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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 20:04

 

 




 Les croisiéristes de l’US Navy

L’art de la guerre

 

par Manlio Dinucci

 

Le 29 novembre 2011

« Une occasion unique de pouvoir visiter le Vatican » : c’est ce que s’est exclamé un marin du chasseur torpilleur lance-missiles Truxtun, en abordant Civitavecchia le 23 novembre. Ceci est un des services de bord, offerts au personnel par la marine étasunienne du département Mwr (Moral, welfare, récréation).

Le Truxtun et quelques autres navires de guerre, qui ont mouillé d’abord en Espagne et au Portugal, font partie du Strike Group (groupe d’attaque) du porte-avions Uss George H. W. Bush, arrivé à Marseille deux jour plus tard. Là aussi ont été organisés pour l’équipage des sorties touristiques, parmi lesquelles un tour à Paris, et des activités récréatives, dont une partie de foot dans une école. A la lecture de ces chroniques de l’US Navy, on a l’impression qu’elle promène ses bâtiments de par le monde non pas pour faire des guerres, mais pour tenir la promesse faite aux marins que, en s’engageant, ils feraient le tour du monde. Un système un peu coûteux : l’Uss George H.W. Bush, le plus moderne et puissant porte-avions, a coûté plus de 6 milliards de dollars, à quoi s’ajoute une dépense opérationnelle de centaines de millions annuels.  Long de 333 mètres (trois terrains de foot) et large de 77, avec 20 ponts au-dessus de sa ligne de flottaison, 90 avions et hélicoptères et un équipage de 6mille hommes (et femmes, Ndt), c’est une véritable base flottante, actionnée par deux réacteurs nucléaires. Son Strike Group comprend dix navires de guerre et deux escadres aériennes.

Il a commencé sa croisière en mai dernier, quand il a levé l’ancre à Norfolk, accompagné au départ par quatre navires. Entré dans l’aire de la Sixième flotte, il a fait escale en juin à Naples. Il a ensuite repris sa navigation en allant donner un coup de main pour l’attaque contre la Libye. Le Canal de Suez traversé, le porte-avions et son groupe de bataille, avec un équipage total de 9mille hommes, sont entrés dans la zone de la Cinquième flotte. Là les avions de l’Uss George H.W. Bush, déployé en Mer d’Arabie, ont été utilisés pour bombarder l’Afghanistan. En août, le porte-avions (devenu opérationnel en 2009) a atteint la « pierre milliaire » de 20mille atterrissages sur le pont de vol. Le commandant de la Cinquième flotte, Marc Fox, monté à bord alors que le bateau était dans le Détroit d’Hormuz, s’est congratulé avec l’équipage, en rappelant que « la marine U.S. existe pour protéger nos intérêts nationaux dans le monde entier et nous avons d’énormes intérêts dans cette partie du monde ». En septembre, le Uss George H. W. Bush fait une visite aux Emirats arabes unis, où les marins se sont amusés en chevauchant des chameaux et en visitant le musée Ferrari de voitures de course. Et le croiseur lance-missiles Anzio du Strike Grup a visité le Bahrein où un groupe de marins a donné une leçon d’anglais dans les écoles. Puis, le 20 novembre, le Uss George H. W. Bush a complété ses cinq mois d’ « opérations de combat » dans l’aire de la Cinquième flotte, où il a été remplacé par le porte-avions John C. Stennis, puis est rentré dans l’aire de la Sixième flotte en Méditerranée. Le Jour du Remerciement appelé par les indigènes nord-américains Thanksgiving, NdT …), le 24 novembre, a été célébré à bord dans une chaleureuse atmosphère familiale. Tandis que le président Obama, remerciant les militaires qui venaient tout juste de bombarder l’Afghanistan en tuant même des enfants, portait le coup de graciait à la Maison Blanche deux dindes aux noms emblématiques de Liberté et Paix.

 

Edition de mardi 29 novembre 2011 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20111129/manip2pg/14/manip2pz/314144/  

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27933

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 19:47

L’Europe livre les peuples à la loi de la finance

Jour après jour on a l’impression d’une inquiétante fuite en avant dans la crise qui ronge l’Union européenne. Celle-ci ne cesse d’imposer des sacrifices insupportables aux peuples, les uns après les autres.


 

Loin de protéger nos concitoyens de la crise, elle les livre à la voracité des puissances d’argent. C’est le système financier lui-même, qui, après avoir obtenu la « liberté totale de circulation des capitaux », l’interdiction pour toute puissance publique d’intervention, ne cesse de générer des dettes des Etats. Pourtant, ce sont les Etats qui ont renfloué et renflouent encore des banques.

 

Ceci est une donnée très importante : l’augmentation des dettes publiques ne provient pas d’une exagération des dépenses sociales ou publiques, mais bien du renflouement des banques par les Etats, donc par les recettes de fiscalité, payées par les citoyens et des taux d’intérêt élevés qu’imposent les mêmes  banques aux Etats eux-mêmes.


Ainsi, en France, toutes les recettes de l’impôt sur le revenu servent à payer les intérêts de la dette, soit cinquante milliards d’euros ! Une augmentation arbitraire de 1,5 à 2% des taux d’intérêt sur la dette actuelle aboutit à prélever 15 millions de plus sur le budget de l’Etat. Voilà la raison essentielle du second plan d’austérité de M. Fillon.

 

Il n’y a donc qu’une solution pour s’en sortir : déclarer la guerre à la haute finance. Désarmer ces marchés financiers. Et l’un des moyens de le faire est de changer les statuts et les missions de la Banque centrale européenne afin de lui permettre de reprendre tout ou partie de la dette de certains Etats et de fournir du crédit à taux quasi nul aux Etats. Aujourd’hui elle fournit du crédit à 1% aux banques et celles-ci prêtent cet argent aux Etats avec des taux d’intérêt qui vont de 3,5% à 19% selon les pays. Plus un pays est en difficulté, plus le taux d’intérêt est élevé. Ainsi sa dette augmente d’elle-même.

 

Et c’est aux peuples qu’on demande de payer la note qui enrichit les requins de la finance.

 

Ceci pousse les pays européens à la ruine. Les inquiétudes ne cessent de grandir sur l’avenir même de l’Union européenne et de la monnaie. Elles sont d’autant plus légitimes que, la semaine passée, de nouveaux pays ont été placés dans l’œil du cyclone, dont l’Allemagne, dont on nous disait qu’elle était solide. En vérité, il n’en est rien. Pourtant, la chancelière allemande impose ses vues, sommet après sommet, tandis que le Président français obéit aux ordres.

 

Voilà maintenant qu’ils veulent modifier les traités européens pour donner les pleins pouvoirs à la Commission de Bruxelles pour décider des budgets des Etats et des systèmes de protection sociale qui devront être des budgets de super austérité permanente, cassant les droits sociaux des citoyens.

 

Une attaque sans précédent contre la démocratie et les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes est en train de se préparer en Europe.

 

Plus que jamais soyons vigilants. Plus que jamais il est nécessaire de refuser l’austérité. C’est au contraire la satisfaction des besoins humains qui permettra de faire reculer la crise

 

L’Europe livre les peuples à la loi de la finance

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 11:36

http://www.alterinfo.net/photo/art/default/3090903-4411469.jpg

 

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Parodie de Justice à la CPI

Injustice internationale

par eva R-sistons

 

 

 

 

Mon intervention sera très courte.

 

La CPI est un des instruments de domination de l'Occident militaro-financier, du Nouvel Ordre Mondial, au même titre que l'Organisation de Guerre l'ONU.


Sont traduits en justice pour "crimes contre l'humanité" tous ceux qui s'opposent aux guerres de conquête des Anglo-Saxons et de leurs alliés : Milosevic, le fils de Kadhafi, Gbagbo, etc. En somme, celui qui attaque avec des armes de destruction massive un pays souverain pour des raisons sordides de prédation, et de contrôle, est perçu comme un Sauveur, un Protecteur des populations (bombardées). Celui qui défend son pays agressé par l'Empire est accusé de crimes contre l'humanité ! C'est le monde renversé !


