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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 00:02

Maître Jacques Vergès, avocat international.Maître Jacques Vergès, avocat international.

Interview de Maître Vergès sur les situations syrienne et libyenne


Infatigable défenseur judiciaire et politique des résistants au Nouvel Ordre mondial, Jacques Vergès, qu’on a récemment vu aux côtés de Roland Dumas en Libye, a bien voulu nous recevoir pour nous donner son sentiment sur ce qui se passe ou pourrait se passer en Syrie. Il dresse une analyse sans complaisance de la dérive morale et géopolitique de l’Occident américano-centré et a un optimisme raisonné sur l’évolution de la situation, en Syrie et ailleurs.


‣ Quelle est votre analyse de la situation en Syrie ?

Il y a très clairement une tentative de déstabilisation extérieure de la Syrie. Dans ce pays, l’Arabie saoudite est aux manœuvres, via les groupes salafistes qu’elle inspire et finance. Bien-sûr, les Etats-Unis supervisent cette ébauche de guerre civile. Israël, état frontalier et ennemi de la Syrie qui dispose de services de renseignements et d’action assez performants, est selon moi, directement impliqué aussi. Et je n’oublie pas le rôle moteur que joue, sur le plan diplomatique, la France, pour discréditer et isoler le régime syrien. Pour autant, je ne nie pas qu’il existe des problèmes sociaux en Syrie. La France aussi connaît de graves problèmes sociaux, on peut même dire que la société française est confrontée à un certain nombre de blocages. Mais les ennemis intérieurs et extérieurs de la Syrie baasiste font tout pour jeter de l’huile sur le feu. Quant à moi, je suis très clairement un ami de la Syrie telle qu’elle est.


‣ Quel est selon vous le ou les ressorts de l’attitude de Nicolas Sarkozy dans cette affaire ?

Sur un plan strictement idéologique, il y a l’incontestable philo-sionisme et philo-américanisme de ce président, qui rêve d’être le meilleur élève européen, ou le premier ex-æquo avec le britannique David Cameron, de la « classe OTAN ». On touche ici à un aspect plus personnel et psychologique du personnage : son désir pathétique de se hisser à ce statut d’homme d’Etat qui joue dans la « cour des grands » de ce monde, statut qu’une large majorité de l’opinion française semble lui dénier aujourd’hui. Et puis il y a tous ces échecs intérieurs –économiques ou sécuritaires– qu’on essaie de faire oublier aux électeurs par des roulements de mécanique guerrière, c’est un procédé vieux comme le monde politique. Enfin, il y a le lourd passif de la diplomatie française vis-à-vis du printemps arabe, tunisien et égyptien, de Fillon passant ses vacances aux frais de Moubarak à « M.A.M. » proposant à Ben Ali l’expertise française en matière de répression policière, il y a là pas mal de choses à faire oublier, le plus vite possible. Cela donne notamment cette guerre non avouée contre Kadhafi, décidée dans la précipitation et sans objectif politique clair, sur simple injonction de Bernard-Henri Lévy, par-dessus l’épaule d’Alain Juppé et de Gérard Longuet ! Une politique aventureuse, qui ne pourra déboucher que sur le chaos et le gâchis de vies humaines et de richesses. C’est déjà un échec, comme la guerre d’Afghanistan. Kadhafi résiste, moins à cause de son armement supérieur que du soutien dont il continue de bénéficier dans une large part de la population libyenne, mais aussi parce que les opposants soutenus à prix d’or par les Occidentaux font, chaque jour, la preuve de leur vacuité, non seulement militaire, mais politique. Face à cette résistance, les médias ressortent les bons vieux bobards de la guerre psychologique. Avez-vous entendu cette pittoresque « information » diffusée sur nos chaînes de télévision ? Kadhafi aurait distribué du viagra à ses soldats pour les inciter à violer les femmes des rebelles… Quand on en est réduit à ce type de propagande, c’est vraiment que ça va mal !


‣ L’action occidentale en Libye comme en Syrie, est selon vous, improvisée, mal pensée, vouée à l’échec. On s’attendrait cependant, à moins d’amateurisme de la part de l’administration américaine et de l’OTAN…

Mais voyez le gâchis inepte perpétré par les Américains en Irak depuis près de dix ans. Ils ont lancé une guerre, sous des prétextes bidon, pour abattre Saddam Hussein, un « dur » du camp arabe face à Israël. Et après d’innombrables victimes et de gigantesques dégâts, ils ont donné le pouvoir à la majorité chiite, autrement dit à l’Iran, leur ennemi public n°1. C’est de la grande géopolitique, ça ? N’importe quel analyste ou connaisseur de la région aurait pu prédire ce résultat à Bush et à sa clique néoconservatrice ! Cette situation ubuesque a inspiré au grand intellectuel américain Noam Chomsky cette boutade un rien désabusée : « Je croyais qu’on était allé en Irak pour lutter contre le fanatisme islamiste et on les a mis au pouvoir ! » Et bien, c’est la même chose en Libye, on fait donner la grosse artillerie contre Kadhafi, qui s’était cependant rapproché de l’Occident –et que Sarkozy, naguère, avait reçu avec les égards qu’on sait– et on a comme solution de rechange que des « bras cassés » impuissants et infiltrés, d’ailleurs, par des islamistes radicaux, qui ne représentent au mieux que la province de Cyrénaïque –et même là leur représentativité m’apparaît pour le moins fragile. La « détermination » française –ou anglaise– résistera t’elle au premier hélicoptère ou aux premiers commandos terrestres abattus ?

Quant à la Syrie, si les Américains et leurs amis saoudiens parvenaient à renverser le régime de Bachar al-Assad, ils livreraient le pays ipso facto à des sectaires sunnites qui mettraient ce pays moderne à l’heure de Ryad, ce qui, à terme, sera lourd de conséquences pour Israël et ses protecteurs américains. Cela dit, je reste optimiste, pour la Syrie et même la Libye. La majorité du peuple syrien sait que c’est la guerre civile et la destruction de leur pays que leur apporteraient les opposants officiels. Les Syriens ne veulent pas que leur pays devienne un nouvel Irak.


