Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 17:02

 

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_sarkofinance.jpg

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_sarkofinance.jpg

 

L'objectif, en Libye, est-ce le pétrole ou le système bancaire ?
Ellen Brown


Samedi 16 Avril 2011


L'objectif, en Libye, est-ce le pétrole ou le système bancaire ?

 

Opinion Maker, Ellen Brown, 13 avril 2011



      Plusieurs chroniqueurs ont noté un fait étrange : Les insurgés libyens ont pris le temps en mars, pendant leur rébellion, et cela avant même d’avoir un gouvernement, de créer leur propre banque centrale. Robert Wenzel a écrit dans Economic Policy Journal :

      Je n'avais jamais entendu parler d’une création de banque centrale en une affaire de juste quelques semaines par un soulèvement populaire. Tout ça donne à penser que nous avons là un peu plus qu'un groupe de rebelles en guenilles courant ça et là, et qu'il y a des influences d’un genre plutôt subtil.

      Alex Newman a écrit dans New American :

      Dans un communiqué publié la semaine dernière, les rebelles ont rapporté les arrêtés d'une réunion tenue le 19 mars. Entre autres choses, les révolutionnaires hétéroclites ont annoncé la « désignation de la Banque centrale de Benghazi comme autorité compétente dans les affaires monétaires de Libye, et la nomination d'un gouverneur à la Banque centrale de Libye, avec un siège provisoire à Benghazi. »

      Newman a cité John Carney, le rédacteur en chef de CNBC, qui a demandé, « Est-ce la première fois qu’un groupe révolutionnaire crée une banque centrale alors qu'il est toujours en pleine lutte contre le pouvoir politique établi ? Cela semble indiquer parfaitement l’extraordinaire puissance que sont devenus les banquiers centraux à notre époque. »


      Une autre anomalie concerne la justification officielle du soulèvement armé contre la Libye. Il s'agirait soi-disant de violations de droits humains, sauf que les témoignages sont des ratiocinations. Selon un article du 28 février du site de Fox News :

      Tandis que l'ONU s’acharne fiévreusement à condamner le guide libyen, Muammar Kadhafi, pour sévices graves contre les manifestants, l’organisme Human Rights Council s’apprête à approuver un rapport regorgeant de louanges pour la Libye en matière de droits de l'homme.

      Son compte-rendu félicite la Libye pour avoir amélioré les possibilités éducatives, pour avoir fait des droits de l'homme une « priorité » et pour avoir amélioré son cadre « constitutionnel. » Plusieurs pays, dont l'Iran, le Venezuela, la Corée du Nord et l'Arabie Saoudite, mais aussi le Canada, accordent à la Libye des points positifs pour les protections juridiques qu’elle offre à ses citoyens — qui sont à présent en révolte contre le régime et se heurtent à des représailles sanglantes.

      Malgré tout ce qu’on pourrait dire des crimes personnels de Kadhafi, le peuple libyen semble être en plein essor. Une délégation des corps médicaux de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie a rédigé un appel aux dirigeants russes, Medvedev et Poutine, selon lequel, après s'être habitués à la vie libyenne, leur impression était qu’il existait peu de pays où l’on pouvait vivre dans un pareil confort :

      Les Libyens ont droit à des soins gratuits, et les hôpitaux offrent les meilleurs équipements médicaux du monde. L’éducation en Libye est gratuite et les jeunes capables ont la possibilité d'étudier à l'étranger aux frais du gouvernement. Quand un jeune couple se marie, il reçoit 60.000 dinars libyens (environ 50.000 roupies US [au cours du 13/4/2011]) d'aide financière. Les prêts d’État sont sans intérêts et, comme le montre la pratique, [leur remboursement est] sans limite de temps. Grâce aux subventions gouvernementales le prix des caisses est beaucoup plus bas qu'en Europe, et elles sont d’un prix abordable pour toutes les familles. L’essence et le pain coûtent une misère, aucun impôt pour ceux qui s’occupent d'agriculture. Calmes et paisibles, le Libyen n’est guère enclin à la boisson et est très religieux.
[Ndt : Ça laisse entendre que, en Libye, le poste à vision n’a ni Thierry Ardisson à dépraver, ni Grand Journal à UMPSémiter, ni JT à décérébrer.]

      Ils ont observé que la communauté internationale avait été mal informée au sujet de la lutte contre le régime. « Dites-nous, » disaient-ils, « qui ne voudraient pas d'un tel régime ? »


      Même s’il s’agit juste de propagande, on ne peut nier au moins une réalisation très populaire du gouvernement libyen : Il a amené de l'eau dans le désert en construisant le plus grand et le plus cher projet d'irrigation de l'histoire, le GMMR (Great Man-Made River, Grand fleuve artificiel) de 33 milliards de roupieus. Bien plus que le pétrole, l'eau est essentielle à la vie en Libye. Le GMMR fournit de l’eau potable et d'irrigation à 70 pour cent de la population. Il la pompe au sud de la Libye, dans la gigantesque nappe phréatique nubienne, pour la population des régions côtières à 4.000 km au nord. Le gouvernement libyen a fait au moins quelques bons trucs.


      Une autre explication de l'agression contre la Libye, c'est que « tout ça n’est qu’une question de pétrole, » mais cette théorie est aussi problématique. Comme l’indique le National Journal, le pays ne produit qu’environ 2 pour cent du pétrole du monde. L'Arabie saoudite seule dispose d’une capacité suffisante pour compenser toute perte de production si le pétrole libyen venait à disparaître du marché. Et si tout ça n’est qu’une question de pétrole, pourquoi se précipiter pour installer une nouvelle banque centrale ?


      Autre petite info aguichante circulant sur Internet, une interview [*] du général zunien (retraité) Wesley Clark, faite par Democracy Now en 2007. Il y affirme que près de 10 jours après le 11 septembre 2001, un général lui a dit que la décision de partir en guerre contre l'Irak avait été prise. Surpris, Clark a demandé pourquoi. « Je ne sais pas ! » a été la réponse. « Je pense qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre. » Plus tard, le même général lui a dit qu'ils projetaient s’emparer de sept pays en cinq ans : l'Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan, et l'Iran.
[* Ndt : La vidéo sous-titrée en français est ici :
www.dailymotion.com/video/xhztg9_preuve-que-lyattaque-de-la-libye-est-prevue-depuis-10-ans_news]


      Qu'ont en commun ces sept pays ? Dans le domaine bancaire, ce qui ressort, c’est qu'aucun d'entre eux n’apparaît dans la liste des 56 membres de la Banque des règlements internationaux (BRI). Cela les place manifestement à l’abri du grand nez de l’instance de contrôle des banques centrales en Suisse.


      Il se pourrait que les plus renégats du lot soient la Libye et l'Irak, les deux qui ont été effectivement attaqués. Écrivant sur Examiner.com, Kenneth Schortgen Jr. a noté que, « Six mois avant que la Zunie ne s’engage en Irak pour faire sa fête à Saddam Hussein, ce dernier avait fait le coup d’accepter l’euro à la place de la roupieus contre son pétrole, et c’est devenu un danger pour l’hégémonie de la roupieus comme monnaie de réserve, et sa domination en tant que pétrodollar. »


      Selon un article russe intitulé « Bombardement de la Libye – Punition de Kadhafi pour sa tentative de rejet de la roupieus, » Kadhafi a fait un coup hardi similaire : Il a lancé un mouvement destiné à refuser la roupieus et l'euro, et demandé aux pays arabes et africains d’utiliser une autre monnaie à la place, le dinar d'or. Kadhafi a proposé de constituer un continent africain uni, avec 200 millions de gens utilisant cette monnaie unique. Cette idée a été approuvée par de nombreux pays arabes et la plupart des pays africains au cours de l’année dernière. Les seuls opposants sont la République d'Afrique du Sud et les principaux États de la Ligue arabes. Cette initiative a été perçue négativement par la Zunie et l'Union européenne, avec le président français, Nicolas Sarkozy, qualifiant la Libye de menace pour la sécurité financière de l'humanité [*], mais, pas du tout perturbé, Kadhafi a poursuivi son effort visant à créer une Afrique unie.
[* Ndt : Comme c’est bizarre ! Même Napoléon le Petit II se préoccupe des revenus des Rothschild ! Il veut à tout prix, avec nos sous, asservir les Libyens en leur imposant une monnaie privée. On est vraiment foutu !]


      Et cela nous ramène à l'énigme de la banque centrale libyenne. Dans un article de Market Oracle, Eric Encina observe :

      Fait rarement mentionné par les politiciens et les pontes des médias : La Banque centrale de Libye appartient à 100% à l’État... Actuellement, le gouvernement libyen crée sa propre monnaie, le dinar libyen, par l'intermédiaire de sa propre banque centrale. Peu de gens se risquent à dire que la Libye est un pays souverain doté d’immenses ressources, capable d’alimenter ses propres besoins économiques. Problème majeur pour les cartels bancaires mondialiste, pour faire du business avec la Libye, ils doivent passer par la Banque centrale libyenne et sa monnaie nationale, un lieu où ils n’ont absolument aucune emprise ni faculté d’influencer. C’est pourquoi le renversement de la Banque centrale de Libye pourrait bien ne pas figurer dans le discours d'Obama, de Cameron et de Napoléon le Petit II, bien qu’elle figure certainement en tête de liste de l'agenda mondialiste visant à absorber la Libye dans sa ruche de nations serviles.

      La Libye n’a pas que du pétrole. Selon le FMI, sa banque centrale a dans ses coffres près de 144 tonnes d'or. Reposant sur des actifs pareils, qui aurait besoin d’une BRI, d’un FMI et de leurs arbitrages ?


      Tout cela incite à examiner de près les règles de la BRI et leurs effets sur les économies locales. Un article sur le site Internet de la BRI indique que, dans le réseau de gouvernance de la Banque centrale, les banques centrales sont présumées avoir comme unique ou principal objectif de « préserver la stabilité des prix. » Elles doivent être indépendantes du gouvernement pour assurer que les considérations politiques n’interfèrent pas dans cette mission. « Stabilité des prix » veut dire maintenir stable la fourniture de l'argent, même en accablant le peuple d’une dette extérieure. Les banques centrales sont dissuadées d’augmenter la masse monétaire en imprimant de l'argent pour l'utiliser au bénéfice de l'État, soit directement, soit sous forme de prêts.


      En 2002, sur Asia Times, dans un article intitulé « La BRI contre les banques nationales, » Henry Liu affirmait :

      Les règlements de la BRI servent uniquement à renforcer le système bancaire privé international, même si cela met en danger les économies nationales. La BRI fait aux systèmes bancaires nationaux ce qu’a fait le FMI aux régimes monétaires nationaux. Sous la mondialisation financière, les économies nationales ne servent plus les intérêts nationaux.

      ...Les investissements directs étrangers libellés en devises étrangères, principalement en dollars, ont condamné de nombreuses économies nationales à un développement déséquilibré penchant vers l'exportation, ne faisant que payer des intérêts libellés en dollars aux investisseurs, sans guère de bénéfices nets pour les économies nationales.

      Il ajoutait, « Tout gouvernement appliquant la théorie de la monnaie d’État peut financer tous ses besoins de développement pour le maintient du plein emploi, sans inflation, avec sa propre monnaie nationale. » La « théorie de la monnaie d’État » fait référence à l'argent créé par les gouvernements à la place des banques privées.