Ce pseudo Tribunal sert uniquement les intérêts de l'Occident impérialiste, il est là pour débarrasser Washington des dirigeants non-alignés sur ses diktats. Comme bientôt Bachar-El-Assad et Ahmadinejad ! Alors que ce sont des BHL, des Cameron, des Sarkozy qui devraient répondre de leurs crimes...

 

Aujourd'hui, Gbagbo est sur la sellette. Et Ouattara, bien plus montré du doigt ? Mais lui, il est l'homme du FMI qui étrangle les peuples, il n'y a pas qu'en Europe que le Cartel bancaire pourrit tout ! Avec des hommes comme Ouattara, placé par la France de BHL-Sarkozy, la côte d'Ivoire va être gangrenée jusqu'à la moëlle, pillée au profit des gangsters de la Finance et des multinationales ! Les peuples vont être saignés à mort ! Mais Ouattara passera au travers des poursuites, car il est au service du FMI et du Cartel bancaire ! Scandaleux !


Heureusement, une certaine Justice commence à émerger : Ainsi, Bush et Blair sont désormais poursuivis pour crimes contre l'humanité. Enfin ! Certains pays leur seront interdits, pour commencer.. Elle passera aussi, un jour, pour leurs successeurs en Angleterre, aux Etats-Unis, en France, en Afrique, etc.


Il est temps de voir en face qui sont les VRAIS criminels...


eva R-sistons qui en a marre de cette Actualité, si injuste, si sordide, si va-t-en guerres meutrières !


http://sos-crise.over-blog.com

 

 

 

 

Allez, on se distrait de cette actualité ! 

Avec notre ami Laplote...

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 09:44

http://www.artvalue.com/photos/auction/0/37/37068/keystone-20-la-seconde-guerre-mondiale-7-1226951.jpg

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A la veille de la Troisième Guerre mondiale, par Helga Zepp-LaRouche
24 novembre 2011 - 11:35

 

 

« J’ai bien peur que cela ne devienne un "fait accompli" (…) que l’on se réveille un matin en apprenant que les frappes ont eu lieu. »

Voilà les remarques faites par le général Joseph P. Hoar, ancien commandant en chef de l’US Central Command (CENTCOM), à nos confrères du magazine Executive Intelligence Review (EIR) concernant le danger de frappes militaires contre l’Iran. 

Quelques jours plus tôt, le chef d’état-major des forces armées russes, Nikolaï Makarov, estimait lui aussi que la Russie pourrait être amenée à s’engager dans des conflits régionaux pouvant dégénérer en guerre nucléaire mondiale. Beaucoup d’autres responsables militaires américains ont averti, ces derniers jours, que des frappes contre l’Iran auraient pour conséquence le déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale.

Face à une menace si terrible qu’elle dépasse les capacités habituelles de notre entendement, la psychologie humaine a tendance, pour se protéger, à se réfugier dans ce qu’on appelle cliniquement un déni de réalité. L’idée qu’il puisse y avoir une Troisième Guerre mondiale, impliquant l’utilisation d’armes de destruction massive, fait partie de ce type de situation. Après la guerre contre la Libye et les menaces proférées depuis contre la Syrie et l’Iran, beaucoup ont l’intuition qu’il se trame quelque chose de terrible. Ils ont une impression de « déjà vu » (cette propagande rappelle celle entendue dans la période préparatoire à l’avènement de la guerre d’Irak) et ils sont un certain nombre à avouer qu’ils ne veulent plus écouter ou lire les nouvelles car elles ne parlent que des préparatifs pour les hostilités à venir.

Cependant, mieux vaut faire face à l’impensable, car ce n’est qu’en imaginant, avec force détails, toutes les conséquences d’une guerre qui déploierait des armes de destruction massive, que citoyens et gouvernements pourront changer le cours de l’histoire afin d’éviter ce danger de guerre, pour ainsi dire « à minuit moins cinq ».

C’est un fait : des forces existent pour qui la réduction de la population mondiale de 7 milliards actuels à 1 ou 2 milliards est un résultat souhaitable. Mais que serait la vie pour ceux qui survivraient ? Et même si vous et moi étions parmi les survivants, y aurait-il quelque raison de s’en réjouir ? Ne maudirions-nous pas ce jour, souhaitant avoir été nous aussi parmi les morts ?

L’objectif de cet appel est d’ébranler l’opinion publique et d’appeler ceux qui occupent des positions d’influence à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cette guerre. Nous appelons les gouvernements à faire comme le ministre danois des Affaires étrangères, Villy Soesndal, en déclarant qu’en aucune circonstance, ils ne prendront part à une guerre contre la Syrie ou l’Iran. Il s’agira ensuite d’éliminer toute la dynamique sous-jacente au danger de guerre, c’est-à-dire l’effondrement à venir du système financier transatlantique et de l’euro en particulier.

Le cataclysme économique

« Un cataclysme financier menace le cœur des nations européennes » ; « seule l’Allemagne peut survivre, tous les autres pays feront faillite » ; « l’inévitable effet domino qui frappera l’euro » : la rivalité entre les médias pour présenter le scénario du pire indique clairement que la fin est proche. La dernière manœuvre fut de tenter d’obtenir de l’Allemagne qu’elle se fasse hara-kiri en donnant son accord pour que la Banque centrale européenne (BCE) ouvre toutes grandes ses vannes afin d’acheter toutes les obligations souveraines des pays européens insolvables, ainsi que les titres toxiques détenus par les banques privées.

La BCE en tant que prêteur de dernier ressort, ceci constitue un péché mortel contre la stabilité monétaire, ainsi qu’une violation flagrante des statuts de la BCE ! Ce serait ouvrir la porte à une hyperinflation à la Weimar 1923, sauf que cette fois-ci, l’hyperinflation ne serait pas limitée à un seul pays, mais étendue à toute la région transatlantique !

La politique du « changement de régime » est depuis longtemps celle appliquée aux Etats « voyous » partout dans le monde ; elle est désormais l’arme testée et déployée contre tout gouvernement européen qui refuserait de réduire de 50 % le niveau de vie de ses citoyens et de baisser leur espérance de vie à travers des coupes dans les dépenses de santé et les programmes sociaux.

Déjà les gouvernements d’Irlande, du Portugal, de la Grèce, d’Italie et, ce week-end, d’Espagne, ont succombé à cette politique. Des élus sont désormais remplacés par des technocrates non élus, tels Lucas Papademos en Grèce ou Mario Monti en Italie. Avec le nouveau président de la BCE, Mario Draghi, tous ont été employés par la banque d’affaires Goldman Sachs, ou en ont été de proches collaborateurs. Les machinations de Goldman Sachs font actuellement l’objet d’enquêtes par plusieurs procureurs généraux des Etats-Unis, après que le rapport Angelides du Congrès américain sur les causes de la crise financière lui eut consacré de longs passages. Sans oublier que ce sont des hommes de Goldman Sachs qui ont aidé le gouvernement grec à maquiller ses comptes afin de pouvoir rejoindre la zone euro.

Ainsi, la démocratie n’est plus à la mode dans l’Union européenne ; elle a été remplacée par une dictature ouverte des banquiers. « Nous n’avons pas besoin d’élections, nous avons besoin de réformes » a déclaré le Président de l’Europe, Herman Van Rompuy. Mais peut-il se targuer d’avoir été élu par quelqu’un ?

Si nous poursuivons cette course à l’austérité la plus brutale contre la population, sous prétexte de réduire des dettes résultant des plans de renflouement des banques, si nous cédons notre dernière parcelle de souveraineté à une « union fiscale » , à un gouvernement économique européen ou même à une Union politique européenne, alors il y aura une révolte populaire.

