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Lundi 31 août 2009
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Paris, France
Lundi 31 Août 2009
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*** La "reprise" est rongée de l'intérieur
Ca se confirme : la rentrée sera difficile
*** Tout remonte -- et c'est bien, non ?
Eh bien... ça dépend de ce qui monte !
*** Les faits, les chiffres, les données... tous menteurs !
Il faut se méfier de ce qu'on lit dans les journaux
*** Une récession en W... ? C'est possible (2)
Qui prendra le relais des plans de relance ?
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Mettez la-chronique@publications-agora.fr dans votre carnet d'adresse pour éviter les filtres Spam qui en empêcheraient la réception.
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Depuis 1999, les small caps réalisent des performances jusqu'à six fois supérieures à celles du CAC 40...
Avec les 5 critères hyper-sélectifs de notre nouveau système de détection de valeurs FOCVS, investissez exclusivement sur les 15% de leaders qui tirent ce marché à la hausse !
Ne manquez pas les prochaines opportunités détectées par FOCVS pour accumuler des gains de 62,4%... 22,1%... 13,3%... 28% : il suffit de continuer votre lecture...
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*** LA "REPRISE" EST RONGEE DE L'INTERIEUR
** Oh là ! Que voyons-nous en première page ou presque du site LesEchos.fr ?
"Signaux contradictoires sur la solidité de la reprise"
C'est le cas de le dire : l'INSEE a en effet publié la semaine dernière les chiffres des prévisions d'investissement des industriels français... et ils sont en baisse : -21% pour le secteur industriel dans son ensemble... et jusqu'à -23% pour le secteur manufacturier.
Pour l'instant, nous explique le journal "après des mois de déstockage, les entreprises n'ont pas d'autre choix que de se remettre à produire, quand bien même ce serait à des niveaux plus faibles qu'avant la crise. Le secteur automobile, dopé par les plans de relance y compris dans les pays émergents, agit aussi comme un accélérateur de croissance. Trop conscients de l'importance du soutien à ce secteur, les gouvernements ne vont probablement pas retirer du jour au lendemain leurs aides".
Mais comme nous le répétons et répétons à longueur de Chronique, que se passera-t-il lorsque les aides cesseront -- car elles ne sont pas éternelles ? Pas d'investissement de la part des entreprises, consommateurs épuisés, crédit qui ne donne pas mine de repartir, chômage qui grimpe... il n'y a pas de quoi pavoiser. D'autant que, comme l'explique encore Les Echos, "[...] la question des finances publiques est probablement la plus épineuse. Les Etats ont investi 2 900 milliards de dollars, soit 5,3% du PIB mondial, pour soutenir l'activité".
"[Le] résultat est l'envolée de l'endettement public. Si certains pays, comme la Chine, ont de la marge en la matière, ce n'est le cas d'aucun des grands pays développés. Plus dur sera l'ajustement. Pour Pierre Cailleteau, 'cela va rendre encore plus indispensables les réformes que les pays développés repoussent depuis vingt ans, comme celle des retraites'."
Vraiment, il y a de quoi mettre l'eau à la bouche, non ?
** La rentrée sera donc explosive, comme nous le disait Jérôme Revillier, spécialiste du Forex, il y a quelques jours. Et Jérôme n'a pas attendu pour en tirer parti : profitant des remous qui se sont produits sur le marchés des changes en août, il a pu engranger des gains de 230 euros, 231 euros et 170 euros (en misant à chaque fois 2% d'un capital de 10 000 euros, soit 200 euros).
Les choses vont sans doute aller en s'accélérant à partir de septembre : ne manquez pas les prochains conseils de Jérôme ! Vous verrez que le Forex est bien plus simples -- et plus profitable -- que vous le pensez : il suffit d'avoir un bon guide...
** Les marchés actions, quant à eux, ont connu une fin de semaine en ordre dispersé. Le CAC 40 et les places européennes ont terminé dans le vert par la grâce de bonnes statistiques : amélioration du sentiment économique dans la Zone euro, à 80,6 contre 78 attendus, et révision à la hausse du PIB britannique au deuxième trimestre (-0,7% au lieu de -0,8% initialement annoncé).
L'indice hexagonal a ainsi engrangé 1,22%, à 3 693 points, tandis que le Footsie britannique progressait de 0,81% et le DAX allemand de 0,86%.
Côté américain, on était plus mitigé. La confiance des consommateurs américains a baissé en août, si l'on en croit l'indice de l'université du Michigan : 65,7 contre 66 en juillet -- pas bon signe pour la consommation... même si, justement, les dépenses de consommation ont augmenté pour le troisième mois consécutif, avec une hausse de 0,2% en juillet. Sauf que -- ultime statistique du jour -- les revenus des ménages, eux, stagnent.
Consommer plus avec les mêmes revenus et sans crédit... inutile d'être économiste diplômé de Harvard pour savoir que ça ne peut pas durer bien longtemps.
En tout cas, tous ces chiffres ont incité les investisseurs américains à se montrer prudents vendredi : le Dow Jones a perdu 0,38%, terminant la semaine à 9 544 points. Le Nasdaq a engrangé une très très légère hausse de 0,05% à 2 029, tandis que le S&P 500 reculait de 0,20%, à 1 029 points.
** Et enfin... un mot de l'or, qui a connu une belle journée vendredi, gagnant 7 $ au premier fixing de Londres, puis 5 $ au second -- et terminant à 955,50 $ l'once. A suivre...
