Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 01:50

 

http://colucci.michel.free.fr/images/coluche_accueil.jpg

http://colucci.michel.free.fr/images/coluche_accueil.jpg

 

 

.

 

 

" On ne peut pas dire la vérité à la télé,

 

il y a trop de gens qui regardent "

 

Coluche.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 01:32
http://a2.idata.over-blog.com/300x300/1/18/15/06/D-11-2-2010/fascsme-US-j.jpg

.

Nouvel Ordre Mondial: le cauchemar totalitaire de l’Amérique est une réalité… Le 30 Septembre 2011 l’Amérique a été assassinée (Paul Craig Roberts)

Nous avons traduit ici le tout dernier article du Dr. Paul Craig Roberts.

Il s’agit de son article le plus puissant depuis bien longtemps, qui a pour vocation de dresser un constat légal du cauchemar totalitaire américain, mais aussi vraisemblablement d’agir comme un électrochoc sur une population apathique.

Nous avons dit en introduction de l’article précédent du Dr Roberts que les Etats-Unis impérialistes sont la nouvelle Allemagne nazie du XXIème siècle. Le Dr Roberts par cet article percutant, lucide et très courageux par les temps qui courent outre Atlantique, vient confirmer cet état de fait si cela était encore nécessaire.

A tous les américanolâtres: Informez-vous !

A ceux qui pensent que c’est un problème américain: regardez où en est le monde, la France depuis le 11 Septembre 2001 ?.. Qui représente le mieux les intérêts de l’empire fasciste anglo-américain en France si ce n’est d’abord la clique présente à l’élysée en ce moment, ce ramassis de traîtres à la nation qui ont vendus le peu d’indépendance qui nous restait pour quelques zéros de plus sur un compte en banque et la reconnaissance de leurs maîtres de Wall Street du CAC 40 et de la City de Londres.

La gauche caviar n’est pas exempte loin de là, le néolibéralisme fasciste, cette peste bubonique qui gangrène nos sociétés avec son terreau capitaliste criminel et oppresseur, s’est infiltré partout et finit d’achever la société afin que les oligarques puissent imposer leur nouvel ordre mondial. La gauche caviar fait partie intégrante de ce plan mortifère.

Paul Craig Roberts nous dit lui-même, alors qu’il est un républicain convaincu, que voter ne sert à rien. Sa conclusion est d’un pessimisme noir, mais il voit son pays désormais avec les yeux d’un dissident, comme un Soljénitsine ou un Sakharov en leur temps.

L’empire du goulag levant est en marche, mais nous pensons que les citoyens du monde peuvent l’arrêter, la solution ?… Boycott des institutions politiques (vote), financières (banques) et du gros business (grosses multinationales), désobéissance civile (arrêt du paiement de l’impôt en masse, grève du zèle, refus d’obéir aux lois liberticides etc…) sont la voie non-violente pour mettre le système à genoux, solidairement, en masse afin de sortir du cycle infernal. Que les peuples retrouvent le pouvoir qui leur est dû, refuse de le déléguer, s’auto-gouvernent et s’auto-gèrent économiquement.

L’oligarchie n’existe que parce qu’elle persuade de son inéluctabilité… Foutaise totale.

Reprenons et exerçons le pouvoir du, pour et par le peuple, ensemble sans délégation parasitaire.

Voter est inutile, l’a toujours été et le sera toujours. Il n’y a pas de solutions au sein du système il faut en sortir… avant que la métamorphose du cloporte capitaliste fasciste en gouvernement mondial n’ait eu lieu.

Le temps presse…

– Résistance 71 –

 

Le jour où l’Amérique mourut: le seul future pour les Américains est un cauchemar


Les assassinats extra-judiciaires de citoyens américains

 

 

par Dr. Paul Craig Roberts

 

Le 2 Octobre 2011,

 

Url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=26896

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le 30 Septembre 2011 fut le jour où les Etats-Unis d’Amérique furent assassinés

 

Certains d’entre nous ont vu ce jour arriver et ont averti de sa venue; ils ont été conspués et insultés par des “patriotes” qui ne voient dans la constitution qu’un outil de protection des criminels et des terroristes et qui est sur le chemin du président qui a besoin d’agir pour notre sécurité.

Dans notre livre “Tyranny of Good Intentions”, Lawrence Stratton et moi-même avont montré que longtemps avant le 11 Septembre 2001, la loi des Etats-Unis avait cessé d’être le bouclier du peuple et avait été transformée en une arme redoutable aux mains du gouvernement. Les évènements connus sous le vocable d’attentats du 11 Septembre ont été utilisés pour hisser la branche exécutive du pouvoir au dessus de la loi. Aussi loin que le président endorse un acte illégal, les employés de la branche exécutive ne sont plus redevables devant la loi qui prohibe cet acte illégal. Sur la simple autorité présidentielle, la branche du pouvoir exécutif peut violer les lois des Etats-Unis contre l’espionage des citoyens américains sans mandat, ou de la détention infinie et de la torture et n’en souffrir aucune conséquence.


Beaucoup attendaient que le président Obama rétablisse le redevabilité du gouvernement envers la loi. Au lieu de cela, Il est allé bien plus loin que Bush et Cheney et a promu le pouvoir inconstitutionnel non seulement de maintenir des citoyens américains indéfiniment en prison sans inculpation, mais aussi de prendre des vies sans même avoir fait condamner  les intéressés devans une cour de justice. Obama présume que la constitution ne faisant pas foi, il a l’autorité d’assassiner des citoyens américains, qu’il pense “être une menace” et ce sans aucune autre forme de procès.

En d’autres termes, tout citoyen américain qui est mis dans la catégorie “menace” n’a aucun droit et peut-être exécuté sans aucune preuve ou procès.


Le 30 Septembre, Obama s’est servi de ce nouveau pouvoir présidentiel assumé et a ordonné l’assassinat de deux citoyens américains: Anouar Awlaki et Samir Khan. Khan était un excentrique associé avec le magazine Inspire et ne vient pas vraiment à l’idée quand on pense à une menace sérieuse.

Awlaki était un membre du clergé musulman américain qui a servi de conseiller au gouvernememt américain après les attentats du 11 Septembre sur les méthodes pour contrer les extrémistes islamistes. Awlaki fut graduellement radicalisé par l’utilisation des mensonges de Washington pour justifier d’attaques sur les pays musulmans. Il est devenu un critique du gouvernement américain et a dit aux musulmans qu’ils n’avaient pas à accepter passivement l’agression américaine et qu’ils avaient le droit de combattre en retour et de résister. A ce titre, Awlaki fut diabolisé et devînt une menace.

Tout ce que nous savons de ce qu’Awlaki a fait est qu’il a donné des sermons très critiques contre les attaques répétées de Washington contre les peuples musulmans. Le point de vue de Washington est que ses sermons ont pu être d’influence sur certains qui sont accusés d’actes terroristes, ainsi rendant Awlaki responsable de ces tentatives d’attentats.

La supposition d’Obama qu’Awlaki était une sorte de dirigrant majeur d’Al Qaïda n’est en fait que cela: une supposition. Jason Ditz a conclu que la raison pour laquelle Awlaki a été assassiné plutôt qu’amené devant la justice est que le gouvernement n’avait aucune preuve tangible qu’Awlaki était en fait un agent d’Al Qaïda.

http://news.antiwar.com/2011/09/30/cia-assassinates-two-american-citizens-in-yemen/print/

Ayant tué son critique, le régime Obama travaille d’arrache-pied pour promouvoir Awlaki à une position de leadership au sein d’Al Qaïda… à titre posthume.

http://news.antiwar.com/2011/09/30/us-officials-work-to-posthumously-promote-anwar-awlaki/print/

Les prostitués des médias (NdT: Roberts utilise en fait ici un de ses néologismes “presstitutes” qui est la fusion de deux mots: “press” et “prostitutes”, traduction pas vraiment nécessaire…) et les adorateurs du premier président noir américain sont dans la ligne et régurgitent les suppositions qu’Awlaki était un haut dignitaire terroriste très dangereux d’Al Qaïda. Si Al Qaïda voit un intérêt à ce que Awlaki soit un martyr, l’organisation devrait donner son aval à tout ceci. Quoi qu’il en soit, rien ni personne n’a donné de preuve jusqu’ici. Rappelez-vous que tout ce que nous savons d’Awlaki est de fait ce que Washington nous dit et que les Etats-Unis sont en guerre depuis plus de 10 ans sur la base de faux-rapports.

Mais ce qu’a fait Awlaki ou ce qu’il a pu faire n’a en fait pas vraiment de grande importance. La constitution requiert que même le pire des criminels et meurtrier ne peut pas être puni avant que d’avoir été condamné en bonne et dûe forme par un tribunal de justice. Lorsque le syndicat américain des libertés civiles a contesté devant une cour fédérale le fait qu’Obama suppose qu’il a le pouvoir de faire assassiner des citoyens américains, le ministère de la justice (sic) d’Obama a argumenté que la décision d’Obama d’avoir des citoyens américains assassinés était une décision exécutive et de ce fait était au delà du pouvoir judiciaire.

Dans une décision qui a scellé la destiné de l’Amérique, le juge fédéral de district John Bates a ignoré le requis de la constitution stipulant qu’aucune personne ne peut être empêchée de vivre sans forme de procès et il ajourna le dossier en disant que cela était du ressort du congrès de décider. Obama a agit avant même qu’un appel de la décision ait pu être entendu, ainsi utilisant l’accord du juge Bates de lui établir ce pouvoir et a avancé de la sorte la transformation du président des Etats-Unis en un César, processus déjà engagé sous George W. Bush.