‣ Et si le but de la guerre pour les Américains et leurs auxiliaires européens et arabes était, justement, à défaut de contrôler la Syrie, de la détruire, de la faire revenir un demi-siècle ou plus en arrière, comme certains stratèges d’Outre-Atlantique s’en sont vantés pour l’Irak ?

Précisément, l’exemple irakien montre que c’est une politique à courte vue et dangereuse pour les intérêts géostratégiques de Washington. L’Irak aujourd’hui n’a jamais été aussi proche de l’Iran. La création d’un Etat autonome kurde dans le nord du pays a contribué à éloigner la Turquie des Etats-Unis. On ne gagne rien à créer des situations incontrôlables, le chaos que vous avez créé vous reviendra dans la figure tel un boomerang géopolitique ! Qu’aura gagné Miss Clinton quand des jihadistes paraderont dans les rues de Tripoli, après celles de Benghazi ? Pour la Syrie, l’appui dont continue de bénéficier le pouvoir de Bachar al-Assad demeure l’obstacle le plus efficace contre les manœuvres américano-israélo-saoudiennes.


‣ Donc, en Syrie comme ailleurs, l’Occident pratique la fuite en avant, la politique de la canonnière au jour le jour ?

Exactement, parce que l’Occident est malade, économiquement, politiquement, et surtout moralement. Pour moi, ces coûteuses gesticulations militaires, de Kaboul à Tripoli en passant par Bagdad ou Damas, sont comparables aux spasmes d’un agonisant. L’Amérique notamment est très malade, son économie ruinée, sa dette colossale, et le dollar est devenu une monnaie de Monopoly, utilisée dans les escroqueries géantes à la Madoff. Pour garder un semblant de légitimité morale et politique, et donc un leadership mondial, on se fabrique un ennemi, un « Grand Satan » comme diraient les Iraniens, qui fasse oublier aux opinions internes, la faillite imminente. Mais quel crédit moral accorder à des puissances qui pratiquent en permanence le « deux poids, deux mesures » ?

Pour nous en revenir au Proche-Orient, on bombarde Tripoli et on menace Damas. On laisse Israël poursuivre la colonisation et la répression sanglante, en dépit de résolutions répétées de l’ONU. On laisse les troupes saoudiennes (un autre pion américain dans le Golfe) réprimer, au Bahreïn, un mouvement populaire de contestation. On stigmatise le fanatisme iranien et on s’appuie sur l’Arabie Saoudite théocratique, qui pratique l’obscurantisme. Les expéditions coloniales en Afrique et au Proche-Orient –avec les deux anciennes puissances coloniales, française et britannique, en première ligne militaire et diplomatique– sont la preuve de la mauvaise santé de leurs instigateurs.

L’Amérique est malade, et la France alors ? L’affaire DSK illustre, pour moi, la faillite morale et politique des élites social-libérales, usées et corrompues. Cette faillite morale s’ajoute à la faillite des institutions et à celle de l’économie, sans oublier l’insécurité. Chacun voit que l’Etat français, qui bombarde Tripoli, est incapable de faire entendre raison aux caïds de banlieue ! Et on s’étonne ensuite qu’un président comme Sarkozy, dernier avatar de cette caste gouvernante, cherche à se refaire une virginité et une stature sur le dos des Libyens et des Syriens ! Quelle imposture ! Imposture et spasmes de mourant ! L’Occident risque bien de crever de son cynisme et de sa faillite morale !


‣ Pour finir, vous vous montrez plutôt optimiste quant à l’évolution de la situation dans ces pays dits de la « ligne de front » ?

Oui, les Américains et leurs séides peuvent faire pas mal de dégâts –on le voit en Libye, en Afghanistan, ou encore au Soudan, en Irak et en ex-Yougoslavie–. Je ne crois pas qu’ils pourront avoir raison contre des peuples et des nations. On le voit ou on le verra en Syrie, en Libye, en Egypte, au Liban et en Palestine. En Syrie, il faut être vigilant face aux manœuvres de déstabilisation et aux opérations de désinformation.

 

http://www.partiantisioniste.com/actualites/interview-de-maitre-verges-sur-les-situations-syrienne-et-libyenne-0764.html

 

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Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.

La France opposée à toute intervention militaire en Iran (C'est nouveau. Juppé plus raisonnable que Sarkozy ? Note d'eva)


Lors de sa visite en « Israël » jeudi 2 juin, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a rejeté l'idée d’une intervention militaire contre l'Iran, tout en justifiant la poursuite des sanctions.

M. Juppé a déclaré à la télévision publique israélienne : « Nous sommes évidemment convaincus que toute utilisation de la force militaire contre l'Iran nous amènerait sans doute à un cataclysme. » Il a réaffirmé, par la même occasion, que tout devait « être fait pour éviter que l'Iran n'accède à des armes nucléaires », en référence aux sanctions économiques.

« Nous sommes très attachés à ce que les sanctions soient non seulement effectivement respectées, mais renforcées car elles commencent à donner des effets », a-t-il ajouté. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté quatre séries de sanctions contre l'Iran. Les pays occidentaux prétendent que l'Iran tente, malgré ses démentis, de se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

 

http://www.partiantisioniste.com/actualites/la-france-opposee-a-toute-intervention-militaire-en-iran-0751.html

 

 

L’armée égyptienne aurait en sa possession des documents révélant la préparation d’un complot destiné à diviser l’Égypte en trois États : nubien, copte et musulman. Le complot comprend également l’expulsion des Palestiniens de la bande de Gaza vers le Sinaï…     [Lire la suite]

 

 

Sur un autre site, lire aussi :

 

HRW accusée d’être financée par les Saoudiens eux même accusés d’être derrière les émeutes sanglantes en Syrie

 

Révolutions : Portées à bout de bras par la Cia via ses officines non-gouvernementales.