      L’hypothèse derrière la règle interdisant d’emprunter à la banque centrale appartenant au gouvernement, c'est que ce serait inflationniste, alors que l’emprunt d'argent existant auprès de banques étrangères ou du FMI ne le serait pas. Or, en réalité, qu'elles soient publiques ou privées, toutes les banques créent sur leurs registres l'argent qu'elles prêtent. La plupart des nouveaux fonds d'aujourd'hui proviennent de prêts bancaires. L’emprunt auprès de la banque centrale du gouvernement a l'avantage d’être réellement sans intérêt. Il a été démontré que l'élimination des intérêts réduit le coût des projets publics de 50% en moyenne.


      Et il apparaît que le système libyen fonctionne ainsi [*]. Selon Wikipedia, la mission de la Banque centrale de Libye inclue « l’émission et la régulation des billets et pièces en Libye » et « la gestion et l’émission de tout emprunt d'État. » Appartenant entièrement à l'État, la banque de Libye peut émettre la monnaie nationale et la prêter pour les besoins de l'État.
[* Ndt : Chose peu connue, que l’on n’évoque jamais comme l’une des causes décisives de l’assassinat du président Kennedy, comme Lincoln l’avait fait pour s’affranchir de l’emprise des Rothschild,
Kennedy avait rendu à son gouvernement le pouvoir de créer de l’argent, sans passer par la Réserve fédérale.]


      Ça pourrait expliquer d’où la Libye tire l'argent nécessaire pour fournir une éducation et des soins médicaux gratuits, et faire à chaque jeune couple un prêt d’État, sans intérêts, équivalent à 50.000 roupieus. Cela pourrait aussi expliquer comment le pays s’est dégoté 33 milliards de roupieus pour construire le Grand fleuve artificiel.


      Les Libyens s’inquiètent des frappes aériennes de l’OTAN qui s’approchent dangereusement des pipelines, menaçant d’une autre catastrophe humanitaire.
[Ndt : Se rappeler qu’avant l’invasion de l’Irak, sans parler de la contamination volontaire à l’uranium appauvri, les Anglo-zuniens ont détruit méthodiquement les infrastructures du pays (réseau de distribution d’eau et d’égouts principalement) pour rendre la vie des gens intenable dans les villes et les exposer aux maladies.]


      Comme ça, dans cette nouvelle guerre, tout n’est question que de pétrole ou tout n’est question que de banque ? Peut-être les deux – avec l'eau aussi bien. Avec de l'énergie, de l'eau et un crédit abondant pour développer l'infrastructure nécessaire pour y accéder, une nation peut se libérer de l’emprise des créanciers étrangers. Et il se pourrait que ce soit le vrai danger libyen : La Libye pourrait bien montrer au monde ce qui est possible. La plupart des pays n'ont pas de pétrole, mais la mise au point de nouvelles technologies pourrait les rendre autonomes en énergie, en particulier si le coût des infrastructures est divisé par deux grâce à l’emprunt auprès de la banque qui leur appartient. L'indépendance énergétique permettrait de libérer les gouvernements de la nasse des banquiers internationaux, et de la nécessité de vendre la production nationale aux marchés étrangers afin de rembourser les prêts.


      Au cas où le gouvernement Kadhafi chuterait, il serait intéressant de voir si la nouvelle banque centrale se joint à la BRI, si l'industrie pétrolière nationalisée est vendue à des investisseurs, et si l'éducation et les soins de santé continuent d'être libres.



Original : www.opinion-maker.org/2011/04/libya-all-about-oil/
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
 
Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 02:45
http://www.hottnez.com/wp-content/uploads/2009/03/pine_gap-cacopator1.jpghttp://www.hottnez.com/wp-content/uploads/2009/03/pine_gap-cacopator1.jpg
Pine Gap
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
250px-PineGap-sign.jpg
magnify-clip.png
Panneau avertisseur sur la route vers Pine Gap

Pine Gap est le nom donné habituellement à la station de suivi de satellites (Joint Defence Facility Pine Gap) située au sud-ouest de la ville d'Alice Springs dans le Territoire du Nord en Australie. Située en plein centre du pays, la base est gérée conjointement par l'Australie et les États-Unis, suite à un accord signé en 1966. On considère qu'il s'agit de l'un des plus grands RSOC (Centre Régional d'Opérations SIGINT - ou de renseignement d'origine électromagnétique) au monde, un peu comparable dans son aspect et son rôle à ceux de Buckley Air Force Base, dans le Colorado et de Menwith Hill, au Royaume-Uni.

Sommaire

[masquer]

Un centre RSOC d'envergure

Ce vaste ensemble électronique très certainement souterrain dans sa plus grande partie, abrite huit radomes et emploie plus de 800 personnes. Le personnel américain de la base fait semble-t-il le plus souvent partie de la National Security Agency (NSA) ou d'une de ses filiales et de la Central Intelligence Agency (CIA).

Les nouveaux satellites SIGINT (RHYOLITE, AQUADACE, MAGNUM, ORION), développés par la CIA de 1967 à 1985, étaient dirigés à partir de Pine Gap. Ils ciblaient la télémétrie, les ondes radio VHF, les téléphones cellulaires, les messages des pagers ainsi que les liens de transmission des données informatiques [1].

Le renversement du Premier ministre travailliste Gough Whitlam, en 1975, qui envisageait la fermeture de la base, aurait pu être lié à cette décision [2]. Whitlam fut renversé un mois avant le renouvellement du bail [2], et une commission d'enquête australienne révéla que la Nugan Hand Bank (en), dans laquelle travaillait de nombreux agents de la CIA, avait participé à la campagne de déstabilisation contre Whitlam et financé ses opposants [2].

Alors que son rôle fondamental n'est pas connu avec certitude, on considère comme possible que la base soit chargée de suivre les opérations des nombreux satellites espions américains. Par suite, elle a été quelquefois la cible de protestations notamment très récemment pendant la guerre d'Afghanistan.

Les explications de Ball

En 1999, lorsque le gouvernement australien refusa de donner des explications à une commission du Sénat australien, celle-ci demanda quelques aperçus sur la base au professeur Des Ball de l'Australian National University, expert en renseignements militaires.

Selon le Professeur Ball, depuis le 9 décembre 1966, jour où les gouvernements australiens américains ont signé l'accord de Pine Gap, la base est passée de ses deux antennes d'origine à 18 antennes en 1999. Le personnel employé sur la base a lui aussi augmenté passant d'environ 400 au début des années 1970, à 600 au début des années 1990 pour approcher les 1000 au début du XXIe siècle. La plus grande expansion du site a eu lieu à la fin de la guerre froide.

Il expliqua que le principal rôle de la station était le recueil et le traitement des informations recueillies par les satellites de renseignements géostationnaires, indiquant que quatre types de signaux étaient exploités:

  • la mesure télémétrique des armes de technologie avancée, comme les missiles balistiques, utilisée pour la vérification des moyens militaires.
  • les signaux des radars anti-missiles et anti-aériens.
  • les signaux envoyés aux satellites de communication.
  • les émissions par micro-ondes telles que celles des appels téléphoniques à longues distances.

Il expliqua que la zone est partagée en trois secteurs: Un secteur de suivi des satellites, un secteur de recueil des signaux et un secteur d'analyse des signaux d'où les australiens avaient été écartés jusqu'en 1980. A l'heure actuelle, les australiens n'ont pas accès simplement à la "National Cryptographic Room" (de même que les américains n'ont pas accès à l'"Australian Cryptographic Room").

Chaque matin une commission: le Joint Reconnaissance Schedule Committee se réunit pour déterminer quels satellites seront surveillés pendant les prochaines 24 heures.

Avec la fermeture de la base de Nurrungar en 1999, une zone voisine de Pine Gap a été aménagée pour un contrôle par l'armée américaine de satellites à infrarouges chargés de surveiller la chaleur dégagée par des missiles et de donner la première alerte en cas de lancement de missile balistique.

Références

  1. Duncan Campbell (2001, rééd. 2005). Surveillance électronique planétaire, Editions Allia, Paris, 2005, p.49. (Publication et traduction du rapport Interception Capabilities 2000 [archive], publié pour le Parlement européen par le Bureau d'Evaluation des Options Techniques et Scientifiques (STOA). Publication originale en anglais, 2000.
  2. a, b et c Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt, Intelligences secrètes. Annales de l'espionnage, Hachette, 1988, p. 17-29

Sources

Voir aussi

 

 

 

8 mai 2009 ... Au centre de l'Australie, sur la base américaine de Pine Gap, une antenne s'
enfonce à 8 km de profondeur dans l'écorce terrestre. ...
blog.syti.net/index.php?article=131

 

8 avr. 2011 ... Les USA disposent à la fois de l'arme climatique (HAARP) mais aussi de l'arme sismique. Au centre de l'Australie, sur la base américaine de ...

 

 


.

Pine Gap, l' humanité en danger !! 

 

Les Etats-Unis possèdent

3 bases principales en Australie. 

Une se situe au Sud (Nurrenger, près de Woomera, T. N.), une autre est dans le New South Wales, et la 3ème Pine Gap de loin la plus grande, est située à environ 230 km du centre géographique du continent, un peu à l'Ouest d'Alice Springs, dans les collines du versant sud de la chaîne de montagnes de Mac Donnel.

Cette une base entièrement souterraine, avec des entrées à peine visible à la surface, ces dimensions sont d’ailleurs à peine croyable, voir plus loin dans l’article.

 

Cette base Top Secret est entièrement financée par le Gouvernement des Etats-Unis, et est officiellement désignée comme le JDSRF. Le but initial de ce complexe fut d'effectuer des recherches scientifiques pour le développement supposé d'une technologie de défense spatiale.

On sait aujourd'hui que son objectif principal a été depuis le début la recherche sur la propulsion électromagnétique. 



                                Australie.jpg

  

Qu'est exactement Pine Gap ? 

 

Aussi étrange que cela puisse paraître, même les membres du Parlement Fédéral Australien ne le savent pas. Seul un petit nombre "d'initiés" parmi les membres du Cabinet ont une vague idée de quoi il s'agit exactement.

Les seules informations disponibles au public proviennent de recoupements effectués par des chercheurs privés tels que Jimmy Guieu, en suivant des instructions trouvées dans des magazines américains ou australiens (toujours de courts paragraphes) et récupérant divers témoignages de locaux.

 

Sous Pine Gap se trouve le plus grand trou jamais creusé en Australie plus de 8 km ( soit 25 fois la Tour Effel,  1,6 fois le Mont Blanc) !!

 

Un tel trou est généralement utilisé comme une antenne souterraine permettant de recharger les batteries de sous-marins dans les océans Pacifique et Indien par le biais d'émissions ELF.

Une telle antenne gigantesque peut être utilisée pour générer une énorme onde stationnaire autour de la Terre.

 

Certains pensent que Pine Gap est un énorme générateur nucléaire fournissant de l'énergie à un nouveau type d'émetteur.

 

Il semble également qu'un accélérateur de plasma à haut voltage particulièrement puissant puisse être installé afin de transmettre du courant électrique, ou même de produire un "rayon de la mort", ou tout simplement pour alimenter une arme à plasma.

 

                             pine_gap_domes_ps.jpg


Tout ceci n'est pas si incroyable qu'il y paraît : on sait aujourd'hui que la base américaine de West Cape possède un type d'émetteur précédemment utilisé à Pine Gap et qui sert à envoyer du courant électrique aux sous-marins américains immergés traînant derrière eux un fil d'antenne. Les courants électriques ainsi transmis sont appelés cellules plasmo-dynamiques.

 

Des habitants locaux eurent en de diverses occasions la possibilité de voir des disques blancs d'environ 30 m de diamètre en train d'être déchargés d'énormes avions-cargos dans les aéroports desservant Pine Gap. Ces disques portaient l'emblème de l'USAF.