Car il n’existe rien qui ressemble à un « peuple européen » . Il y a dans l’Union européenne 27 nations différentes, chacune avec sa langue, sa culture et son histoire. Donner le pouvoir à une bureaucratie supranationale dont les traités, les procédures et les orientations sont encadrés dans un espéranto incompréhensible à toutes ces nations, les relèguera de facto dans une situation comparable à celle ayant précédé l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, où seuls les académiques pouvaient dialoguer en latin, alors que les masses ne pouvaient lire aucun texte écrit dans leur langue.

Avec cette Europe, nous avons affaire à un empire, et le problème est que les politiciens européens ont intériorisé eux aussi la logique d’empire. Cette attitude a été on ne peut plus claire lors de la guerre en Libye, où l’ancien Premier ministre Tony Blair, le président français Nicolas Sarkozy et d’autres ont été prompts à oublier que quelque temps auparavant, ils laissaient Kadhafi monter sa tente dans la capitale de leur pays, afin d’obtenir de juteux contrats.

Quelles leçons devons-nous tirer de cette guerre de l’OTAN contre la Libye qui, selon le président Barack Obama, ne devait être qu’une « intervention humanitaire » , alors qu’on a fini par éliminer brutalement un chef d’Etat sans autre forme de procès ? Dans un article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung , intitulé Leçons de la guerre de Libye , le politologue Lothar Rühl écrit : « Des opérations depuis des avions – comprenant, davantage encore à l’avenir que par le passé, l’utilisation de drones et de missiles de croisière – sont les moyens préférés pour mener une intervention militaire. Cette leçon est aussi bonne à retenir pour les plans de la Bundeswehr, l’armée allemande, pour qui les déploiements aéroportés avec des bombardiers, hélicoptères et drones, devraient être la priorité. » Evoquant ensuite la situation de la Syrie et de l’Iran, Rühl pose une question qu’il laisse sans réponse : « Le temps nous est compté. Quelle est notre priorité en vue d’une intervention ou de frappes préventives ? » Ce type de pensée est révélateur des plans qui mènent directement à l’apocalypse.

Arrêter cette course à l’affrontement dans laquelle nous sommes lancés est la seule chance d’éviter à l’humanité cette catastrophe imminente qui nous menace. Il n’existe aucun conflit dans notre XXIe siècle qu’on ne puisse résoudre par des moyens diplomatiques. La guerre n’est pas une option, car on court le risque d’éliminer l’ensemble de l’espèce humaine.

L’expérience monétaire supranationale européenne – la création d’une union monétaire entre des nations qui n’ont jamais représenté une « zone monétaire optimale »  et ne pourront certainement pas le devenir dans un futur proche – est un échec. La seule réponse honnête et responsable à cet état de faits est de l’admettre et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Il y a certainement une porte de sortie : tous les traités de l’Union européenne, depuis celui de Maastricht jusqu’à celui de Lisbonne, doivent être abrogés. Les nations européennes doivent retrouver la souveraineté de leur monnaie et de leur économie. Un accord doit être trouvé pour rétablir les taux de change fixes, afin de mettre un terme à la spéculation contre les monnaies et l’épargne populaire.

Un système bancaire séparant banques d’affaires et banques de dépôt doit être mis en place immédiatement ; dans ce système, seules les banques de dépôt qui servent le bien commun et l’économie physique seront protégées par l’Etat. Les banques d’affaires et du secteur bancaire de l’ombre ( shadowbanking ), devront s’organiser sans l’aide des contribuables et leurs avoirs spéculatifs seront dévalués. Un système de crédit productif public devra financer l’économie réelle et les investissements dans l’équipement, suivant des critères de productivité réelle de l’économie physique, créant ainsi les conditions pour honorer dans le futur les dettes légitimes de l’ancien système.

A la place de cette course suicidaire à l’affrontement avec la Russie et la Chine – stratégie qui ne peut venir que d’une vision impériale perverse – nous devons conclure des accords de coopération pour des périodes de 50 ou 100 ans avec ces nations et d’autres, autour de projets destinés à assurer la sécurité d’approvisionnement en énergie et matières premières, de grands projets d’infrastructures, de gestion de l’eau, verdissement des déserts, expansion de la production agricole pour une population mondiale en pleine croissance, ainsi que de recherche sur les conséquences des phénomènes galactiques sur le climat de la Terre, ou encore sur les vols habités dans l’espace – en somme, des projets qu’on pourrait décrire comme intéressant les objectifs communs de l’espèce humaine.

C’est l’existence de l’espèce humaine qui est en jeu. Face à ce moment tumultueux de l’histoire, pouvons-nous montrer que nous sommes des êtres humains, dans le sens où l’entendait le grand poète et dramaturge allemand, Friedrich Schiller, et non des barbares ?

 

http://www.solidariteetprogres.org/A-la-veille-de-la-Troisieme-Guerre-mondiale-par-Helga-Zepp-LaRouche_08315

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:31
La Chronique Agora
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Paris, Samedi 26 novembre 2011
Edition du week-end

Mauvais sommeil
Françoise Garteiser



▪ Ces derniers temps, votre correspondante se réveille en sursaut

toutes les nuits vers 3h du matin.

C'est de la faute de la BCE.

Le sort de l'Europe m'angoisse, l'avenir de l'euro me donne des sueurs froides,

et les scoops de Philippe Béchade me donnent des insomnies.

C'est normal, me direz-vous : la situation est "terrifiante" -- ce n'est pas moi (ni vous)

qui le dites, mais Mohamed El-Erian, le numéro deux du géant obligataire PIMCO.

D'après lui, nous expliquait Addison Wiggin vendredi,

nous assistons à une convergence de facteurs monétaires, politiques

et économiques plus qu'inquiétante :

"Nous discutons à propos du risque de récession à un moment

où le chômage est déjà trop haut, à un moment

où un quart des propriétaires n'arrivent plus à rembourser leurs emprunts,

à un moment où le déficit fiscal est à 9%

et à un moment où les taux d'intérêt sont nuls",

déclarait M. El-Erian au sujet des Etats-Unis.

"La grande inquiétude est que les Etats-Unis basculent avec l'Europe.

Or la situation en Europe empire".

A priori, elle ne devrait pas aller en s'améliorant, bien au contraire.

Jean-Claude Périvier, rédacteur en chef de Défis & Profits

et spécialiste des méga-tendances de très long terme,

s'est penché sur la question :

"Comme les plans de rigueur [ne suffisent pas], la Zone euro se tourne

vers d'autres expédients", dit-il.

Outre des fonds et véhicules d'investissement ouverts aux pays émergents,

explique Jean-Claude, elle cherche à faire marcher la planche à billets

(interventions de la BCE, rachat de dette, etc.) -- ce à quoi,

malheureusement (ou heureusement...),

l'Allemagne continue de s'opposer avec acharnement, par crainte de l'hyperinflation.

"On en arrive donc à une crise politique, qui se superpose à des crises économique,

financière et monétaire", continue Jean-Claude. "Dans ces cas-là,

la crise sociale n'est pas très loin. Dire que c'est inquiétant est un moindre mot"...

- "D'abord parce que l'Allemagne, premier pays européen, est au coeur des blocages

alors que c'est notre premier partenaire et que sans le couple franco-allemand, il n'y a plus d'Europe.

Or sa conviction 'européenne', au sens actuel du terme, semble en fléchissement constant :

le rêve d'un retour au deutschemark en étant le principal vecteur".

- "Ensuite parce que des petites phrases surgissent ici ou là, dégageant

une odeur de soufre : au-delà du classique et éculé 'il faut faire payer les riches',  

certains politiques commencent à développer des théories opposant les générations,

stigmatisant 'les seniors, les retraités, les rentiers' qui seraient la cause

des problèmes économiques actuels. Une nouvelle sorte de lutte des classes, quoi"...