 

Des colons juifs incendient une mosquée

 

Révolutions, Assassinats, Faillites économiques : Caisse Noire du Pouvoir Pour les Services Secrets

 

Révolutions arabes : Elles ne sont que des coups d'Etat militaires masqués

 

La Dynastie Juive Saoudienne. Les Origines Juives de la famille AL SAOUD

 

Bacérie ECEH : Expériences secrètes dévoilées

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 21:27


Association France-Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél: 00.33.1.43.72.15.79
Fax: 00.33.9.56.03.15.79
afps@france-palestine.org
www.france-palestine.org


 

Appel de personnalités en soutien au bateau français pour Gaza

 

 

Un bateau français rejoindra fin juin la Flottille de la Liberté II

 

Paris le 16 juin 2011 ,

 

Grace au soutien de milliers de citoyens, un bateau français rejoindra la Flottille internationale fin juin. Fort de la mobilisation populaire et du succès de cette campagne, un second bateau français est même envisagé.  

 

Le bateau français sera bel et bien présent pour se rendre dans le port de Gaza contrairement à ce que différentes rumeurs ou articles de presse laissent entendre.

 

Pour des raisons pratiques, le choix a été fait de ne pas présenter ce bateau dans le port de Marseille. Certains membres de la délégation française seront eux présents le 18 juin à Marseille pour témoigner de leur engagement. La liste complète de la délégation y sera rendue publique samedi lors d’une conférence de presse.

 

Un bateau français sera donc aux côtés des autres bateaux de la Flottille, et l’ampleur de la mobilisation et des fonds récoltés en soutien au bateau français ont permis d’envisager un second bateau.

 

Nous accosterons à Gaza, pas de doute

 

 

Tous et toutes à Marseille pour soutenir le bateau !!!

Aujourd’hui, les pressions contre la flottille se multiplient. Tou-te-s à Marseille le 18 juin : mobilisons largement autour de nous pour poursuivre cette campagne, pour briser le blocus de Gaza !

Départ collectif en train de Paris. Écrire à mobilisation@unbateaupourgaza.fr pour tout renseignement.

14h sur le Vieux Port.

Au programme, une grande manifestation dans la ville, un rassemblement festif avec animations et prises de parole de responsables politiques mais aussi de membres de la délégation française.

http://www.alterinfo.net/Tous-et-toutes-a-Marseille-pour-soutenir-le-bateau-_a60032.html

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 21:07
http://img.over-blog.com/437x491/1/18/15/06/Dossier13/banque-DETTE-TB-j.jpg
http://img.over-blog.com/437x491/1/18/15/06/Dossier13/banque-DETTE-TB-j.jpg
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La suggestion d'un Lecteur, à relayer :

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Il semble que les banques continuent de dépecer le monde et l'oblige à se privatiser de plus en plus.

Or nous pouvons résister, voir même bloquer l'action de banques, non en investissant des places par des milliers de gens, mais en occupant l'internet avec des milllions de mails envoyés par des millions d'internautes de tous points du monde.

Le principe et simple, des photos de slogans sont joint à chaque mail, qui est envoyé à des listes de destinataires, banques, administrations, Europe, entreprises, voir patrons bref ces listes d'adresses sont à constituer et à regrouper sur un voir plusieurs serveurs contestataires, et si chaque matin on envoie une dizaine de mails à plusieurs centaines de destinataires, on peut saturer le réseau, et bloquer les serveurs des destinataires.  
Je vous garantis que si l'Europe vote un NON massif de cette façon, le parlement Européen se bougera le cul...

JP. Rougier

http://static.foot01.com/img/images/560x450/art/2010/Nov/23/cantona-veut-braquer-les-banques-le-7-decembre_63071_12198.jpg
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:17

Quelle pourrait être la véritable raison de l’intervention du FMI en Europe et pourquoi cette volonté farouche d’aboutir à une sorte de « ministère européen» des finances ?

 

Avant la crise actuelle, l’idée même d’une éventuelle intervention du Fonds Monétaire International (FMI) dans la zone euro aurait semblé absolument inconcevable. Et pourtant, en ce moment, le FMI est au centre de toutes les discussions financières européennes (indépendamment de DSK).

Mais quel est le but du FMI ?

Depuis la fin de Bretton Woods en 1971, le monde vit une expérience unique dans l’histoire de l’humanité, à savoir utiliser une dette comme monnaie d’échange. Avant cela, personne n’avait jamais payé ses achats en utilisant comme monnaie la dette de quelqu’un d’autre. Jusqu’en 1971, la monnaie était toujours plus ou moins fortement liée à l’or ou l’argent-métal mais après cette date, la création de monnaie a littéralement explosé car n’étant pratiquement plus freinée par aucune contrainte. L’utilisation de monnaie-dette a entraîné des crises financières très douloureuses pour les populations (crise mexicaine de 1994, crise asiatique de 1997, crise russe de 1998, crise brésilienne de 1999, crise dotcom de 2000, crise actuelle). A chaque fois le FMI était bien présent.

Les critiques du FMI diront que celui-ci prête à un Etat en difficulté lorsqu’il ne peut plus se financer normalement sur les marchés. En échange le FMI exige la promesse de privatiser toutes les ressources de cet Etat qui se retrouve donc encore plus lourdement endetté tandis que des multinationales peuvent se procurer à bon compte de précieuses ressources alors que les populations locales, elles, n’en profitent quasiment pas. En général, le débat porte alors sur le fait de savoir si une société publique est préférable à une société privée alors que de mon point de vue, il devrait plutôt porter sur la pertinence d’utiliser une dette comme monnaie et plus généralement sur le concept même de dettes avec intérêts qui concentrent mathématiquement la richesse et le pouvoir dans les mains d’une infime minorité.