Les avocats Glenn Greenwald

http://www.salon.com/news/yemen/index.html?story=/opinion/greenwald/2011/09/30/

et Jonathan Turley

http://www.informationclearinghouse.info/article29269.htm

Montrent que l’assassinat d’Awlaki a de facto mis une fin à la restriction constitutionnelle sur le pouvoir du gouvernement. A partir de maintenant, le gouvernement des Etats-Unis peut non seulement se saisir d’un citoyen américain et le jetter en prison pour le reste de ses jours sans jamais avoir à présenter de preuves ou une quelconque condamnation, mais il peut également le faire abattre dans la rue ou le faire sauter à l’aide d’un drone.

Avant que des lecteurs n’écrivent pour dire que le meurtre d’Awlaki n’est pas vraiment un problème car le gouvernement américain a toujours fait tuer des gens; gardez présent à l’esprit que ces assassinats perpétrés par la CIA l’étaient d’opposants étrangers et n’étaient pas le genre d’évènements qui étaient proclamés publiquement, encore moins par un président qui clame être au dessus de la loi. En fait, ces assassinats étaient niés, non reconnus comme des actions légitimes du président des Etats-Unis.

Les membres de la Garde Nationale de l’Ohio qui tuèrent des étudiants de Kent State alors qu’ils protestaient contre l’invasion du Cambodge en 1970 ne se réclamaient pas les dépositaires d’un mandat exécutif du gouvernement. Huit de ces gardes nationaux furent inculpés par un grand jury. Les accusés plaidèrent la légitime défense. Beaucoup d’Américains étaient en colère contre les manifestants anti-guerre et accusèrent les étudiants. Le judiciaire reçu le message et le dossier criminel obtint un non-lieu. La procédure civile pour coups et blessures ayant entrainé la mort a été négociée à 675 000 US$ avec une excuse publique des défendants. Le problème n’est pas que le gouvernement tue des gens. Le problème est que jamais avant Obama, un président n’avait endorsé le pouvoir d’assassiner des citoyens.

Ces vingt dernières années, les Etats-Unis ont connu leur propre transformation du style de “Mein Kampf”. Le livre de Terry Eastland: “Energy in the Executive: the Case for a Strong Presidency”, a présenté des idées consistantes avec la société fédéraliste, une organisation d’avocats républicains qui travaille pour réduire les freins législatif et judiciaire sur le pouvoir exécutif. Sous le couvert d’urgence en état de guerre (comme la “guerre contre le terrorisme”), le régime Bush / Cheney a employé ces arguments pour libérer le président de toute recevabilité devant la loi et de libérer les Américains de leurs libertés civiles. La guerre et la sécurité nationale ont fourni l’opportunité pour assumer ces nouveaux pouvoirs et un mélange de peur et de désir de vengeance pour le 11 septembre, mena le congrès, le judiciaire et le peuple à acquiescer à ces précédents dangereux.

Tout comme les chefs militaires et civils nous l’ont dit depuis des années, la guerre contre le terrorisme est un projet de 30 ans. Après ce temps écoulé, la présidence aura opéré sa métamorphose en un césarisme et il n’y aura pas de retour en arrière possible.

De fait, comme le clarifie le “Projet pour un nouveau siècle américain” des néo-conservateurs, la guerre contre le terrorisme n’est qu’une ouverture pour l’ambition impérialiste néo-conservatrice pour établir une hégémonie états-unienne sur le monde.

Comme les guerres d’agression ou l’ambition impérialiste sont des crimes de guerre sous la loi internationale, ce type de guerres demande des doctrines qui vont élever les leaders au dessus de la loi et des conventions de Genève, comme Bush fut élevé par son département de la justice (sic) avec un minimum d’interférence judiciaire et législative.

Des actions illégales et inconstitutionnelles demandent également la mise au silence des critiques et la punition de ceux qui révèlent les crimes du gouvernement. Ainsi Bradley Manning est détenu depuis un an, essentiellement en isolement, sous des conditions de détention abusives et sans qu’aucune charge n’ait été pressée contre lui. Un grand jury fédéral est à l’ouvrage pour concocter des accusations d’espionage contre le fondateur de Wikileaks Julian Assange. Un autre grand jury fédéral est à l’œuvre pour concocter des accusations de terrorisme contre des activistes anti-guerre.

“Terroriste” et “apporter du soutien aux terroristes” sont des concepts de plus en plus élastiques. La sécutité de la nation (NdT: de l’agence de sécurité Homeland Security ou DHS, la Stasi américaine) a décrété que la vaste bureaucratie policière fédérale a changé son point de focalisation des terroristes aux “extrémistes intra muros”.

Il est possible qu’Awlaki a été assassiné parce qu’il était un critique très efficace du gouvernement américain. Les états policiers n’arrivent pas ainsi tout érigés. Ils justifient d’abord leurs actes illégaux en diabolisant leurs cibles et créant de la sorte les précédents nécessaires pour un pouvoir accru non redevable devant la loi. Dès que le gouvernement a assimilé les critiques avec “l’aide et le soutien” aux terroristes, comme ils le font avec les activistes anti-guerre, Assange ou le terrorisme lui-même, tout comme Obama l’a fait avec Alawki, cela sera bientôt très facile de porter des accusations contre Glenn Greenwald et l’ACLU.

Le régime Obama, tout comme le régime Bush / Cheney est un régime qui ne veut pas être restreint par la loi; ni son successeur du reste. Ceux qui luttent pour maintenir le droit, le plus grand succès de l’humanité, vont se retrouver aglomérés avec les opposants du régime et ainsi être considérés et traités comme tels.

Ce grand danger qui plane au dessus de l’Amérique est ignoré de beaucoup. Quand Obama annonce devant une réunion militaire son succès à avoir assassiné un citoyen américain, des aplaudissements se sont faits entendre. Le régime Obama et les médias ont joué le jeu d’un remake du prétendu assassinat de Ben Laden. “Deux ennemis du peuple” ont été écartés de manière triomphante. Que le président des Etats-Unis ait proclamé fièrement devant une audience enjouée ayant prêté serment de défendre la constitution, qu’il était un meurtrier et qu’il avait assassiné par la même occasion la constitution même, est une preuve extraordinaire que les Américains sont absolument incapables de reconnaître une menace à leur liberté.

Emotionnellement, les gens ont accepté les nouveaux pouvoirs du président. Si le président peut faire assassiner des citoyens américains, il n’y a donc pas de problème à les torturer. Amnesty International a lancé une alerte concernant le fait que le sénat américain prévoit de passer une loi qui garderait Guantanamo ouverte indéfiniment et que le sénateur Kelly Ayotte (républicain, New Hampshire) pourrait introduire une motion qui légaliserait les “techniques d’interrogation additionnelles”, un euphémisme pour la torture.

Au lieu de voir le danger, la plupart des Américains vont conclure que le gouvernement devient plus dur pour les terroristes, et ils seront d’accord. Souriant de satisfaction à l’échec de leurs ennemis, les Américains sont amenés sur le chemin du pouvoir non restreint par la loi et muni des armes du donjon médiéval.

Les Américains ont accès à de nombreuses preuves par reportages et vidéos de YouTube sur la brutalité de la police américaine qui abuse physiquement des femmes, des enfants et des vieillards, du traitement brutal des prisonniers, pas seulement dans les centres d’Abu Grahïb, de Guantanamo ou des prisons secrètes de la CIA à l’étranger, mais aussi dans les prisons d’états et fédérales aux Etats-Unis. Le pouvoir sur les sans-défenses attirent les gens brutaux et enclins à faire le mal.

Une inclinaison à la brutalité infecte maintenant l’armée américaine. La vidéo fuitée de militaires se délectant comme le stipulent leurs mots et leurs actions, de leur meurtre depuis les airs de civils et de journalistes circulant innocemment dans une rue montre des soldats et des officiers totalement dénués d’humanité et de discipline militaire. Excitées par le désir de meurtre, nos troupes ont répété leur crime quand un père et ses deux jeunes enfants se sont arrêtés pour porter secours aux blessés et ont été mitraillés.

Tant d’exemples: le viol d’une jeune fille et le meurtre de toute sa famille, des civils innocents massacrés et des AK47 placées à côté d’eux comme “preuves” de leur appartenance à la résistance; le plaisir expérimenté non seulement par une clique de personnes n’ayant pas fini le Lycée qui torturaient d’autres gens qui ne savaient rien à Abu Grahïb et Guantanamo, mais aussi par des agents de la CIA et des docteurs en psychologie. Personne ne fut tenu pour responsable de ces crimes si ce n’est deux soldats du rang qui figuraient un peu trop sur les photos des scènes de torture.

Que pensent les Américains de ce que sera leur destin maintenant que la “guerre contre la terreur” a détruit la protection qui leur était accordée par la constitution ? Si Awlaki devait vraiment être assassiné, pourquoi le président Obama n’a t’il pas protégé les citoyens américains de ce précédent que désormais leur mort peut-être ordonnée sans autre forme de procès, en retirant en première instance sa nationalité américaine à Awlaki ? Si le gouvernement peut ôter la vie à Awlaki, il peut tout aussi bien le priver de sa nationalité. Il est difficile d’éviter l’implication directe de ce état de fait, à savoir que la branche exécutive du pouvoir désire la capacité de pouvoir d’éliminer les citoyens sans recours à la loi.