- "Enfin, parce que l'Histoire nous montre que les graves crises économiques et

financières ont souvent précédé les guerres. Certains peuples européens commencent

à se regarder en chiens de faïence. Il y a 15 jours, je soulignais la déclaration du Premier ministre

François Fillon : l'absence d'accord pour sauver l'euro pourrait conduire à des risques de guerre.

Ce n'est pas de guerre économique qu'il parlait".

Vous voyez, cher lecteur : il y a de quoi en perdre le sommeil...

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

 

                                     Retrouvez-nous en ligne sur :
                            http://www.publications-agora.fr
                             http://www.la-chronique-agora.com

 


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:25

 

 

 

Toute l’Europe sous le poids du « bouclier » USA/OTAN

Ce 25 novembre, le président russe Medvedev a accusé les Etats-Unis d’avoir imposé à leurs alliés le « bouclier  anti-missiles » en Europe, prévenant de nouveau que la Russie prendrait des contre-mesures parmi lesquelles l’installation dans l’enclave de Kaliningrad d’un nouveau système radar et de missiles mobiles Iskander à courte portée (jusqu’à 500Kms), qui peuvent transporter aussi des têtes nucléaires. Est-ce un bluff dans la campagne électorale, en vue des législatives du 4 décembre et des présidentielles du 4 mars ? Sans aucun doute Medvedev et Poutine, qui sont en train de perdre des consensus, haussent-ils le ton pour montrer que sous leur direction la Russie ne courbe pas la tête face à l’extra-puissance USA/OTAN. Mais on ne peut pas réduire la question à une simple manœuvre électorale.

On assiste en Russie à l’accroissement, surtout dans les forces armées, d’un sentiment anti-USA, motivé en particulier par la décision de l’administration Obama de réaliser à n’importe quel prix le « bouclier » en Europe. A Washington on continue de répéter que celui-ci n’est pas dirigé contre la Russie, mais servira à faire face à la menace des missiles iraniens. A Moscou on le considère par contre comme une tentative de prendre un avantage stratégique décisif contre la Russie. Le nouveau plan prévoit, en regard du précédent, un nombre plus grand de missiles déployés encore plus près du territoire russe. En outre, comme ce seront les USA qui le contrôleront, personne ne pourra savoir si ce sont des intercepteurs ou des missiles pour l’attaque nucléaire. Et, avec les nouveaux systèmes aérotransportés et satellitaires, le Pentagone pourra surveiller le territoire russe plus efficacement que ce qu’il n’est en mesure de faire aujourd’hui.

Le contentieux s’est exacerbé ces derniers mois.  En avril, les USA ont opéré « le test le plus réussi du système de défense anti-missile qu’ils déploieront en Europe ». En mai, la Roumanie a consenti à l’installation sur son propre territoire de missiles mobiles étasuniens Sm-3, qui seront déployés aussi en Pologne. En ce point, Moscou a demandé à Washington des « garanties légales » que le système n’est pas dirigé contre la Russie, en proposant un traité Russie/OTAN dans lequel soient spécifié le nombre, les types et les lieux de l’installation des missiles et des radars.  Mais, en juin, le secrétaire général de l’OTAN Rasmussen a rejeté la proposition, sous prétexte que la question peur être résolue par une « plus grande confiance » et non pas avec des « formules légales compliquées qui rendraient difficile le consensus et la ratification entre les 28 pays membres de l’OTAN et la Russie ». Immédiatement après les USA ont envoyé en Mer Noire le croiseur Monterrey, doté d’un système Aegis anti-missiles, et la Russie a protesté. En septembre, la Turquie a annoncé vouloir installer, sur son propre territoire et d’ici la fin de l’année, un des radars du « bouclier » étasunien ; et la Russie a de nouveau demandé des garanties à cet égard. En octobre, les Etats-Unis ont stipulé un accord avec l’Espagne, qui leur permet d’utiliser la base de Rota pour faire stationner en permanence en Méditerranée et dans l’Atlantique orientale des navires de guerre dotés du système Aegis anti-missiles.

En même temps, les USA ont annoncé que des radars anti-missiles seront installés en Europe méridionale (à coup sûr aussi en Italie), pour « protéger tout le territoire de l’OTAN », et que les missiles Sm-3, seront ensuite remplacés par des missiles en mesure d’intercepter non seulement ceux à courte et moyenne portée, mais aussi les missiles balistiques intercontinentaux. L’objectif stratégique est évident : si les Etats-Unis arrivaient un jour à réaliser un « bouclier » anti-missiles fiable, ils seraient en mesure de lancer un first strike contre un pays doté lui aussi d’armes nucléaires, comme la Russie, confiants dans la capacité du « bouclier » de neutraliser les effets de représailles.

Le « bouclier », que la Russie entend opposer avec « des méthodes adéquates et asymétriques », ne servira donc pas à garantir une « Europe plus sûre ». Du tac au tac, il sera utilisé par Washington pour créer de nouvelles tensions, et justifier un renforcement ultérieur de sa présence militaire en Europe. Afin d’attacher toujours plus les pays de l’Europe orientale à la remorque des USA et de maintenir leur leadership sur ceux de l’Europe occidentale.

 

Edition de samedi 26 novembre 2011 de il manifesto
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

par Manlio Dinucci et Tommaso Di Francesco

Le 27 novembre 2011

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27902

 


 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:21

http://a1.idata.over-blog.com/455x341/2/57/52/12/fidel/cuba2/Cuba-4/dscf2181.jpg

Comment [...] bâtir une théologie de la libération européenne ?

• En premier, nous devons prendre en compte que nous sommes, que nous le voulions ou non, dans le camp des oppresseurs par rapport aux pays pauvres, qui sont justement ceux où ce type de théologie se pratique. Nous avons été des colonisateurs.

J’ai eu la chance d’accompagner à deux reprises le rassemblement mondial de la FIMARC (Fédération internationale des mouvements d’adultes ruraux catholiques). Il y était beaucoup question de la colonisation qui, dans ces pays divers, avait provoqué diverses sortes de changements :

- des changements de décideurs : les gens du pays ne décidaient plus, les colons leur imposaient leur décisions ;

- des changements de bénéficiaires : tout était pensé au profit du colonisateur ;

- des changements de techniques : les techniques locales étaient supplantées par les techniques importées.

Et cela a entraîné une perte d’identité, de statut social : on passait à l’insignifiance.
Or le baptême nous met dans un monde où rien, ni a fortiori personne, n’est insignifiant. Tout est signe qu’il faut percevoir et analyser.

Insignifiance, aliénation, perte d’identité, perte de maîtrise… Les personnes étaient dépossédées de leur pouvoir de décision. Et perte de sens ; j’aime bien qu’avec sa liberté de parole, Joseph Moingt insiste beaucoup sur le discours du sens qui parfois peut prendre la place du discours du salut.

Nous devons donc intégrer dans notre théologie de la libération que nous sommes dans le camp des oppresseurs.

Elargir notre regard. L’Europe n’est pas une île. Nous voyons d’ailleurs tous les jours comment son incapacité à régler ses problèmes financiers a des répercussions partout. Il nous faut donc discerner les mouvements de fond, les signes des temps. Si vous avez lu la conférence de Joseph Moingt « L’humanisme évangélique »[1], je vous renvoie à son analyse des mouvements arabes dans le monde actuel. On ignore ce qui sera récupéré, mais l’aspiration à la liberté est là.

Nous devons nous mettre en relation avec tous les mouvements de libération qui existent. La coordination est nécessaire ; la mise en réseau doit s’élargir au plan international. Nous avons au moins en commun d’être la proie d’un libéralisme sauvage, même si son impact n’est pas partout le même : c’est le monstre.

Nous avons aussi en commun d’être très faibles, face à un ennemi très puissant. La force de l’ennemi c’est d’avoir, à travers la publicité, les média, deux armes. La première est de provoquer l’individualisme qui va de pair avec la massification parce que la masse est manipulable. La seconde est la capacité du pouvoir à faire intérioriser par les opprimés eux-mêmes leur oppression.