Françoise Garteiser,
Paris
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Eric Fry vous donne les dernières nouvelles de Wall Street
*** TOUT REMONTE -- ET C'EST BIEN, NON ?
** Tout remonte. C'est tout ce que nous savons et, apparemment, tout ce que l'on a besoin de savoir quand on est un acheteur enthousiaste d'actions américaines.
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Bill Bonner, co-fondateur de La Chronique Agora, à Londres
*** LES FAITS, LES CHIFFRES, LES DONNEES... TOUS MENTEURS !
** Nous continuons notre histoire...
* Si l'on en croit la version populaire, Ben Bernanke, notre héros plein de défauts, a évité une Deuxième Grande Dépression. Lorsque la crise est arrivée en 2007-2008, il a calmement ressorti un texte qu'il avait lui-même écrit : "La déflation à la japonaise pour les nuls"... ou quelque chose comme ça.
* Il a ensuite suivi sa propre théorie... calmement... en toute confiance... baissant les taux de la Fed jusqu'à zéro ou presque, poussant le Congrès américain à approuver un gigantesque plan de "relance" et forçant même Bank of America à reprendre Merrill Lynch. Pour cette dernière opération, on l'accuse d'avoir délibérément caché les gigantesques pertes de Merrill, puis d'avoir menacé de renvoi les membres du conseil de Bank of America, s'ils refusaient.
* A cause des actions rapides et décisives de Bernanke, le système bancaire des Etats-Unis a tenu bon durant les semaines critiques de la fin 2008. Et à cause de ses politiques monétaires (et budgétaires), toutes les économies mondiales sont désormais en phase de reprise. Les actions grimpent. Les ventes de maisons augmentent. Tous les indicateurs montrent que le monde va mieux.
* En reconnaissance du fait qu'il a sauvé le monde, Ben Bernanke s'est vu attribuer le plus grand honneur des Etats-Unis ; Obama l'a choisi pour continuer d'être à la tête de la Banque centrale américaine, la Réserve fédérale... même s'il avait été désigné à l'origine par son prédécesseur, un républicain.
* Tout le monde a besoin d'une histoire. C'est comme ça qu'on comprend les choses. Les données ne sont que des données. Les chiffres ne sont que des chiffres. Les faits ne sont que des faits. Sans le cadre d'une bonne histoire qui les tient ensemble, ils ne valent rien.
* Voilà pourquoi, à la Chronique Agora, nous nous méfions des faits, des données et des chiffres. En ce qui concerne ces derniers, ils sont faux avant de nous parvenir... souvent intentionnellement. Ensuite, quand ils sont corrigés, ils disent parfois une histoire complètement différente. Même les "faits" se révèlent souvent n'être pas du tout des faits... mais des données déformées, de l'information qui a été faussée pour entrer dans une narration.
** En attendant, plus les chiffres sont précis, plus ils mentent. Donnez-nous un taux d'IPC de 6,24% et nous vous rendrons deux chiffres qui tiennent de la fiction totale... et un autre qui se révélera être faux plus tard. Quant au taux de croissance du PIB... ne vous donnez même pas la peine de nous fournir un chiffre. Quel qu'il soit, c'est un mensonge.
* La semaine dernière, on a appris que le PIB américain avait enregistré une baisse de 1%. Ce chiffre a surpris les économistes. Ils pensaient qu'il baissait au taux de 1,5%. Cette statistique meilleure que prévu a encouragé les investisseurs à acheter des actions ; les marchés ont grimpé.
* Les économistes sont souvent surpris. Lors d'une étude concernant les prédictions sur le PIB, un chercheur a découvert que les économistes ne faisaient rien de plus qu'extrapoler les tendances actuelles. Si le PIB grimpait de 2%... ils projetaient qu'il grimperait de 2,3% l'année suivante. Ou peut-être de 1,9%. Ces projections étaient généralement correctes. Souvent, une année ressemble beaucoup à l'année qui l'a précédée. Mais chaque fois que la direction changeait du tout au tout, les économistes passaient complètement à côté. En d'autres termes, ils ne sont pas vraiment capables de nous dire ce que l'économie va faire -- à moins qu'elle ne fasse rien de différent.
* Nous avons déjà discuté à maintes reprises du manque complet de signification des chiffres du PIB. Ce n'est pas parce que le PIB grimpe que les gens s'en trouvent vraiment mieux. En fait, durant la Bulle Epoque, la croissance du PIB mesurait surtout la vitesse à laquelle les gens se ruinaient. Les dépenses de consommation représentaient 70% du PIB ; à mesure que les dépenses de consommation grimpaient, il en allait de même pour la dette. Il en est sorti un paradoxe et une honte : à la fin d'une des plus longues périodes de croissance ininterrompue du PIB, le ménage moyen était plus pauvre qu'au début.
* Voilà pourquoi nous sommes sceptiques quant aux chiffres... en particulier les chiffres précis. Ils mentent jusqu'à leur dernière décimale.
* Ce qui importe, c'est l'histoire... et notre histoire, à présent, se concentre sur le rôle d'un seul homme : Ben Bernanke. Mais l'histoire que la plupart des gens entendent... et croient... est fausse. C'est comme la croissance du PIB durant les années de bulle : elle peut sembler saine en surface, mais la véritable histoire est à l'opposé de ce qui est communément admis.