Les gouvernements échappent à la redevabilité devant la loi par étapes. Washington comprend parfaitement que ses justifications pour les guerres sont falacieuses et indéfendables. Le président Obama a même poussé le bouchon aussi loin que de déclarer que l’attaque militaire qu’il a autorisé sur la Libye sans consulter le congrès n’est pas une guerre et que donc, il pouvait ignorer la résolution des pouvoirs de guerre de 1973, une loi fédérale faite pour mettre en échec le pouvoir du président d’impliquer les Etats-Unis dans un conflit armé sans l’accord du congrès.

Les Américains commencent à ne plus se draper dans le drapeau. Certains commencent à comprendre qu’ils ont été entraînés en Afghanistan par vengeance du 11 Septembre. De là ils furent menés à la guerre d’Irak pour des raisons qui se sont toutes avérées fausses. Ils voient de plus en plus d’interventions militaires des Etats-Unis: en Libye, Somalie, Yémen, Pakistan et maintenant les appels à l’invasion du Pakistan et la continuation de la danse de guerre pour attaquer la Syrie, le Liban, l’Iran. Le coût financier d’une décennie de “guerre contre la terreur” commence à avoir un effet boomerang. Les déficits du budget fédéral explosent et la dette nationale met en péril la sécurité sociale et les assurances maladie. Les limites du plafond de la dette menacent une cessation de paiement du gouvernement.

Les critiques de la guerre commencent à obtenir une audience. Le gouvernement ne peut pas commencer sa mise au silence des critiques en inculpant les représentants du congrès Ron Paul et Dennis Kucinich. Il commence avec les manifestants anti-guerre, qui viennent d’être élevés au rang “d’activistes anti-guerre”, peut-être juste au dessous du rang d’ “extrémistes intra muros”. Washington commence avec des citoyens qui sont des membres du clergé musulman radicalisés par les guerres de Washington contre les musulmans. Ainsi, Washington établit le précédent que les protestataires anti-guerre encouragent et donc “aident” les terroristes. Cela établit le précédent que les citoyens américains qui sont étiquettés comme une menace ne sont plus protégés par la loi. Ceci est la pente plus que savonneuse sur laquelle nous nous trouvons.

L’an dernier, le régime Obama a essayé sa stratégie quand Dennis Blair, le Directeur du renseignement national, a annoncé que le gouvernement avait une liste de citoyens américains qu’il allait faire assassiner à l’étranger. Cette annonce, si elle avait été faite il y a plusieurs années, disons par Nixon ou Reagan, aurait produit une levée de boucliers et des appels nationaux pour l*empêchement du président. Quoi qu’il en soit, l’annonce de Blair n’a pratiquerment pas occasionné de remarques. Tout ce qu’il restait à faire pour le régime était de mettre cette politique en pratique.

Les lecteurs me demandent ce qu’ils peuvent faire. Les Américains paraissent être non seulement sans pouvoirs, mais ils sont sans pouvoir. Ils ne peuvent rien faire. La presse hautement concentrée, à la solde du gros business et totalement soumise au gouvernement est inutile et n’est plus du tout capable de faire son rôle historique de protection de nos droits et de mettre le gouvernement devant ses responsabilités. Beaucoup de sites internet anti-guerre protègent le gouvernement de tout scepticisme concernant le 11 Septembre et la plupart défendent la “bonne intention” du gouvernement dans sa “guerre contre la terreur”. Une critique acceptable doit être libellée de la sorte: “cela ne sert pas nos intérêts”.

Voter n’a aucun effet. Le “changement” présidentiel est pire que Bush / Cheney. Comme le suggère Jonathan Turley, Obama “est le président le plus désastreux de notre histoire”. Ron Paul est le seul candidat présidentiable qui se dresse pour la constitution, mais la vaste majorité des Américains ne se sent pas concernée par la constitution et ne peuvent donc pas l’apprécier (NdT: Ron Paul).

Attendre un quelconque salut d’une élection est complètement abérant. Tout ce que vous pouvez faire, si vous êtes assez jeunes, est de quitter le pays.

Le seul futur pour les Américains est un cauchemar.

=  =  =

Ancien éditeur associé du Wall Street Journal et chroniqueur pour BusinessWeek, le Dr. Paul Craig Roberts a servi comme membre de comité au parlement et au sénat américain; il fut secrétaire d’état aux finances durant l’admnistration Reagan. Il fut un académique dans six universités. Récipiendaire de la médaille d’argent du trésor américain et officier de la légion d’honneur.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 01:26
6 gestes qui diminuent les risques de cancer
Cancer

Maintenez votre IMC à 25

Une étude a montré que les femmes qui laissent s'accumuler les kilos au fils des années avaient trois fois plus de risques d'attraper un cancer du sein. L'excès de poids oblige en effet le corps à produire plus d'insuline et d'oestrogènes, ce qui stimule la croissance des cancers. Aussi, pour réduire le risque de développer cette maladie, maintenez votre indice de masse corporelle à 25.

Mangez des noix

Ce que nous mangeons peut avoir un réel impact sur notre santé. Une étude américaine publiée dans la revue Nutrition and Cancer a montré que consommer deux poignées de noix par jour diminuerait les risques de cancer. Riches en polyphénols, elles contiennent deux fois plus d'antioxydants que tous les autres fruits à coque.

Prenez de la vitamine D

Selon une étude menée par les chercheurs de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, le risque de cancer du sein baisserait de 25% pour les femmes ayant un niveau de concentration sérique de vitamine D élevé. La vitamine D favorise la disparition des cellules anormales, augmente l'immunité et stoppe le développement des vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs.. La vitamine D peut être assimilée par le corps de plusieurs manières, soit par voie alimentaire (poissons gras, oeufs, viandes, etc.) ou par l'exposition au soleil, via les UVB.

Réduisez les champs magnétiques

Certaines recherches ont démontré un lien entre les champs électromagnétiques (téléphone portable et sans fil, antennes téléphoniques, lignes à haute tension…) et l'augmentation des risques de cancer. Essayez donc le plus possible de réduire votre exposition à ces champs électromagnétiques en suivant nos conseils.

Planifiez une mammographie

Selon la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire, le nombre de femmes de moins de 40 (...)

 

Lire la suite de l'article sur Topsante.mondadori.com
Cancer de la peau: faut-il enlever les grains de beauté?
Cancer du côlon: peut-on le prévenir?
Cancer de la vessie: on le diagnostique plus tôt
Cancer du poumon : une question de gène ?
Cancer du sein : les espoirs de la chirurgie préventive
Diagnostic cancer du sein: zoom sur le diagnostic en 1 jour

 

 

http://fr.pourelles.yahoo.com/6-gestes-diminuent-risques-cancer-160008264.html

 

 

Lire aussi :

Quelques vérités sur le cancer et sa prévention - Wi-Fi, attention !

 

.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 06:24
La “réformette” de l’Agence du médicament

 

 

2600880321_36ae5463bb.jpgAprès le scandale du Mediator, notre ministre de la Santé a annoncé un projet de loi avant la fin de l’année pour une réforme en profondeur du dispositif français de la pharmacovigilance.

Il est regrettable qu’il ait fallu ce scandale pour faire enfin bouger, un peu, les monolithes qui prétendent veiller sur notre santé. Mais tout le monde s’est réjoui car mieux vaut tard que jamais !

Nombre d’entre nous ont bien pensé que le nouveau projet ne pouvait être révolutionnaire, mais cette transformation n’est que du bla-bla-bla pour calmer la révolte de l’opinion publique  et les « phares » du projet ne risquent guère de nous éblouir.

Tout d’abord, l’Afssaps va être rebaptisée, mais ce n’est pas la première fois qu’on change son nom, sans changer le plus important. En 1993, lors de sa création, elle s’appelait Agence du médicament et était financée à parts égales par l’État et par les redevances.
Ses principaux objectifs étaient la protection et la sécurité des patients, la garantie de la compétence scientifique et de l’indépendance de ses membres, le bon fonctionnement des contrôles des propriétés thérapeutiques des médicaments au meilleur coût possible, tout en  participant au développement de la recherche pharmaceutique et des activités industrielles.
Ce dernier dessein est le seul qui ait été parfaitement accompli. 

2655150723_50b39cb71d.jpgEn janvier 1999, elle est devenue l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, avec le même genre d’objectifs : améliorer la cohérence et l'efficacité de l'administration sanitaire (qui en avait déjà besoin), regrouper une expertise scientifique indépendante et de haut niveau
tant interne qu'externe au profit d'une politique de précaution, mieux garantir la sécurité et la qualité des produits de santé mis sur le marché et engager de nouveaux moyens d'inspection et de contrôle.


En 2005, les recettes de l'Afssaps étaient fournies « à 83% par l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% par l'État » (cf, senat.fr [archive]), mais tout le monde ou presque trouvait cela très normal. Aussi, malgré ses promesses, elle n’a quasiment jamais voulu appliquer le principe de précaution, se fiant à ses « experts » dont la plupart d’entre eux avaient des liens étroits avec l’industrie pharmaceutique.

Elle n’a donc jamais tenu ses promesses et elle est ainsi devenue complice des laboratoires pour lesquels le chiffre d’affaires est plus important que la santé des consommateurs. Il en a été ainsi pour de nombreux médicaments tels le Vioxx, le Celebrex, l’Acomplia, l’Avandia, le Mediator et quelques autres, et il a fallu attendre des milliers d’accidents et plusieurs morts, parfois des centaines, avant que l’Agence ne réagisse, et toujours sous le prétexte que personne ne pouvait prévoir ces tragédies. Or, ces médicaments étaient pour la plupart déjà retirés dans d’autres pays à cause de leurs effets délétères ou même mortels et de toute manière, nombre de médecins français avaient sonné l’alarme à leurs sujets.