J’aime beaucoup me référer à l’Exode ; regardez ce que fait Moïse : discerner les failles du système pharaonique. Quand on a discerné une faille, on y met un coin et on tape fort pour essayer de l’élargir. Il s’agit de démantibuler le système oppresseur. C’est un travail gigantesque avec le libéralisme actuel, mais il faut s’y atteler. Et puis mettre en place une société alternative, ce qui n’est pas facile par la contradiction des opprimés eux-mêmes. Combien de fois Moïse se heurte-t-il à la volonté de retour en Egypte « pour manger les oignons ».

Oui, l’expérience de l’Exode est riche pour nous aider à réfléchir à « comment parvenir au changement ».

• Dans l’obscurité même, tenter de discerner les failles du système et en même temps les pousses, les germes d’espérance. C’est là que l’espérance s’enracine : repérer des germes d’espérance dans un monde en rupture.

La conscientisation. Regardez ce que Jésus fait avec ses apôtres. Il éduque leur regard et il éduque leur écoute. « Ne voyez-vous pas… » Ça va être mûr dans quelques mois, mais ne voyez-vous pas que la moisson est déjà là ? Un regard chargé d’espérance et qui dépasse les apparences.

L’organisation. Il faut se mettre en réseau ; on est plus forts à beaucoup qu’à quelques-uns, mais tout part des petits groupes. Helder Camara disait que tout partait des petites communautés abrahamiques. Et avoir la patience des petits pas : on ne change pas les situations d’un coup : ce qui vaut pour l’éducation vaut partout.

La mémoire. Intégrer la mémoire du passé. Le passé d’oppression, le passé d’où on est sorti pour la construction du présent et du futur. Le drame d’Israël quand il est entré dans la Terre promise, c’est qu’il va refaire le régime pharaonique chez lui. Les périodes d’installation sont les pires. C’est dans les crises que l’on grandit, parce que la crise est à la fois une épreuve et un moyen de s’affirmer dans sa vérité.

Une conception du vrai Dieu, le Dieu de la vie opposé aux idoles de mort. La Bible est un livre fondamentalement polémique, de A à Z. La polémique du vrai Dieu, le combat de la vie, du Dieu qui aime contre les idoles qui demandent toujours plus de sacrifices humains : Baal, Moloch, l‘argent. Toujours des sacrifices humains. On sait bien comment notre monde actuel, le modèle économique dans lequel nous sommes, ne peuvent se développer qu’en excluant un maximum de personnes et en détruisant la nature. Ce qui est absolument opposé à l’espérance de Dieu sur nous.

Il nous a confié la nature dont nous faisons partie, nous en sommes partie intégrante. Ne pas respecter la nature, c’est ne pas se respecter soi-même.

Et d’autre part le flot des humains. Si nous ne considérons pas l’autre comme un frère, nous n’avons pas le droit de dire « Notre Père ».

Prendre en compte les contradictions des opprimés eux-mêmes. Le plus grand obstacle est la peur. Mesurer le poids de la peur et son impact. Sociologiquement parlant, il est incompréhensible qu’il n’y ait pas une révolte en France aujourd’hui. La peur va peser sur les prochaines élections. On insiste beaucoup sur la sécurité. Quand le pouvoir nous parle de sécurité c’est la sécurité de ceux qui veulent garder et développer ce qu’ils ont ; il se moque de la sécurité des autres mais leur fait croire qu’il les défend.

Dans l’Evangile, la peur est l’opposé de la foi. Ce n’est pas l’incroyance, mais la peur, qui s’oppose à la foi. Parce que la foi met en marche, alors que la peur paralyse. Jésus dit souvent « N’ayez pas peur », « Ne craignez pas ». Certes Jean-Paul II l’a dit aussi, mais parce qu’il avait en fait très peur.

Identifier les idoles de notre temps. Ne perdons jamais de vue que la Bible est un livre polémique qui montre l’affrontement entre le Dieu de l’alliance, le Dieu de la miséricorde, qui vit un attachement aux entrailles avec l’Homme, et les dieux de la mort. Pour être fidèle à cette perspective, il nous faut identifier les idoles, montrer le lien qu’elles entretiennent avec les systèmes dominants.

Le drame de notre Eglise dans sa hiérarchie, c’est cette affiliation au pouvoir. L’évêque de Rome n’est pas le successeur de Pierre, mais le successeur de l’empereur d’Occident. C’est facile à prouver historiquement. Ne soyons pas dupes des relations des pouvoirs entre eux. Jean-Paul II avait dit à Oscar Romero, qui avait fait la démarche de le rencontrer : « Ne faites rien en dehors d’une coordination avec le gouvernement » ! Il n’a évidemment pas suivi le conseil… Et il a payé cher.

Donc, connaître ces relations de systèmes dominants entre eux. Connaître le fonctionnement, c’est ce qui permet de combattre efficacement.

Entrer dans le combat. Les « bons chrétiens » nous objecteront toujours qu’il faut « aimer ses ennemis », car Jésus l’a dit. Mais Jésus n’a jamais dit qu’il ne faut pas avoir d’ennemis. Et ceux-ci ne l’ont pas épargnés. Aimer ses ennemis, c’est vouloir les arracher au chemin mortifère qu’ils suivent. Et je crois que même si parfois il faut les bousculer, c’est pour leur bien. En général, ils ne s’en rendent pas compte… Il faut aussi reconnaître soi-même avec humilité qu’on peut se tromper. Ce n’est pas grave, on peut corriger. Ce qui est grave, c’est de ne rien faire, par peur de se tromper.

Surtout, travailler avec d’autres, en commun. Ici se pose la question des communautés. Les Communautés ecclésiales de base sont en Amérique latine le terreau sur lequel germe la théologie de la libération ; il faut reconnaître que nous sommes ici loin du compte. Le tissu social s’est dégradé, l’individualisme triomphe, encouragé par les média et la publicité.

Refaire des communautés fait partie du combat à mener. C’est un élément indispensable, un stade premier d’organisation. Les changements commencent à travers des communautés vivantes et qui témoignent et qui font tâche d’huile.

Il existe déjà des actions, des communautés, des analyses. Je pense à l’article de Jean-Marie Kohler « Marchandisation du monde et subversion chrétienne »[2], aux numéros de la revue « Réseaux des Parvis ». Des efforts, il y en a, des combats, il y en a. Mais la coordination est toujours à trouver. Il faut resserrer les liens.

La vraie fraternité commence par la fraternité de combat. J’insiste et je termine par là. S’il s’agit de s’engager dans des combats pour subvertir ce système écrasant dans lequel nous sommes, la vraie fraternité c’est celle des personnes qui sont partie prenante des mêmes combats, avec les mêmes objectifs et en quête des moyens les plus adaptés. Elle déborde tout clivage social, tout clivage racial ou religieux. Faisons tomber les clivages. Il existe des gens des classes aisées qui font une option réelle pour les pauvres, pour leur lutte. Et il y a des pauvres qui sont les alliés objectifs des pouvoirs. N’ayons pas peur de le dire : la vraie fraternité commence par la fraternité de combat.

Et parfois, petit à petit, on arrive à des résultats [...]


Extraits de l'intervention de Gui LAURAIRE lors de l’Assemblée générale des Réseaux du Parvis à Angers, le 19 novembre 2011


Pour lire l'intégralité de l'article:Retranscription à partir de l’enregistrement par Lucienne Gouguenheim, 24 novembre 2011

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 08:06

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Nationales, régionales ou ethniques, les "identités" sont une arme du pouvoir


samedi 29 octobre 2011, par AnarSonore

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Dans les périodes de crises, économiques et/ou sociales, par les temps instables, les individus peuvent se sentir perdus et déboussolés. Certains cherchent alors à se rassurer et se crispent sur des idées reçues séculaires et faisandées mais qu’il est facile de remettre au goût du jour, moyennant un petit vernis moderne. Alors, les religions   et sectes se réactivent, alors certains arborent leur "appartenance" à un "groupe ethnique", "national", "régional" ou "racial".