* Bernanke a "écrit un livre" sur le moyen d'éviter une déflation, c'est vrai. Mais il n'a pas la moindre idée de ce qu'il fait. Il n'a pas vraiment évité une Deuxième Grande Dépression. Il n'y a pas de reprise authentique en cours. Et le monde ne se trouve pas amélioré par les efforts de Ben Bernanke.
* Au contraire... il rend un gâchis naturel complètement contre nature. Il transforme une dépression en Grande Dépression... il empire une situation grave.
* Tel est du moins notre synopsis. Mais nous allons laisser l'intrigue se dérouler d'elle-même... jour après jour... et voir où elle nous mène. Si nous nous trompons d'histoire... nous nous en apercevrons bien vite.
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Depuis septembre 2008, une poignée d'investisseurs a engrangé des gains de 67,76%, 67,05%, 71,88%, 43,33%, 71,21% et 49,02%... alors que les marchés se faisaient littéralement saigner à blanc.
Pour découvrir comment réagir face à la débâcle actuellement en profitant des baisses, continuez votre lecture... mais agissez dès maintenant : les marchés, eux, n'attendront pas.
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*** La Chronique Agora présente ***
Isabelle Mouilleseaux nous disait vendredi que les plans de relance semblaient porter leurs fruits -- l'économie repart. Mais que fera-t-elle sans les béquilles gouvernementales et injections répétées de liquidités ? Réponse ci-dessous...
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UNE RECESSION EN W... ? C'EST POSSIBLE -- 2ème PARTIE
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Par Isabelle Mouilleseaux (*)
Qui prendra le relais ?
Les entreprises ne pourront pas éternellement tailler dans le vif. De même les stocks finiront bien par atteindre un niveau satisfaisant. Or tous ces plans de relance qui soutiennent artificiellement -- mais si salutairement ! -- la consommation, auront une fin. Et la question centrale reste : qui prendra le relais pour soutenir la croissance ?
1. Les consommateurs américains ?
Qui génèrent à eux seuls 70% du PIB américain ! Permettez-moi d'avoir des doutes. Si vous étiez obnubilé par une montée explosive du chômage, sur endetté de surcroît, et sans la moindre épargne devant vous, que feriez-vous ? Iriez-vous vous jeter sur des crédits à la consommation pour consommer un peu plus encore ? Non. Vous n'auriez qu'une seule idée en tête : épargner pour vous protéger des coups durs à venir... C'est ce qu'ils font d'ailleurs.
Voilà pourquoi j'ai du mal à imaginer que le consommateur américain puisse à nouveau être le moteur de la croissance mondiale à venir, comme il l'a été ces dernières années. Il est "gavé" et doit d'abord se désendetter. L'ennui est que cela peut prendre du temps...
2. Les entreprises ?
En effet, elles pourraient investir, repartir de l'avant, se mettre à recruter et développer de nouveaux projets, partir à l'assaut de parts de marchés... C'est le moteur qui fait habituellement tourner les économies japonaise et allemande par exemple. Mais voilà, elles n'ont qu'une chose en tête : réduire les coûts par quelque moyen que ce soit, et assurer le refinancement des lignes de crédit qui arrivent à échéance...
Sans compter qu'obtenir un crédit auprès de son banquier en ce moment, et dans des conditions décentes de surcroît, relève du parcours du combattant. Les banques ont un besoin urgent de se recapitaliser. Elles font payer leurs services au prix fort ! Et trient les candidats sur le volet.
3. L'Etat ? Encore ? A coups de déficits et d'endettement ?
Après tout... Si les deux autres moteurs de la croissance ne fonctionnent pas, il reste toujours celui-là ! Refaire des plans de relance, continuer de "perfuser" l'économie pour la maintenir à flots, creuser les déficits, imprimer des billets... c'est si facile !
Partir sur cette voie revient à creuser notre propre tombe, car ce sera source de dépréciation massive des monnaies, dollar en tête, avec risque d'implosion du système monétaire planétaire déjà fortement sous pression. Ce sera source d'inflation galopante, avec flambée des cours des matières premières et toutes les conséquences que cela implique, socialement et économiquement.
C'est surtout reporter une charge écrasante sur les générations futures qui seront déjà confrontés aux conséquences financières des dérèglements climatiques et à la charge des retraites à venir.
Quant aux pays émergents sur lesquels tant d'espoirs résident, ils sont dans la même situation que nous, et n'ont pas de demande intérieure suffisante qui puisse faire office de moteur de croissance.
Alors rebond technique ou reprise pérenne ?
Rebond technique certainement. Reprise pérenne, je n'en suis pas encore convaincue.
Voilà pourquoi peut-être Nouriel Roubini pronostique une reprise en W... Je vais tenter de trouver son article récemment paru à ce sujet pour en avoir le coeur net. Si aucun des moteurs de la croissance ne peut prendre le relais des plans de relance, l'hypothèse d'une récession en W est plus que réaliste.
Quoi qu'il en soit, ce n'est à mon avis pas le moment de rentrer sur les marchés actions si vous avez une optique moyen long terme. Cantonnez-vous au trading court terme. Il est fort probable que la hausse actuelle soit alimentée par les investisseurs rongés par les remords de n'avoir pas su saisir le train au bon moment, et qui se disent aujourd'hui : j'y vais.
Une aubaine pour les investisseurs entrés tôt sur le marché qui prennent à présent leurs bénéfices...