Sans approfondir davantage ces considérations politiques que chacun appréciera personnellement tournons-nous vers le site du FMI sur lequel le visiteur peut trouver la version officiellei :

Le Fonds monétaire international a pour mission d’encourager la coopération monétaire internationale, de veiller à la stabilité financière, de faciliter le commerce international, d’œuvrer en faveur d’un emploi élevé et d’une croissance économique durable, et de faire reculer la pauvreté dans le monde. Créé en 1945, le FMI est gouverné par ses 187 États membres, auxquels il rend compte de son action, ce qui en fait une institution quasi-universelle.

Une «  institution financière quasi-universelle », voilà qui doit sembler bien agréable à tous ceux qui rêvent de l’avènement d’un gouvernement mondial.

En continuant la lecture du site du FMI, on voit que « l’objectif premier du FMI est de veiller à la stabilité du système monétaire international, en d’autres termes, le système international de paiements et de change qui permet aux pays (et à leurs citoyens) de procéder à des échanges entre eux. À la suite de la récente crise mondiale, le FMI a entrepris de clarifier et de rénover son mandat pour l’étendre à l’ensemble des questions macroéconomiques et financières ayant une incidence sur la stabilité mondiale ».

Donc si le FMI intervient en Europe, ce serait pour stabiliser le système monétaire international. Mais est-ce bien la véritable raison ?

Le FMI est arrivé en Europe pour aider la Grèce. Mais avant de voir comment le FMI s’est imposé en zone euro, rappelons-nous comment les malheurs de la Grèce ont commencé. Il est « soudainement apparu » que la Grèce avait maquillé l’ampleur de ses dettes en utilisant 13 swaps de devises spéciaux élaborés par une seule banque, Goldman Sachs. Notons au passage qu’officiellement, on nous demande de croire, qu’une seule et unique banque a proposé ces produits à un seul et unique pays, aucune autre banque au monde et aucun autre pays européen n’ont cédé à la tentation…

Lorsque le niveau d’endettement de la Grèce a été revu à la hausse, les marchés se sont inquiétés et le gouvernement grec a été contraint de mettre en place un premier plan d’économie. Le 3 mars 2010, aussitôt son plan d’austérité annoncé, le premier ministre grec Georges Papandréou se précipite chez Angela Merkel puis chez Nicolas Sarkozy et finalement chez Barack Obama à Washington où se trouve le siège du FMI. Mr Papandréou choque alors beaucoup de dirigeants européens en déclarant que «Le peuple grec attend la solidarité de l’Europe. C’est l’autre partie de l’accord avec l’UE. Si l’Union européenne n’aide pas la Grèce, malgré les 4,8 milliards de coupes budgétaires annoncées mercredi, la Grèce pourrait faire appel au Fonds monétaire international»ii.

La stabilité du monde financier était-elle à ce point en danger que le premier ministre grec a menacé d’appeler le FMI à son secours ?

Remarquons que cela faisait bien longtemps que Mr Papandréou avait prévu de mettre le FMI et l’Europe en concurrence comme le confirme une séquence retirée au moment du montage d’un documentaire sur M. Dominique Strauss-Kahn diffusé sur Canal + le 10 avril 2011. Cet extrait montre le directeur général du FMI qui explique le plus naturellement du monde que le premier ministre grec a menti à son peuple.  « Papandréou m’avait appelé très tôt, dès novembre-décembre 2009, en disant qu’il avait besoin d’aide. (…) Quand le FMI est venu, on a fait le travail en quinze jours ». On a « travaillé avec les Grecs en souterrain, explique DSK, parce que les [membres du gouvernement] grec, eux, souhaitaient une intervention du FMI. Même si Papandréou, pour des raisons politiques, ne disait pas ça »iii.

A l’époque, s’il y en a bien un qui n’a pas cru une seconde que la stabilité monétaire était en danger c’est Mr Trichet, président de la Banque Centrale Européenne (BCE) . Le 4 mars 2010, il déclare lors d’une conférence de presse à Francfort : « Je ne crois pas qu’une aide du FMI à la Grèce soit appropriée»iv.

Le 25 mars lors d’un entretien avec la chaîne de télévision française LCP-Public Sénat réalisé à Bruxelles, Mr Trichet enfonce le clou en expliquant : «Si le Fonds monétaire international ou une quelconque instance que ce soit exerce à la place de l’Eurogroupe (la zone euro), à la place des gouvernements, leur responsabilité, c’est évidemment très très mauvais»v.

Mais étrangement ce même président de la BCE va opérer un revirement spectaculaire quelques jours plus tard et déclarera le 8 avril que « l’implication du FMI, le Fonds monétaire international, dans un plan d’aide à la Grèce est une solution réalisable ». Il tiendra également à préciser « qu’il n’avait pas dit qu’il ne voulait pas du FMI mais qu’il ne voulait pas du FMI seul pour soutenir la Grèce »vi.

Aurait-il reçu un coup de téléphone de la « Banque des Règlements Internationaux (BRI) » à Bales mieux connue sous le nom de banque centrale des banques centrales et intimement liée au FMI ?

Quelques mois plus tard ce sera au tour de l’Irlande de se retrouver dans la tourmente. Le 28 novembre 2010, après bien des hésitations, le gouvernement Irlandais acceptera finalement lui aussi un prêt du FMI (22.5 milliards d’euros)vii

C’est ainsi que le FMI est maintenant bien implanté en zone euro et plus personne n’imagine que celui-ci ne sera pas impliqué dans les prochains plans de sauvetage attendu par les marchés (Portugal, Espagne, …etc).

En échange de l’aide, la Grèce s’est engagée à privatiser 50 milliards d’euros d’ici à 2015. Parmi les actifs à vendre citons le producteur d’électricité, un port, un groupe de paris sportifs, deux banques. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire: que valent ces actifs? Est-ce que les acheteurs potentiels ne vont pas plutôt attendre de voir les prix de vente baisser ? Il n’est donc pas évident que la motivation réelle du FMI soit de favoriser les privatisations.