Nous n’échappons pas en France à cette tendance régressive. Pour ne prendre que le dernier exemple, les affirmations identitaires bien franchouillardes (illustrées par la création du "ministère de l’identité nationale  ") se mêlent à celles, non moins identitaires, des régionalistes qu’ils soient bretons, basques ou occitanistes. Elles font d’ailleurs bon ménage, et le même élu qui, député, vote à Paris   pour l’identité nationale  , prend soin, en tant que maire, de publier une page en langue régionale dans son bulletin local.

Des mouvements ethnicistes

Reste que, si certains trouvent normal de se revendiquer "Français de France", "Occitan del païs" et autres sottises du genre pour définir leur ligne politique, pourquoi donc d’autres ne se définiraient-ils pas politiquement, en suivant le même raisonnement, comme "Tribu noire", "Arabe de ceci" ou autres "Indigènes de cela" ? Il y a là un "créneau" politique. Certains s’y sont jetés : plus ou moins discrètement, des mouvements ethnicistes sillonnent les banlieues pour convaincre des gens que, s’ils sont opprimés c’est parce qu’ils sont noirs (ou, éventuellement d’une autre couleur) et que leur ennemi, c’est leur voisin blanc (ou d’une autre "race", ou plus classiquement encore, l’individu d’une autre religion).

A partir de ces prémices simplistes, ces mouvements développent un discours structuré. Leur discours, construit en miroir des discours identitaires à l’européenne, peut s’avérer séducteur. On peut d’ailleurs prévoir qu’ils recevront, au nom du relativisme culturel, l’appui de "penseurs de gauche" et même de certains libertaires. Il en est déjà parmi ces derniers qui se vautrent, contre toute logique, dans les régionalismes. Avec la même absence de raisonnement, ils soutiendront bien des mouvements constitués sur bases carrément raciales.


Face à cette dérive prévisible, nous, anarchosyndicalistes, réaffirmons que les notions de "race" ou "d’ethnie" n’ont pas de réalités biologique et ne sont utilisées que pour masquer les véritables problèmes qui se posent aux individus, pour segmenter la classe des opprimés au profit des puissants.


Si nos objections concernant l’Etat  national, et/ou régional ont déjà étaient abordées à maintes reprises dans les pages de ce journal1, il faut rappeler que les typologies, qui classent les individus dans une "race" ou une "ethnie" et en tirent des conséquences (les "noirs" sont comme ceci et comme cela,...) sont une incongruité qui n’a aucun fondement scientifique. De fait, quand on étudie le patrimoine génétique d’une population, il est évident qu’il n’a pas du tout cette belle homogénéité que supposent les théories raciales ou ethnicistes. Tout au contraire. Ainsi, un de nos lecteurs pyrénéen peut-être génétiquement beaucoup plus proche d’un de nos lecteurs guatémaltèque que d’un autre pyrénéen. Et s’il a besoin d’une greffe (de rein, de cœur), c’est alors un rein "guatémaltèque" qui conviendra, bien mieux qu’un rein "pyrénéen". D’ailleurs, les médecins qui font des greffes, tout comme ceux qui font des transfusions sanguines, se moquent pas mal de la supposée origine "ethnique" ou de la couleur de peau du donneur et du receveur (qui en France n’est même pas notée) [1]. Un niveau plus trivial d’observation montre déjà que, dans quelque groupe supposé "ethnique" que ce soit, il existe des différences génétiques notables entre les individus : certains sont plus grands, d’autres plus petits, certains ont de grande oreilles, d’autres pas, etc. Il serait tout aussi ridicule de classer les gens selon la taille de leurs oreilles (et d’en tirer des conséquences sur leur comportement !) qu’il est ridicule de les classer par couleur de peau ou origine géographique de leurs ancêtres. Sur le plan biologique, scientifique on sait avec certitude que l’espèce humaine est une et qu’elle est indivisible en "races".

Culture et histoire : deux mythes reformatés pour les besoins de la cause

Les bases "culturelles", "historiques" que mettent également en avant les mouvements ethnicistes pour se justifier n’ont pas plus de réalité. Car la culture à laquelle ils se réfèrent est avant tout un mythe systématiquement reformatée pour les besoins de la cause et l’histoire est réécrite dans le même but. Ceux qui affirment que, tout compte fait, le colonialisme a été bénéfique aux colonisés participent de la même dynamique du mensonge que ceux qui prétendent que tous les "blancs" sont les successeurs des trafiquants de l’immonde "traite des noirs" et donc en sont responsables. Ceux qui affirment que la délinquance, c’est "que les arabes", décryptent (volontairement le plus souvent) aussi mal la réalité que ceux qui affirment que, si on est dans le ghetto des cités, ce n’est "que" parce qu’on est de "couleur". C’est oublier un peu vite que "noirs" ou "arabes" ne sont jamais relégués dans les cités, s’ils remplissent une seule condition : être riches ! C’est oublier que l’Etat français déroule le tapis rouge avec la même aisance devant les dictateurs "blancs" ou de "couleur", que les enfants des émirs du pétrole n’ont jamais de problème de carte de séjour ! En réalité, si on se retrouve dans les ghettos, c’est parce qu’on n’est qu’un pauvre, qu’un petit ouvrier, un chômeur, un petit employé, c’est parce qu’on fait partie de la classe des exploités ! Le racisme, qui, en France, frappe de façon croissante les personnes de couleur vient "en plus". Il est d’ailleurs entretenu par l’Etat à travers ses structures (police, école,...) avec beaucoup de perversité.

Les inepties racistes et identitaires, quelque soit le bord qui les profère, doivent être dénoncées. Non contentes d’exacerber la haine entre individus, elles font le jeu du pouvoir et masquent les véritables sources des inégalités. Avançant de faux arguments, mais toujours faisant détourner les yeux des monstres que sont le capitalisme et l’Etat, elles font de plus appel à la lâcheté des individus : il est tellement plus aisé de s’attaquer à un groupe, surtout s’il est marginalisé et isolé, qu’au pouvoir, adversaire puissant et bien organisé ! Ainsi les rancœurs contre les frustrations créées par la machine capitaliste et étatique se voient détourner de leurs véritables sources. Les propos identitaires entretiennent la supercherie comme quoi les problèmes éventuels se résoudraient en cognant sur les "petits" et non sur les "grands", cela même si on sait que ce sont les "grands" qui sont à l’origine des problèmes... Misérable logique !

Plutôt que les "racines", développons les neurones !

Pour notre part, les valeurs que nous défendons sont fondamentalement opposées aux aberrations xénophobes et identitaires. En effet, ces doctrines se fondent sur l’appartenance d’un individu à une communauté qui le déterminerait, qui existerait pratiquement immuable ("pure") de tout temps, une communauté dont l’individu ne pourrait jamais sortir et qui conditionnerait profondément tout son être, sans possibilité de transformation. Une communauté enfin à laquelle il faudrait se référer pour se "ressourcer", "comprendre d’où on vient et qui on est". Bref c’est le discours, ressassé par tous les identitaires, sur les "racines".

Pour nous, anarchosyndicalistes, plutôt que de chercher à développer d’hypothétiques racines, ce qu’il faut développer, ce sont les neurones ! Ça fait toute la différence. Car, quand ils font "marcher" leur neurones, loin d’être immuables, loin d’être des entités figées, définitivement prédéterminées, les individus, recèlent au contraire un énorme potentiel de création et de transformation. Nous avons la conviction que l’homme peut se changer, qu’il peut changer le monde. C’est ce potentiel que l’anarchosyndicalisme, aujourd’hui dans la lutte et demain dans une société libre, entend libérer et développer.