Meilleures salutations,
Isabelle Mouilleseaux
Pour la Chronique Agora
(*) Isabelle Mouilleseaux rédige chaque jour l'Edito Matières Premières & Devises (Publications Agora), une lettre internet gratuite consacrée au marché des matières premières. Passionnée depuis toujours par la Bourse et par tous les marchés financiers, Isabelle s'est spécialisée dans les matières premières et veut permettre à l'investisseur particulier de découvrir et de comprendre l'investissement sur ce marché des matières premières.
L'Edito Matières Premières & Devises est bien plus qu'une chronique quotidienne. C'est un pôle d'activités centré sur les matières premières qui vous donne les moyens de suivre et de maîtriser ces marchés ! Vous pouvez recevoir gratuitement l'Edito Matières Premières & Devises en cliquant ici.
S'agissant de la coopération militaire russo-vénézuélienne, il a indiqué quelle "se fondait sur des principes foncièrement différents de ceux qui président à la coopération entre la Colombie et les Etats-Unis".
"Ces derniers temps, on a tenté de mettre sur le même plan le déploiement de bases américaines en Colombie et notre coopération avec Moscou. Or, il s'agit de deux choses tout à fait différentes. Est-ce que la Russie à des velléités hémogéniques sur le continent latino-américain?" a demandé M.Chavez.
Lire ici:
http://fr.rian.ru/world/20090831/122897174.html
http://chiron.over-blog.org/article-35518409.html
Mondialisation.ca, Le 31 aout 2009 | |
Radio de CJSF (Vancouver, Canada) | |
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Entrevue d’Arnold August à la radio de CJSF (Vancouver, Canada) concernant le coup d’État au Honduras et l’implication des États-Unis
Comme l’a signalé M. August, c’est maintenant un fait admis que l’appareil qui a transporté Zelaya après son enlèvement nocturne à sa résidence a atterri à la base militaire étasunienne de Soto Cano au Honduras, avant de poursuivre vers sa destination finale du Costa Rica. « Sans être un expert militaire, comment un avion peut-il atterrir dans une base militaire forte de 600 soldats étasuniens et beaucoup d’équipement militaire, sans l’accord, l’expertise et le support des occupants de cette base? » questionne M. August.
Il s’agit d’étudier les publications officielles du département d’État pour constater que la stratégie de Washington depuis le 28 juin dernier, laquelle M. August a suivie de très près, ne s’est limitée qu’à mettre l’emphase sur la « médiation » par l’intermédiaire du président du Costa Rica Oscar Arias, entre ce que Washington appelle « les deux partis ».
Sylvia Richardson a fait remarquer que les États-Unis ont envahi des pays plus de 50 fois au cours du dernier siècle et dresse un sombre portrait récapitulatif des interventions yankees, les plus récentes ayant eu lieu en Haïti en 2004 et au Venezuela en 2002. La dernière démonstration des visées hégémoniques étasuniennes : l’accord entre la Colombie et les États-Unis, établissant sept bases militaires étasuniennes dans ce pays frontalier avec l’Équateur et le Venezuela, principale puissant allié géopolitique des États-Unis dans la région. M. August signale que comparativement aux années 60, la situation a changé drastiquement, alors qu’à l’époque Cuba était isolée par la vaste majorité des gouvernements du sud, tous ces gouvernements reconnaissent maintenant l’île socialiste à l’exception des États-Unis.
Le coup d’État au Honduras était non seulement dirigé envers le président Manuel Zelaya et le peuple hondurien, mais globalement et surtout contre les états d’Amérique latine et des Caraïbes qui ont choisi l’ALBA, une alliance économique, sociale et politique alternative aux alliances dominées par l’impérialisme américain. M. August explique : « Ce coup d’État au Honduras était une sorte de menace, d’indication de la part de Washington, que même si le pouvoir a changé de main, même si on voit un nouveau visage à la Maison Blanche, l’empire considère toujours que l’Amérique latine, l’Amérique centrale et les Caraïbes sont des régions qui devraient être dominées par les États-Unis. »
M. Obama, lors de sa rencontre le 10 août au Mexique avec le Premier ministre du Canada Harper et le président Mexicain Calderón, a perdu son calme en qualifiant d’hypocrites ceux qui lui demandent d’intervenir fermement en faveur du retour du président Zelaya et du peuple hondurien. Dans ce soudain retournement de manières diplomatiques, Obama a montré la vraie face de son administration en rabaissant les pays qui, comme le Venezuela, exige de Washington une position ferme.
M. August rectifie : « Ce qui est demandé de la part des États-Unis n’est certes pas une intervention dans les affaires intérieures du pays, mais ils devraient au moins retirer leur ambassadeur comme ont déjà fait la plupart des pays, et cesser complètement toute aide militaire et économique au Honduras.» Il poursuit : « Ce qu’on voit en ce moment se dérouler sous nos yeux, c’est Washington qui exerce la même politique impériale en Amérique latine et centrale, c’est-à-dire une politique de domination et d’intervention dans le but de contrôler les ressources naturelles de la région et d’avoir une main mise sur les territoires géostratégiques. »
M. August souligne la résistance grandissante et globale du sud aux politiques étasuniennes, actuellement évidente en vue du peuple Hondurien qui occupe les rues du pays en revendiquant non seulement le retour de leur président démocratiquement élu Manuel Zelaya, mais également la tenue d’une Assemblée constituante permettant la réforme de la Constitution. C’est le prestige grandissant des pays tels que Cuba, la Bolivie, le Venezuela, l’Équateur, le Nicaragua et le Paraguay, ainsi que le prestige des dirigeants de ces pays et leurs programmes sociaux, qui a engendré un mouvement croissant contre la domination étasunienne, contre le système capitaliste et le néolibéralisme, jugés non viables pour les peuples du monde.
