatrices de butins intéressants.

Resteront ensuite toutes les questions de nature à nourrir un débat plus politique, qu’elles aient trait au respect de la liberté individuelle et de la vie privée, éventuellement écornées par une surveillance de proximité érigée en système, ou à la couverture légale des membres du réseau, voire au bon sens, qui enseigne que l’esprit civique et d’entraide n’a pas attendu ce dispositif pour animer certains esprits.

Cinq communes impliquées

En plus de Soultz, quatre autres communes sont pressenties pour expérimenter le dispositif.

Ribeauvillé. Le député-maire Jean-Louis Christ nous a fait valoir que, dans sa ville, « on ne va pas stigmatiser un quartier : ce serait une grave erreur ». C’est donc « l’ensemble du centre-ville » qui, selon lui, devrait faire l’objet de l’expérience. Fin de semaine, un adjoint au maire était chargé de mettre l’opération sur pied avec la gendarmerie.

Lutterbach. Le directeur général des services municipaux Francis Wira indique que le maire a proposé La Petite Venise. « Parce qu’il est bien identifié géographiquement et qu’il était prévu qu’on y rencontre de toute façon les habitants pour parler de circulation et de sécurité plus largement ». Pour autant, précise M. Wira, « ce quartier, déjà relativement ancien et principalement pavillonnaire, ne présente pas de difficultés particulières ». En plus, ajoute-t-il, « c’est le quartier du maire et on pensait qu’il serait plus facile d’y travailler ». À Lutterbach, la réunion publique avec les habitants a lieu mardi soir.

Cernay. Le premier adjoint Jean-Paul Omeyer a rendez-vous demain avec le capitaine de gendarmerie : « Chez nous, ce serait autour de la rue de l’Argonne, prévoit l’élu, qui précise toutefois : Ce n’est pas un quartier obligatoirement difficile, même s’il y a eu quelques cambriolages pendant les vacances ». « Il s’agit surtout, pense avoir compris M. Omeyer, de mener l’expérience dans des quartiers où on est sûr d’avoir un pilote qui tienne la route. » « De plus, estime-t-il, cela compléterait le système de vidéo-surveillance en train d’être mis en place. » Mais, prévient M.Omeyer : « Je ne veux pas qu’on mette en place des milices. C’est bien, à condition qu’on maîtrise. »

Altkirch. Pour l’instant, rien de fait, indique-t-on à la mairie.

Un trait d’union police-nation

Les futurs volontaires citoyens se reconnaîtront à leur blouson coupe-vent bleu marine orné d’un insigne rappelant leur engagement.

Renforcer l’action préventive, rapprocher les citoyens et leur police, favoriser l’intégration : c’est l’essentiel des missions qui seront confiées aux futurs « Citoyens volontaires ».

Cette formule de bénévolat civique est développée pour l’instant dans 26 départements dits « sensibles », dont le Haut-Rhin. Le service volontaire citoyen a été présenté hier matin à la préfecture par Michel Guillot, préfet du Haut-Rhin et Jean-Christophe Bertrand, directeur départemental de la sécurité publique, qui était entouré de ses chefs de circonscriptions.

« Les “Volontaires citoyens” ne sont ni des policiers, ni des travailleurs sociaux, ni des psychologues, ni des médiateurs au sens où on l’entend légalement. Ce sont des hommes et des femmes de tous âges (17 ans au moins), prêts à consacrer quelques heures de leur emploi du temps à assurer et renforcer les liens entre la population et sa police. Une sorte de “modem intelligent” dans le cadre de missions comme l’accueil et le contact avec la population dans les commissariats, l’explication aux citoyens des principes de respect de la loi lors de la participation à des actions de sensibilisation, ainsi que la médiation et la prévention (notamment dans les quartiers sensibles) », ont expliqué les intervenants de la police nationale.

Des missions qui seront confiés à ces bénévoles après plusieurs séances de formation portant notamment sur le cadre institutionnel, partenarial et juridique de l’action policière. De même, avant chaque mission spécifique, une information opérationnelle sera dispensée sur les objectifs attendus et sur les méthodes.

« Oser le civisme » : une formule originale qui devrait permettre aux citoyens de mieux connaître ceux qui ont quotidiennement en charge leur sécurité.

[Sources : le Jura libertaire ; DNA ; l’Alsace ; Indymedia-Québec]

 

 

http://www.parisseveille.info/les-premieres-milices-citoyennes-a,2684.html

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 20:25
Où l’on essaye de comprendre la peur actuel lié aux morts des oiseaux…
http://dark-ride.org/?cat=6


Des tests dans l’Arkansas ont montré que la mort des oiseaux là-bas est survenue après que des dommages internes ont causé une thrombose ».
les choukas morts ont subi une trombose déclenchée au lieu de leurs rassemblements annuels connus. Le test d'arme électromagnétique a donc été préparé à l'avance...

Ils sont entrain de se dire entre "puissances ": si tu fais ceci je te fais cela, regarde comment je suis fort....( nb: tout mammifère a les mêmes vaisseaux sanguins dans le cerveau, idem homo sapiens...!!!)
Il serait temps de démanteler ces armes du reseau haarp et d'affirmer que la paix est possible, je le demande le plus simplement , dans mon coeur, je le veux et j'y crois!