La revue Prescrire (n° 191 de janvier 1999) a publié un sévère bilan des nouveaux médicaments de 1998, dont moins de 20 % ont été jugés utiles et la situation ne s’est pas améliorée depuis lors. Ainsi, 80 % d’entre eux n’ont aucun effet thérapeutique, mais ils ont néanmoins des effets iatrogènes et, il est important de le répéter, ils sont remboursés. Comme l’a bien précisé le Pr Philippe Even, président de l'Institut Necker et co-auteur d'un rapport censé inspirer cette réforme du médicament, leur suppression ferait économiser 8 à 10 milliards d'euros à la Sécurité sociale.

5533266530_3aa1c15e5c.jpgEn résumé, l’Afssaps a surtout servi à protéger les intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique et l’on comprend qu’avec tous ces scandales en sommeil, Xavier Bertrand souhaite une refonte du système de sécurité sanitaire avant l’explosion finale. D’après ses déclarations tonitruantes, la nouvelle Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) devrait mettre l'accent sur la transparence, avec notamment l’obligation de remplir des déclarations d'intérêts. Rien de bien nouveau puisque cette obligation existait déjà à l’Afssaps, mais son « oubli » n’a jamais été sanctionné. Et, de toute manière, ce n’est pas parce qu’un « expert » déclare ses intérêts qu’il demeure indépendant, loin de là.

Philippe Even a déclaré avec pertinence, mais sans écho : « Aux États-Unis ou en Suède, on ne demande pas leur avis à des professionnels extérieurs, on les embauche, on les paie bien. J'ai une liste de 300 universitaires haut de gamme ignorés par les agences de santé publique, il suffirait qu'on en embauche 40 à, par exemple, 120 000 euros par an, ce ne serait rien sur les 111 millions de budget annuel de l'Afssaps. » Évidemment, aucun moyen n'est dégagé pour avoir des experts indépendants et compétents, et la formation continue des médecins restera assurée par l'industrie et la presse médicale « sous contrôle », ce qui ne veut rien dire.

Autres conflits d'intérêts, les firmes qui fournissent les données d'évaluation clinique de leurs médicaments s’abritent derrière le secret industriel pour l’information et l’accès aux documents administratifs. Xavier Bertrand a estimé que tout nouveau médicament mis sur le marché doit être comparé au médicament de référence qui existe déjà dans le même domaine, mais le projet de loi final n’en fait pas mention. Il souhaite également que la liste des médicaments sous « surveillance particulière » soit régulièrement mise à jour par l'Agence et publiée sur son site Internet, mais qui va décider en toute liberté quel médicament méritera une surveillance particulière ? Il en sera de même pour la diffusion de tous les documents qui auront permis de préparer la mise sur le marché d'un médicament, encore et toujours fournis par les fabricants.

2601708786_fa5dc15138.jpgNotre ministre a aussi précisé que « le doute doit bénéficier  systématiquement au patient », ce qui est impossible puisque l’inversion de la charge de la preuve restera inchangée et qu’il est quasiment impossible à un malade, à son médecin, ou une association de défense des victimes de prouver une relation de causalité stricte entre un médicament et tels effets indésirables. Ce sera toujours à la victime d’apporter la preuve du délit et non au coupable qui niera impunément comme c’est la coutume depuis des lustres.

De même, l’Igas (Inspection générale des Affaires sociales) voulait que soit mis fin à « l’incohérence qui voit des médicaments proposés au déremboursement par la commission de transparence pour des raisons de sécurité sanitaire rester sur le marché ». À ce sujet, notre ministre aurait bien du mal à expliquer pourquoi, sur la seule recommandation des laboratoires, il a tout fait pour aider la promotion du vaccin Gardasil®, qui risque d’être un très prochain scandale, car il le considérait comme une « avancée majeure de santé publique » (cf. Europe 1, 12 février 2007). Pour l’instant, aux États-Unis, il s’agit déjà d’un véritable scandale et les plaintes commencent à arriver en France. Avant de quitter le ministère de la Santé, Xavier Bertrand a déclaré à l’Assemblée nationale qu’il n’avait pas voulu perdre de temps et attendre que la HAS (Haute autorité de santé publique) rende son avis pour demander le remboursement de ce vaccin qui coûte plus de 400 euros pour les trois injections plus les visites médicales. Pourquoi était-il si pressé ? De coutume on attend d’obtenir l’AMM avant de demander le remboursement. Deux mois plus tard, la Haute autorité de santé a rendu un avis favorable sur ce vaccin, mais pouvait-elle faire autrement alors que le ministre avait demandé son  remboursement ? Toutefois, le chiffre d’affaires qui en découle représente une belle rente pour Merck et Sanofi-Aventis car 370 000 Françaises ont 14 ans chaque année.

5908014248_b1eef42288.jpgPersonne n’a songé à reprocher cette attitude à un ministre qui a annoncé que « le critère de la valeur ajoutée thérapeutique doit être pris en compte dans la réflexion de l’octroi d’une AMM ». Et, bien qu’il ait annoncé un durcissement des conditions d’autorisation de mise sur le marché, aucun changement fondamental de l’AMM n’est prévu, excepté 
que le ministre souhaite interdire à toute personne qui se trouve en conflit d’intérêt d’être présente et de participer à une réunion. Dans de tels cas, « les décisions et les avis pris lors de cette réunion doivent être frappés de nullité », a-t-il expliqué, comme si le fait d’assister ou non à une réunion devait changer grand chose, du moment où l’on fait partie du système. De toute manière le vote pour l’agrément se fait à main levée, ce qui paralyse certains participants et permet aux observateurs de savoir à qui ils pourront octroyer des fonds pour la recherche, et il n’est pas question de le changer dans sa nouvelle mouture.

Quant à la pharmacovigilance renforcée, une commission mixte bénéfice-risque sera créée à l’ANSM pour traiter des sujets majeurs, avec parité des représentants de la pharmacovigilance et de l’AMM. « Si les délais des études demandées aux industriels ne sont pas respectés, alors des sanctions s’appliqueront », a prévenu Xavier Bertrand indiquant qu’elles pourront aller jusqu’à une suspension d’AMM. Mais que dire si les responsables de l’ANSM agissent comme Jean Marimbert, ex-directeur général de l'Afssaps, qui a déclaré, après avoir été averti que le Roaccutane® faisait face à 2 422 actions en justice aux États-Unis et que 30 % d'enfants issus de mère ayant utilisé ce poison pendant leur grossesse seraient victimes de malformations (systèmes nerveux central, cardiovasculaire) : « le bénéfice du traitement est avéré » ? Pour le récompenser de son incompétence à l’Afssaps, Jean Marimbert a été nommé en Conseil des ministres au poste de secrétaire général, commun aux ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Victime du Mediator ce haut fonctionnaire multifonctions prend, une fois de plus, les commandes d’une administration qu’il ne connaît pas davantage que celle de la pharmacovigilance.

4784200776_c05393afae.jpgPar ailleurs, le ministre a annoncé le lancement d’une concertation pour revoir « de fond en comble la visite médicale ». Dans l’attente, Xavier Bertrand  propose d’interdire « la visite médicale dans un cadre individuel ». Elle doit s’inscrire dans un cadre collectif, à l’hôpital à titre expérimental, avant extension à la médecine de ville, mais cette restriction n’empêchera pas les visiteurs médicaux de répéter les mensonges publicitaires des laboratoires, qu’ils aient un auditeur ou plusieurs, si ces derniers ne sont pas avertis.  

 

Gérard Bapt, le député socialiste qui a poussé le gouvernement à réagir, voit un changement positif par rapport à l'époque où Roselyne Bachelot lui répondait que les liens des experts avec les labos ne concernaient que « leur vie privée ». C’est certain, et cette époque est révolue car, trop sûrs de leur impunité, les ministres ou experts disaient et répétaient n’importe quelle sottise sans même se rendre compte de leur stupidité. Après le petit virus de la « grippette », le Médiator a mis fin aux certitudes de ces pouvoirs aussi corrompus que désinformés.  Cependant, Christian Riché, pharmacologue au CHU de Rennes, n’est pas dupe : « Tant que les experts seront bénévoles pour la santé publique, tandis que les labos rémunèrent leurs conseils des milliers d'euros, les conflits d'intérêts demeureront. » 

Et le plus important dans cette réformette est son silence au sujet de la surmédicalisation de la santé au détriment d’une vie et d’une nourriture saines, ce qui ouvre la porte à tous les abus.

Il nous reste à attendre encore un nouveau scandale, l’occasion ne peut que se représenter, pour qu’on comprenne enfin que rafistoler un système usé ne sert à rien, il faut en créer un nouveau, en dehors des combines et des lobbies européens, et de l’Emea, aussi responsable que l’Afssaps ou que l’OMS dans les dérives actuelles, qui concernent aussi bien la santé que la vie des citoyens.

 

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-sante-la-reformette-de-l-agence-du-medicament-82327072.html

 

 

.

 

Divers vaccins repris dans "la vraie liste des médicaments dangereux" publiée par Le Monde

29 septembre 2011 Le Monde (Extrait): "La nouvelle liste comprend également 19 médicaments ou classes thérapeutiques faisant l'objet d'un suivi national de pharmacovigilance en raison de signaux…

 

Pour lire la suite cliquez ici

 

.