Arnold August : Montréal, auteur, journaliste et conférencier spécialiste de Cuba. Livre Democracy in Cuba and the 1997-98 Elections. Chapitre Socialism and Elections du livre Cuban Socialism in a New Century: Adversity, Survival, and Renewal, (University Press of Florida, 2004) édité par les professeurs Max Azicri et Elsie Deal. Prochain volume Cuba : démocratie participative et élections au XXIème siècle (automne 2010 en français, anglais, et espagnol). Membre Latin American Studies Association (LASA), Comité internationale pour la liberté des Cinq et le Comité Fabio Di Celmo pour les Cinq de la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba. | |
Articles de Karine Walsh publiés par Mondialisation.ca http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-35517809.html |
Sarkozy et Merkel ne veulent plus être soumis
au "chantage à la faillite" des banques
En finir avec le "chantage" à la faillite : Angela Merkel ne veut plus qu'une banque ait un poids tel qu'elle fasse courir un risque systémique à l'économie mondiale. "Nous ne voulons plus être surpris par une banque qui nous dit, soit l'Etat nous aide dans les douze prochaines heures, soit nous faisons capoter le système financier mondial", a expliqué Mme Merkel, un an après la faillite de Lehman Brothers, qui déclencha la pire crise financière depuis 1929. Le gouvernement allemand, lui, avait dû renflouer en catastrophe la quatrième banque du pays, Hypo Real Estate.
Avec le président français, Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande veut définir des règles prudentielles qui imposent aux banques d'avoir des fonds propres proportionnels aux risques réels qu'elles prennent. L'idée a été saluée par Nicolas Sarkozy, venu soutenir à Berlin Angela Merkel, à quatre semaines des élections législatives, comme il l'avait fait juste avant les européennes du 7 juin.
" NOUS VOULONS FAIRE BOUGER LES CHOSES"
Les deux dirigeants, qui ont toujours été à l'unisson sur la régulation financière, veulent envoyer un double message : à leur opinion publique, particulièrement remontée contre les banques, et aux dirigeants des vingt principales puissances de la planète, qui se réuniront pour la troisième fois à Pittsburgh, aux Etats-Unis, les 24 et 25 septembre. La méthode a déjà été éprouvée avant le G20 de Londres, le 2 avril : la France et l'Allemagne avaient affiché des positions communes avant de les faire valider par leurs partenaires européens, et obtenu in fine, des avancées plus fortes qu'escompté. "Nous voulons faire bouger les choses à Pittsburgh comme nous les avons fait bouger à Londres sur les paradis fiscaux", a expliqué M. Sarkozy, qui a ajouté : "Je suis très heureux de voir que des pays comme le Luxembourg, le Liechtenstein, la Suisse, les îles Caïmans et beaucoup d'autres se précipitent pour signer des conventions et procéder à des échanges de renseignements." Le gouvernement français affirme avoir obtenu la liste de trois mille contribuables ayant placé 3 milliards d'euros en Suisse. Il leur a donné jusqu'au 31 décembre pour régulariser leur situation.
Mme Merkel et M. Sarkozy ont exposé leurs positions dans une lettre au premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, président en exercice de l'Union européenne. Le sujet sera débattu par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne le 17 septembre à Bruxelles. Il doit être débroussaillé dès mercredi 3 par les ministres des finances de l'UE puis samedi 6 et dimanche 7 septembre à Londres par les ministres des finances du G20.
PARIS ET BERLIN " PRENNENT UN RISQUE "
La France et l'Allemagne veulent aussi contrôler les bonus octroyés aux traders. Paris a obtenu l'introduction d'un système de bonus malus tandis que Berlin a publié, mi-août, un corpus de nouvelles règles par l'intermédiaire de la BaFin, le gendarme allemand des marchés financiers. "Nous appliquerons ces mesures quelles que soient les décisions des autres", a expliqué M. Sarkozy. Un conseiller de l'Elysée explique que Paris et Berlin " prennent un risque" en annonçant des mesures dont ils ne sont pas certains qu'elles seront adoptées au niveau mondial. "Il y a maintenant une opinion publique mondiale. Partout dans le monde, les gens sont ulcérés par la pratique de bonus extravagants", a assuré M. Sarkozy.
La stratégie de sortie de crise sera aussi au menu de Pittsburgh. Sur ce point, la France et l'Allemagne divergent en silence. La chancelière allemande a déclaré "soutenir" l'initiative de son ministre des finances, le social-démocrate Peer Steinbrück. Dans une lettre à ses homologues du G20, le grand argentier allemand a estimé que "la diminution des mesures budgétaires instaurées pour faire face à la crise doit se faire le plus rapidement possible afin de ramener les déficits à un niveau gérable". Il réclame également "une communication sérieuse suivant laquelle les autorités monétaires réagiront à d'éventuelles pressions inflationnistes par un durcissement monétaire".