Un auteur brillant comme Pierre Hillardviii a largement décrit la profonde tendance qui se développe en Europe depuis de nombreuses années et qui vise à « diviser pour mieux régner ». Le danger de cette stratégie est de concentrer de plus en plus de pouvoir dans les mains d’institutions supranationales. C’est à mon avis dans ce cadre qu’il faut voir l’intervention du FMI bien plus qu’une nécessité pour garantir la stabilité de la zone euro.

Je l’ai déjà évoqué dans de précédents articles ix x, les sphères financières savent que les jours du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale sont comptés. Les élites financières rêvent de voir un jour l’avènement d’une monnaie mondiale basée sur les Droits de Tirage Spéciaux du FMI. Mais pour qu’une nouvelle monnaie mondiale puisse être acceptée, il faut impérativement que toutes les monnaies actuelles soient gravement malades. L’intervention du FMI dans la zone euro permet à celui-ci d’étendre son influence mais envoi surtout un signal très négatif sur la solidité de l’euro.

Le 2 juin, Mr Trichet vient de faire une déclaration très remarquéexi en proposant l’adoption d’un ministre des finances de la zone euro. Depuis le début de la crise, les membres de la zone euro présidée par Jean-Claude Juncker multiplient les initiativesxii.

Pour aider un Etat nécessiteux, l’Europe dispose maintenant de 3 moyens d’action pour un total de 750 milliards d’euros : d’abord, 60 milliards d’euros pourront, sur autorisation du Conseil Ecofin, être empruntés sur les marchés par la Commission, étant garantis par les Etats membres. Cette somme pourra ensuite être reprêtée en urgence. Dans un second temps, les Etats pourront verser, en tout, jusqu’à 440 milliards d’euros en prêts bilatéraux, ou bien se servir de cette somme pour constituer des garanties. C’est ce qu’on désigne sous le nom de « fonds européen de stabilité financière ». Finalement, le FMI pourrait ajouter 250 milliards si nécessaire. Ces 750 milliards « d’eurobonds » ne seront réellement empruntés que si un Etat nécessiteux le demande et que les conditions d’aide sont réunies.

Ces dispositifs tentent de résoudre une faiblesse structurelle de l’euro : il n’existe pas d’obligation (d’emprunt) émise par l’Europe, il n’y a que des dettes publiques nationales qui entraînent des tensions asymétriques sur l’euro. La Banque Centrale Européenne n’a comme seul mandat que celui de tenter de maintenir l’inflation des prix. Dés l’origine, il n’existe aucune institution pour empêcher l’Espagne ou l’Irlande de gonfler une bulle immobilière astronomique, profitant d’un euro très crédible et de taux relativement bas. Aucune autorité ne pouvait empêcher la Grèce de maquiller ses emprunts publics exagérés à des taux bien trop bas pour ce pays, profitant elle aussi de la réputation de l’euro et de la solidarité entre pays en cas de problème. La crédibilité de l’euro souffre du comportement irresponsable de certains pays et la proposition de Mr Trichet de créer un ministère européen des finances va naturellement dans le sens de résoudre ce problème congénitale de l’euro. Son mandat à la BCE prenant fin en octobre, certains n’ont pas manqué de le proposer à la tête de ce ministère.

Ainsi on le voit, il y a une volonté de certains de renforcer d’abord la zone euro qui se heurte à la volonté d’autres de voir jouer un rôle central par le FMI, cette « institution financière quasi-universelle ».

 

Pascal Roussel, pour Mecanopolis

http://www.mecanopolis.org/?p=23461

Pascal Roussel est analyste au sein du Département des Risques Financiers de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Auteur du livre « Divina Insidia, le Piège Divin ».

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflète pas nécessairement l’opinion de la BEI ou de son management.

Notes :
ii http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/04/04016-20100304ARTFIG00056-papandreou-met-l-ue-et-le-fmi-en-concurrence-pour-une-aide-.php
iii http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-05-09-La-dette-les-peuples-et-DSK#nh3
vi http://www.ecb.int/press/pressconf/2010/html/is100408.en.html
vii http://www.imf.org/external/french/np/sec/pr/2010/pr10462f.htm
xii http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/euro/actualite/actualites-vue-detaillee/afficher/fiche/4411/t/43803/from/2277/breve/les-etats-adoptent-des-mecanismes-de-surveillance-de-prevoyance-et-dassistance-a-ces-membres.html?cHash=2dba29b12b

 

Pascal Roussel sur les objectifs de l’intervention du FMI en Europe

Article placé le 13 juin 2011, par Mecanopolis
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:10
Bactérie tueuse : quatre cas confirmés aux Etats-Unis

Publié le 15.06.2011, 14h17 | Mise à jour : 22h35

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La bactérie Eceh a fait un nouveau mort en Allemagne, portant le nombre total des décès dus à l'épidémie à 37 dans le pays et 38 en Europe, selon un bilan fourni mercredi.

La bactérie Eceh a fait un nouveau mort en Allemagne, portant le nombre total des décès dus à …………….

l'épidémie à 37 dans le pays et 38 en Europe, selon un bilan fourni mercredi. Christian Charisius Zoom..... .  

 

L'épidémie provoquée par une forme rare de la bactérie Eceh a causé un nouveau décès en Allemagne, portant ainsi le bilan à 37 morts dans ce pays et à 38 au total en Europe, avec un décès fin mai en Suède.

SUR LE MÊME SUJET

Un nonagénaire a succombé au cours des dernières 24 heures à Hambourg. Mardi, pour la première fois, l'agent pathogène a entraîné le décès d'un enfant.

L'épidémie qui, depuis début mai, frappe essentiellement le nord-ouest de l'Allemagne*, continue de régresser. Depuis une semaine environ, le nombre de cas d'Eceh et de sa forme grave, le syndrome hémolytique et urémique SHU ne cesse de décroître, selon l'Institut Robert-Koch, chargé de la veille sanitaire au niveau fédéral. Ce dernier indique que le pic des nouveaux cas signalés a été atteint entre le 21 et le 23 mai.