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 06:18

 

DETTE PUBLIQUE, DEFICIT DE LA FRANCE DEPUIS 1950

 

Depuis 1974, aucun budget de l'état n'a été à l'équilibre.
Les déficits ont plutôt tendance à s'accentuer avec un paroxisme en 2009.
Cette année là, les administrations publiques et donc principalement l'état ont dépensé
143 Milliards d'Euros de plus que le total de toutes les recettes.
Pour comparaison l'impôt sur le revenu avait rapporté au total 41 Mds d'euros. (net)
Le PIB de la France était de 1 889 Milliards d'Euros, le déficit a représenté 7.6% du PIB.

DEFICIT PUBLIC SOUS CHAQUE PRESIDENCE DEPUIS 1950


Le solde public a été positif sous les présidences de Charles de Gaulle et Georges Pompidou.
Depuis la dégradation est assez continue et nous vivons actuellement les pires années depuis 1950 du point de vue des déficits.
Ces déficits alimentent année après annèe notre dette publique, avec les intérêts des emprunts contractés.
Ce qui est regrettable est le constat des différentes analyses ayant été faites au sujet de ces recours aux emprunts:
La France s'endette non pas pour assurer des investissements long terme, ce qui alors serait assez justifié, mais majoritairement pour assurer des dépenses de fonctionnement.
Un peu comme si les ménages s'endettaient pour payer leurs dépenses alimentaires : c'est normalement une extrémité à éviter.

dette publique de la France sous chaque presidence depuis 1950

DETTE PUBLIQUE DE LA FRANCE


La dette publique est l'accumulation des déficits et des intérêts des emprunt contractés.
Fin 2011, la dette devrait être proche de 1 700 Milliars d'Euros
La barre des 2 000 Milliards s'approche, nous devrions la franchir vers 2015 si des déficits ne sont pas maitrisés, un peu après dans le cas contraire.

La dette de la France progresse plus vite que son PIB. De 1980 à 2010 elle est passée de 20% à 80% du PIB. Les taux auquels emprunte la France pour financer cette dette sont relativement bas, un peu plus de 3%, mais les remboursements deviennent lourds : près de 50 Mds par an. C'est le deuxième budget de l'état, après l'enseignement avec 62 Mds alloués. Toutes les recettes de l'impôt sur le revenu ne suffisent pas au remboursement de la dette.
projection en gris : prévisions du gouvernement.

La dette de la France progresse plus vite que son PIB. De 1980 à 2010 elle est passée de 20% à 80% du PIB.
Les taux auquels emprunte la France pour financer cette dette sont relativement bas, un peu plus de 3%, mais les remboursements deviennent lourds : près de 50 Mds par an.
C'est le deuxième budget de l'état, après l'enseignement avec 62 Mds alloués.
Toutes les recettes de l'impôt sur le revenu ne suffisent pas au remboursement de la dette

DETTE PUBLIQUE DE LA FRANCE PAR RAPPORT AUX AUTRES GRANDES ECONOMIES

 

http://www.france-inflation.com/dette_publique_france_1950.php

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 06:05

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L500xH246/occupy_wall_street_carte-7e620.jpg

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L500xH246/occupy_wall_street_carte-7e620.jpg

 

Du jamais vu : 700 arrestations de manifestants en quelques heures à New York.


Le mouvement « Occupons Wall Street » ne cesse de se renforcer, désormais soutenu par plusieurs syndicats, dont l’AFL-CIO. Alors que des soupçons pèsent sur les motivations de la police new-yorkaise, qui a récemment reçu une importante « donation » de la banque JPMorgan.

 

 [Article complet : bastamag.net]

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

A lire également :

 

 

_____________________________________________________________________________________________

.

 

* Quand les banquiers financent les forces de l'ordre, on comprend bien qui mène le jeu!  On sait maintenant qui finance la police pour avoir mis en état d'arrestation hier 700 protestataires sur le Pont de Brooklyn!  Le "trader" de la BBC a visé juste, en voici la preuve...
Passez "go" et vous serez directement envoyés en prison!
JPMorgan Chase a récemment fait un don d'une somme, sans précédent, de 4,6 millions à la Fondation de la Police de la ville de New York.  Le don a été le plus important dans l'histoire de la fondation et permettra à la ville de New York, Département de la police, de renforcir la sécurité dans la grosse pomme.  L'argent va payer 1000 nouveaux ordinateurs portables dans les voitures de patrouille, ainsi que les logiciels de contrôle de sécurité dans la base de données principale du Département de police de New York.
Source:
http://www.jpmorganchase.com/corporate/Home/article/ny-13.htm

* Et dire qu'on a déjà eu bien du plaisir à jouer au Monopoly...
http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com
.
Voir aussi :
http://www.alterinfo.net/Qui-sont-les-enrages-de-Wall-Street_a64582.html

.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 05:52

http://3.bp.blogspot.com/--PR2llwjCAg/TdWWVHuvmmI/AAAAAAAADwM/P5wvAEnPitQ/s1600/Printemps%2Barabe%2Bobama.jpg

http://3.bp.blogspot.com/--PR2llwjCAg/TdWWVHuvmmI/AAAAAAAADwM/P5wvAEnPitQ/s1600/Printemps%2Barabe%2Bobama.jpg

 

 

Voici pourquoi Obama veut faire croire qu’il est derrière le printemps arabe

http://mai68.org/spip/spip.php?article3257

Salut à toutes et à tous,

Il y a vraiment eu, et il y a encore, une réelle tentative de révolution en Tunisie et en Égypte.

La stratégie de l’impérialisme, quand il a vu qu’il ne pourrait pas stopper ces révolutions, a alors consisté à les canaliser, à les récupérer, et à faire croire à tout le monde que c’était l’impérialisme américano-sioniste qui était derrière elles. Cela a fait d’une pièrre deux coups :

Cela a donné l’impression aux plus crédules qu’Obama était finalement un gentil, puisqu’il était pour les révolutions arabes. Ce qui, dans un premier temps, a permis de justifier l’intervention militaire impérialiste en Libye pour y détruire la révolution de Kadhafi, en faisant croire que la contre-révolution du CNT était en fait une révolution du même accabi que les révolutions tunisienne et Égyptienne..

Et, dans un deuxième temps, en réussissant à faire croire aux Tunisiens et aux Égyptiens eux-mêmes qu’en fait c’étaient la CIA et le Mossad qui étaient derrière leurs révolutions, cela leur a fait croire qu’ils ont été manipulés et qu’ils feraient mieux de tout arrêter.

 

Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège de croire qu’Obama est derrière le "printemps arabe" !

Si vous aviez vu, à C dans l’air, la gueule que faisait Alexandre Adler quand il a vu que Ben Ali et Moubarak allaient sauter, vous sauriez que les révolutions tunisienne et Égyptienne sont de vraies révolutions.


Israël : « On est désolé du départ de notre ami Ben Ali » :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2062


Extrait : « Le vice-Premier ministre israélien a affirmé que ce qui s’est passé en Tunisie aura des conséquences fâcheuses sur Israël »

Faire courir le bruit que c’est la CIA et/ou le Mossad qui est derrière le printemps arabe aide à le vaincre. Et je vous rappelle qu’au début, "on" a tenté de nous faire croire que c’était le Mossad qui aidait Kadhafi en lui livrant des mercenaires. Meyssan était même tombé dans le piège. vous vous souvenez ? Heureusement qu’ensuite, il est revenu à la raison !


Israël et la révolution d’Égypte - "Mauvais pour les juifs" (Ilan Pappe, 14 février 2011) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2389


Extrait : « Le point de vue d’Israël est que les révolutions tunisienne et égyptienne si elles réussissent en effet soient mauvaises, très mauvaises. »


Les révolutions tunisienne et Égyptienne sont bel et bien de vraies révolutions, dailleurs, il ne faut pas oublier qu’au début de la révolution tunisienne, la France du sarkonazi avait, par l’intermédiaire du fusible Michèle Alliot-Marie, proposé d’aider Ben Ali à maintenir l’ordre (vidéo 26 secondes) :


http://mai68.org/spip/spip.php?article1998

Amicalement,
do
http://mai68.org/spip

Révolutions en Tunisie et en Égypte, mais guerre américano-sioniste en Libye :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2376


Extrait :  

 

« L’impérialisme américano-sioniste a voulu faire bon usage de la catastrophe tunisienne et égyptienne en profitant de ces révolutions pour tenter de virer son vieil ennemi Kadhafi de Libye. "On" essaie de nous faire croire que ce qui se passe en Libye, c’est la même chose qu’en Tunisie et en Égypte afin de supprimer toute tentative de soutien à Kadhafi. On se fout de nous, et c’est assez facile à voir… »  

 

cliquer sur le lien juste ci-dessus pour la suite.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 05:36

Réponse à la crise: L'économie islamique est la solution


Omar Mazri
Dimanche 2 Octobre 2011


Réponse à la crise: L'économie islamique est la solution
Il faut se libérer du leurre de la banque islamique qui recycle les pétrodollars et mettre en place de véritables agences d'investissements qui s'appuient sur une mutualisation des banques, des assurances, des financements et des opportunités d'affaires.