En clair, la Banque centrale européenne doit selon lui indiquer clairement qu'elle remontera si nécessaire ses taux d'intérêt en cas de reprise de l'inflation. M. Sarkozy, qui compte lancer un grand emprunt en France alors que les déficits s'envolent, n'a pas commenté ces propos. Angela Merkel a précisé qu'il ne fallait pas stopper trop brusquement les plans de soutien de la conjoncture. Mais elle ne veut pas recréer une nouvelle bulle financière, comme celle née de la relance monétaire et budgétaire qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001.
Message transféré : 2009_08_30_du renfort, ça fait pas de mal _ la manip- se grippe dans ses mensonges !.eml
Viva le Québec réveillé ! Ki@
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Selon le site de Bourse en ligne Boursorama, l'impact de la grippe A pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les marchés financiers !...
août 30 2009 / Comments Off / Read More »Une source explique que Mitchell a particulièrement vanté les mérites des expériences faites sur des chiens, s´appuyant sur celles-ci pour montrer comment l´on pourrait...
août 30 2009 / Comments Off / Read More »Ce sont la CIA et le Mossad, travaillant en tandem, qui ont accusé la Libye d´être responsable de l´attentat...pour couvrir leurs activités de contrebande...
août 30 2009 / Comments Off / Read More »« Si l´armée sélectionne uniquement certains journalistes pour présenter le point de vue de l'armée américaine...cela constitue une menace pour notre démocratie. »...
août 30 2009 / Comments Off / Read More »Les Emirats arabes unis ont intercepté un navire chargé d'armes nord-coréennes à destination de l'Iran, dans une cache dissimulée....
août 29 2009 / Comments Off / Read More »Environ 1 000 institutions disparaîtront du système bancaire américain au cours des deux prochaines années, a déclaré John Kanas, dont la société de capital...
août 29 2009 / Comments Off / Read More »« La Fed a la capacité de mettre de l´argent en circulation...si elle ne le fait pas , nous ferons face à une hyperinflation...
août 29 2009 / Comments Off / Read More »Posté par Mancioday le 29 août 2009
Le procès Clearstream n’a pas encore débuté que le procureur de la République monte déjà au créneau sur Europe 1 pour porter une charge violente contre Dominique de Villepin. L’instrumentalisation de ce procès ne fait désormais plus aucun doute…
Nous avions déjà dressé un récapitulatif de l’affaire Clearstream dans un précédent article. Pour mémoire, Dominique de Villepin aurait pu être jugé par la Cour de Justice et invoquer la raison d’Etat (en tant qu’ancien Premier Ministre) pour échapper aux différentes accusations pesant contre lui: il a au contraire choisi d’être jugé en simple citoyen, afin d’obtenir une réhabilitation sans équivoque. Un choix audacieux compte tenu de l’intérêt particulier de Nicolas Sarkozy dans cette affaire.
Un étonnant revirement
En juin 2008, l’ancien hôte de Matignon avait été renvoyé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour « complicité d’usage de faux, recel de vol et abus de confiance ». Le tribunal avait jugé peu crédible ces hypothèses: Jean-Claude Marin lui-même affirmait en juin 2008 que les « charges n’apparaissaient pas suffisantes » pour justifier le renvoi de Dominique de Villepin devant le tribunal correctionnel. L’ancien secrétaire général de l’Elysée espérait donc le « non-lieu parfait », mais la position adoptée par Jean-Claude Marin a été contradictoire: vraisemblablement mis sous pression par l’Elysée, celui-ci a réclamé des juges Pons et d’Huy des « investigations complémentaires de contexte».
L’avocat Yves Richard s’en était alors étonné : « La presse s’était fait l’écho que le procureur s’orientait vers un non-lieu pour M. de Villepin. Mais au final, le parquet a requis son renvoi en correctionnelle à minima après quelques mesures d’instruction qui n’ont rien apporté de neuf ».
Qui est Jean-Claude Marin ?
Xavier Monnier de Bakchich a publié un très bon article permettant de mieux comprendre les motivations de Jean-Claude Marin dans cette affaire: le magistrat y est dépeint comme « doté d’un grand sens politique, ayant été balladurien, pour virer chiraquien, avant de tourner sarkozyste, avec à chaque fois un seul objectif : sa carrière.. »
Désormais dans les bonnes grâces du pouvoir en place, il met tout en oeuvre pour conserver son poste de Procureur de la République. Il a ainsi défendu avec acharnement le projet de suppression du juge d’instruction et la réforme de la Justice voulue par Rachida Dati. Dans son dernier livre, l’écrivain Frédéric Beigbeder, qui a été confronté au personnage, en parle en ces termes : « Les mots : Jean, Claude, et Marin, pour les générations à venir seront le symbole de la Biopolitique Aveugle et de la Prohibition Paternaliste…»
Il est vrai que nous sommes en droit de nous étonner que le procureur de la République soutienne en personne les charges d’accusation et, fait encore plus rare, qu’il s’exprime en ce sens avant même l’ouverture du procès: Jean-Claude Marin se permet de rendre la justice par anticipation lorsqu’il affirme que Dominique de Villepin est « l’un des bénéficiaires collatéraux mais parfaitement conscient » de cette affaire, et annonce qu’il « aura raison ». Une position d’autant plus troublante lorsqu’on la met en perspective avec le message qu’avait fait passer Rachida Dati à certains proches de Dominique de Villepin, et que le Canard Enchainé avait rendu public : « Dites à Villepin que la composition du tribunal correctionnel a été faite méticuleusement par Patrick Ouart (le conseiller justice de Nicolas Sarkozy) pour s’assurer de sa condamnation…»
Instrumentalisation politique
Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur les preuves portées au dossier, Jean-Claude Marin marque un temps d’arrêt et affirme détenir « des élements », en citant timidement le « verbatim du général Rondot ». Ce dernier avait pourtant affirmé que Jean-Louis Gergorin était à l’origine de l’affaire avec Imad Lahoud, et que Dominique de Villepin était de bonne foi et ne lui avait jamais demandé d’enquêter. Interpellé sur le fait qu’il agirait sur commande, Jean-Claude Marin accuse le même silence, avant d’affirmer que, dans cette affaire, c’est sa « conviction » qui le motive.