Pierre

Lire aussi : Culture, nation, ethnie, nationalisme : du flou et du moins flou de quelques définitions

Voir en ligne : Anarchosyndicalisme ! n°106 - Mai-Juin 2008

Notes

[1] La couleur de peau, les groupes sanguins, le système HLA, ne sont que quelques expressions du patrimoine génétique, parmi des milliers d’autres.

 

http://anarsonore.free.fr/spip.php?article104

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 07:27

Au fil des jours et des lectures n°116 - 24 Novembre 2011

Message de Timoléon Jiménez, nouveau commandant de l’état-major central des FARC-EP en remplacement d’Alfonso Cano

http://comaguer.over-blog.com

jeudi 24 novembre 2011, par Comité Valmy


2011-11-20-abpnoticias- http://www.farc-ep.co

Traduction Comaguer

 

Timoléon Jiménez


Nous devons tous mourir, même Santos, tous. Personne n’y échappera .Les uns D’une façon les autres d’une autre. Les uns pour une cause les autres pour une autre. Certains choisissent une mort glorieuse et héroïque, profondément émouvante. D’autres préfèrent mourir de vieillesse, d’une crise cardiaque ou du diabète, après une longue maladie dans une chambre ou drogués au milieu d’une maison de prostitution.

C’est comme la vie, certains préfèrent la passer en gagnant de l’argent et en s‘engraissant comme des porcs ou pratiquer la chirurgie afin de préserver leur jeunesse, trompant totalement les autres et ne se prenant pas pour rien. D’autres choisissent de plus nobles façons. Et ils sont très heureux ainsi. C’est une question de conscience. Essayer de les intimider afin qu’ils acceptent de vivre comme les premiers est une erreur.

Et les tuer est encore plus grave. Essayer de s’afficher comme un modèle de civilisation et de décence en donnant l’ordre de les briser à coup de bombes, de plomb et de mitraille. Ou autrement... Par exemple, de deux balles dans le dos lorsqu’il arrive à la maison la nuit. Ou morts sous les coups dans une cellule. Ou découpés à la tronçonneuse. Ou la tête tranchée à la machette.

Pour exprimer la douleur qui lui infligeait la mort de son chef, une guérillera disait que les hommes comme lui passeront à la postérité et que les gens se souviendront d’eux comme s’ils étaient immortels. Un autre a fait parvenir une note à ses commandants disant : nous sommes ici pour aider dans toutes les tâches que vous nous confiez. En ce moment nous vous offrons notre solidarité.

Je ne sais pas. Mais détenir le pouvoir et se montrer menaçant et brutal, ne peut pas gagner la sympathie de quiconque. De quiconque n’est pas arrogant et brutal comme l’est ce détenteur du pouvoir.

L’histoire nous enseigne que ce type de fanfaronnades répugne à la grande majorité des êtres humains. Les enfants nous apprennent que seuls les plus mauvais des ogres ont tendance à agir de cette façon.

Et, au fil du temps, nous apprenons à associer ces comportements aux êtres les plus pervers. Tuer sauvagement un être humain, avec des méthodes significativement disproportionnés pour fixer l’attention sur son corps et signaler à d’autres que vous leur avez réservé le même traitement, a la vertu de produire l’effet inverse. Aucun homme ne se laissera humilier de cette façon.

Homère fut un maitre pour démêler l’âme. Après avoir parlé avec Priam, Achille comprend la grandeur des troyens et la mesquinerie de la cause grecque. Il considère misérable d’avoir conservé le cadavre d’Hector, lié à son char, devant ses proches et son peuple. Il décide donc de s’immoler dans la mêlée, pour ne pas apparaître comme le vainqueur avec cette armée. (1)

Ce sont les gestes de grandeur morale qui font les hommes impérissables. Seuls les esprits les plus malades et les plus aliénés peuvent se sentir quelque sympathie pour Adolf Hitler. Bien qu’à l’époque beaucoup l’aient applaudi. Le temps a fini par lui trouver enfin l’endroit infâme qui lui correspondait. Je crois qu’aux Santos(2) et aux Pinzones (2) il réserve un destin similaire.

Il ne peut en être autrement. Le degré de ruine morale qu’ils montrent horrifie le plus sain des jugements. Très peu de gens savent sous le règne de quel empereur romain a été crucifié Jésus. Mais je pense qu’au-dessus de croyances, partout dans le monde le plus grand respect pour lui est reconnu. Parce qu’il préféra l’épreuve et la Croix plutôt que de renoncer à ses idées.

Et parce que ces idées avaient un niveau élevé d’humanité. Elles étaient bonnes, elles recherchaient le bonheur général, elles glorifiaient les pauvres et elles ont même dénoncé les riches, elles ont proclamaient que tous les hommes sont égaux. Seul il proposait aux hommes et aux femmes de tout abandonner et de le suivre pour la propagation de cette foi, de cette vérité, disait-il.

Mais il fut couronné d’épines, giflé il lui crucifié et percé d’une lance. Ils se moquaient de lui. Ils ont préféré plutôt libérer les pires criminels. Cependant, c’est ce Christ qui a survécu à tous. Malgré le fait qu’ils aient persécutés ses disciples pendant des siècles. Il n’a servi à rien de les jeter aux Lions sous les acclamations générales de la plèbe dans le cirque.

Santos Ces personnes là sont porteuses de ceci depuis un demi-siècle.Certains aux cheveux blancs, racontent des histoires des jours passés à Marquetalia (3). D’autres parlent des années dans la Guayabero (4), des premiers dialogues du temps de Bélisario (5). Ils prétendent même que si le gouvernement avait alors mieux pensé, les choses dans le pays auraient été très différentes. L’orgueil a été plus fort que de raison.

Beaucoup racontent des histoires de la guerre globale de Gaviria(6) et de sa création des brigades mobiles. Encore plus nombreux sont ceux qui vécurent le Caguán (7). Une énorme masse rejoignit plus tard nos rangs. Pendant tout ce temps, bien sûr, défections et trahisons se sont multipliées. Mais cela n’a pas été décisif. Les révolutionnaires et les cadres convaincus sont de plus en plus nombreux.

Ces personnes là ont construit une épopée sans précédent dans aucun endroit ni dans aucune époque historique. Cela n’aurait pas été pas possible sans l’altruisme le plus extraordinaire. Même forces l’armées spéciales ne pourraient opérer dans le terrible hiver de ces abruptes montagnes de la guérilla. Mais partout où ils vivent, ils aiment, ils rêvent d’un monde meilleur et s’efforcent d’atteindre cet objectif.

Alfonso Cano

Tout d’abord, entre autres farces grossières, ils exposèrent le corps mutilé de Raul Reyes. Puis ils recueillirent la main tranchée d’Ivan Rios. Plus tard ils rugirent d’orgueil quand des tonnes de bombes enlevèrent la vie à Momo. Maintenant, pleurant de joie, ils donnent en spectacle le corps ensanglanté d’Alfonso. Visage macabre de cette belle démocratie.

La tête de José Antonio Galan(8), ainsi que chacun de ses membres, exposés par voie de mise en garde afin d’éviter un autre soulèvement roturier, n’a pas empêché la quête de l’indépendance. Ni son triomphe. Le peuple a offert pour elle des milliers de morts et de blessés, une grande ruine et d’immenses souffrances. Il aurait mieux valu une autre méthode , mais la Couronne le ne voulait pas.

Les FARC sont des milliers et des milliers de révolutionnaires qui supportent les conditions les plus dures parce qu’ils croient fermement en leur cause. Ils ne gagnent pas un seul centime, ils ne possèdent aucun bien matériel, le mouvement leur donne ce dont ils ont besoin. Et le mouvement est chacun d’entre eux. Ils sont une impressionnante construction historique, ici, en Colombie, sous nos yeux. Santos n’en est pas une, non vraiment pas.