L'or comme étalon de la monnaie sinon un panier de métaux précieux avec l'argent, le titanium, le Nickel, le cuivre
Le blé, les dattes, le riz peuvent être le panier étalon pour la monnaie
Interdiction de recourir à la planche à billet sans contrepartie économique réelle
Toutes les banques  doivent être publiques
La banque centrale doit dépendre d'un collectif nommé par un parlement représentatif du peuple
Les pays doivent s'associer dans des partenariats régionaux ou inter régionaux sur le plan économique, comercial, financier et ressources humaines. Le FMI et la Banque mondiale et leurs satellites doivent être boycottés
Interdiction du monopole,
Le pétrole ne doit plus être indexé au dollar
Le dollar ne doit plus être la monnaie internationale mais l'or sinon un panier de ressources stratégiques mises dans une péréquation (pétrole, blé, etc...)
L'enrichissement doit être rendu légitime et moral par la transparence et le travail
L'intérêt collectif doit primer sur l'intérêt individuel
Chaque bras doit travailler et chaque bouche doit être nourrie
L'argent est un intermédiaire dans le processus de l'échange et non un but
Le pouvoir ne pas être détenu par les riches
Interdiction de l'usure et notamment interdiction d'acheter ou de vendre une dette
Interdiction du faux témoignage (vivre au dessus de ses moyens)
soutenir le faible par la Zakat et par la justice indépendante de l'exécutif
La richesse sur le plan principiel appartient à Allah mais sur le plan méthodologique, institutionnel et juridique elle appartient à la souveraineté du peuple qui en contrôle l'exploitation et l'appropriation
Chacun doit vivre des revenus de son travail, de sa rente ou de l'aide sociale mais pas du crédit
Mobiliser l'épargne populaire et en faire un investissement mutualisé
Développer les sciences, l'organisation et les économies dites solidaires et coopératives
La solidarité sociale : chacun est au service d'autrui pour un bien être collectif
Le travail est la mesure de la valeur mais aussi le propriétaire de la richesse
Disposer d'une monnaie intrinsèque qui traduit la valeur réelle des flux de production et d'échanges de biens et services
Pas de société anonymes
L'interdiction des produits financiers : l'argent ne doit pas produire de l'argent
La terre appartient à Allah ainsi que ses ressources : l'homme est utilisateur, gestionnaire et non propriétaire. A ce titre il a droit à la jouissance et à la fructuation s'il ne met pas en péril la collectivité et s'il travaille lui même. Il perd le statut de mandaté s'il abuse, gaspille ou ne travaille
 
" Les gens sont associés en quatre choses : l'eau, le feu, le patûrage et le sel"
 
En termes modernes il faut instaurer la propriété communautaire inaliénable et indivisible sur les ressources vitales et stratégiques. La propriété communautaire est différente de la propriété publique de l'état elle même différente de la propriété privée. Cette dernière ne peut être exercée sur les dons fournis gratuitement par Allah mais sur le travail fourni par l'humain. Le capital doit être rémunéré comme un facteur de production (location). Le travail doit être retiré de la liste des facteurs de production. Il est le but de la production : la dignité sociale et économique de l'humain
http://www.alterinfo.net/Reponse-a-la-crise-L-economie-islamique-est-la-solution_a64416.html 
un des plus beaux hadiths pour sauver le monde :
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 05:18

Le Cartel des banques à organisé toutes les crises economiques du monde


un résistant à l'empire mondial
Mardi 4 Octobre 2011


Le Cartel des banques à organisé toutes les crises economiques du monde

Toutes les bonnes choses prennent du temps... Aussi voici un document, énorme dans tous les sens du terme, sur le cartel bancaire mondial et ses ramifications jusqu'à des événements récents. Remerciez Chalouette pour la piste donnée par un contributeur sur le blog Silence des loups…

Oligarchie financière : les huit familles derrière le cartel banquier privé international ... l'ennemi des peuples a un nom et des visages !
Nous avons traduit ici un article de Dean Henderson qui décortique le panier de crabes de la haute finance internationale pour nous. Il confirme ici que les banques centrales n’ont de « centrale » que le nom, et qu’elles sont des entités privées, dirigées pour le profit et mettre le contrôle total de l’économie mondiale dans le moins de mains possible.
Les banques sont un outil d’oppression sans précédent et des armes de destruction massive qui doivent être éradiquées si nous désirons vivre libre. Le néo-esclavagisme orchestré par le cartel des banques privées est bel et bien en marche. Il suffit de lui dire NON pour que tout s’arrête et que nous reprenions notre destinée en main.
Oui, c’est aussi con que cela : être capable de dire NON ! en masse et s’y tenir…
 
Le cartel de la réserve fédérale
fed-usa.jpg
FED USA
Les huit familles
Les quatre cavaliers du système bancaire américain (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et d’autres anciens pontes européens de l’argent. Mais leur monopole sur l’économie globale ne s’arrête pas aux limites des champs pétroliers.

D’après les déclarations d’entreprise 10K enregistrées avec la SEC (NdT : la commission des cotations boursières, le “sheriff” de Wall Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la banque sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les entreprises figurant dans le gotha du Fortune 500 [1]

Alors qui sont donc les actionnaires de ces banques centralisant l’argent ? Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de savoir qui possède les actions des top 25 compagnies américaines tenant les actions des banques ont initialement reçu un status couvert par le Freedom of Information Act (NDT : loi sur la liberté de l’information, qui aux Etats-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant d’être finalement refusées sous couvert de raisons de “sécurité nationale”. Ceci est très ironique, sachant que bon nombre d’actionnaires résident en Europe.
Un des monuments de la richesse de l’oligarchie globale qui possède ces compagnies de holding bancaire est la US Trust Corporation, fondée en 1853 et maintenant propriété de Bank of America. Un des récents directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur honoraire était Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel Davison de JP Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts de Citigroup et Marshall Schwartz de Morgan Stanley. [2] J.W. McCalister, un membre éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la maison des Saouds, écrivit dans le Grim Reaper, qu’il a obtenu des informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80 % de la banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la réserve fédérale, étaient détenus par juste huit familles, dont quatre résident aux Etats-Unis. Ce sont les familles Goldman Sachs, Rockefellers, Lehmans et Kuh Loebs de New York, les Rothschild de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourd, les Lazards de Paris et les Israel Moses Seifs de Rome.
CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister, ajoutant que 10 banques contrôlent les douze branches de la réserve fédérale. Il nomme N.M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de New York, Lazard Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque JP Morgan Chase de New York. Schauf également cite William Rockefeller, Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus qui ont le plus d’actions à tire individuel dans la réserve fédérale. [3] Les Schiffs sont étroitement liés à Kuhn Loeb, les Stillmans de Citigroup, qui se marièrent dans le clan Rockefeller au début du siècle.
Eustace Mullins arriva aux mêmes conclusions dans son livre “Les secrets de la réserve fédérale”, dans lequel il montre des diagrammes connectant la Fed et ses banques membres avec les familles Rothschild, Warburg, Rockefeller et autres. [4] Le contrôle exercé par ces familles sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées comme étant une “théorie du complot”. Pourtant, les faits demeurent.
 
La maison Morgan
La banque de la réserve fédérale est née en 1913, la même année que mourut J. Pierpont Morgan et que la fondation Rockefeller fut créée. La maison Morgan présidait sur la finance américaine depuis le coin de Wall Street et Broad, agissant déjà en quasi banque centrale américaine depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.
Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschilds. En 1952, l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la suposition que les Morgans n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins écrivit que les Rothschilds “… préféraient opérer de manière anonyme aux États-Unis derrière la façade de la JP Morgan and co”. [5] L’écrivain Gabriel Kolko écrivit “Les activités des Morgan en 1895-96 à vendre des bons du trésor or américains en Europe étaient basées sur une alliance avec la maison Rothschild.” [6]
La pieuvre financière Morgan enroula rapidement ses tentacules autour du monde. Morgan Grenfell opérait depuis Londres. Morgan et Ce depuis Paris. Les cousins des Rothschilds Lambert montèrent Drexel et compagnie à Philadelphie.
La maison des Morgans était impliquée avec les Astors, DuPonts, Guggenheims, Vanderbilts et les Rockefellers. Elle finança le lancement de AT&T, de General Motors, General Electric et DuPont. Tout comme les banques de Londres Rothschild et Barings, Morgan devint partie prenante dans la structure de bon nombre de pays.
Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale d’Égypte, finançait les chemins de fer russes, renflouait les obligations du gouvernememt provincial du Brésil et finançait des travaux publics argentins. Une récession économique en 1893 renforça la puissance financière de Morgan. Cette année-là, Morgan sauva les États-Unis d’une panique bancaire, formant un groupement pour remonter les réserves fédérales avec un envoi d’une valeur de 62 millions de dollars d’or des Rothschilds. [7]
Morgan fut la force motrice derrière l’expansion occidentale des États-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer qui avançaient vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New York, financés par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix préférentiels à John D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la Standard Oil, scellant ainsi la relation Rockefeller/Morgan.
La maison Morgan alors tombe sous le contrôle familial Rothschild et Rockefeller. Un titre du New York Herald clame “Les géants du chemin de fer forment un trust gigantesque”. J. Pierpont Morgan qui déclara un jour “la compétition est un péché” se réjouissait maintenant, “pensez un peu que tout le trafic ferroviaire en compétition à l’Ouest de Saint-Louis est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes.” [8] Morgan et le banquier de d’Edward Harriman Kuhn Loeb obtenaient un monopole sur les chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman, Goldman Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefellers à contrôler la base industrielle étatsunienne. [9]
En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust. Benjamin Strong du même organisme fut le premier gouverneur de la banque de la réserve fédérale de New York. La création de la réserve fédérale en 1913 fusionna la puissance des huit familles à la puissance militaire et diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts internationaux n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient maintenant déployer les fusiliers marins américains (NdT : traduction la plus proche pour “US Marines ») pour collecter les dettes. Morgan, Chase et Citibank formèrent une alliance internationale syndiquée de prêteurs sur gage.
La maison Morgan était dans les petits papiers de la maison Windsor britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuh Loebs, Warburgs, Lehmans, Lazards, Israel Moses Seifs et Goldman Sachs étaient également très proches des maisons royales européennes. Dès 1895, Morgan contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des États-Unis. La première vague des fusions américaines étaient dans sa prime enfance et était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69 fusions d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1200. En 1904, John Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était alors impossible de séparer les intérêts des Rockefellers et des Morgans. [10]
La méfiance du public envers l’alliance se propagea. Beaucoup les considéraient comme des traîtres à travailler avec le vieux système financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de  Kuhn Loeab, qui lui travaillait en relations étroites avec les Rothschilds d’Europe.
Plusieurs états de l’ouest des États-Unis bannirent les banquiers. Le populiste William Jennings Bryan fut trois fois le candidat présidentiel démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa campagne anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les États-Unis étaient en train de tomber dans le piège de “l’esclavage financier au capital britannique”. Teddy Roosevelt batît Bryan en 1908, mais fut forcé à la suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer le décret antitrust. Il s’attaqua ensuite au trust de la Standard Oil.
En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent des concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année, Mme Harriman vendît ses parts substantielles de la banque du New York Guaranty Trust à J.P Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge Louis Brandeis convainquît le présidfent Woodrow Wilson de terminer les situations d’inter-relations de comités directeurs. La loi antitrust Clayton fut passée en 1914.
Jack Morgan le fils et successeur de J. Piermont, répliqua en demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester d’augmenter la production d’armement. Il décida que les États-Unis devaient entrer dans la Première Guerre mondiale. Pressé par la fondation Carnegie et d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda. Comme Charles Tansill écrivit dans “L’Amérique s’en va en guerre” : “Même bien avant que la poudre ne parle, la firme française des frères Rothschild câbla à Morgan and co à New York suggérant le flottement d’un prêt de 100 millions de dollars, dont une partie substantielle serait laissée aux États-Unis pour payer les dépenses françaises pour des achats de produits américains.”
La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre américain, tout en recevant des commissions pour avoir introduit des sous-traitants comme General Electric, DuPont, les aciers américains, Kennecott et ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança également la guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre franco-prussienne. La conférence de la paix de Paris en 1919 fut présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de l’Allemagne et des alliés. [11]
Dans les années 1930, le populisme refît surface après que Goldman Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de 1929. [12] Le président du comité bancaire du parlement américain Luois McFadden (démocrate-New York) dit de la grande dépression : “ce ne fut pas un accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent à créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos dirigeants absolus.”
Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du nord) présida une enquête sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison Morgan précipita les États-unis dans la Première Guerre mondiale pour protéger des emprunts et pour créer un essor de l’industrie de l’armement. Nye produisit plus tard un document dont le titre était “La prochaine guerre”, qui référait cyniquement au “truc de le vielle déesse démocratie”, par lequel le Japon pourrait être dupé dans une Seconde Guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’intérieur Harold Ickes, mit en garde de “l’influence des 60 familles américaines”. L’historien Ferdinand Lundberg plus tard écrivit un livre ayant le même titre. Le juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria “l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et l’industrie aujourd’hui.”