L’avocat de Dominique de Villepin, Me Olivier Metzner, s’interroge à juste titre: « Est-ce qu’il s’exprime de sa propre initiative ? nous sommes en droit de nous poser la question. Il replace ce procès dans un contexte politique, ce qui me surprend pour un magistrat qui doit faire du droit et non de la politique ».
Dans une longue note adressée aux juges d’Huy et Pons en octobre 2007, Dominique de Villepin regrettait déjà l’instrumentalisation du dossier : « Combien de nouvelles attaques devrai-je supporter avant que chacun puisse se rendre à l’évidence qu’il y a, au cœur de ce dossier, une impression vive et une instrumentalisation inacceptable ? Quand on désigne du doigt un faux coupable et qu’on se désigne soi-même comme une victime politique, on enclenche, dans un pays comme le notre, une véritable chasse à l’homme où tous les moyens sont bons, rumeurs, délations, calomnies, désinformation.. »
Certains députés villepinistes n’ont pas attendu le début du procès (qui se déroulera le 21 septembre) pour dénoncer une instrumentalisation de la Justice qui au fil des mois s’est faite plus criante. Sur son blog, le député de l’Hérault Jean-Pierre Grand affirme que « jamais on n’avait vu, depuis la Libération, une telle atteinte au fonctionnement de la Justice. Dominique de Villepin est traité comme un dissident soviétique ». Jacques Le Guen parlait quant à lui sur son profil facebook d’une « opération de déstabilisation commandée » si aucune sanction « n’était prise par la Garde des Sceaux à l’encontre du procureur général de Paris, qui a rendu publique son interprétation personnelle d’une affaire en cours ».
Sarkozy juge et partie
Dans ce procès, rappelons-le, Nicolas Sarkozy est partie civile, allant à l’encontre de la prévision de l’article 67 de la Constitution que le Président de la République « ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite ». Dans l’affaire concernant le piratage de ses comptes bancaires, le tribunal de Nanterre a d’ailleurs rappelé cet article et a déclaré que « l’immunité pénale dont bénéficie Nicolas Sarkozy dans la Constitution introduisait une atteinte au principe d’égalité des armes avec les prévenus. Par ailleurs, les juges rappellent que le président de la République est toujours à la tête du Conseil supérieur de la magistrature, qui règle les carrières des magistrats. Du fait de ce lien avec les magistrats, il est possible que les justiciables considèrent qu’ils n’ont pas affaire à des juges impartiaux lorsqu’ils ont le chef de l’Etat comme plaignant dans un dossier. »
Ces doutes ont malheureusement été renforcés lorsque peu de temps après son élection, Nicolas Sarkozy a prolongé le juge Henri Pons au pôle financier de Paris. Dominique de Villepin avait alors saisi (en vain) le conseil d’Etat afin de dénoncer cet « intérêt à agir »…
Devant ce procès dont Nicolas Sarkozy, victime supposée, oriente l’instruction, l’impartialité de la Justice fait plus que jamais débat. Lui qui avait promis de « pendre à un croc de boucher » ceux qu’ils jugeaient responsables d’avoir fomenté le scandale, met tout en œuvre pour arriver à ses fins.
De Karachi à Clearstream, nous sommes plus que jamais sous le coup du deux poids- deux mesures, symbole d’une corruption à ciel ouvert du système judiciaire. Seul un sursaut républicain peut désormais permettre de sauver l’inévitable dans un procès aux accents de plus en plus kafkaïens…
Lu sur Reversus :
http://reversus.fr/affaire-clearstream-une-justice-executive
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5806
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> > > Une nouvelle directive de l'Union Européenne doit être mise en place au 31 décembre de cette année. Il s'agit d'un "Codex Alimentarius" qui limiterait considérablement les substances autorisées dans le domaine des médecines alternatives et des suppléments alimentaires, si la directive était votée.
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> > > Ceci aurait pour effet que pour les remèdes que nous achetons aujourd'hui (Hémopathie, Fleurs de Bach, sels de Schlüssler, minéraux et vitamines) le nombre des substances actives autorisées serait si limité que ces médicaments perdraient leur efficacité. Pire encore ces médicaments pourraient disparaitre du marché parce qu'ils n'auraient pas reçu d'autorisation de vente du fait des nouveaux critères d'autorisation de mise sur le marché extrêmement restrictifs.
> > >
> > > Cette information est d'autant plus alarmante que cela signifierait pour nous tous la fin d'une thérapeutique et aussi la fin de tous les métiers qui utilisent ces substances (naturopathes, phytothérapeutes, homéopathes, herboristes ainsi que les laboratoires produisants ces remèdes).