Notes du traducteur :


1- Dans le chant XXIV de l’Iliade (le dernier) Priam le vieux roi de Troie vient seul, au péril de sa vie, dans le camp des grecs réclamer le corps de son fils Hector mort au combat. Achille, le meurtrier d’Hector, accède à sa demande et pour oublier son acte, il repart au combat sachant qu’il est condamné (le fameux talon !).

2- Santos, Pinzones : respectivement président et ministre de la défense colombiens

3- Marquetalia : ville où furent fondées les Farc-EP en 1964

4- Guayabero : région de forte implantation des Farc-EP

5- Belisario Betancour : président colombien qui ouvrit une négociation politique avec les Farc en 1984

6- Gaviria : autre président colombien qui après l’échec de la politique de Betancour intensifia la répression

7- Caguan : région d’intense activité des Farc-EP dans la période récente

8- Jose Antonio Galan : héros de la guerre des « comuneros » menée en 1781 contre la couronne espagnole qui annonçait la guerre d’indépendance. Les « comuneros » se réclamaient de valeurs qui annonçaient la révolution française. Malgré l’anachronisme on pourrait les qualifier de « communards »


En écho à Timoléon Jiménez, deux citations de Paul Nizan


Il faut mourir au moins pour des fins qui en valent la peine , mais mourir parce que la voie n’était pas en bon état , parce qu’il y avait une traverse pourrie , parce qu’une éclisse avait sauté , mourir pour des actionnaires , pour que ces hommes inconnus qui ne connaissaient des lignes que des gares , des coupons, des wagons de première , des trains de luxe , pour des barons de Rothschild , pour des petits rentiers porteurs d’obligations pour des combinaisons de négociations , de financiers ?...

In « Antoine Bloyé »

(roman qui relate le « déclassement par le haut » d’un fils d’ouvrier qui devient petit cadre aux chemins de fer)

Nous ne possédons que nos corps ; le choix n’est pas large. Mener une vie qui n’est qu’une espèce d’angoisse ou risquer la mort pour conquérir la vie .Il faut risquer le prix pour ne plus rougir d’être un homme.

In « La conspiration »

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2049

 

 

Sur ce site,

 

Comité Valmy    www.comite-valmy.org      info@comite-valmy.org    

  

        Solidarité avec le peuple syrien      

        La Syrie calomniée par les médias du système : conditionnement des esprits pour une nouvelle guerre impérialiste
        Claude Beaulieu - Comité Valmy - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2057

        Chemins de Damas - Par Marie ange Patrizio - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2050

        Pour contribuer à rétablir la vérité sur la situation dans ce pays, LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY EN SYRIE AVEC UN GROUPE DE                 JOURNALISTES - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2037

        L’agression de la Syrie par l’OTAN pourrait déraper en un conflit de grande ampleur - Par Gilles Munier
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2053

        Syrie : Reçue par le ministre des Waqfs à Tartous, une délégation russe dénonce la falsification médiatique  
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2054

        Syrie : Un groupe médiatique du canal britannique ITN : La vie à Daraa est normale    
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2055

        Mossad versus Assad ? Les escadrons de la mort de la CIA derrière le bain de sang en Syrie - Webster Tarpley depuis Damas
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2044

        L’archevêque Capucci : La Syrie affronte un complot injuste visant à mettre fin à son rôle national historique    
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2045

        Les disciples de Goebbels à l’œuvre contre la Syrie - Domenico Losurdo - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2041

        Un article de Sami Kleib - Syrie : La vérité sur les visées inquiétantes du Qatar et des puissances occidentales    
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2038

        La vérité sur la position occidentale envers la Syrie : affaiblir l’Iran - L’affaire humanitaire n’est que la façade réthorique d’un plan régional de             démantèlement de l’influence iranienne.- par Tony Cartalucci  - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2043

        Les communistes Syriens soutiennent le mouvement pour des réformes démocratiques mais mettent en garde sur l’ingérence impérialiste                 croissante et les risques d’un ’scénario Libyen’ - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1905

        Mère Agnès-Mariam de la Croix témoigne de ce qui se passe en Syrie - Syrie : Entre conflits armés et dialogue  
         http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1765




        Relance étasunienne de la course aux armements:

        Medvedev-Obama : du redémarrage aux menaces - Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2058  


 


        Eurodictature     
 
       
L’eurodictature se hiérarchise dans une dangereuse fuite en avant - Le Groupe de Francfort a-t-il un Plan B ? - Par Franck de Bouvines
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2042

       
Le mythe de la « réorientation progressiste de l’Union Européenne »- Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2056

       
Le retour des collabos - Descartes - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2052

       
Despotisme et mépris des peuples - par Mohamed Belaali - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2039

       
Front Syndical de Classe : « Les travailleurs sont en état de légitime défense ! »

        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2048

        L’industrie nucléaire ne peut être le jouet de marchandages politiciens - L’accord PS - EELV est irresponsable 
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2047

 


        Anti-impérialisme suite

       
Arno Klarsfeld, les Roms et les Marocains juifs - Badia Benjelloun  - http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2051

        
Message de Timoléon Jiménez, nouveau commandant de l’état-major central des FARC-EP en remplacement d’Alfonso Cano      
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2049

       
Le lynchage de Kadhafi : L’image du sacrifice humain et le retour à la barbarie. - Jean-Claude Paye, sociologue, Tülay Umay, sociologue.

        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2040

 

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Liens reçus :


 

Livre jaune , livre très interessant écrit par un collectif d'auteurs, traitant de manière très précise de l'historique de ce qui ce passe actuellement, le livre jaune n°5 est particulièrement interessant..


http://www.fichier-pdf.fr/2010/07/12/hs4ou6j/

 

 

 

Autre lien pour Armes silencieuses pour guerres tranquilles

 
http://www.syti.net/SilentWeapons.html

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 07:04

http://4.bp.blogspot.com/_olffAo09DtI/S7JIQsl9XSI/AAAAAAAAA2E/dtbXilPUz-s/s400/tombe-SS.JPG

 

La sécu n’est pas en déficit mais en excédent…. 50 secondes pour comprendre pourquoi.

faites circuler ce message , que la France entière le sache on nous prend pour des gogos ? pour une fois qu’un haut dirigeant nous dit la vérite

Evelyne DUBIN
est passée sur France Bleue mais pas sur une chaine de tele nationale, pourquoi ?
(..)
L’ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle. Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c’était encore de nous faire payer…


a – Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro.

b – Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie …

c – Nous devons consulter un généraliste avant
de voir un spécialiste …

d – Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche.

e – Taxe de 0,50c sur les boites.. f – etc…….
Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.


Or, savez-vous que :


1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 7,8 milliards.

2) Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 3,5 milliards.

3) Une partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 1,6 milliard.

4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 1,2 milliard.

5) La part de TVA destinée à la Sécu n’est pas reversée : 2 milliards.

6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.

7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.


Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu’elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent !!!!


Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.

 

Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu’il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l’assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits ! N’oubliez pas d’avoir une petite pensée sur l’achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n’est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va
supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!


Cordialement. Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National du Développement Local Avenue Michel Serres BP 32 47901 AGEN Cedex 9 tél : 05.53.48.06. 74 fax : 05.53.48.06. 71 mob: 06.72.19.53. 50 mail: e.dubin@indl. fr


VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES : TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR !!! A force de tourner, il s’affichera peut-être un jour sur l’écran d’ordinateur d’une tête pensante, d’un député, d’un ministre censé passer son temps à gérer l’argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver…) dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd’hui, de toutes et tous !!!

 

http://stefouxxx.wordpress.com/2011/11/28/la-secu-nest-pas-en-deficit-mais-en-excedent-50-secondes-pour-comprendre-pourquoi/

 

La sécu n’est pas en déficit mais en excédent…. 50 secondes pour comprendre pourquoi.

http://stefouxxx.wordpress.com/2011/11/28/la-secu-nest-pas-en-deficit-mais-en-excedent-50-secondes-pour-comprendre-pourquoi/

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