Quatre cas confirmés aux Etats-Unis. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont confirmé mercredi l'existence de quatre cas d'infection par la bactérie Eceh. La présence de la bactérie était avérée depuis le 7 juin sur un des quatre malades. Un autre cas suspect a été signalé mercredi. Sur ces cinq personnes, quatre ont récemment voyagé à Hambourg, foyer de l'épidémie. Trois cas suspects avaient été recensés dès le 2 juin.

Les investigations se poursuivent dans la ferme bio. Après des semaines d'incertitudes, les autorités allemandes ont identifié vendredi l'origine de la contamination, qui a été confirmée samedi. Il s'agit de graines germées issues d'une ferme biologique, située à Bienenbüttel, en Basse-Saxe. Les scientifiques continuent d'y poursuivre leurs investigations. Cinq employés qui ont développé la maladie avaient une nette préférence pour les brocoli et l'ail. Les autorités allemandes déconseillent jusqu'à nouvel ordre la consommation des graines germées, qu'elles soient achetées ou cultivées à domicile.

3300 personnes contaminées.
Au total, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 3 300 personnes ont été contaminées par la bactérie dans 14 pays européens, aux Etats-Unis et au Canada.

*76% des cas ont été signalés dans quatre régions (Länder) du nord-ouest de l'Allemagne : Schleswig-Holstein (713 cas), Basse-Saxe (503), Hambourg (395) qui en plus d'être une ville est aussi un Land et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (260).

LeParisien.fr

 

 

 

 

Lien : http://www.leparisien.fr/societe/bacterie-tueuse-quatre-cas-confirmes-aux-etats-unis-15-06-2011-1494832.php

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 18:18
Le club Bilderberg nourrit des fantasmes paranoïaques ridicules

Ce dimanche s'est achevée la réunion annuelle du club Bilderberg en Suisse. L'organisation est souvent accusée d'être un gouvernement mondial occulte des puissants du monde entier. Mais pour le politologue Olivier Roy, qui a participé à cette dernière réunion, cette vision du club relève du pur fantasme paranoïaque.

 

 
De l'extrême-gauche européenne à l'extrême-droite américaine : la mouvance anti-Bilderberg est très diverse, comme ici en Espagne.

De l'extrême-gauche européenne à l'extrême-droite américaine : la mouvance anti-Bilderberg est très diverse, comme ici en Espagne. Crédit Reuters

Atlantico : Vous figurez sur la liste des membres du très secret club Bilderberg publiée en fin de semaine dernière par la presse, à l’occasion du congrès annuel de l'organisation à Saint-Moritz, en Suisse. Ce club, où figurent de nombreuses personnalités économiques et politiques, est accusé de « diriger » les affaires du monde. Qu’en est-il exactement ?

Olivier Roy : Je n’étais qu’invité par le club Bilderberg. Il existe un comité de membres permanents, mais je n’en fais pas partie. Je n’en ai pas les moyens ! Pour ce qui est du contenu des réunions, la règle consiste à ne rien en dire : je ne pourrais donc pas vous répondre à ce propos.

On peut toutefois parler de ce que j’ai pu lire à l’occasion de la tenue du dernier congrès du club Bilderberg : sur Internet, vous voyez écrites des choses telles que « la liste des membres du club Bilderberg a fuité », alors que le club a publié la liste sur son propre site ! La réunion « secrète » de Saint-Moritz était annoncée sur le site depuis deux mois. Quant à l’argument sur le secret des discussions : la liste des thèmes abordés figure sur le site de l’organisation et c’est effectivement de ces questions dont nous avons parlé.

Mais les médias traditionnels sont bombardés d’emails disant « pourquoi vous n’en parlez pas ? Vous êtes donc dans la connivence ? ». Alors ils publient des articles…

L’histoire des « anti-Bilderberg » est intéressante. A l’origine, dans les années 1950, elle est le fait de ce que j’appellerais « l’extrême-droite américaine ». Par exemple, le journaliste Jim Tucker, qui a dans les 70 ans aujourd’hui, a toujours été là. Cette extrême-droite américaine pense que le gouvernement américain a été remplacé par un gouvernement mondial, que les dirigeants américains ne sont que des marionnettes aux mains des Francs-maçons et des juifs. Selon les plus « allumés » d’entre eux, cette conspiration mondiale remonterait au XVIIIème siècle avec les Illuminatis, une société secrète d’Allemagne du Sud dont Bilderberg serait l’expression finale ; un club favorable à la destruction des gouvernements nationaux et à l’établissement d’un ordre mondial au profit du grand capital, des juifs et des francs-maçons.

Dans les années 1990, cette théorie du gouvernement secret du monde est passée dans l’extrême-gauche européenne, avec un peu moins d’antisémitisme et une interprétation différente du rôle que jouerait la CIA : l’extrême-droite américaine pense que la CIA est une organisation patriote qui essaie de lutter contre Bilderberg mais n’y arrive pas, alors que l’extrême-gauche européenne pense que la CIA fait partie du complot.

Puis, se sont ajoutés les complotistes post 11 septembre, toujours sur ce même thème « on nous cache tout, on nous dit rien ». Plus récemment, le journaliste Daniel Estulin a écrit un livre à succès intitulé La véritable histoire du Groupe Bilderberg, publié dans de nombreuses langues, et qui fait preuve d’un délire paranoïaque total. Enfin, à l’occasion de la dernière réunion en Suisse à laquelle je faisais partie, la Ligue du Nord italienne et le CDU suisse, c’est-à-dire la droite populiste, ont rejoint la liste des anti-Bilderberg.

Nous avons donc aujourd’hui à faire à un groupement qui unit à la fois l’extrême-droite américaine, une extrême-gauche européenne anti-mondialisation et la droite populiste, notamment suisse. Cela procède d’une vision paranoïaque de la crise des États-nations où l’on cherche les responsables physiques de la mondialisation. Le club Bilderberg serait dans ce cadre un lieu de prise de décisions secrètes, sur qui sera le prochain Président américain, français, le taux d’intérêt interbancaires, etc.

C’est le cas ?

(rires) Non, Bilderberg n’est pas un lieu de décision, c’est juste un club.

 

Pourquoi autant de secrets sur le fond des discussions du club Bilderberg ?

C’est privé, pas secret. Un club privé se réunit. Si des décisions étaient prises au sein de Bilderberg, il y aurait bien-sûr un problème démocratique fondamental. Mais comme il n’y a jamais eu la moindre décision de prise… C’est un club de débat et pour qu’il y ait un débat tranquille, il faut qu’il soit privé afin de ne pas tomber dans le jeu des petites phrases reprises par les médias.

 

Club Bilderberg, Dîner du siècle,...  : n’existe-t-il pas trop de lieux où règne le secret dans lesquels se rencontrent les dirigeants ?

Le Dîner du siècle, c’est différent : il s’agit là de connivence. C’est un problème de société qui se pose différemment d’un pays à l’autre. En France, la connivence est très forte au Dîner du siècle. Bilderberg c’est différent car ses membres ne se voient qu’une fois par an. Le Dîner du siècle se déroule lui tous les mois et ses membres se retrouvent régulièrement dans les dîners parisiens.

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/club-bilderberg-paranoia-theorie-complot-gouvernement-mondial-occulte-suisse-secret-olivier-roy-120892.html


Lire aussi :

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/16/zermatt-le-siecle-bilderberg-et-citoyens.html ]

 

 

Olivier Roy juge et partie !

 


Le 15 juin, Atlantico diffuse une interview du chercheur français Olivier Roy, avec le titre « Le club Bilderberg nourrit des fantasmes paranoïaques ridicules ». A propos de la réunion tenue à Saint-Moritz la semaine dernière. Olivier Roy déclare : « Je n’étais qu’invité par le club Bilderberg », précisant qu'il ne fait pas partie du comité organisateur. Mais il oublie d'ajouter que c'est le cas de la plupart des participants, et que c'est loin d'être la première fois qu'il est invité aux réunions de Bilderberg. Quant au « fond des discussions » de Bilderberg, il serait d'après Roy « privé, pas secret ». Sauf que les hauts responsables d'instances officielles, de banques et de multinationales constituent l'essentiel des participants. Il conviendra d'examiner plus en détail les analyses parues à l'occasion de la conférence de Bilderberg de 2011, de même que l'article de Flore Vasseur du 15 juin (Marianne) sur la députée islandaise Birgitta Jonsdottir

 

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/15/wikipedia-et-police-de-l-internet-ii.html ]

 

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 18:09

http://94.23.8.188/~datavip/medias/0611/dlr14eme_62-vip-blog-com-64978Dupont-Aignan_1.jpg

http://dlr14eme_62.vip-blog.com/

 

Le 15 juin 2011 une page s’est tournée pour la Grèce !


« Il fallait voir la colère, la tristesse, la rage de ces Athéniens massés devant le Parlement qui désormais ne peut délibérer que sous protection policière.

Je suis venu les saluer.


Quand j'ai passé mon écharpe tricolore je fut happé par la foule et applaudi comme rarement. Je me suis retrouvé sur la tribune avec le micro du mégaphone à la main. Et j'ai réalisé une fois de plus ce que nos trois couleurs représentaient encore dans l'imaginaire collectif universel.


Un Grec m'a dit en français : "vous sauvez l'honneur" ! Une femme a ajouté : "ce qui nous arrive aujourd'hui vous arrivera bientôt à vous français". Car oui, au-delà de la question économique, c'est bien la question politique, la question démocratique qui est le levier de cette révolte populaire ». Lire le texte complet :


http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Une-page-se-tourne-pour-la-Gr%C3%A8ce-%21

 

Vidéo : Nicolas Dupont-Aignan s’exprime devant le peuple grec

http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-s-exprime.html


 

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Sur ce blog,

 

Debout la République, son Comité 13 au sommet de la Sainte Victoire
Appel du 18 Juin – Dépôt de Gerbe au pied de la Croix de Provence

 

Rendez-vous  

le samedi 18 juin 2011 - 9 heures 

sur le Barrage de Bimont pour ensuite par le ‘tracé vert’ rejoindre la Croix de Provence avec le pas d’un marcheur tranquille.

 

http://blog.nicolasdupontaignan.fr

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:59

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L680xH165/greece-51120.jpghttp://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L680xH165/greece-51120.jpg

16.06.2011

Hier avait lieu la 3ème grève générale en Grèce en protestation contre les plans concoctés par la Commission, la BCE et le FMI et qu’essaie de faire passer le gouvernement. Nicolas Dupont-Aignan était hier à Athènes pour protester lui aussi contre ses plans absurdes.

La partie de poker entre la finance et les Etats

Sur son blog, Hervé Nathan montre justement qu’aujourd’hui que c’est la corbeille qui décide à Athènes et que Commission, BCE et FMI ne font que suivre ce qu’elle souhaite. Assez naturellement, les marchés ne veulent pas entendre parler d’une décote qui risquerait à nouveau de provoquer une crise financière systémique, démontrant à nouveau que le secteur financier n’est qu’un immense château de cartes à la merci du défaut d’un pays pesant 3% du PIB de la zone euro.

On perçoit dans les menaces des agences contre Athènes ou les banques qui ont des engagements en Grèce une forme de chantage, un pur rapport de force entre les marchés et les Etats européens pour se partager l’addition. Il est intéressant de constater à quel point la troïka infernale défend uniquement les intérêts de la finance, appuyée par la France, en contradiction totale avec les propos de Nicolas Sarkozy sur la moralisation du capitalisme.

En revanche, l’Allemagne pèse de tout son poids (qui est grand, en tant que prêteur de dernier ressort) pour partager l’addition avec le secteur financier et imposer qu’il prenne en charge une partie de la note, quitte à accroître les tensions sur les marchés financiers. On peut se demander si, de la sorte, l’Allemagne ne cherche pas tout bonnement à faire pourrir la situation pour enfin sortir d’un euro dont elle n’a jamais voulu. Résultats, les négociations continuent à piétiner.

La seule chose qui est certaine est que les conditions de l’accord qui doit être trouvé d’ici la fin du mois seront à nouveau sanglantes : baisse des salaires, hausse des impôts, véritable dépeçage du service public national pour dégager de la trésorerie (50 milliards d’euros de privatisations, c’est 20% du PIB du pays, l’équivalent de 400 milliards en France…). Comme le soutient Morad El Hattab, cela revient à presser un citron jusqu’à ce que les pépins craquent…

Une situation totalement intenable

J’avais écrit il y a quelques semaines qu’il n’y avait qu’une solution pour la Grèce, à savoir la sortie de l’euro, une forte dévaluation et une restructuration, si possible ordonnée, de sa dette. C’est exactement ce qu’a écrit Nouriel Roubini dans le Financial Times de mardi. Les médias ont assez mal rendus compte de cet article, qui, avant de conclure, étudie les autres possibilités offertes à la Grèce : dévaluation de l’euro, voie allemande ou dévaluation interne.

Mais l’économiste qui avait prédit la crise de 2008 juge que ces options sont impraticables car les traités impliquent un euro cher, (d’autant plus quand on met des psychopathes à la tête de la BCE) et que le principe d’une compression interne des salaires pour améliorer la compétitivité de la Grèce provoquerait une Grande Dépression qui, non seulement achèverait l’économie grecque, mais rendrait totalement illusoire le remboursement des dettes que le pays a contracté.

Certes, certains évoquent la solidarité européenne mais celle-ci est illusoire tant elle devrait être importante. Jacques Sapir a chiffré à 3.5 à 4% du PIB l’effort annuel que devrait consacrer l’Allemagne. Pire, comme je l’avais expliqué, cette solidarité, si elle améliorerait la situation de la population grecque, ne ferait qu’entretenir un déséquilibre de la balance des paiements du pays qu’il faudra bien tôt ou tard corriger. Cette solution revient à une fuite en avant dans toujours plus de dettes.

La Grèce n’a pas 36 solutions aujourd’hui : elle doit dévaluer pour retrouver sa compétitivité. Soit elle procède à une dévaluation interne pour rester dans l’euro. Mais dans ce cas, Patrick Artus estime qu’il faudra baisser les salaires de 35% : je vous laisse imaginer la boucherie que représenterait un tel ajustement. C’est pourtant la voie prise aujourd’hui. L’alternative consiste à sortir de l’euro pour procéder à une dévaluation en bonne et due forme.

L’Argentine s’était imposée quatre années de récession avant d’abandonner le lien avec le dollar. La Grèce est dans sa troisième année. Si Athènes suit Buenos Aires, le moment de vérité aura lieu début 2013… Mais la situation est tellement instable que cela pourrait arriver plus vite

 


 http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:56
Message aux hackers: faites exploser la finance mondiale!
15 juin 2011 par  
 
 
 

La finance mondiale voilà un défi à votre mesure.


Entre Anonymous et Lulzsecs  il semble qu’il y ait des groupes de hackers capable de s’attaquer à des cibles élevés. Sony vient d’en faire les frais, le sénat américain et peut-être le ministère des finances français. C’est bien mais ce n’est pas suffisant! Vous avez cerné le mal qui sont les banquiers alors attaquez-vous à la City et à Wall street! Voilà un défi à votre mesure et susceptible de régler d’un coup toutes les dettes du monde en remettant tous les compteurs à zéro. De plus on sait que 80% des opérations financières sont l’œuvre de robots électroniques alors qu’est-ce que vous attendez?!! Les citoyens du monde comptent sur vous. Les grecs comme les espagnols comme les portugais comme les américains comme les français comme les anglais comme les chinois comme les indiens comme les sénégalais comme les ivoiriens comme…l’ensemble des citoyens sur cette planète attendent que vous fassiez péter ce putain centre du mal qu’est la finance!

Tout le reste n’est que pipi de chat à côté…

.http://lesouffledivin.fr/2011/06/15/message-aux-hackers-faites-exploser-la-finance-mondiale/

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:41

http://nucleaire-nonmerci.net/images/nucleaire-non-renouvelable.gif

http://nucleaire-nonmerci.net/images/nucleaire-non-renouvelable.gif


C'est assez fort, même si cela ne remplace pas un dossier complet, car RIEN ne justifie le recours à cette filière létale, et surtout pas les arguments fallacieux du VRP en chef du nucléaire, un certain NS et sa clique de corrompus, qui devront un jour répondre de haute trahison... Mais c'est un témoignage humain, et c'est tout son intérêt, au regard des personnages froids, calculateurs et pourris, qui nous imposent l'innommable...
 
LA FRANCE DOIT SE RÉVEILLER CONTRE LE NUCLÉAIRE ! 
Prenez 14 minutes de votre temps et écoutez Alex !

 
 
 
 

Nos mailings n'arrivent pas toujours à tous, pour suivre où nous en sommes, il faut aller voir régulièrement ici : http://vivresansogm.org/archivesartemisi/index.html

...et dans vos "indésirables"...

 

Artémisia Collège a 26 ans, c'est une association loi 1901 sans but lucratif.
Elle a été enregistrée le 11/10/1985 sous le n° 3357, le 27/12/04 sous le n° 1932 et modification le 12/06/08 sous le n° W651000217
C'est une association pour l’enseignement et la promotion des sciences et techniques naturelles de santé physique et psychique, en particulier l’aromatologie.
Pour le développement et la promotion des produits biologiques, des énergies renouvelables.
Pour la défense de l’environnement et l’écologie.
Pour rechercher et défendre la vérité dans tous les domaines.

 

Plus d'infos sur : artemisia-college.org 

 
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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
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