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> > > En Grande-Bretagne les "Health Stores" comme "boots" font actuellement campagne dans tout le pays en demandant aux clients de faire pression auprès de leurs députés pour stopper le vote de cette directive. Le sujet est débattu officiellement et publiquement. Malheureusement les médias en France et en Allemagne ont très peu ou pas publié cette information qui nous concerne tous.
> > >
> > > Il est à noter d'ailleurs que les pays qui ont pris l'initiative de cette nouvelle directive sont l'Italie, l'Allemagne ... et la France.
> > >
> > > Vous trouverez si après l'accès (en français) du site anglais de "Consumers for Health choice" qui a mis en place une pétition européenne.
> > >
> > > http://www.consumersforhealthchoice.com/index.php?option=com_content&task=view&id&8&Itemid"5
> > >
> > > Ce site vous propose de signer une pétition, mais aussi d'écrire à votre député à Bruxelles.
> > >
> > > Une telle directive inspirée par les lobbies de l'industrie pharmaceutique, limiterait au maximum la commercialisation de remèdes naturels au profit de médicaments allopathiques.
> > >
> > > Je vous remercie pour votre attention et espère que vous serez nombreux à signer cette pétition. Merci de faire connaitre cette information à votre entourage !
> > >
> > > Meilleures salutations
> > > Barbara Thielmann Association "Die Alternative"
Les liens entre médecins
et laboratoires de nouveau sur la sellette
L'information médicale est-elle transparente ? Non, répondent sans détour le collectif Formindep (Pour une formation et une information médicales indépendantes) et l'association de consommateurs UFC-Que choisir. Selon eux, la loi qui oblige les professionnels de santé à déclarer leurs éventuels conflits d'intérêts avec les firmes pharmaceutiques lorsqu'ils s'expriment publiquement sur un produit de santé, "n'est pas respectée".
C'est pourquoi l'UFC-Que choisir a annoncé, lundi 27 avril, qu'elle portait plainte contre neuf médecins pour non-respect de l'article L.4113-13 du code de santé publique. "Nous avons, symboliquement, choisi des leaders d'opinion pour susciter un électrochoc, mais il ne s'agit que des arbres qui cachent la forêt", explique Christophe Leguehennec, chargé de mission santé à l'UFC.
Ces plaintes ont pour origine l'enquête menée en avril 2008 par le Formindep. Durant un mois, ce collectif de professionnels de santé a observé les prises de position de plus de 150 médecins dans les médias et les congrès. Résultat : alors qu'aucun d'entre eux n'avait déclaré de liens d'intérêts, en réalité près d'une soixantaine en avait.
Le collectif a écrit aux conseils départementaux de l'ordre des médecins, chargé du respect de la loi et du contrôle des conventions passées entre les médecins et les laboratoires pharmaceutiques. "A de rares exceptions près, c'est l'opacité générale", constate le docteur Philippe Foucras, responsable du Formindep. "Nous n'avons pas à répondre à vos questions extrêmement pernicieuses", a fait valoir le secrétaire général du conseil de l'ordre de Paris.
Son homologue du Pas-de-Calais confirme que son instance est bien "garante des contrats et conventions signés entre un médecin et l'industrie" mais, ajoute-t-il, "les formations médicales continues ne pourraient pas, dans la plupart des cas, être réalisées sans le support de l'industrie pharmaceutique".
D'autres ont rétorqué que "les documents contractuels en notre possession sont et doivent demeurer confidentiels". Finalement, "c'est suite à nos propres recherches que nous avons découvert des liens, souvent majeurs, entre certains médecins et l'industrie pharmaceutique", explique le docteur Foucras.
Directs ou indirects, durables ou ponctuels, ces liens d'intérêts peuvent recouvrir des fonctions rémunérées de consultant, de conseil, des participations à des essais cliniques, des rapports d'expertise, des conférences, des actions de formation, etc. Les médecins mis en cause sont essentiellement des spécialistes (gynécologue, cardiologue, diabétologue, professeur de nutrition, etc.) à qui il est reproché de mettre en avant certains traitements sans préciser les liens qu'ils ont avec les laboratoires qui les commercialisent. "Tous les médecins qui ont un certain renom ont peu ou prou des liens avec l'industrie pharmaceutique et tous les congrès médicaux ainsi que la formation continue vivent en partie grâce aux laboratoires", justifie le docteur Henri Rozenbaum, président de l'Association française pour l'étude de la ménopause (AFEM), l'un des neuf médecins visés par une plainte. "Une plainte ? Vous me l'apprenez. En 2008, j'avais un lien avec un seul labo ; je n'en ai plus aucun à l'heure actuelle et je ne crois pas avoir enfreint la loi", souligne-t-il.
"Savoir qui parle, pouvoir distinguer la communication de l'information, n'est pas un point de détail ; c'est la qualité des soins mais aussi les répercussions sur les prescriptions et leur coût pour l'assurance-maladie qui sont en jeu", considère l'UFC-Que choisir. L'association réclame la création "d'une base de données publique recensant les déclarations d'intérêts des médecins".
Dans son rapport de 2007 consacré à l'information des médecins généralistes sur le médicament, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pointait du doigt "les conflits d'intérêts omniprésents" et "la nécessité d'appliquer de manière rigoureuse la loi relative aux conventions et aux liens unissant les professionnels de santé aux entreprises".