Jack Morgan répondit en rapprochant les États-Unis de la Seconde Guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec les familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux compagnies émergèrent des shogunats du XVIIe siècle. Quand le Japon envahit la Mandchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle en Suisse. [13]

david-rockfeller-sr.jpg

D. Rockefeller, << conspirateur >>  pour construire  << un seul monde >> et fier !
La maison Rockefeller
La BIS est la banque la plus puissante du monde, une banque centrale globale pour les huit familles qui contrôlent les banques centrales de presque toutes la nations occidentales et des pays en voie de développement. Le premier président de la BIS fut le banquier de Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de la réserve fédérale. McGarrah était le grand-père de l’ex-directeur de la CIA Richard Helms. Les Rockefellers, tout comme les Morgans, avaient des relations très étroites avec Londres. David Icke écrit dans “Les enfants de la matrix”, que les Rockefellers et les Morgans n’étaient que des “prête-noms” pour les Rothschilds. [14]

La BIS est une propriété de la réserve fédérale, de la banque d’Angleterre, de la banque d’Italie, banque du Canada, banque de Suisse, banque de Hollande, banque fédérale allemande et la banque de France.

 

suite ici :

 

http://www.alterinfo.net/Le-Cartel-des-banques-a-organise-toutes-les-crises-economiques-du-monde_a64491.html

 

.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 05:12

http://www.the-savoisien.com/blog/public/img23/pierre_jovanovic_2008.jpg

http://www.the-savoisien.com/blog/public/img23/pierre_jovanovic_2008.jpg

 

CRASH A HONG-KONG: OCTOBRE COMMENCE TRES MAL
du 3 au 7 octobre 2011 : L'indice des seules valeurs financières de Hong Kong a perdu 7% au cours de la journée de lundi, soit -826 points au moment de ce papier. Ca s'appelle un crash
du Hang Seng.

 
 
SO SPRACHT WOLFGANG SCHAEUBLE...
du 3 au 7 octobre 2011 :
Vous avez vu que la semaine dernière, BFM, TF1, etc., ont présenté triomphalement le "oui" des Allemands pour le bidule-truc EFSF. Seul problème, les Allemands n'ont jamais dit qu'ils metteraient 2 trilliards dans ce bazar. Nein. Herr Schaeuble "ne remettra pas plus dans la caisse que ce qui a été prévu, soit 211 milliards d'euros"... "The European Financial Stability Facility has a ceiling of 440 billion euros, 211 billion of which is down to Germany. And that is it, finished"... Lire ses propos sur Skynews pour vous en assurer. En clair, quand viendra le tour du Portugal et de l'Espagne, il ne restera pas grand chose. Sans parler de l'Italie, Irlande, etc. Cette info va faire le tour des traders lundi... Il faut dire que selon le journal allemand Handelsblatt, la vraie dette de l'Allemagne est maintenant entre 2 et 5 trilliards d'euros, bien au-dessus de ce qui est donnée officiellement. Ce qui explique pourquoi ils freinent des quatre fers. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011
 
 
CLIC-CLAC, KODAK...
du 3 au 7 octobre 2011 :
Le Wall Street Journal rapporte que Eastman Kodak examine en ce moment la question de déposer son bilan. Inutile de vous dire que cela va plomber toute cette semaine. Kodak, c'est inscrit dans la mémoire mondiale, sur des milliards de clichés depuis plus d'un siècle, en fait depuis 1888. Eastman a su passer des plaques aux pellicules, mais Kodak n'a pas su passer des pellicules au digital... Ou du moins trop tard. Suivez Kodak cette semaine. Lire ici. Ceux qui ont des obligations sur 2017, le WSJ dit qu'elles ne valent plus que 45 cents pour 1 dollar.
 
 

LE RETOUR AU STANDARD OR ?!
du 3 au 7 octobre 2011 :
Ambrose Evans Pritchard rapporte ce lundi dans le Telegraph les propos de l'analyste Charles Dumas pour qui "les Allemands sont en train de pousser l'Eurozone à revenir au standard or". (Non, dans le contexte il ne peut s'agir de la "règle d'or")
WHAAAAT ???

Eh bien justement, j'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai passé cette année 2011 à traduire le Pr. Antal Fekete pour son livre qui sort vers le 15 octobre et qui s'appelle justement "Le Retour au Standard Or"! Il se trouve qu'après un plongeon en apnée dans ses textes, et presque une année de collaboration, le Pr. Fekete m'a totalement convaincu que nous allons en effet revenir au standard or, non par accord de type G20, mais par la force, quand "La Tour de la Dette, comme celle de Babylone, s'effondrera totalement, ruinant les épargnants du monde entier" comme il a pour habitude de dire. L'article d'AEP lui donne raison. Et dans la grande interview à la fin du livre, il sonne le glas de la monnaie papier, expliquant que 2012 est l'année au cours de laquelle toutes les monnaies risquent bien de revenir à leur vraie valeur, c'est-à-dire celle du papier. Et là, c'est Liam Halligan qui a expliqué le 1er octobre que 70% des financiers s'attendent en effet maintenant à un choc majeur dans les 12 prochains mois, lire ici. Ca promet.

En tout cas, je ne peux que vous encourager à le lire (son livre est en format de grand lingot d'or :-), car son style est un bonheur d'érudition. Pas une seconde d'ennui, sur un sujet aussi spécifique, c'est un tour de force. Voici donc quelques bons conseils du Pr Antal Fekete, le Voltaire de l'or, pour "se faire des amis", lisez bien:

"Le FMI ne sera jamais capable de faire oublier ce qui a été un ''viol monétaire'' de l'Europe centrale et de ses nations captives. Le FMI a été le chien qui a rabattu ces peuples sous le drapeau américain, passant d'un camp de travail à un autre"

"La seule question est de savoir si le bateau fait de papier-monnaie et ses voyageurs peuvent survivre au naufrage lorsque leur navire se fracassera contre le rocher"

"Nicolas Sarkozy a vendu l'or de la France... Mais les Américains, au même moment, n'ont pas vendu un gramme du leur"

"Si les universités sont les lions apprivoisés des banques, alors le journalisme financier est leur caniche"

"Les économistes actuels sont des charlatans, des bonimenteurs qui, tout en se délectant de leur propre gloire, sont totalement incapables de prévoir un effondrement financier, même quand ils le regardent fixement dans les yeux, comme l'a montré leur misérable performance de 2007. Pire encore, ils sont même totalement incapables d'admettre leurs propres erreurs. Ils sont une malédiction jetée sur le corps politique et des verrues sur le corps académique. Ils conduisent le monde vers un désastre monétaire et économique sans précédent à la minute où je vous parle".