Je viens de tomber sur cet article, repris sur Alter info, je le copie tel que:

CITATION VOIR ARTICLE SUR ALTER INFO:


D
es éléments de preuves suggéreraient l’utilisation d’armes électromagnétiques dans la mort subite de choucas

Il existerait des éléments de preuves suggérant l’utilisation d’armes électromagnétiques dans la mort subite de choucas, d’après un lecteur de blog de Suède

Un scientifique suédois a déterminé que la mort des choucas qui sont tombés du ciel a été causée par une force brutale aiguë et externe qui a entraîné une hémorragie interne, et l’un des lecteurs de mon blog de Suède fait valoir que les éléments de preuve suggèrent l’utilisation d’armes électromagnétiques.

Le professeur Marianne Elvander a examiné cinq des choucas trouvés à Falkoeping mardi soir à l’institution de médecine vétérinaire étatique.

expressen.se

La « mort subite » d’un si grand nombre de choucas aux environs de minuit semble être similaire à la mort de milliers de merles à Beebe, dans l’Arkansas le 31 décembre. Aucun feux d’artifice ou tempêtes n’ont été signalés à Falkoeping mardi soir, et aucune explication n’a encore été donnée concernant le facteur environnemental qui aurait affecté les oiseaux à minuit jusqu’à les pousser ensemble et les tuer par hémorragie interne.

Selon le journal Aftonbladet, les oiseaux en Arkansas sont morts suite à une thrombose ou caillot sanguin.

«Des tests dans l’Arkansas ont montré que la mort des oiseaux là-bas est survenue après que des dommages internes ont causé une thrombose ».

(« Tester i Arkansas har Visat att fåglarna berline chien där invärtes blodproppar skador utlöst »)

Une photo prise à l’aide d’un téléphone portable montre une masse noire dense d’oiseaux morts couchés ensemble dans la neige dans une rue pendant la nuit.

aftonbladet.se

Sista bilden Strax efter ligger hundratals döda kajor över
« Notez l’image où les oiseaux semblent avoir été « rassemblés » par une force étrange, avant de finalement tomber raide mort dans la rue », dit le lecteur originaire de Suède.

« Puisque tous les oiseaux examinés sont morts à cause de quelque chose qui a provoqué une thrombose dans leur système de circulation sanguine, votre lecteur suédois vous a suggéré qu’une sorte de test délibéré de micro-ondes, ou d’un type d’arme à impulsion électromagnétique comme HAARP, pourrait avoir été impliqué dans les deux cas. »

« La thrombose est-elle juste un euphémisme pour éviter de dire de façon directe: Ils ont tous été liquéfiés de l’intérieur par une force extérieure? – Comme le dit Alex Jones ».

« Beebe en Arkansas, est largement connu pour ses millions de merles migrateurs, et veuillez voir ci-dessous un lien vers un article inquiétant sur des choucas dans les villes suédoises, y compris à Falköping: »

-> skl.se

« Ainsi, dans les deux cas, il semble qu’il y ait connaissance préalable des sites de la région ou positions GPS où degrandes concentrations d’oiseaux se produisent de façon habituelle. »

« Ces deux circonstances sont des conditions préalables pour a) diriger une arme à faisceau électromagnétique quelle que soit sa nature vers une cible qui a été choisie, et b) créer un facteur de forte peur chez un public effrayé par la mort de centaines ou de milliers d’oiseaux. »

« Une autre similitude, et qui peut avoir une certaine importance est le moment dans le milieu de la nuit où ces événements auraient été mis en scène. »

« Les oiseaux (beaucoup plus sensibles aux ondes électromagnétiques que les humains) auraient pu réagir sur un front d’onde circulaire « faible » rétrécissant et essayé d’y échapper, mais qui quelque temps plus tard les aurait rassemblés comme un banc dans un point focal d’une largeur 10-15m, où une « courte » rafale mortelle à haute énergie a finalement été libérée. »

« Encore une fois, s’il vous plaît jetez un oeil à la photo du banc d’oiseau « style poisson » au dessus de la rue, et aussi à la carte satellite ci-jointe de Falköping pour que vous puissiez voir les rues avoisinantes, les maisons, les arbres, et la gare. »
hitta.se

« A partir du lien ci-dessous vous avez accès à un fichier pdf et à la page 8, vous pouvez clairement voir que Falköping est répertorié comme une municipalité qui de graves problèmes avec les choucas. Cela signifie qu’il y a beaucoup de plaintes de la part de personnes vivant dans cette ville rurale à propos du bruit et de la pollution causés par les oiseaux qui s’y pressent! »

« Je pense que cette circonstance avec un banc important est absolument nécessaire afin de créer un scénario effrayant lorsque des centaines d’entre eux tombent morts du ciel dans un endroit très fermé. »

« Imaginez des cercles concentriques rétrécissant avec un fort champ de micro-onde entre son périmètre intérieur et extérieur approchant de Falköping, réveillant le groupe d’oiseaux et forcant tous les oiseaux à fuir le champ magnétique vers le centre des cercles où ils sont piégés et finalement stressés ou cuits mortellement dû à une thrombose dans leur système de circulation sanguine. »

« Il semble donc possible pour moi que quelqu’un ait soit connu ce problème d’oiseaux personnellement à Falköping, ou lu à ce sujet sur Internet et prévenu les illuminés afin qu’ils puissent transmettre les coordonnées des cibles à des équipes HAARP aux États-Unis (ou pourquoi pas près de Tromsö en Norvège). »

skl.se

Source: birdflu666

INFOGUERILLA
Quand même troublant cette agglomération d’oiseaux…Cela à l’air de plus en plus officielle, les oiseaux seraient mort d’une hémorragie interne. On ne s’en vante pas trop dans les médias, ils auraient l’air trop fou avec leurs explications simplistes qu’ils nous ont donnés.
Jo ^^

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