 

Il semble qu'ils étaient assemblés et basés à Pine Gap. Le nombre de disques observés la nuit ne laisse aucun doute dans l'esprit de chacun. Une quantité incroyable de matériel fut acheminée par avion depuis les Etats-Unis. Les locaux déclarent également qu'une énorme quantité de nourriture est conservée dans les entrepôts de ce qui pourrait bien être une véritable cité souterraine de plusieurs niveaux.

 

Pine Gap est également bien connue pour être un des centres de contrôle les plus importants de satellites espions tournant autour du globe. Un article publié fin 1973 indique que l'installation de Pine Gap, avec son installation sœur à Guam, fut utilisée pour contrôler les missions photographiques des grands satellites américains en orbite autour de la Terre.

 

 

Pine Gap possède d'énormes ordinateurs connectés à leurs équivalents américains et australiens, collectant l'ensemble des informations relatives à la sécurité dans ces pays, non seulement à propos de la finance et des technologies, mais également sur tout aspect de la vie du citoyen lambda.

Ces ordinateurs sont connectés à des serveurs centraux situés à Guam, à Krugersdorp en Afrique du Sud, et à la base américaine d'Amundsen-Scott au Pôle Sud. 


                             amundsen-scott.jpg

 

Notons au passage que l'ensemble des employés plus de 1200, de la base américaine en Afrique du Sud déclarent tous être membres de la mission consulaire Américaine dans ce pays.

 

On notera également à juste titre que la base d'Amundsen-Scott au Pôle Sud est située en un point magnétique sensitif de notre planète possédant exactement la même assiette que Pine Gap, et que l'ensemble des informations sur la plupart des citoyens moyens de l'Europe de l'Ouest est stocké en cet endroit, dans des banques de données situées à des dizaines de mètres sous la glace.

 

Une déclaration du Premier Ministre australien en 1987, assurant que la France devait disparaître du Pacifique, de la Chaîne de Kerguelen et de l'Antartique fit la lumière sur l'importance de cette base polaire pour le monde Anglo-Saxon. 


                              Amundsen-Scott4.jpg




                                Pourquoi une telle base ?


La réponse ci-dessous ne va pas plaire :


Traduction d'un texte de Lucien Cometta, rédigé en 1989. Un texte de tendance complotiste et pessimiste qu'il faut savoir prendre avec des pincettes.

 

‘’ La chose la plus inquiétante à propos de Pine Gap est peut-être le fait que les employés travaillant à la base, et en particulier ceux affectés aux projets de propulsion électromagnétique, subirent des lavages de cerveau et même l'implantation de dispositifs intracrâniens. Ces employés sont devenus de véritables esclaves de leur maître, qui que celui-ci puisse être. Plutôt effrayant, non ?

La motivation des lavages de cerveau subits par ces individus, comme celle des impitoyables tentatives de dissimulation de technologies militaires réellement avancées, apparaîtrons clairement à la fin de cet article.

 

Pour moi, tout commença avec la construction du nouveau Parlement à Canberra, qui coûta plusieurs milliards de dollars. L'Australie possède seulement 18 millions d'habitants, (...) Ce nouvel édifice, énorme, immense et magnifique répondrait facilement aux besoins de l'URSS ou des Etats-Unis, qui ont eux des centaines de millions de citoyens à diriger. Cette construction m'intriguait complètement, et je commençai à en parler jusqu'au jour où je tomba sur un anglais m'apprenant que le Premier Ministre australien, Bob Hawk, était un élève de Rhodes, et en tant que tel travailla sur l'élaboration d'un Gouvernement Mondial, ce à quoi de nouvel édifice parlementaire semblait fortement se rapporter.

 

 

Je tombais peut de temps après sur un pamphlet publié par l'Organisation des Droits de l'Homme à propos d'un groupe d'un centaine de personnes relativement bien placées dans les milieux de la haute-finance, de la politique, et dans les branches judiciaires et du commerce international. Ce groupe était appelé le Club de Rome. D'après ce pamphlet, le Club de Rome obéissait à un consortium contrôlant l'ensemble de la finance internationale. Nombre d'autres groupes similaires à celui du Club de Rome sont également aux ordres de ce consortium financier, et infiltrent divers groupes politiques et religieux dans l'intention d'établir à terme une dictature mondiale.

 

La chose dans son ensemble semblait quelque peu trop irrationnelle pour être vraie, me semblait-il. Cependant, un de mes amis me donna une cassette audio enregistrée par Peter Sawyer, un ancien fonctionnaire Australien de haut-rang, exposant un certain nombre de faits notés alors qu'il était en place.

 

Il parlait en particulier d'une central téléphonique à Camberra nommé le "Centre Deacon". Ce central, construit avec des murs d'une épaisseur de 12 m, coûta des centaines de millions de dollars. Il est équipé de nombreux ordinateurs, répartis en plusieurs niveaux. Il découvrit, lorsqu'il tenta de trouver pourquoi un tel équipement était nécessaire dans un pays de 18 millions d'habitants, que ces ordinateurs étaient connectés à toutes les banques, tous les bureaux de poste, tous les téléphones, tous les postes de police et toutes les maisons de particuliers ; à chaque bureau d'arrivée ou de départ d'avion ou de bateau, et également et par-dessus tout, aux autres centres de données collectant des données sur les citoyens moyens... résidant aux Etats-Unis comme en Europe.

 

Cette installation de la rue Deacon est donc un Centre où toutes les données relatives à chaque citoyen du Monde Occidental sont stokées. Tous les informations financières, économiques, politiques et militaires, aussi bien que les informations concernant chaque habitants de ces pays. Bien évidemment, tous les habitants de l'Australie sont mis sur ces fichiers.

 

Peter Sawyer découvrit également que le président de la Fondation Rockfeller vint pour un long séjour en Australie afin de superviser en personne la construction de 20 luxueuses résidences à Camberra (dont le gouvernement Australien paya la note), au sein du merveilleux cadre d'un Parc National, où la loi n'autorise personne à construire quoi que ce soit.

 

L'enquête menée par Sawyer établit, tout d'abord, que le nouvel édifice parlementaire a pour but de satisfaire les exigences du gouvernement mondial à venir ; et, ensuite, que les 20 luxueuses résidences seront attribuées aux différents membres étrangers de ce gouvernement... Mais pourquoi choisir Camberra comme quartier-général de ce nouveau gouvernement mondial ? Simplement parce que l'Australie est un pays paisible, comprenant peu d'habitants susceptibles de se rebeller, et parce que, par-dessus tout, c'est un pays anglophone. Aucun autre pays anglophone ne peut offrir une sûreté plus grande que celle qu'offrira l'Australie au jour de l'avènement de ce Gouvernement Mondial. Les soulèvements sont monnaie courante en Amérique et en Europe, et l'Amérique du Sud n'a pas seulement le défaut de ne pays être anglophone : elle est un réservoir bien connu de révolutions et de désordres sociaux.

 

L'Australie se révèle donc un endroit idéal pour une telle entreprise. Mais comment l'avènement d'un Gouvernement Mondial pourrait-il donc être possible dans l'avenir ? Relativement facilement, comme nous allons le voir.

 

Qui sont donc, tout d'abord, ces internationalistes voulant s'emparer de la planète ?

 Ceux qui entendent instaurer un Gouvernement Mondial sont regroupés en une quinzaine de familles possédant déjà le contrôle de l'ensemble de la finance internationale et exerçant un contrôle serré sur la plupart des gouvernements au travers du contrôle de leurs finances et de leur économie intérieure. Ces magnas de la finance établirent leur plan après la première guerre mondiale, et travaillent depuis sur un insidieux processus destiné à déstabiliser l'ensemble de l'économie occidentale.

 

Si ces financiers sont souvent nommés capitalistes, c'est là un terme bien futile si l'on considère que, en fait, ils n'ont jamais cessé de tenir les rennes des partis progressistes comme des partis conservateurs. Leur idée est logique et repose simplement sur la déstabilisation des pays occidentaux aux niveaux politiques, économiques et religieux. Il peut paraître surprenant de savoir que ces innovateurs ont infiltré les plus hautes sphères des principales institutions religieuses, et à quel point si peu d'années leur suffirent à leur conférer un tel pouvoir potentiel...

 

La déstabilisation économique est mise en œuvre d'une manière plus lente, mais plus efficace encore. Ce processus (déjà en action) est destiné à amener le système financier occidental dans son ensemble à s'effondrer. Les individus impliqués dans ce système sont les mêmes que ceux ayant provoqué la montée en flèche du prix du pétrole et qui, après avoir convaincu les voisins Européens d'accepter ces augmentations de prix, transférèrent le produit de ces plus-values à la Banque de Réserve Mondiale, qui est entièrement à leurs ordres. La Banque de Réserve manipule les fonds au travers d'une holding de banques qui prête d'énormes quantités d'argent aux pays du tiers-monde à des taux d'intérêt dépassant toute mesure.

 

La banque holding place l'argent provenant des paiements de ces intérêts par les pays sous-développés dans une autre banque de holding qui, en retour, investit de grandes quantités d'argent pour le compte des pays Arabes.

 

Ces investissements sont faits dans d'importantes affaires florissantes. Dans le même temps, seulement peu d'intérêts sont communiqués aux pays Arabes.

 

Ceux qui mirent ce plan au point étaient en effet parfaitement informés de la tentation des pays sous-développés à mettre dans leur poche une bonne partie de l'argent perçu.

 

La Banque de Réserve Internationale avertira alors les pays Arabe de l'échec des investissements de la banque holding, de la disparition de leurs biens, et que le plus aucun intérêt ne peut espérer être payé. Les pays Arabes n'auront alors plus d'autres choix que de mettre l'ensemble de leurs fonds sur le marché, ainsi qu'une quantité non négligeable de propriétés achetées par la seconde banque holding. Une bonne partie de ces possessions seront alors gelées, parce qu'acquises avec l'aide de l'argent de prêts non encore totalement remboursés, et seront alors partie intégrante des possessions de la première banque holding, qui aura fait banqueroute. L'incroyable quantité d'actions mise sur le marché au même moment provoquera alors un effondrement du marché si important que l'ensemble des économies nationales de l'occident s'effondreront en même temps.

 

La planète se trouvera alors dans une situation désespérée. L'argent n'aura plus aucune valeur, et le risque d'une révolte généralisée (et planifiée !) sera grand.

 

L'utilité de bases comme Pine Gap devient maintenant évidente. Si une révolte généralisée venait à survenir, ces bases seraient un lieu sûr pour divers politiciens et leurs équipes, comme pour les financiers internationaux, ainsi que leurs familles et amis.

 

Si une telle révolte ne survenait pas, les financiers adopteraient alors une attitude bienveillante en proposant la substitution de l'ensemble des monnaies par des cartes de paiement assurant une véritable égalité pour tous, l'abolition des droits de tous les propriétaires, et en proposant l'instauration d'un Gouvernement Mondial garantissant la paix.

 

Les masses, dans leur conscience de groupe, réaliseront alors la nécessité d'assurer la Paix et la Justice Sociale par tous les moyens, y compris la force. Le potentiel mis en place grâce à l'équipement des bases souterraines rendra alors possible la disparition sans trace de ceux ne se conformant pas ou qui entraveraient la joie du peuple. Il assurera également l'écrasement rapide de toute rébellion. Il pourrait également arriver que nos nouveaux maîtres finissent par dire au peuple qu'ils disposent du soutien des extra-terrestres et que nous sommes arrivés à l'aube du nouveau millénaire, un âge d'or... ce sera la pire dictature que le genre humain ait jamais connu.

 

Il ne fait aucun doute que d'autres bases ont été construites dans les Etats-Unis et ailleurs dans l'hémisphère Nord. Il se peut même que les bases occupées par les Gris, dans le territoire Américain, soient du même type. Une rumeur prétend qu'un représentant des Gris peut être trouvé dans chacune des bases souterraines américaines de l'hémisphère Sud.

 

Rien ce que qui vient d'être dit n'a à voir avec la science-fiction. Tout ce que je dis dans ce texte est vrai, et ne donne pas une image gaie de l'avenir. ‘’

 

Tiré du site original :       http://www.rr0.org/PineGap_Gille.html

 

Je me pose comme question celle-ci par exemple :

A chaque fois que l’on descend de 100 m sous terre, on gagne 2 à 3°C en moyenne, la radioactivité naturelle des roches produisant des quantités énormes d’énergie, en faisant un calcul simple :  

8 000 / 100 * 2.5 = 200,  Pine Gap sous 8 000 mètres de terre 200 °  !!

 

ceux qui refusent, contestent, et se moquent de la théorie de la terre creuse se rendent bien compte que l’on peut vivre à de grandes profondeurs sans problème pour notre civilisation, alors une civilisation bien plus évoluée que nous ne le pourrait pas  ??

 

http://homme-et-espace.over-blog.com/article-16135769.html

 

 

 

D'un Lecteur, Observeur :


 

Pine Gap et HAARP enflamment les imaginations.
Des sites et blogs publient des pseudos informations
suggérant que Pine Gap et HAARP sont utilisés
pour provoquer des tremblements de terre.


Les tremblements de terre sont provoqués
par des contraintes mécaniques entre plaques tectoniques

dont l'énergie est de plusieurs
centaines de bombes nucléaires Hiroshima :
http://drgoulu.com/2011/03/16/seismes-et-energies/
http://eost.u-strasbg.fr/pedago/fiche1/magnitude.fr.html.
http://lewebpedagogique.com/physique/leffet-dune-bombe-nucleaire/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_A
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_H


Il n'est donc pas possible de les provoquer
par les technologies de Pine Gap et HAARP.


L'immense antenne (très basse fréquence) de Pine Gap est utilisée
pour communiquer avec les sous-marins nucléaires :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_avec_les_sous-marins
 
L'ignorance scientifique des sites alarmistes est lamentable.
Comme une très grande majorité de personnes n'a pas
de formation scientifique, les gens avalent des couleuvres.
 

 

 


Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 01:54

http://www.reopen911.info/News/wp-content/uploads/BradleyManning.jpg

http://www.reopen911.info/News/wp-content/uploads/BradleyManning.jpg

 

 

Merci d'avoir signé la pétition pour mettre un terme à la torture que subit Bradley Manning. Votre nom a été ajouté.

Plus nous serons nombreux à rejoindre cette campagne aujourd’hui, plus puissant sera notre appel. Merci de faire passer le mot -- faites suivre le lien suivant à vos amis et à votre famille, et postez-le sur Facebook :

https://secure.avaaz.org/fr/bradley_manning_fr/97.php?cl_tta_sign=e166e4d9d771c924fd3ad62cafcb2dd0

Merci mille fois,

L’équipe d’Avaaz

-------
Voici le message d'origine à faire suivre:

Chers amis,

L'informateur de Wikileaks, Bradley Manning, est en ce moment torturé dans une prison militaire aux Etats-Unis. Il subit un isolement complet qui peut conduire à la folie, ponctué de courtes sorties quotidiennes pendant lesquelles il est totalement déshabillé et couvert d'insultes par les autres détenus.

Bradley attend son procès pour avoir divulgué des documents militaires secrets à WikiLeaks, dont une vidéo de soldats américains massacrant des civils irakiens. Le traitement cruel et inhumain dont il fait l'objet s'inscrit manifestement dans une campagne d'intimidation visant à réduire au silence les informateurs et à réprimer WikiLeaks. Le gouvernement des Etats-Unis est partagé sur ce sujet, et des diplomates critiquent publiquement les militaires pour le traitement qu'ils infligent à Bradley Manning, mais le Président Obama s'est tenu à l'écart jusqu'à présent.

Le Président Obama accorde beaucoup d'importance à la réputation des Etats-Unis dans le monde. A nous de lui montrer qu'elle est en jeu aujourd'hui. Lançons un gigantesque appel mondial au gouvernement des Etats-Unis pour que Bradley Manning cesse d'être torturé et pour que la loi soit respectée. Signez la pétition ci-dessous -- notre message sera présenté à travers des actions choc et des encarts publicitaires à Washington dès que nous aurons atteint 250000 signatures:

https://secure.avaaz.org/fr/bradley_manning_fr/97.php?cl_tta_sign=e166e4d9d771c924fd3ad62cafcb2dd0

Sur le papier, les Etats-Unis s'opposent à la torture. La Constitution des Etats-Unis interdit "les traitements cruels et inhabituels". D'autre part, les Etats-Unis ont signé avec près d'une centaine d'autres pays une convention internationale qui garantit que tous les prisonniers seront traités "avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine". Or, Bradley Manning se trouve aujourd'hui en cellule d'isolement complet sans même de draps pour se couvrir, sans qu'il lui soit permis de faire d'exercice physique, et soumis à une humiliation cruelle qui atteint gravement son intégrité mentale. C'est une violation du droit international et de la loi aux Etats-Unis.

Bradley est détenu sous un statut visant la "prévention de blessures" malgré 16 rapports de professionnels militaires de la santé mentale, stipulant qu'il faudrait mettre un terme à ses conditions sévères de détention. Ses avocats tentent de faire valoir auprès du tribunal ses droits fondamentaux constitutionnels et internationaux, mais jusqu'ici le tribunal militaire responsable du sort de Bradley a ignoré ses souffrances.

Depuis la révélation explosive des crimes commis par les militaires américains en Afghanistan et en Irak, Wikileaks subit une répression sévère. Beaucoup pensent que cette pression brutale sur Bradley a pour but de le forcer à impliquer le fondateur de WikiLeaks Julian Assange. Mais Obama a promis aux citoyens des Etats-Unis et au monde entier qu'il protègerait, et non pas persécuterait, les informateurs :

"Souvent, la meilleure source d'information sur le gaspillage, les fraudes et les abus d'un gouvernement est un employé en poste dans ce gouvernement, soucieux de l'intérêt public et prêt à témoigner. De tels actes de courage et de patriotisme, qui peuvent parfois sauver des vies et souvent économiser l'argent du contribuable, devraient être encouragés et non pas étouffés."

Le traitement cruel infligé à Bradley va dans le sens contraire et envoie un message effrayant à celles et ceux qui pourraient révéler des informations importantes. Agissons rapidement pour faire pression sur le gouvernement des Etats-Unis afin qu'il honore ses engagements pour les droits humains et la protection des informateurs, et qu'il mette un terme au traitement cruel et insupportable subi par l'un de ses citoyens. Signez la pétition ci-dessous:

https://secure.avaaz.org/fr/bradley_manning_fr/97.php?cl_tta_sign=e166e4d9d771c924fd3ad62cafcb2dd0

Bradley Manning affirme qu'il est un patriote et a admis avoir divulgué des informations que, selon lui, le monde devait connaître. Certains peuvent être en désaccord avec l'approche de Wikileaks et avec l'opinion de ceux qui leur ont fourni des informations. Mais la torture illégale de Bradley Manning - qui n'a pas encore bénéficié de jugement équitable et n'a été jusqu'ici déclaré coupable d'aucun crime - est honteuse et constitue une violation des droits fondamentaux et de la dignité humaine.

Avec espoir et détermination,

Emma, Ricken, Pascal, Janet et le reste de l'équipe d'Avaaz

Sources:

Le calvaire du soldat Manning, Courrier International:
http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/16/le-calvaire-du-soldat-manning

Démission du porte-parole du département d'Etat pour avoir critiqué le traitement infligé à Manning, L'Express:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/demission-du-porte-parole-du-departement-d-etat_971889.html?xtor=x

Texte sur l'importance des informateurs publié sur le site officiel du Président Obama (en anglais):
http://change.gov/agenda/ethics_agenda/

WikiLeaks : Manning inculpé de collusion avec l'ennemi, NouvelObs:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110303.OBS9012/wikileaks-manning-inculpe-de-collusion-avec-l-ennemi.html

Amnesty appelle une nouvelle fois à réviser les conditions très dures de la détention du soldat lié à l'affaire Wikileaks:
http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/fresh-call-end-harsh-detention-wikileaks-soldier-2011-03-24

Obama: pas de pitité pour les informateurs, selon l'AFP:
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=10672

 

Bradley Manning, l’auteur présumé des fuites
de documents envoyés à Wikileaks

 

Quelle est la place de la vérité des faits dans un pays démocratique en guerre ? Peut-on, au nom du droit à l’information, révéler les atrocités commises par les soldats sur le terrain ? Réponse de Barack Obama : non. C’est même là un acte de trahison. Et c’est ce que risque Bradley Manning, ce jeune soldat états-unien accusé d’avoir envoyé à Julian Assange et son site Wikileaks des milliers de documents sur la guerre en Irak et en Afghanistan. Voici un article lapidaire paru sur le site anti-guerre Counterpunch et traduit par LeGrandSoir.


 

Le calvaire de Bradley Manning : Sous Obama, il vaut mieux commettre un crime de guerre que d’en révéler un


par Charles DAVIS, Medea BENJAMIN, sur Counterpunch, le 9 mars 2011

Traduction D.Muselet pour LeGrandSoir

 

Bradley Manning est accusé d’avoir humilié l’establishment politique en révélant la complicité d’importants officiels étasuniens dans l’exécution et la dissimulation de crimes de guerre. Pour le punir d’avoir écouté sa conscience, le gouvernement étasunien le maintient abusivement en cellule d’isolement, l’humilie et essaie de le garder derrière des barreaux sa vie entière.

La leçon est claire et les soldats l’ont comprise : Il vaut mieux commettre un crime de guerre que d’en dévoiler un.

Manning, un officier des services secrets de 23 ans en service au Kuwait – choqué par ce qu’il a vu- a supposément communiqué des dizaines de milliers de câbles du département d’état au Website spécialisé dans les révélations Wikileaks. Ces câbles montrent que des officiers étasuniens ont couvert à peu près tous les crimes, des viols d’enfants financés par le trésor public en Afghanistan aux bombardements illégaux du Yemen. Manning est aussi accusé d’avoir fait fuiter la vidéo qui montre des pilotes étasuniens tirant sur plus d’une douzaine d’Iraquiens à Bagdad, dont deux journalistes de Reuters, puis tuant le père de deux enfants qui s’était arrêté pour leur porter secours. Les deux jeunes de l’homme furent aussi sérieusement blessés.

"Eh bien c’est leur faute ! Ils n’ont qu’à pas amener des enfants à la guerre" a déclaré un pilote étasunien que le remords n’étouffait pas dans cette vidéo de juillet 2007 intitulée "meurtre collatéral".

 

 

 

Aucun de ces soldats coupables de crime de guerre n’a été puni, ni aucun des officiels de haut rang qui leur ont donné leur aval. En fait, un soldat a plus de chance de recevoir une médaille que d’aller en prison s’il commet un crime de guerre. Et que se passe-t-il pour ceux qui ont donné leur aval ? Eh bien on leur offrira un contrat pour écrire un livre et des émoluments à 6 chiffres pour faire des conférences. Vous n’avez qu’à demander à George W. Bush. Ou à Dick Cheney, Donald Rumsfeld ou Condoleeza Rice. Ou au "respectable" (on se demande bien en quoi) Colin Powell.

En fait, tout indique que Manning serait dans une bien meilleure position aujourd’hui -probablement en train de faire des conférences plutôt que de croupir en cellule d’isolement- s’il avait tué lui-même ces hommes à Bagdad.

J’exagère ? Regardez ce qui est arrivé aux soldats étasuniens qui pendant quelques heures – pas quelques minutes – sont allés de maison en maison dans la ville irakienne de Haditha et ont exécuté 24 hommes, femmes et enfants en représailles du bombardement du bord de la route.

"Je les ai vus tirer sur mon grand-père, d’abord dans la poitrine, puis dans la tête" a déclaré un des deux témoins qui ont survécu au massacre, Eman Waleed, un enfant de neuf ans. "Puis ils ont tué ma grand-mère." Presque cinq ans plus tard, il n’y a aucun des hommes qui a pris part au massacre derrière les barreaux. Et en dépit d’une enquête qui a révélé que des déclarations faites par la chaîne de commandement "suggéraient que la vie des civils iraquiens n’est pas aussi importante que la vie de soldats étasuniens" et que le meurtre de civils innocents à la peau brune "était juste le prix de revient du business" aucun de leurs supérieurs n’est derrière les barreaux non plus.

Maintenant regardez comment Bradley Manning est traité. Le 1er mars, l’armée a accusé Manning de 22 délits supplémentaires -en plus des premières charges qui étaient d’avoir révélé de l’information classifiée, d’avoir désobéi aux ordres et de s’être mal conduit de façon générale. Une des nouvelles accusations "aide à l’ennemi" est passible de mort. Cela signifie que Manning est susceptible d’être exécuté ou de passer toute sa vie en prison pour avoir dévoilé l’horrible vérité du l’Empire étasunienPendant ce temps, l’administration Obama a décidé de rendre la période qui précède le procès aussi inhumaine que possible pour Manning, en le maintenant en cellule d’isolement 23 heures par jour, depuis son arrestation il y a 10 mois, un traitement qui le groupe "psychologues pour la responsabilité sociale" qualifie de "traitement pour le moins cruel, inhabituel et inhumain en violation avec la loi étasunienne."

En plus de l’horreur de l’isolement sur le long terme, Manning n’a pas le droit de faire de l’exercice dans sa cellule ni d’avoir des draps et un oreiller. Et toutes les cinq minutes il doit répondre par l’affirmative au garde qui lui demande s’il est "OK"

Il ment probablement.

Et maintenant ça empire encore. Sur son blog, l’avocat militaire de Manning, le Lt David Coombs, révèle qui son client est désormais complètement déshabillé le soir, et laissé nu et sous surveillance étroite pendant sept heures. Quand on sonne le réveil à 5 heures du matin il est alors "obligé de se tenir debout tout nu devant sa cellule."

Si vous me faites remarquer que l’empereur n’a pas d’habits, je vous dirais que l’Empire va s’assurer que vous n’en ayez pas non plus.

Les officiels de la base de la Marine de Quantico où Manning est enfermé prétendent que cette mesure n’est pas "une punition" mais que c’est au contraire "une mesure conservatoire" destinée à l’empêcher de se faire du tort à lui-même. Croyez-vous vraiment que Manning va s’étrangler avec ses sous-vêtements – et qui plus est en étant sous surveillance 24 heures sur 24 ?

"Est-ce que c’est Quantico ou Abu Ghraib ?" a demandé le républicain Dennis Kucinich dans un communiqué de presse. C’est une bonne question, Monsieur le représentant du Congrès. Comme il en a été pour les hommes emprisonnés dans la chambre de torture du précédent président étasunien, Manning est humilié et torturé bien qu’il n’ait même pas été jugé par un tribunal militaire, et encore moins jugé coupable de quelque crime que ce soit.

Et voilà où en est l’homme de loi spécialiste en droit constitutionnel qui s’est présenté comme le candidat de l’espoir et du changement.

Vous souvenez-vous de l’époque où Obama faisait campagne contre ces mêmes techniques de torture pratiquées par Bush et ses supporters ? Vous rappelez-vous qu’Obama a dit : "Ceux qui révèlent des choses cachées témoignent de la bonne santé d’une démocratie et on doit les protéger des représailles" ? On voit maintenant que son soutien pour eux n’était que de la rhétorique. Depuis il a été élu.

Et c’est un fait, en dépit de ses belles promesses et de ses belles paroles, la manière dont Obama traite Manning n’est pas différente de ce que faisait Richard Nixon. Pas plus qu’Obama -qui a poursuivi plus de personnes pour avoir communiqué des informations secrètes que n’importe quel autre président dans l’histoire- Nixon n’aimait les "mouchards" et ne voulait que le public étasunien sache ce que faisait son gouvernement. Et comme Obama il a prétendu que Daniel Ellsberg, qui avait révélé les Documents du Pentagone avait "aidé et soutenu l’ennemi" en dévoilant la vérité sur la guerre du Vietnam.

Mais il y a une différence : Richard Nixon n’a jamais jeté le grand héros qui a révélé la vérité à son époque seul dans un cachot et ne l’a pas torturé. Si seulement on pouvait en dire autant de Barak Obama.

Charles DAVIS, Medea BENJAMIN

sur Counterpunch, le 9 mars 2011

 

Notes de l’auteur :

(*) Medea Benjamin est cofondatrice de Global Exchange et CODEPINK : Women for Peace

(**) Charles Davis est un journaliste indépendant. Le 20 mars, CODEPINK et d’autres marcheront vers la base de la Marine de Quantico pour soutenir Bradley Manning. Vous pouvez signer la pétition de CODEPINK qui demande au président Obama la grâce de Bradley Manning.

 

En complément :

Bradley Manning
c/o Courage to Resist
484 Lake Park Ave #41
Oakland CA 94610
USA

 

En lien avec cet article :

  http://www.reopen911.info/News/2011/03/16/le-calvaire-de-bradley-manning-sous-obama-il-vaut-mieux-commettre-un-crime-de-guerre-que-d%E2%80%99en-reveler-un/

 

 

Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 01:26
Les « salafistes » d’Al Qaeda/Cia/Mossad ont tué Vittorio Arrigoni

par Filippo Fortunato Pilato

Le 15 avril 2011

 

 

La sentence de mort émise par le Mossad à l’encontre de Vittorio Arrigoni depuis « Plomb durci » a finalement été exécutée.

 




Personne en effet ne nous enlèvera la conviction, même si nous n’avons pas actuellement de preuves, mais elles sortiront, que la mort de Vittorio est l’œuvre des services israéliens infiltrés dans l’inexistant « réseau fantôme » d’Al Qaeda : parce que, sachons-le, quand est écrit Al Qaeda, il faut lire Cia et prononcer Mossad.

Son corps sans vie a été trouvé aujourd’hui à l’aube, vendredi 15 avril, dans une maison abandonnée de la Bande de Gaza.

Trois hommes armés, du groupe jihadiste salafiste auto-dénommé  « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima », avaient enlevé dans le centre de Gaza le militant pacifiste du Free Gaza Movement, membre aussi de l’International Solidarity Movement : les ravisseurs demandaient comme rançon au Hamas, qui est en charge du gouvernement à Gaza, la libération de certains salafistes détenus dans les prisons du Hamas (de l’administration carcérale du gouvernement élu, NdT), parmi lesquels aussi Cheikh Al Saidani (plus connu come Abou Walid al Maqdisi), leader des groupes Tawid et Jihad, affiliés à Al Qaeda.

Hamas dans la Bande de Gaza a la main lourde avec les terroristes, les vrais, qui sentent à plein nez les « services israéliens », et dont les gestes inhumains sont exploités comme excuse pour les représailles sionistes aux dépens de la population de Gaza.

En cas de non acceptation des requêtes des ravisseurs, Vittorio aurait été tué avant 17h. (Heure locale) à Gaza.

Les groupes dirigés par Al Maqdisi/Al Saidani ont fait des dizaines de victimes dans des attaques contre des objectifs civils et fu[ren]t arrêté[s] par les forces égyptiennes il y a à peine plus d’un mois avec l’imputation de divers attentats terroristes, parmi lesquels celui contre un hôtel du Sinaï où une vingtaine de personnes avaient été tuées en 2006.

VIDEO YOUTUBE: http://www.youtube.com/watch?v=CP0VuAWhJkc

Voici pour la chronique (informations tirées de plusieurs agences arabes en ligne)

Maintenant une précision et une réflexion.

Une précision.  Disons tout de suite, par honnêteté intellectuelle, que tout en partageant les mêmes passion et élan pour la cause commune de liberté et d’indépendance pour la Palestine (pour nous Terre Sainte), les rapports d’amitié avec Vittorio s’étaient interrompus, à cause de ses positions intransigeantes et outrageusement irrespectueuses à l’égard de qui, comme nous et comme l’auteur de ces lignes, manifestait des idées ou une foi différente de la sienne. Ceci dit par amour de la sincérité, afin de ne pas passer pour ceux qui se confondent en louanges pour faire les beaux dans les moments d’émotion et de deuil.  Et ceci n’ayant pas la moindre incidence sur le jugement concernant ses qualités humaines et la générosité d’âme qu’il a montrées sur le terrain pendant toutes ces années, qui en font un homme qui doit être évoqué avec l’honneur qu’il mérite.

La réflexion. Quand nous disons « les salafistes d’Al Qaeda/Cia/Mossad ont assassiné Vittorio Arrigoni », nous voulons dire exactement et littéralement ce que nous avons dit. Que Al Qaeda soit une créature organique des jeux de guerre d’occupation étasuniens et israéliens, même un enfant, désormais, le sait et le comprend. Ceux qui parlent du groupe de Ben Laden ou d’Al Qaeda comme d’une entité révolutionnaire qui poursuivrait les intérêts de l’islam, ou bien sont de mauvaise foi ou sont mal informés, ou ne sont pas assez attentifs à ce qui se passe sur l’échiquier géopolitique international en concomitance avec les opérations « al qaedistes ».  Parce, depuis le début des opérations en Afghanistan contre les Russes, jamais une seule opération al-qaediste n’a eu lieu sans apporter avec elle une occupation militaire, une escalade guerrière, une intensification des opérations géostratégiques pour repositionner les forces sur le terrain, des pressions politiques pour conditionner des choix nationaux majoritairement répressifs et intrusifs à l’égard des libertés des citoyens. En termes plus simples, si Al-Qaeda n’existait pas, les services secrets israélo-étasuniens auraient dû l’inventer : et en effet Al Qaeda fut une créature des services, dénommée « the base » ou mieux « the data base ».

Indépendamment du fait qu’à Gaza personne ne connaît ce groupe salafiste appelé « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima » ; indépendamment aussi du fait que des sources gouvernementales de Gaza déclarent inexistant tout groupe de ce genre opérant à l’intérieur de la Bande, si ce n’est comme micro-réalités manœuvrées par les services secrets israéliens pour créer et générer des conflits et provocations intérieures, en comptant sur la main-d’œuvre pêchée dans le fanatisme islamique, il faut absolument se poser une question : pourquoi,  pour quelle raison, de fantomatiques groupes islamistes en conflit avec le Hamas auraient-ils dû enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus emprisonnés dans les prisons de Gaza ?

 Cela n’a aucun sens. Pour faire des pressions de ce genre il aurait fallu enlever des représentants du gouvernement de Gaza ou des représentants islamiques proches du Hamas.  Ou bien il aurait fallu enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus islamistes-salafistes dans les prisons italiennes. Toute cette opération de kidnapping  a autant de sens qu’enlever un Allemand pour demander la libération d’un Chinois, détenu dans les prisons chinoises.

Et pourquoi, avec tous les militants internationaux présents à Gaza, enlever justement Vittorio Arrigoni ? Devons-nous faire un reload, et revenir deux ans en arrière ? Vittorio, à la différence d’autres militants britannique, français, ou autres, était le seul Italien témoin de « Plomb Durci » : il avait vu trop de choses, il était en train de témoigner de trop de choses, en italien. Ses chroniques étaient rapportés dans les journaux et revues, internet et la presse écrite.

Mais surtout une condamnation à mort avait été émise contre lui par les milices sionistes, qui en avaient diffusé la communication en ligne dès le début de l’année 2009, assorties de menaces et proclamations sionistes folles. Voilà la vérité.

Sentence émise, condamnation exécutée.

Repose en paix Vittorio, restons en paix, ou comme tu dirais, toi « restons humains ».

Pour nous cela ne s’arrête pas ici. Jusqu’au bout.

 

Filippo Fortunato Pilato pour TerraSantaLibera.org  

 

Edité le Vendredi 15 avril 2011 sur :

http://www.terrasantalibera.org/

http://www.terrasantalibera.wordpress.com/  


Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24335

Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 01:17

mars 26th, 2011 by passionlivres

 41m898-ikgl_sl500_aa300_.jpg

 

 

 

Un jour, bien avant que ce siècle ne s’achève, le monde aura un gouvernement pour traiter des sujets qui concernent l’humanité tout entière.


Il ne s’agira pas de mettre en uvre de nouveaux traités ou d’imposer des règles, ni même de confier cette mission à des institutions internationales, mais d’un vrai gouvernement. Avec ses impôts, son administration, son armée, ses tribunaux.

L’idée en est ancienne. Au moins aussi ancienne que la prise de conscience de l’unité de l’espèce humaine. Elle n’est ni utopique ni absurde. Elle s’impose, comme s’imposa l’idée de l’Etat, regroupement des provinces, et celui des grandes fédérations continentales.


Pour éviter que le chaos s’installe, que les forces centrifuges à l’oeuvre ne l’emportent, pour résoudre la crise financière, pour maîtriser la crise écologique et les menaces épidémiologiques, pour réduire les injustices planétaires, pour rendre possible une croissance planétaire durable.


Le moment est venu d’y réfléchir, de s’y préparer, de penser l’architecture de ce gouvernement du monde. Et même, pour le construire, le moment est venu d’organiser des états généraux planétaires.

 

 

Un gouvernement de Grands Banquiers !

Un Gouvernement non élu

concentrant tous les pouvoirs

et décidant de tout à notre place,

dans l'intérêt de ses promoteurs,

on a compris, sauve qui peut !

eva R-sistons


 

NOM-globe-a-table-p-copie-1.png

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:23
http://img.over-blog.com/455x341/0/52/28/82/2011-PART-1/CHEIKFITANEWS-P1014430.JPG
http://img.over-blog.com/455x341/0/52/28/82/2011-PART-1/CHEIKFITANEWS-P1014430.JPG
.
.
Côte d’Ivoire - Gbagbo -
Manif à Paris samedi 16 avril 2011
à la Bastille à 14h
.

  .
Quand un peuple est libéré d’un dictateur, il sort en masse, c’est une liesse populaire indescriptible. Mais ici, nous avons vu la même image sur toutes les chaînes : Moins de 100 personnes dans les rues d’une ville de plus de 3 millions. Alors, le « libérateur » Ouattara est un imposteur, et Laurent GBAGBO est une fierté africaine !
 
Le samedi 16 avril 2011, tous et toutes à la Bastille à partir de 14h :
 
 
Et j'espère que cette fois-ci, il y aura un nombre conséquent de Blancs, contrairement à la grande manif antiguerre du 9 avril 2011 où il n'y avait quasiment aucun Blanc dans la foule. Voici une vidéo de cette manif et constatez vous-mêmes ! :
 
 
C'est honteux pour les Blancs ! où est la solidarité internationale ? Où est l'internationalisme prolétarien ? Prolétaires de tous les pays unissez-vous !

 
Urgent faire circuler
.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 19:53

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/02/geab.jpg

GEAB N°54 est disponible 

Crise systémique globale : Automne 2011 – Budget/T-Bonds/Dollar, les trois crises américaines qui vont provoquer la Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial..


  Communiqué public GEAB N°54 (15 avril 2011) .

 

Le 15 Septembre 2010, le GEAB N°47 titrait « Printemps 2011 : Welcome to the United States of Austerity / Vers la très grande panne du système économique et financier mondial ». Pourtant, à la fin de l'été 2010, la plupart des experts estimait, d'une part, que le débat sur le déficit budgétaire US resterait un simple sujet de discussions théoriques au sein de la Beltway (1) ; d'autre part, qu'il était impensable d'imaginer les Etats-Unis se lancer dans une politique d'austérité puisqu'il suffisait à la Fed de continuer à imprimer des Dollars. Or, comme chacun peut le constater depuis plusieurs semaines, le Printemps 2011 a bien apporté l'austérité aux Etats-Unis (2), une grande première depuis la Seconde Guerre Mondiale et la mise en place d'un système global fondé sur l'aptitude du moteur américain à générer toujours plus de richesse (réelle dans les années 1950-1970, puis de plus en plus virtuelle à partir de cette date).

A ce stade, LEAP/E2020 est donc en mesure de confirmer que la prochaine étape de la crise sera bien la « Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial » ; et que cette panne historique surviendra à l'Automne 2011 (3). Les conséquences monétaires, financières, économiques et géopolitiques de cette « Très Grande Panne » seront d'une ampleur historique et feront paraître la crise de l'Automne 2008 comme ce qu'elle était réellement : un simple détonateur.

La crise au Japon (4), les décisions chinoises et la crise des dettes en Europe joueront certainement un rôle dans cette panne historique. En revanche nous considérons que la question des dettes publiques des pays périphériques de l'Euroland n'est plus le facteur de risque européen dominant en la matière, mais que c'est le Royaume-Uni qui retrouve sa position d' « homme malade de l'Europe » (5). La zone Euro a en effet mis en place et continue à améliorer tous les dispositifs nécessaires pour régler ces problèmes (6). La gestion des problèmes grec, portugais, irlandais, … se fera donc de manière organisée. Que des investisseurs privés doivent en partie en faire les frais (comme anticipé par LEAP/E2020 avant l'été 2010) (7) n'appartient pas à la catégorie des risques systémiques, n'en déplaisent au Financial Times, au Wall Street Journal et aux experts de Wall Street et de la City qui essayent tous les trois mois de refaire le « coup » de la crise de la zone Euro du début 2010 (8).

En revanche, le Royaume-Uni a complètement raté sa tentative d' « amputation budgétaire préventive» (9). En effet, sous la pression de la rue et notamment des plus de 400.000 Britanniques qui arpentaient les rues de Londres le 26/03/2011 (10), David Cameron est obligé de revoir à la baisse son objectif de réduction des dépenses de santé (un point clé de ses réformes) (11). Parallèlement, l'aventure militaire libyenne l'oblige à revoir également ses objectifs de coupes budgétaires du ministère de la Défense. Nous avions déjà indiqué dans le dernier GEAB que les besoins de financement public britannique continuaient à augmenter, signe de l'inefficacité des mesures annoncées dont la mise en œuvre se révèle très décevante dans la réalité (12). Le seul résultat de la politique du tandem Cameron/Clegg (13) est pour l'instant la rechute de l'économie britannique en récession (14) et l'évident risque d'implosion de la coalition au pouvoir suite au prochain référendum sur la réforme électorale.

Dans ce GEAB N°54, notre équipe s'attache donc à décrire les trois facteurs-clés qui déterminent cette Très Grande Panne globale de l'Automne 2011 et ses conséquences. Parallèlement, nos chercheurs ont entrepris d'anticiper l'évolution de l'opération militaire franco-anglo-américaine en Libye dont nous estimons qu'elle est un puissant accélérateur de la dislocation géopolitique mondiale et qu'elle éclaire utilement certains des changements tectoniques en cours dans les rapports entre grandes puissances mondiales. Outre le GEAB $ Index, nous développons nos recommandations pour faire face aux dangereux trimestres à venir.

Fondamentalement, le processus qui se déroule sous nos yeux, et dont l'entrée des Etats-Unis dans une ère d'austérité (15) est une simple expression budgétaire, n'est que la poursuite de l'apurement des 30.000 milliards d'actifs-fantômes qui avaient envahi le système économique et financier mondial à la fin 2007 (16). Si environ la moitié d'entre eux avaient disparu courant 2009, ils ont été en partie ressuscité depuis cette date par la volonté des grandes banques centrales mondiales et en particulier par la Réserve fédérale US et ses « Quantitative Easings 1 et 2 ». Or, notre équipe estime donc que ce sont 20.000 Milliards de ces actifs-fantômes qui vont s'envoler en fumée à partir de l'Automne 2011, et ce d'une manière très brutale sous l'effet conjugué des trois méga-crises US en gestation accélérée :

. la crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale
. la crise des Bons du Trésor US, ou comment la Réserve fédérale US atteint le « bout du chemin » entamé en 1913 et doit faire face à sa faillite quel que soit le camouflage comptable choisi
. la crise du Dollar américain, ou comment les soubresauts de la devise US qui vont caractériser l'arrêt du Quantative Easing 2 au second trimestre 2011 seront les prémisses d'une dévaluation massive (de l'ordre de 30% en quelques semaines).

Banques centrales, système bancaire mondial, fonds de pension, multinationales, matières premières, population américaine, économies de la zone Dollar et/ou dépendantes de leurs échanges avec les Etats-Unis (17), … c'est l'ensemble des opérateurs structurellement dépendants de l'économie US (dont le gouvernement, la Fed et le budget fédéral sont devenus les composantes centrales), des actifs libellés en Dollars ou des transactions commerciales en Dollars qui vont subir le choc frontal de 20.000 milliards d'actifs-fantômes disparaissant purement et simplement de leur bilan, de leurs placements ou générant une baisse majeure de leurs revenus réels.

Autour de ce choc historique de l'Automne 2011, qui marquera l'affirmation définitive des tendances lourdes anticipées par notre équipe dans les précédents GEAB, les grandes catégories d'actifs vont connaître des turbulences majeures exigeant une vigilance accrue de tous les opérateurs soucieux de leurs investissements et placements. En effet, cette triple crise US marquera la vraie sortie du « monde d'après 1945 » qui a vu les Etats-Unis jouer le rôle d'Atlas et sera donc marquée par des chocs et des répliques multiples au cours des trimestres qui suivront.

Par exemple, le Dollar peut connaître à court terme des effets renforçant sa valeur par rapport aux principales devises mondiales (notamment si les taux d'intérêts US s'élèvent très rapidement suite à la fin du Quantitative Easing 2), même si, au-delà de six mois, sa perte de valeur de 30% (par rapport à sa valeur actuelle) est inéluctable. Nous ne pouvons donc que répéter le conseil qui figure en tête de nos recommandations depuis le début de nos travaux sur la crise : dans le cadre d'une crise globale d'ampleur historique comme celle que nous traversons, le seul objectif rationnel pour les investisseurs et les épargnants n'est pas de gagner plus, mais d'essayer de perdre le moins possible.

Cela va être particulièrement vrai pour les trimestres à venir où l'environnement spéculatif va devenir hautement imprévisible sur le court terme. Cette imprévisibilité à court terme tient notamment au fait que les trois crises américaines qui déclencheront la Très Grande Panne mondiale de l'Automne ne sont pas synchrones. Elles sont très étroitement corrélées mais pas de manière linéaire. Et l'une d'entre elles, la crise budgétaire, est directement dépendante de facteurs humains très influents sur le calendrier de son déroulement ; alors que les deux autres (quoi qu'en pensent ceux qui voient dans les responsables de la Fed des dieux ou des diables (18)) sont pour l'essentiel désormais inscrites dans des tendances lourdes où l'action des dirigeants américains est devenue marginale (19).

La crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale
Les chiffres peuvent donner le tournis : « 6.000 milliards de coupes budgétaires sur dix ans » (20), dit le Républicain Ryan, « 4.000 milliards en douze ans » réplique le déjà-candidat pour 2012 Barack Obama (21), « tout cela est loin de suffire » renchérit l'une des références des Tea Parties, Ron Paul (22). Et de toute façon, sanctionne le FMI, « les Etats-Unis ne sont pas crédibles quand ils parlent de réduire leurs déficits » (23). Cette remarque inhabituellement brutale du FMI, traditionnellement très prudent dans ses critiques concernant les Etats-Unis, est en tous cas particulièrement justifiée au regard du psychodrame qui, pour une poignée de dizaines de milliards de Dollars, a failli faire fermer l'état fédéral faute d'accord entre les deux grands partis. Un scénario qui va d'ailleurs se reproduire prochainement à propos du plafond d'endettement fédéral.

Le FMI ne fait donc qu'exprimer une opinion largement partagée par les créanciers des Etats-Unis : si pour quelques dizaines de milliards USD de réduction des déficits, le système politique américain atteint un tel degré de paralysie, que va-t-il se passer quand dans les mois à venir vont s'imposer des réductions de plusieurs centaines de milliards USD par an ? La guerre civile ? C'est l'opinion en tout cas du nouveau gouverneur de Californie, Jerry Brown (24), qui estime que les Etats-Unis font face une crise de régime identique à celle qui conduisit à la Guerre de Sécession (25).

Evolution comparée des besoins de financement du secteur public aux Etats-Unis (1979 - 2010) (en rouge : public / en bleu : privé) - Source : Agorafinancial, 04/2011
Evolution comparée des besoins de financement du secteur public aux Etats-Unis (1979 - 2010) (en rouge : public / en bleu : privé) - Source : Agorafinancial, 04/2011
Le contexte n'est donc plus à la simple paralysie mais bien à une confrontation tous azimuts entre deux visions de l'avenir du pays. Plus la date des prochaines élections présidentielles va s'approcher (Novembre 2012), plus la confrontation entre les deux camps va s'intensifier et se dérouler au mépris de toute règle de bonne conduite, y compris pour sauvegarder l'intérêt général du pays : « Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre » dit Ulysse dans l'Odyssée. La scène politique washingtonienne va de plus en plus ressembler à un hôpital psychiatrique (26) dans les mois à venir, rendant de plus en plus probable « la décision aberrante ».

Si, pour se rassurer à propos du Dollar et des Bons du Trésor, les experts occidentaux se répètent en boucle que les Chinois seraient fous de se débarrasser de ces actifs dont ils ne feraient ainsi que précipiter la chute de valeur, c'est qu'ils n'ont pas encore compris que c'est de Washington et de ses errements politiques que peut venir la décision qui précipite cette chute. Et Octobre 2012, avec son traditionnel vote du budget annuel, va offrir le moment idéal pour cette tragédie grecque qui, selon notre équipe, n'aura cependant pas de happy ending car ce n'est pas Hollywood mais bien le reste du monde qui va écrire la suite du scénario.

Quoiqu'il en soit, par décision politique choisie, par fermeture du gouvernement fédéral ou par pressions extérieures irrésistibles (27) (taux d'intérêts, FMI + Euroland + BRIC (28)), c'est bien à l'Automne 2011 que le budget fédéral US va se contracter massivement pour la première fois. La poursuite de la récession conjuguée à la fin du Quantative Easing 2 va faire monter les taux d'intérêts et donc accroître considérablement le service de la dette fédérale, sur fond de recettes fiscales en baisse (29) pour cause de rechute dans une forte récession. L'insolvabilité fédérale est désormais au coin de la rue d'après Richard Fisher, le président de la Réserve fédérale de Dallas (30).

La suite dans le GEAB :
. la crise des Bons du Trésor US, ou comment la Réserve fédérale US atteint le « bout du chemin » entamé en 1913 et doit faire face à sa faillite quel que soit le camouflage comptable choisi
. la crise du Dollar américain, ou comment les soubresauts de la devise US qui vont caractériser l'arrêt du Quantative Easing 2 au second trimestre 2011 seront les prémisses d'une dévaluation massive (de l'ordre de 30% en quelques semaines).

--------
Notes:

(1) Expression américaine désignant le cœur politico-administratif de Washington, situé au sein du périphérique local, la Beltway.

(2) Des coupes sombres dans les budgets de l'action internationale des Etats-Unis aux réductions des programmes sociaux, des organisations publiques et des catégories entières de la population américaine (latinos, pauvres, étudiants, retraités, …) vont être désormais durement affectées par ce qui n'est encore qu'une goutte d'eau dans les ajustements nécessaires. Les protestations populaires commencent avec les étudiants en-tête. Sources : House of Representatives, 13/04/2011 ; Devex, 11/04/2011 ; HuffingtonPost, 13/04/2011 ; Foxnews, 14/04/2011 ; Foxbusiness, 12/04/2011

(3) Le système bancaire mondial (Europe comprise), toujours sous-capitalisé et largement insolvable, est également l'un des éléments de cette Très Grande Panne de l'Automne 2011.

(4) Dans le GEAB N°55, notre équipe présentera ses anticipations sur la question du nucléaire dans le monde, incluant l'utilisation de la méthode d'anticipation politique comme outil d'aide à la décision en la matière.

(5) L'ampleur de la crise budgétaire du Royaume-Uni est infiniment plus grave que ce que racontent les actuels dirigeants britanniques qui se targuent pourtant d'avoir tenu un discours de vérité. Il y a en effet deux moyens de mentir à un peuple : nier l'existence d'un problème (la position du Labour de Gordon Brown) ou bien n'avouer qu'une partie de la vérité (visiblement le choix du tandem Cameron/Clegg). Dans les deux cas, le problème n'est pas résolu. Source : Telegraph, 26/03/2011

(6) Et, à partir de maintenant et de la mise en place définitive de l'Euroland comme principal moteur européen lors du sommet du 11 Mars dernier, les quatre pays qui ne participent pas au pacte « Euroland+ » de stabilisation financière, c'est-à-dire, le Royaume-Uni, la Suède, la Hongrie et la République tchèque seront invités à quitter la salle des sommets lors des discussions sur les questions financières et budgétaires liés au pacte. EUObserver du 29/03/2011 décrit la panique qui a alors saisi les délégations de ces quatre pays dont les dirigeants jouent les fiers à bras devant les médias et dans les discours destinés à leurs opinions publiques respectives, mais qui savent très bien qu'ils sont désormais cantonnés dans un rôle européen de seconde zone.

(7) Source : Irish Times, 22/03/2011

(8) Il faut lire à ce sujet l'article très pertinent et très amusant de Silvi Wadhwa, correspondante Europe de CNBC, qui se moque du discours anti-Euroland et anti-Allemand caricatural de ses collègues des autres médias anglo-saxons ; et qui rappelle fort justement que les différences de situations économiques sont encore plus importantes entre états américains qu'au sein de l'Euroland et que les problèmes d'endettement de la Grèce ou du Portugal ne sont rien comparés à ceux d'un état comme la Californie. Source : CNBC, 12/04/2011

(9) Nous reviendrons plus spécifiquement sur le cas britannique dans le GEAB N°55, tout juste un an après la victoire de la coalition Conservateur/LibDem.

(10) Cette protestation contre les coupes budgétaires constitue la plus importante manifestation à Londres depuis plus de vingt ans et elle a été accompagnée de graves violences « anti-riches » via des attaques contre HSBC, l'hôtel Ritz ou le magasin Fortnum & Mason par exemple. Comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises dans le GEAB, il est tout-à-fait significatif de constater que cette manifestation historique au Royaume-Uni n'a pratiquement pas fait la une des médias où elle était devenue invisible 48 heures après son déroulement. Lorsque quelques milliers de citoyens grecs ou portugais manifestent à Athènes ou Lisbonne en revanche, nous avons droit à une avalanche d'images-chocs et de commentaires décrivant des pays au bord du chaos. Ce « deux poids et deux mesures » ne doivent pas tromper l'observateur lucide. D'un côté, il y a de graves difficultés qui sont désormais gérées au sein d'un ensemble puissant, l'Euroland ; de l'autre il y a des difficultés majeures qui ne parviennent plus à être gérées par un pays complètement isolé. Croyez les médias ou bien réfléchissez par vous-même pour deviner la suite ! Source : Guardian, 26/03/2011

(11) Source : Independent, 03/04/2011

(12) D'ailleurs les marchés financiers s'en rendent compte et ne croient plus vraiment au message martial d'austérité du gouvernement britannique, entraînant à nouveau la Livre sterling dans une spirale descendante. Source : CNBC, 12/04/2011

(13) Nick Clegg est devenu le politicien le plus haï du Royaume-Uni pour avoir trahi un à un presque tous ses engagements électoraux. Source : Independent, 10/04/2011

(14) Et de pousser les ménages britanniques dans une perte de pouvoir d'achat similaire uniquement à celle de la crise de l'après-première guerre mondiale en 1921. Source : Telegraph, 11/04/2011

(15) Comme l'ont fait les Européens dès 2010.

(16) Estimation moyenne faite par LEAP/E2020 en 2007/2008.

(17) Au-delà du commerce extérieur traditionnel, le graphique ci-dessous montre l'ampleur de la réduction des transferts dans leurs pays d'origine de la part des travailleurs émigrés aux Etats-Unis, du fait de la baisse du Dollar US. Cette réduction va encore s'amplifier à partir de l'Automne 2011.

(18) Aux Etats-Unis, c'est aujourd'hui la vision diabolique s'est largement imposée dans l'opinion publique, à la différence de 2008 où, au contraire, les responsables de la Fed semblaient être les derniers recours. Ce changement psychologique, comme nous l'avons souligné, n'est pas un détail et contribue fortement à limiter la marge de manœuvre des dirigeants de la Fed. Et ce n'est pas la défaite judiciaire historique de la Banque centrale US, qui a été obligée de dévoiler les destinataires des centaines de milliards de Dollars d'aide distribuées après la crise de Wall Street de 2008, qui va améliorer cette situation, bien au contraire. Une simple anecdote, révélée par le magazine Rollingstone, illustre l'aggravation des griefs du peuple américain contre ses banquiers centraux : au titre des bénéficiaires de ces aides de la Fed, on trouve les femmes de deux grandes figures de Wall Street qui ont créé un instrument sur mesure leur permettant de recevoir 200 millions USD de la Fed pour racheter des créances pourries… les bénéfices leur revenant et les pertes allant à la Fed ! C'est hélas un exemple parmi beaucoup d'autres qui circulent actuellement sur le Net et qui ont brisé, désormais définitivement, le respect du peuple américain pour son institution monétaire de référence. Une situation explosive dans le contexte de la crise actuelle. Source : Rollingstone, 12/04/2011

(19) Le destin du Dollar, comme celui des Bons du Trésor US, est désormais pour l'essentiel dans les mains des opérateurs du reste du monde qui examineront de manière très « clinique » la sortie du Quantitative Easing 2 qui s'impose à la Fed au cours du second trimestre 2011. C'est leur opinion collective (déjà très critique), et non pas la « communication » de la Fed, qui sera décisive.