 

 (..)

 

LES MEDECINS MALGRE EUX AU CHEVET DE LA DEXIA (suite)
du 3 au 7 octobre 2011 :
Notre lecteur Mr Thiebaud nous signale cet article des Echos repris sur tous les sites financiers qui nous prouve que Dexia est proche de la mort: "Du côté de la banque franco-belge, ce sont les banques américaines Morgan Stanley et Goldman Sachs qui épaulent l'administrateur délégué Pierre Mariani. (...) Ce sont les banques d'affaires JP Morgan et Lazard qui conseillent par ailleurs la Caisse des Dépôts et Consignation. La Poste s'est entourée de son conseil historique, à savoir Rothschild. Quant à l'Agence des participations de l'Etat (APE), elle s'est adjoint les conseils de Barclays Capital, et l'Etat belge, ceux de la banque suisse UBS". Ha ha ha la Morgan Stanley, Goldman Sachs, Barclays, etc... des gens qui s'y connaissent en produits toxiques... Tiens, on retrouve aussi la Rothschild et son crick... Ce qui serait drôle c'est que la Morgan Stanley explose juste avant la Dexia... En effet, ses actions (Morgan Stanley) sont passées de 80 dollars à... 13 dollars et quelques. En général c'est très très très mauvais signe. Dexia est passée de 23 euros à 1,45 euro! Même pas de quoi prendre un expresso. Les actionnaires doivent être enthousiastes...

Enfin, les mairies se sont réveillés, regardez le Parisien: "En déposant plainte lundi pour "tromperie", et "escroquerie en bande organisée" contre la banque Dexia, Me Bernard Benaiem a ouvert la boîte de Pandore ... Près de 5.500 collectivités seraient concernées". Bande organisée, ça leur va bien ça aux gens de Dexia... Après, Dexia sera rebaptisée comme le Crédit Lyonnais et la Fortis... L'ambiance dans la banque, elle doit être au top. J'imagine les commerciaux qui essaient de prendre des rendez-vous... Cette banque est mourue. 

 

 

AVIS DE TEMPETE PAR ALBERT SIMON
du 3 au 7 octobre 2011 :
Albert Edwards, le prévisionniste bien connu de la SG Londres, "prévoit" de sérieuses tempêtes et tornades pour les marchés, avec un SP-500 "qui tombera presque inévitablement à 500 points"... Au moins, c'est un chiffre rond. Mais ça fait très mal ça, à 500 points. Et lui, ce n'est pas le trader de la BBC... Curieusement, personne n'en fait un plat des prévisions d'Albert... Lire ici le FT Aplhaville.

 

 

LE CRICK DE LA BANQUE ROTHSCHILD ?
du 3 au 7 octobre 2011 :
Notre lecteur David nous dit que "depuis une semaine, quasiment chaque jour, il y a, comme par "hasard", d'importants échanges qui remontent la SocGen quelques minutes seulement avant la clôture officielle du CAC40"... Merci à David pour ses observations. Cela donnera des idées aux autres lecteurs pour suivre les actions "5 dernières minutes" de la Rothschild.

14/09/11 on passe de -8% à -2,88%
15/09/11 +2,5% à +5,44% sur les tous derniers échanges.
16/09/11 Sur les 3 dernières minutes, inversion totale de tendance et clôture à +3,44% au lieu de -1,20%
20/09/11 -3% au lieu de -6%

 
L'ESPAGNE + KIWIS
du 3 au 7 octobre 2011 :
Dans le sens des choses, la Banque d'Espagne a repris 3 caisses, la Catalonia Catalunya Caixa, la Unnim et la NovaCaixaGalicia... pour au moins 7 milliards d'euros... Cela n'est guère encourageant pour l'avenir sachant que d'autres caisses régionales risquent de suivre d'ici la fin de l'année. Lire ici CNBC. Du côté de l'Australie, sachez que la Nouvelle Zélande, elle, a été rétrogradée par les agences de notation Fitch et SP de AA+ à AA, ce qui va se traduire par encore plus d'intêrets à payer, lire ici l'AP, merci à Mr Croenne.
 
 
NOKIA FERME UNE USINE ET LICENCIE
du 3 au 7 octobre 2011 :
Je ne sais plus trop où j'ai vu ça, mais Nokia va fermer son usine en Roumanie et licencier 3500 personnes. Il est vrai que Nokia, ayant raté le virage Android, a maintenant de plus en plus de problèmes...
 
 
LA SOCGEN VEND SES BIJOUX DE FAMILLE
du 3 au 7 octobre 2011 :
Toute la presse rapporte que la Société Générale cherche à vendre Newedge, spécialisée dans les produits dérivés, gérée en commun avec le Crédit Agricole, ainsi que sa filiale de gestion, la SGSS. Allooo? Vendre un bazar rempli de déchets toxiques? Le plus drôle est que ce sont la Morgan Stanley et la Deutsche Bank qui doivent les vendre pour la SocGen. Vont-ils trouver un ou des pigeons?
 
 
UN WEEK-END DE PROTESTATIONS
du 3 au 7 octobre 2011 :
A New York, la manifestation contre Wall Street s'est soldée par l'arrestation arbitraire de 700 personnes (HuffPost). Il faut dire que la JP Morgan a encouragé le NYPD en lui donnant 4,6 millions de dollars -lien JPM- pour ses oeuvres... On ne sait pas trop s'il y a une cause à effet, mais clairement on comprend toujours pas pourquoi on arrête les manifestants et pas les banquiers :-) Au Portugal, 50.000 personnes ont défilé contre les mesures d'austérité (Financial Express) qui ont commencé à tomber sur les gens et à Manchester, ce sont 35.000 Anglais (BBC) qui sont descendus dans la rue pour les mêmes raisons. A Athènes, c'était la semaine passée. En clair, les mouvements de protestations prennent progressivement de l'ampleur. A Paris, l'affaire a été étouffée très vite dans l'oeuf. A New York en revanche, les syndicats sont venus aider les petits jeunes selon Mr Ribaud qui a vu ces articles: "38.000 travailleurs de syndicats de New York ont voté pour prendre part à la grande manifestation qui se déroule depuis plusieurs jours à Wall Street" ici HuffPost et "plus de 700 pilotes d'avion se sont joints selon le Daily Mail". Une chose est sûre, la CGT, la CFDT, Sud et FO ne doivent pas lire la presse en ce moment.
 
 
LA GRECE VEUT 2 MILLIARDS DE PLUS....
du 3 au 7 octobre 2011 :
C'est clair, c'est vraiment le tonneau des Danaïdes. Il faut dire qu'avec une économie à l'arrêt, une fuite constante des capitaux, les refus des Grecs de payer les augmentations massives, les centaines de grèves, la productivité nationale en a pris un coup... Donc, Papandreou a demandé une rallonge de 2 milliards et cette dépêche de Reuters de Dina Kyriakidou ne va pas améliorer le moral des traders. Et attendez: 30.000 fonctionnaires d'Etat vont être virés en décembre ce qui ne va pas améliorer le "dialogue" social en Grèce... Lire ici Bloomberg sur les 8,8 milliards qu'Athènes doit économiser.
 
 

REGARDEZ CETTE CARTE ET VOUS COMPRENDREZ POURQUOI LA FRANCE DOIT DECLARER LA GUERRE A LA BELGIQUE
du 30 septembre au 3 octobre 2011 :
Mais avant, vous serez, rincé, essoré, transformé "façon puzzle" au niveau de vos impôts et autres taxes locales et foncières. Comme le dit notre lecteur Mr Bacquet, Libé a fait un super travail. Vous cliquez sur "communes", "régions", "syndicats", etc., et vous verrez la carte de France se colorier avec tous les endroits où les commerciaux de la Dexia sont passés pour vendre du prêt toxique à votre mairie, région etc. Cela ne veut dire que deux choses: soit Nicolas Sarkozy envahit la Belgique et NATIONALISE IMMEDIATEMENT LA DEXIA, soit il laisse les villes de France être vampirisées jusqu'à l'os, c'est-à-dire jusqu'aux faillites forcées. A ce rythme, bientôt, il n'y aura plus d'écoles, ni de feux rouges, ni de police municipale... puisqu'il faut payer parfois jusqu'à 50% d'intérêt à cette banque de pourris.
MAIS: et là vous allez tout comprendre pourquoi la Banque Postale a tant de problèmes de cash et ne veut plus donner d'argent à ses clients, lisez bien ceci, c'est sur la fiche Wiki de la Dexia: "Dexia et La Banque Postale se mettaient d'accord en janvier 2011 sur la souscription, par la Banque Postale, à des émissions d'obligations sécurisées ('covered bonds') de Dexia pour un montant de 3 milliards d'euros. Pour La Banque Postale un placement à conditions de marché, et pour Dexia une source supplémentaire de fonds liquides.". Traduction: le gouvernement Fillon a trouvé cette astuce pour sauver la Dexia d'une Ne faillite. Ah: ne pas oublier que depuis, Dexia a perdu 4 milliards d'euros en 3 mois en 2011... "Des divergences de vue furent signalées au sein des dirigeants de Dexia. Notamment vis-à-vis les tensions opposants les leaders Belges au CEO Français, Pierre Mariani, et concernant d'un côté les placements déficitaires ayant été initiés surtout dans la filiale Française de Dexia, et les moyens liquides principalement présents en Belgique de l'autre côté."
Autre solution: mettre la main par la force sur la filiale française de Dexia. Quand je vous dis que tout ceci va mal se finir, je ne plaisante pas.
 
 
http://www.jovanovic.com/blog.htm

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche