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CYCLE DE CONFERENCES ISRAEL – AFRIQUE DU SUD
A l'origine, les Juifs n'ont pas voulu du sionisme
Article de presse paru dans le journal Le Courrier – 26 avril 2004
Propos recueillis par Rachel Haller.
PROCHE-ORIENT - Le conflit israélo-palestinien a de lointaines et puissantes origines
protestantes fondamentalistes. Philosophe et historien, Mohammed Taleb exposera jeudi
prochain à Genève cette lecture nouvelle de l'histoire.
Philosophe, historien, Mohammed Taleb pose sur le conflit israélo-palestinien un regard neuf.
Plus question de parler d'enjeux géostratégiques et d'intérêts économiques. Pour lui, l'une des
clefs de compréhension réside dans l'idéologie développée il y a quatre cents ans par une
poignée de protestants intégristes.
Invité à Genève dans le cadre du cycle de débats publics sur les relations entre la Suisse,
l'Afrique du Sud et Israël organisés par le Centre Europe-Tiers Monde et l'Institut universitaire
d'études du développement, il exposera jeudi prochain ses thèses sous l'intitulé «Quelles
affinités religieuses et idéologiques entre l'Etat d'Israël et l'Afrique du Sud?». Rencontre.
Le Courrier: Vous défendez l'idée d'une «origine» chrétienne à l'actuel conflit
israélo-palestinien...
Mohammed Taleb: Contrairement à une idée fort répandue, le sionisme «juif» et son projet
colonialiste ne procèdent pas des différentes communautés juives, mais d'un fondamentalisme
protestant qui, lui, remonte à la Réforme. Plus précisément aux pèlerins du Mayflower, cette
poignée de protestants très pieux arrivés au début du XVIIe siècle
sur les côtes du Nouveau-Monde et considérés aujourd'hui comme les pères fondateurs des Etats-Unis.
Ces derniers, en réaction à une Contre-Réforme qui les avait chassés d'Angleterre, développèrent une
lecture très «littéraliste» des textes bibliques. Ils s'identifièrent au nouveau peuple d'Israël de retour
en Terre promise après une traversée Atlantique-Mer Rouge. Une conviction d'ailleurs partagée
par les premiers colons de l'actuelle Afrique du Sud. Cette idéologie a perduré et a donné
naissance à une théologie complètement folle. Le Christ doit revenir, certes, mais il est
possible d'agir sur l'horloge divine pour accélérer son retour en organisant un autre retour,
celui des Juifs en Palestine. C'est ce qu'on appelle le sionisme chrétien. Pendant les trois
siècles suivants, ces protestants sionistes vont tenter de convaincre les diverses communautés
juives du monde d'aller en Palestine.
Ce projet a-t-il trouvé un écho immédiatement favorable auprès des communautés
juives?
– Leur réponse globale et massive a été de le refuser. Les élites religieuses parce que seule la
venue du Messie pouvait organiser le retour des Juifs en Palestine. Les communautés libérales
des Etats-Unis parce qu'ils se considéraient comme une entité religieuse et non nationale. Et
les Juifs de gauche parce que la réponse à l'antisémitisme ne pouvait se trouver dans une
solution territoriale mais dans la lutte sociale. Etonnamment, le segment social qui va
succomber à l'idéologie du sionisme protestant est précisément le moins enraciné dans la
culture juive, à l'instar de Theodor Herzl. Tenu pour le créateur du sionisme, ce dernier a en
réalité été fortement influencé par deux éminences grises – protestantes –, le révérend anglais
Wiliam Hechler et une grande figure nationale suisse, Henri Dunant.
Deux personnalités fort éloignées dans l'espace et le temps des pèlerins de Mayflower...
– Depuis 1620, textes et exégèses ont assuré le continuum du sionisme chrétien. Aujourd'hui,
les héritiers du mouvement considèrent la création de l'Etat d'Israël en 1948 et l'occupation de
Jérusalem en 1967 non comme des événements politiques et historiques, mais comme des
marques de l'intervention divine. Ces événements sont les «signes des temps» annonçant la
venue imminente de l'Armageddon – la bataille finale dans le livre de l'Apocalypse – et le
retour du Christ. Cette interprétation est récusée par la majorité des Eglises protestantes, mais
malheureusement elle est l'une des composantes essentielles du redéploiement depuis les
années quatre-vingt des sectes évangéliques, pentecôtistes et néopentecôtistes.
Les chiffres sont d'ailleurs alarmants. Rien que pour les Etats-Unis, il y a entre cinquante et
soixante millions de fondamentalistes protestants qui épousent les thèses sionistes
chrétiennes. Depuis l'ère Reagan, on assiste de fait à une montée en puissance d'une droite
protestante, fondamentaliste et sioniste, qui fait le pari de la fameuse «guerre des
civilisations» et d'une «théologisation» des relations internationales.
Comment cette «théologisation» se répercute-t-elle sur le conflit israélo-palestinien?
– On s'en doute, ces groupes aux Etats-Unis et en Europe, constituent la plus grande force de
pression pro-israélienne et contribuent massivement à la colonisation des territoires occupés.
Mais il est faux de réduire leur action à sa dimension économique, stratégique et militaire. Elle
procède aussi d'une intimité culturelle, idéologique et affective. Les mouvements sociaux
d'aujourd'hui devraient d'ailleurs en tenir compte. L'immense majorité des militants, souvent
issus d'un courant marxiste «survalorisant» les enjeux stratégiques et économiques, négligent
en effet les aspects religieux, anthropologiques et culturels. Quand on parle par exemple de
mondialisation, on se concentre essentiellement sur sa composante économique néolibérale,
alors que la mondialisation est un phénomène ternaire. L'économie, ou plus précisément le
capitalisme financier, est liée à un élément techno-scientifique (qui s'exprime notamment à
travers les OGM) et à un autre idéologico-culturelle: l'occidentalisation culturelle du monde.
Cette sous-estimation diminuerait-elle l'efficacité des résistances à l'expansionnisme
israélien et étasunien?
– Le divorce entre gauche et spiritualité, entre justice sociale et épanouissement de soi permet
la captation à la fois marchande et fondamentaliste des aspirations spirituelles des citoyens.
L'un des enjeux les plus importants qui se posent aujourd'hui au mouvement social européen
est d'élaborer une véritable critique du capitalisme. Ne pas le limiter à un «simple mode de
production économique» mais le considérer aussi comme un processus politique, scientifique,
culturel, artistique... L'anticapitalisme doit s'élaborer dans une optique multidimensionnelle de
véritable «réenchantement» du monde.
Tiré du site internet www.lecourrier.ch
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Qu'est ce que
Le judéo-sionisme : fusion du politique et du religieux
L’idéologie sioniste est certes au départ (Theodor Hezl) une idéologie politique (critiquée et dénoncée encore aujourd’hui par certains Juifs religieux – orthodoxes –, comme par exemple les Neturei Karta), MAIS ELLE PREND SES SOURCES – qu’on le veuille ou non – dans le judaïsme talmudique !* Alors sont-ils des croyants ? Des opportunistes ? Des hérétiques du Judaïsme originel (de la Thora) ? Cela m’importe peu en fait. Ce qui m’importe c’est qu’aujourd’hui la majorité des Juifs sionistes utilisent ces préceptes judaïques (Thora modifiée et Talmud) pour entretenir leur idéologie sioniste**, et c’est ce courant qu’il faut dénoncer et combattre. L’antisémitisme n’a rien à voir avec ce débat !
(Note d'eva : Pour moi, le sionisme est une idéologie extrémiste de domination et de mort. Elle est d'autant plus dangereuse et à dénoncer sans répit, qu'elle risque de provoquer la guerre contre l'Iran et donc l'apocalypse nucléaire qui emportera l'humanité. De ce fait, je suis très remontée contre cette idéologie malsaine, perverse, mortifère).
* On pourrait presque dire que l’origine du sionisme est laïque, et que la maintenance (ou le fer de lance de la colonisation et des génocides) puise sa source dans le fanatisme (ou extrémisme) talmudique.
** Israël existe grâce à un mouvement politique laïque ; par contre c’est (toujours) la Loi rabbinique qui a autorité. Cherchez l’erreur !
Judaïsme, Thora, et Talmud
On appelle judaïsme la religion de Juda (Yehouda en hébreux), un des douze fils de Jacob (qui ont chacun donné naissance à douze tribus). Lors de la destruction du premier temple de Jérusalem par Nabuchodonosor en 597 AC (première diaspora), dix des douze tribus israélites furent conduites à l’exil et « perdues ». Les Juifs sont ainsi les descendants des deux restantes : Binyamin (Benjamin) et Yehouda (Juda) mais ils prirent le nom dérivant des gens de Yehouda, tribu de la royauté, (depuis le roi David) Yehoudi ! Puis transformé en latin, judaïsme, juda, judio, juden, jew ...
La religion de Juda était l’application de la Loi, la Thora ou l’ancien testament : Génèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome ; soit cinq livres qu’on appelle le « pentateuque ». A noter également que « le vrai judaïsme » (orthodoxe) est antérieur à la compilation des cinq livres bibliques que nous connaissons (et qui ont connu divers ajouts et abrogations des mains des rabbins).
Le Talmud, quant à lui, est conçu en deux parties, l’ancienne « Mishnah » et la nouvelle « Gemara ». La première comprend 62 traités divisés en 532 chapitres. La Gemara contient des discussions, des explications, des commentaires, ainsi que des commentaires commentés sur les 532 chapitres de Mishnah. La Gemara est environ onze fois plus grand que le Mishnah.
Après la mort de Jésus-Christ, le Talmud, (Mishnah seulement) était enseigné verbalement par nos rabbins. Rien n’était écrit. Au IIème siècle, quelques rabbins prirent la responsabilité de recueillir et de rassembler ces commentaires verbaux et d’en faire des livres. L’idée vient de Rabbi Akiba vers l’an 135, sous l’empire d’Adrien. (lire plus)
Un nouveau judaïsme est né
Il est essentiel de noter que Le Talmud est postérieur au judaïsme « originel » (postérieur à la Thora, aux Psaumes, …). Je vous invite à lire à quoi ressemble l’élévation spirituelle enseignée dans ces livres hérétiques. Si vous pensez que je « blasphème » ou que je critique injustement le judaïsme (talmudique), c’est que vous êtes soit Juif, soit un goy qui assume parfaitement d’être pareil qu’un cochon … qui a des problèmes gastriques (le sens du détail ces rabbins !), Talmud, Orach Chaiim 57, 6a.
En fait le Talmud, ces soi-disant commentaires sur la Thora* (plutôt des commentaires subtils du satanisme !), représentent ni plus ni moins que l’apologie du peuple élu poussée à son paroxysme !
suite ici :
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Affaire de Toulouse :
Point de vue d'un organe sioniste
Maintenant que le temps du recueillement est terminé, vient le temps de la compréhension et de l’accusation. Mercredi dernier, rue de Toulouse à Tel Aviv, à la résidence de l’ambassadeur de France en Israël, une cérémonie commémorative s’est déroulée à la mémoire des victimes juives de Mohamed Merah, en présence de Monsieur Alain Juppé. Quelle coïncidence ! Le meurtrier se prénomme Mohamed, et la cérémonie se déroule rue de Toulouse !
Cet islamiste français n’a pas hésité, après avoir abattu des militaires français pour « punir » ces soldats de leur engagement en Afghanistan, à assassiner sauvagement, méthodiquement, froidement et de façon programmée un rabbin et ses deux enfants, et une petite fille de 8 ans.
Sa motivation était la vengeance. Il voulait venger les enfants palestiniens, dont l’image emblématique est Mohamed Al-Dura, la fausse victime du faux reportage que France 2 a présenté il y a 12 ans sous la signature du chef de son bureau d’informations en Israël, Charles Enderlin.
Mohamed Merah est coupable des crimes odieux qu’il a commis, mais il y a aussi les autres responsables de cette tragédie. Ceux qui par leur aveuglement volontaire n’ont pas voulu voir la vérité.
J’accuse ici les présidents successifs qui depuis 10 ans, n’exigeant pas la vérité sur l’affaire Al-Dura, ont laissé se propager le plus grand mensonge antisémite et anti-sioniste – c’est devenu la même chose- des temps modernes ;
J’accuse les différents locataires du Quai d’Orsay, et en particulier le dernier, celui qui, la larme à l’ œil, est venu en Israël rendre un dernier hommage aux victimes juives, de nourrir, par ses déclarations de politique étrangère, un anti-sionisme qui fatalement se traduit par de l’antisémitisme.
J’accuse les 4.000 signataires de la pétition du Nouvel Observateur d’avoir soutenu de façon corporatiste le faussaire Enderlin.
J’accuse Charles Enderlin d’avoir validé, couvert et conforté sciemment voire idéologiquement un faux reportage sur la fausse mort de Mohamed Al-Dura. Je l’accuse de ne pas, au nom de son ego, reconnaitre le mensonge.
J’accuse la plupart des journalistes, et en particulier les pourvoyeurs de l’information comme l’AFP, de distiller de fausses informations, et d’utiliser un vocabulaire spécieux lorsqu’ils parlent d’Israël. D’utiliser des termes de « colons » pour les uns et de martyrs pour les autres. Je les accuse de maquiller la vérité en donnant une image dénaturée des 2 antagonistes du conflit au Moyen Orient.
J’accuse la direction de la chaîne publique FR2 d’avoir diffusé un documentaire d’Etienne Leenhardt intitulé « un œil sur la planète » qui ressemble plus à un réquisitoire truffé de mensonges et de calomnies qu’à un documentaire impartial
J’accuse certaines organisations juives ou non juives telles que l’Union des Etudiants Juifs de France ou encore l’American Jewish Comittee, et son ex déléguée en France d’avoir fait tenir des propos ambigus.
J’accuse les autorités françaises de laisser se développer en France des zones de non-droit ou on peut se procurer facilement aussi bien un paquet de cigarette, qu’ un kilo de cocaïne ou une kalachnikov
J’accuse les politiques de tout bord, de l’extrême droite jusqu’à l’extrême gauche de laisser des groupuscules organiser des actions de boycott anti-israéliens dans les grandes surfaces et dans les rues, où marcher avec une kippa sur la tête est synonyme de risque d’agression.
Je les accuse d’avoir abandonné l’espace public à l’islamisme radical.
J’accuse tous les Glavany de quelque parti qu’ils soient d’avoir voulu donner d’Israël l’image d’un pays raciste ou règne l’apartheid.
J’accuse le président de la République d’entretenir un double discours. Je l’accuse de n’avoir rien compris a la problématique du Moyen Orient, d’avoir, en les accueillant en grande pompe, donné une espèce de blanc-seing à des dictateurs arabes. Je l’accuse de tenir d’un côté le discours de « l’ami » qui critique Israël et lui demande de faire tous les sacrifices et toutes les concessions, qui demande à l’Etat hébreu de la retenue, et ne dit mot sur la pluie de roquettes qui s’abat sur les populations de Sederot, d’Ashkelon ou d’Ashdod, et bientôt sur Tel Aviv.
Je suis reconnaissant à tous ceux qui aujourd’hui ont pris conscience de l’importance du combat que mène Philippe Karsenty pour rétablir la vérité.
Je suis reconnaissant à Philippe Karsenty d’avoir consacré 10 années de sa vie pour rétablir, la vérité, l’honneur d’Israël, et de son armée dans ce que, sans risque de se tromper, on peut qualifier d’affaire Dreyfus des temps modernes.
« Le mensonge engendre la haine, et la haine engendre la violence » a écrit Philippe Karsenty. Comment ne pas adhérer a sa réflexion ?
La violence a engendré ce crime odieux qui a vu un père, ses deux enfants et une fillette de 8 ans mourir assassinés
Tous se disent aujourd’hui solidaires. Fallait-il attendre la tragédie pour prendre conscience ?
Oui, tous solidaires aujourd’hui mais demain ?
Par Elie Lévy – JSSNews
Les articles publiés en « Tribune Libre » n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction de JSSNews.
http://jssnews.com/2012/03/25/jaccuse-par-elie-levy/
Le principal problème, pour beaucoup de Juifs, c'est leur communautarisme exacerbé. Et donc ils se coupent du reste de la population. Et donc ils sont rejetés... Voilà pour moi le fondement du racisme anti-Juifs (note d'eva)
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