(20) Source : Politico, 04/04/2011

(21) Source : Boston Herald, 13/04/2011

(22) Source : Huffington Post, 11/04/2011

(23) Et ce d'autant plus qu'ils continuent à battre des records de besoins de financement pour leurs déficits, et que le déficit prévu sur une décennie par les engagements d'Obama se monte à 9.500 milliards USD. D'un côté, il conçoit des politiques qui augmentent le déficit, de l'autre il annonce des objectifs de réduction. Peu crédible en effet. Sources : CNBC, 13/04/2011 ; Washington Post, 18/03/2011

(24) Brown est une personnalité américaine originale qui a une longue expérience politique puisqu'il a déjà été gouverneur de Californie de 1975 à 1983, et deux fois candidats à l'investiture démocrate pour le poste de président des Etats-Unis. Son opinion sur l'état de délabrement du système politique des Etats-Unis n'est donc pas à prendre à la légère. Source : CBS, 10/04/2010

(25) A ceux qui trouvent l'image osée, notre équipe rappelle que l'une des principales causes de la Guerre de Sécession fut la vision irréconciliable de ce que devait être l'état fédéral et son rôle. Aujourd'hui, autour des questions budgétaires, du rôle de la Fed, des dépenses militaires et des dépenses sociales, on voit à nouveau émerger deux visions diamétralement opposées de ce que doit être et faire l'état fédéral, avec son cortège de blocages institutionnels croissants et une ambiance de haine entre forces politiques. Nous en avons déjà donné de nombreuses illustrations dans les GEAB précédents. Source : Americanhistory

(26) Comment qualifier autrement des gens qui, parvenant à peine et à force de crises répétées à couper quelques dizaines de milliards d'un budget, se mettent à annoncer urbi et orbi qu'ils vont couper demain des milliers de milliards de Dollars de ces mêmes budgets ? Des fous ou des menteurs ? Dans tous les cas des inconscients car les contraintes s'accumulent qui exigent dans tous les cas ces réductions de déficits.

(27) Les dettes publiques mondiales sont au plus haut depuis 1945 et, avec 10,8% du PNB, les Etats-Unis sont devenus le premier grand pays en termes de déficit public. Sources : Figaro, 12/04/2011 ; Bloomberg, 12/04/2011

(28) A propos des BRIC (désormais BRICS avec l'Afrique du Sud), il est très intéressant de noter que leur troisième sommet, réuni dans l'île tropicale chinoise de Hainan, bénéficie enfin d'une couverture médiatique significative de la part des médias occidentaux. Nous avons fait partie des premières et des rares publications occidentales à mentionner le premier sommet (à Ekaterinebourg) et à souligner l'importance de l'évènement il y a trois ans mais, jusqu'à présent, la grande presse internationale persistait à considérer les BRICS comme un simple acronyme sans portée géopolitique sérieuse. Visiblement les choses ont changé. D'ailleurs de la Libye au Dollar, le sommet de Hainan s'est clairement positionné en contre-poids aux Etats-Unis et à ses affidés (en l'occurrence de moins en moins nombreux au regard de ce qui se passe en Libye). Concernant le Dollar, les BRICS ont décidé d'accélérer le processus leur permettant d'utiliser leurs propres devises dans leurs échanges : un autre signe que nous nous approchons très rapidement d'un violent choc monétaire. Source : CNBC, 14/04/2011

(29) Ceux qui croient encore à une amélioration de la situation économique américaine, au-delà de l'effet « dopage » du Quantitative Easing 2, devraient s'attarder sur le moral des PME aux Etats-Unis qui recommence à se dégrader fortement et sur la fiction de l'embellie sur l'emploi qui sera brutalement corrigée (même dans les statistiques officielles) à partir de l'été 2011. Et nous renvoyons aux GEAB précédents pour ce qui est de la crise fiscale des états fédérés. Sources : MarketWatch, 12/04/2012 ; New York Post, 12/04/2011

(30) Source : CNBC, 22/03/2011
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-54-est-disponible-Crise-systemique-globale-Automne-2011-Budget-T-Bonds-Dollar-les-trois-crises-americaines-qui_a6328.html
Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 15:40

http://www.mvtpaix.org/images/images-site/communiques/Libya_Protests__727674384.jpg

http://www.mvtpaix.org/images/images-site/communiques/Libya_Protests__727674384.jpg

 

 

Libye : Non à l'engrenage militaire !
Arrêt des bombardements, Cessez-le-feu - Oui aux solutions politiques.

 

 

Monsieur le Président de la République,

L'évolution de la situation en Libye suscite une très vive inquiétude. Nous sommes de nouveau face à une grave et dangereuse aventure guerrière.

Nous sommes pleinement solidaires des mouvements populaires en Libye, en Tunisie, en Egypte, dans l'ensemble de la région, pour la démocratie, l'égalité et la justice sociale. C'est un souffle d'espoir extraordinaire pour les peuples du monde entier.

Le peuple libyen est confronté à une répression brutale et meurtrière de la part du régime du colonel Kadhafi. Cependant, ni la 'protection des civils', ni la prétention à exporter la démocratie ne peuvent légitimer des bombardements qui font de nombreuses victimes, en particulier civiles. De plus, la pratique du deux poids, deux mesures qui prévaut dans le traitement des conflits et dans la réponse aux répressions de civils au Maghreb, en Méditerranée et au Proche-Orient, est d'une inégalité flagrante.

Il est urgent maintenant de trouver une voie politique, diplomatique et de maintien de la Paix, susceptible d'apporter une issue durable et juste, et de permettre au peuple libyen le libre choix de son avenir dans le respect de l'intégrité territoriale du pays.

Quelle que soit l'appréciation que nous portons sur la résolution 1973 de l'ONU, nous affirmons que d'autres solutions non-militaires sont possibles et nécessaires.

C'est pourquoi nous exigeons dans l'immédiat :

- l'arrêt des bombardements et le retrait de l'OTAN
- l'engagement d'initiatives politiques, notamment de la France et de l'Union européenne, pour l'établissement d'un cessez-le-feu multilatéral.
- la mise en place internationale et régionale d'un strict embargo sur tous les armements, de sanctions notamment financières, et l'engagement de poursuites judiciaires contre les dirigeants du régime du colonel Kadhafi responsables de crimes envers le peuple libyen.

Nous appelons l'opinion publique à multiplier les initiatives et les débats citoyens, pour porter le plus largement possible ces exigences, afin de stopper l'engrenage dangereux vers lequel nous refusons d'être entrainés, et que cesse au plus vite la double peine infligée au peuple libyen.

Monsieur le Président, je vous prie de croire en ma considération,

 

 


Nous vous invitons à poursuivre avec nous l'action pour la Paix en Libye en diffusant le lien de la cyber-pétition autour de vous.

Encore merci de votre engagement, de la part des organisations signataires de l'appel (liste consultable ici).

 

 

 

Rappel  Appel  en  ligne :

 

 

 
Libye : Non à l'engrenage militaire !
Arrêt des bombardements, Cessez-le-feu - Oui aux solutions politiques.



Signez la cyber-pétition en ligne


Madame, monsieur,

L’évolution de la situation en Libye suscite une vive inquiétude. Nous sommes de nouveau face à une grave et dangereuse aventure guerrière.

Pleinement solidaires des mouvements populaires en Libye, en Tunisie, en Egypte et dans l'ensemble de la région - que nous considérons comme un souffle d'espoir extraordinaire pour les peuples du monde entier - nos organisations lancent un appel unitaire pour dénoncer un engrenage dangereux et que cesse au plus vite la double peine infligée au peuple libyen.

Nous appelons à :

  • l'arrêt des bombardements et au retrait de l'OTAN
  • l'engagement d'initiatives politiques, notamment de la France et de l'Union européenne, pour l’établissement d’un cessez-le-feu multilatéral
  • la mise en place internationale et régionale d'un strict embargo sur tous les armements, de sanctions notamment financières, et l'engagement de poursuites judiciaires contre les dirigeants du régime de Kadhafi responsables de crimes envers le peuple libyen.


Nous vous invitons à soutenir ces exigences en signant la pétition en ligne qui sera envoyée en votre nom à l'Elysée, aux ministères de la Défense et des Affaires étrangères - cela ne prend que quelques instants;

Faites circuler ce message autour de vous (en format html) pour former une chaîne de la paix.

Merci de votre engagement pour la paix.

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 15:34

 

http://www.cnt-f.org/cnt42/IMG/arton364.jpg

http://www.cnt-f.org/cnt42/IMG/arton364.jpg

 

 

 

C.S.F.R.

(Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin)

Membre du Réseau « Sortir du nucléaire »  

STOP FESSENHEIM

Membre du Réseau « Sortir du nucléaire »                                     

Alsace Nature

  

.... Tchernobyl ... Fukushima ... Ça suffit !

Arrêt définitif de Fessenheim 

 

 Rassemblement Franco-Allemand

 

Lundi 25 avril 2011 de 12H05 à 12H35 

entre les deux ponts sur le Rhin

entre Neuenburg et Chalampé


(là où le nuage radioactif de Tchernobyl s'est arrêté en 1986)

-


RDV à partir de 11h30

sur le parking de l'ancienne douane de Chalampé


 

Commémoration ... Indignation ... Action

Ensemble nous avons évité la construction de 12 autres réacteurs sur le Rhin supérieur.

Ensemble nous fermerons Fessenheim.

 

Chacun, chacune est interpellé(e) ... Répondons présents.

 

Souvenons-nous de Tchernobyl

 

Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 a eu lieu, à la centrale nucléaire de Tchernobyl, la plus grande catastrophe industrielle et  nucléaire de l'histoire, dont les conséquences perdurent et s'aggravent au fil du temps.


Le 25 avril 2011, nous nous retrouverons entre les deux ponts sur le Rhin entre Neuenburg et Chalampé, Français et Allemands, pour que l'on n'oublie pas toutes celles et ceux qui sont morts, ou ont souffert et souffrent encore aujourd'hui de la catastrophe de Tchernobyl:


- les malheureux décédés dès les premières heures ou les premiers jours suivant le drame,

- les 830 000 "liquidateurs" qui ont stoppé la catastrophe et qui souffrent et/ou meurent les uns après les autres,

- les enfants mallformés, et/ou très malades, en particulier en Ukraine, en Russie et en Biélorussie,

- les 400 000 habitants qui ont été contraints de quitter définitivement la région,

- les 9 millions d'habitants qui vivent aujourd'hui encore en zone contaminée,

- les citoyens malades suite au mensonge d'État concernant le passage du nuage de Tchernobyl.

 

En ce printemps 2011, alors que la catastrophe de Tchernobyl dure depuis 25 ans maintenant, un nouveau désastre nucléaire majeur est en cours au Japon.

 

(Sur la plupart des ponts sur le Rhin entre Alsace et pays de Bade, des rassemblements auront lieu au même moment !)

 

Ce rassemblement commémoratif est soutenue par :

AGUS Markgräflerland e.V.; Alsace Nature; CSFR; Stop Fessenheim

Bündnis 90/ Die Grünen OV Müllheim-Neuenburg ; Europe Ecologie – Les Verts ;

DGB OV Müllheim-Neuenburg;  Die Linke, OV Müllheim; Friedensrat Markgräflerland;

SPD, OV Müllheim;

 

Contact CSFR : Barthe Gilles : csfr68@gmail.com

Tract en pièce jointe que vous pouvez distribuer dans votre entourage.

informations sur les autres rassemblements sur le site de "chernobyl-day"

http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-actions-pays&pays=FR&lang=fr

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 15:23

http://www.magnumlaradio.com/medias/info_star/nicolas_hulot.jpg

http://www.magnumlaradio.com/medias/info_star/nicolas_hulot.jpg

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche