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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 03:49

Tom et Léa se battaient depuis presque deux ans pour pouvoir vivre en paix dans leur yourte.

 

Peut-on choisir son mode de vie ?

 

La yourte de Léa et Tom.
La yourte de Léa et Tom. | Comité de soutien à Léa et Tom

 

Tom Laporte et Léa Léfèvre peuvent maintenant respirer. Leur avocate vient d'annoncer au Post que la cour d'appel de Toulouse a relaxé jeudi ce couple dont le seul tort était de vivre dans une yourte.

Retour sur leur histoire

Faute de trouver un logement, Tom et Léa avaient décidé en 2008 de s'installer dans une tente traditionnelle des nomades d'Asie centrale. Ils s'étaient établis sur un terrain en friche, situé à Arrout en Ariège et prêté pas un propriétaire toulousain. "Nous n'avions pas du tout l'intention de gruger la loi. Nous voulions nous installer, en toute simplicité. C'était notre choix. Une nécessité aussi : pour trouver un logement décent, ce n'était pas si simple, en Ariège. Nous avions vécu dans un gîte, mais nous avons été obligés de partir : en été, le loyer est monté à 500 € par semaine", expliquait Léa à La Dépêche en février.

Seulement, la Direction de l'Équipement a estimé que leur installation n'était pas légale car ils n'avaient pas de permis de construire. Le tribunal correctionnel de Foix les a condamnés en février 2010 à 200 euros d'amende assortis d'une obligation de démonter leur foyer. Une décision à laquelle ils se sont opposés. Ils ont fait appel et ont continué à vivre dans leur logement.

Tom et Léa au palais de justice de Toulouse en février 2011.

Tom et Léa au palais de justice de Toulouse en février 2011.

Des poursuites "anachroniques"

L'avocate de Tom et Léa, Me Caroline Mecary, s'insurgeait auprès du Post du "caractère anachronique de cette poursuite". Elle trouvait "déplacé" l'acharnement du procureur alors que la région manque de logement social. "C'est un couple de "jeunes (28 et 29 ans, ndlr) qui travaillent, il sont gentils et ne font de mal à personne. Ils ont fait un vrai choix écologique, celui de l'éco habitat ", ajoute-t-elle.

Le couple avait d'ailleurs reçu le soutien d'une partie des 60 habitants d'Arrout, petite commune en voie de désertification. "Ils ne me gênent pas", explique la maire de ce village au Post. "C'est sommaire. Ils ne sont pas reliés au réseau. Ils utilisent l'eau de la source. L'accès n'est pas facile. Mais ils sont heureux. Le propriétaire est d'ailleurs content qu'ils aient défriché leur terrain", poursuit Christiane Vigniau.

 

Flou juridique

Au bout de 18 mois de procédures, Tom et Léa estiment s'être "battus pour quelque chose". "C'est une victoire dont la portée peut être extrêmement grande", estime Caroline Mecary. En effet, Tom et Léa ne sont pas les seuls Français à avoir été poursuivis pour ce motif.

"Il y a une recrudescence des procès", note Paul Lacoste de l'association Halem (Habitants de Logements Éphémères ou Mobiles) qui espère que cette décision fera jurisprudence. Il ne comprend pas pourquoi on leur demandait un permis de construire : "C'est du délire, une yourte, ça se monte et ça se démonte." Et à ce sujet, la loi n'est pas claire. "Il y aurait tout un espace de réflexion à installer", selon lui. Il défend aussi ce mode de vie qui "répond à des problématiques diverses : écologiques, économiques et sociales".

Devenu un symbole, le combat de Tom et Léa a reçu le soutien de l'écologiste Noël Mamère, qui était venu témoigner en leur faveur au tribunal. "Il y a aujourd'hui beaucoup de gens dans la précarité avec la crise du logement, mais leur cas va plus loin : c'est le choix du mode de vie de deux jeunes installés dans une région désertifiée qui a besoin de repeuplement", avait déclaré le député maire de Bègles (Gironde).

Sources : Le Post, La Dépêche

À lire sur Le Post

 

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Tom et Léa se battaient depuis presque deux ans pour pouvoir vivre en paix dans leur yourte.

Tom Laporte et Léa Léfèvre peuvent maintenant respirer. Leur avocate vient d'annoncer au Post que la cour d'appel de Toulouse a relaxé jeudi ce couple dont le seul tort était de vivre dans une yourte.

[Article complet : lepost.fr]

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 03:07

 

 

 

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2011/03/bhl_.jpg

 

 

Voyez ici la caricature de ce sinistre personnage

 

http://www.caricaturedelab.com/article-bernard-henry-levy-45133646-comments.html

 

 

De BHL à Robert Badinter, les observateurs étrangers raillent les intellectuels français qui dépassent selon eux les bornes. 

 

 

 

"Hypocrisie", "nausée", "ridicule"…. Les éditorialistes et les commentateurs de la presse anglo-saxonne n'ont pas de mots assez forts pour dire leur stupeur face à l'attitude des intellectuels français qui soutiennent Dominique Strauss-Kahn.

Leurs foudres s'abattent surtout sur Bernard-Henri Lévy, auteur d'un plaidoyer pour DSK traduit en anglais dans le Daily Beast. "Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé (...) dans la chambre du désormais fameux hôtel Sofitel de New-York", écrit le philosophe français.

"En revanche, il serait bon que l’on puisse le savoir sans tarder – comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des brigades de ménage composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète", ajoute-t-il.

Et d'affirmer qu'il sait qui est vraiment son ami Dominique Strauss-Kahn, "séducteur", "charmeur", mais certainement pas "l'homme des cavernes que l'on nous décrit désormais un peu partout". Bernard-Henri Lévy met enfin en cause le système judiciaire américain, et le traitement infligé à l'ex-patron du FMI lors de son incarcération.

 

"Mauvaise foi"

"Si un écrivain ne sait pas, la meilleure chose qu'il ou elle peut faire est de se taire et d'attendre une audience judiciaire pour entendre les faits", raille Nick Cohen, éditorialiste à l'hebdomadaire britannique The Observer. Et de s'insurger contre "l'hypocrisie" et la "mauvaise foi" de BHL.

Malgré "sa déclaration d'ignorance", "Lévy laisse fortement entendre que la femme [la victime présumée, ndlr] ment", relève ainsi le journaliste. Et de se moquer de l'argument déployé par l'intellectuel français : sa "vaste expérience" des grands hôtels.

"Sa sympathie va à son ami (…) et à la femme de son ami", mais "Lévy n'a pas de larmes pour la victime présumée, une pauvre immigrée venue d'Afrique, qui a eu besoin d'un traitement hospitalier après l'agression présumée selon la presse", dénonce enfin Nick Cohen.

 

"Irrationalité"

L'actrice américaine Amy Davidson fustige elle l'"irrationnalité" de Bernard-Henri Lévy en matière de droit américain dans le New Yorker. Lévy "est supposé être très éduqué, mais il se trompe complètement sur le système judiciaire américain, en laissant entendre qu'il n'y a pas de présomption d'innocence", écrit-elle.

"(...) les défenseurs de Strauss-Kahn, dont l'éminent Bernard-Henri Levy, apparaissent non comme des humanistes raffinés, mais comme les membres d'une clique de personnalités narcissiques dotés d'un sentiment démesuré de ce qui leur est dû", lance pour sa part Michelle Goldberg dans Newsweek. [A lire en français sur le site du Nouvel Observateur]

La journaliste américaine s'insurge aussi contre les critiques de BHL sur le traitement de Strauss-Kahn : " Si notre système de justice criminelle refuse effectivement d'accorder un traitement de faveur à un officiel étranger riche et puissant accusé d'avoir agressé une femme de ménage, cela doit être porté à son immense crédit", lui répond-elle.

 

L'élite française "va trop loin"

Les éditorialistes anglo-saxons ne manquent pas non plus de rappeler que Bernard-Henri Lévy a âprement défendu Roman Polanski, accusé d'avoir violé une mineure aux Etats-Unis dans les années 1970 : "Comment Bernard-Henri Lévy peut-il excuser le viol et toujours être pris au sérieux ?", s'interroge ainsi le jeune éditorialiste Asher Smith dans l'Huffington Post.

Le reste de l'intelligentsia française n'est pas épargnée par cette fronde. De façon générale, pour David Rieff de The New Republic, "De Bernard-Henri Lévy à Jean Daniel, l'éditorialiste du Nouvel Observateur, en passant par l'éminent avocat des droits de l'homme Robert Badinter", en estimant que "Dominique Strauss-Kahn lui-même (..) est la vraie victime de ce drame"", les intellectuels français "vont trop loin".

 

Laura Thouny - Le Nouvel Observateur

 

 

 

 

Lire aussi :

 

 

 

Affaire DSK : Bernard-Henri Lévy étrillé par la presse américaine

 

Affaire DSK : en direct du néant journalistique

 

 

 

 

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 01:14
Soupçons sur les navires de l’OTAN

mercredi 11 mai 2011, par Stefano Liberti

 

 

C’est Migreurop qui le rappelle dans un communiqué (« Etau mortel en mer Méditerranée ») publié le 11 mai 2011 : « Depuis janvier 2011, plus de 1 000 migrants sont morts noyés en essayant d’atteindre les côtes fortifiées des rives sud de l’Union européenne. » La guerre faite aux personnes migrantes depuis une vingtaine d’années a tué, selon l’ONG United against racism, plus de 15 000 personnes, d’après le dernier recensement en date (mai 2011). « Cette guerre, s’alarme Migreurop, atteint actuellement des sommets d’inhumanité. »

 

 

Le journal britannique The Guardian a révélé dans son édition du 8 mai 2011 (« Aircraft carrier left us to die, say migrants ») que soixante-et-un migrants de toutes nationalités sont morts de faim et de soif après avoir dérivé plusieurs jours dans un zodiac, alors même que des bâtiments de l’OTAN étaient à proximité et les avaient apparemment repérés.

Stefano Liberti, journaliste au Manifesto à Rome, revient sur cette tragédie en la replaçant dans un contexte plus large et s’interroge sur le rôle réel des forces de la coalition internationale.

« Perdus en mer depuis un jour et demi, nous n’avions plus de carburant. Soudain, nous avons vu un hélicoptère arriver et nous avons pensé : ils viennent nous sauver ! Il y avait deux hommes à bord de l’appareil. Ils nous ont lancé quelques bouteilles d’eau et des paquets de biscuits… et ils sont repartis. Nous nous attendions à ce qu’un navire vienne nous chercher ensuite. Mais personne n’est jamais revenu. » M. Abou Kurke, un Ethiopien de 24 ans, est l’un des neuf survivants d’une tragédie survenue en avril dernier en pleine mer Méditerranée.

JPEG - 1.2 Mo
La Méditerranée, nouveau lieu de la confrontation Sud-Nord
Carte d’Olivier Clochard (Migreurop), adaptée et complétée par Philippe Rekacewicz pour le Monde diplomatique, juillet 2010.

Le 25 mars, soixante-douze Africains de diverses nationalités, dont deux enfants, embarquent sur un Zodiac à Tripoli. Destination : Lampedusa. Après dix-huit heures de navigation, ils sont perdus et à court de carburant. Grâce à un téléphone satellitaire, ils parviennent à joindre des proches en Libye et en Italie. Le SOS est lancé ; le réseau satellitaire permet d’établir leur position. Peu après arrive l’hélicoptère, aussitôt reparti. Puis plus rien. Le bateau dérive pendant deux semaines. Pour se désaltérer, les passagers ne peuvent que boire de l’eau de mer. Ils meurent les uns après les autres sous les yeux des survivants, à qui il ne reste d’autre choix que de jeter les corps par-dessus bord.

Le 5 avril, neuf survivants parviennent finalement à regagner les côtes libyennes, poussés par le courant. A peine arrivés, ils sont enfermés dans un centre de rétention avant d’être libérés quarante-huit heures plus tard. Le témoignage de M. Abou Kurke, joint par téléphone à Tripoli, est accablant : « Nous avons croisé plusieurs navires, dont un porte-avions. Ils nous ont vus. Ils étaient tout près. Ils ont tout simplement décidé de nous abandonner à notre destin. »

Tout porte à croire que les navires et l’hélicoptère croisés par les voyageurs en détresse faisaient partie de l’arsenal déployé par l’Organisation du traité de l’Atlantique du Nord (OTAN) dans la région après l’adoption de la résolution 1973 par le Conseil de sécurité de Nations Unies, le 17 mars dernier. Les commandants des vaisseaux ont-ils délibérément détourné le regard ? Que s’est-il passé après l’intervention de l’hélicoptère ? Pourquoi personne n’a-t-il porté secours à l’embarcation ? Le porte-parole du commandement Sud de l’OTAN à Naples, M. Stephen Chaston, dit ne pas avoir été informé de cet événement : « Nous n’avons reçu aucune notification de ce malheureux accident de la part des unités sous commandement OTAN. »M. Mussie Zerai, prêtre érythréen vivant en Italie, président d’une association de soutien aux demandeurs d’asile, a, lui, une tout autre version des faits : « J’ai reçu un appel le 26 mars à 7 heures du matin, provenant d’un téléphone satellitaire. J’ai transmis le SOS ainsi que le numéro du téléphone aux garde-côtes italiens. Ils m’ont dit que le Zodiac était à soixante milles des côtes libyennes, donc trop éloigné de leur zone d’opération, et m’ont assuré qu’ils transmettraient le message à toutes les embarcations présentes dans les environs, notamment à celles des forces de l’OTAN. Quelques heures plus tard, l’hélicoptère est arrivé. Je crois pouvoir affirmer qu’il y a un lien entre mon appel et l’arrivée de l’hélicoptère. Mais je me demande ce qu’il s’est passé après, et surtout pourquoi on a laissé mourir ces gens en pleine mer. »

M. Abou Kerke est en mesure de décrire l’hélicoptère qui aurait approché l’embarcation à la dérive : « Il portait le signe “army” sur un côté. Les deux hommes à bord étaient des militaires, ils portaient des armes. » Le porte-parole de l’OTAN se justifie en affirmant « qu’au moment de l’accident, il y avait d’autres navires militaires appartenant à d’autres nations dans la région ». Reste qu’une embarcation de migrants en détresse a été sciemment ignorée par des navires militaires et que presque tous les passagers ont perdu la vie.

Pourquoi les bâtiments de l’OTAN – ou ceux d’autres nations impliquées dans la mission internationale en Libye – ne sont-ils pas intervenus ? Pourquoi n’ont-ils pas alerté les marines maltaise ou italienne ? Et, s’ils l’ont fait, pourquoi personne n’est-il finalement arrivé pour porter secours aux naufragés ? « Tout ce que je peux vous dire, c’est que les navires de l’OTAN, comme d’ailleurs tous les bateaux qui naviguent en mer, ne sont dans l’obligation d’intervenir que si la vie des voyageurs est en danger. Lorsque la vie des passagers était en danger, nous sommes toujours intervenus. Dans les jours précédent et suivant l’accident, nous avons été engagés dans deux opérations de sauvetage en mer. Nous avons porté secours à deux bateaux, qui sont par la suite arrivés à Lampedusa », souligne M. Chasmon.

 

Ces deux épisodes, largement repris dans la presse italienne [1], peuvent nous aider à comprendre la démarche observée par les navires militaires internationaux. M. Abdel [2], un Erythréen de 23 ans, était à bord d’un de ces deux bateaux de pêche, parti de Tripoli dans la nuit du 23 au 24 mars. « Quand le moteur est tombé en panne, nous avons commencé à prendre l’eau, raconte-t-il. Un navire canadien s’est approché de nous. Les soldats qui étaient à bord nous ont prêté une pompe hydraulique pour évacuer l’eau et aussi des instruments pour réparer le moteur. Ils nous ont ensuite donné de l’eau et des biscuits, puis ils sont repartis. Ils nous ont abandonnés. » M. Abdel et ses 284 compagnons de voyage sont finalement arrivés, en vie, à Lampedusa, le 26 mars. Selon le porte-parole de l’OTAN, ce bateau de pêche surchargé aurait été suivi de près par radar jusqu’à son arrivée en Italie, mais, l’embarcation étant en mesure de naviguer, les hommes de l’Alliance n’avaient plus de raison d’intervenir.

D’où les deux versions discordantes : celle des migrants, qui ont eu l’impression d’avoir été abandonnés, et celle de l’OTAN, qui affirme leur avoir porté secours. Mais dans cette histoire, un autre détail retient l’attention. M. Abdel raconte que les militaires canadiens auraient proposé aux voyageurs de les emmener jusqu’en Tunisie. Quand ces derniers ont signifié leur refus, exprimant leur volonté de poursuivre jusqu’en Italie, le navire serait tout simplement reparti. Les bâtiments de l’OTAN seraient donc en mesure d’escorter vers la Tunisie des bateaux de migrants en détresse en provenance de Libye, ce qu’ils ne pourraient pas faire, en revanche, dès qu’il s’agit de rentrer dans l’espace Schengen ?

Depuis le mois de février et le début de la guerre en Libye, tous les accords anti-immigration conclus entre Rome et Tripoli ont été suspendus, notamment le Traité de partenariat, d’amitié et de coopération signé à Benghazi par MM. Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi le 30 août 2008. Dans ce texte, un chapitre consacré à la lutte contre l’« immigration clandestine » prévoit l’intensification de la collaboration bilatérale dans ce domaine. Conséquence immédiate de la ratification de ce traité : depuis mai 2009, toutes les embarcations de migrants interceptées dans le Canal de Sicile ont été refoulées vers la Libye. En deux ans, 1 409 personnes ont ainsi été repoussées et remises aux autorités libyennes [3]. Durant cette période, le nombre des arrivées à Lampedusa a donc drastiquement diminué, tandis que l’Italie essuyait les critiques acerbes du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Conseil d’Europe, qui n’ont cessé de dénoncer cette pratique comme une violation du principe de non refoulement prévu par la Convention de Genève [4].

La guerre en Libye a mis un coup d’arrêt à cette coopération entre Rome et Tripoli et les départs des embarcations vers Lampedusa ont repris. Selon différentes sources, aujourd’hui, le régime libyen encouragerait même les migrants à partir, pour faire pression sur l’Italie, engagée dans la coalition contre M. Kadhafi et seul pays avec la France et le Qatar à avoir reconnu le Conseil national transitoire (CNT) de Benghazi [5]. Depuis le mois de mars, environ onze mille immigrés en provenance de Libye sont arrivés à Lampedusa [6]. Mais beaucoup d’autres ont disparu en mer avant d’atteindre les côtes italiennes. « Nous craignons qu’au moins 1 000 personnes soient mortes en mer », affirme M. Zerai, faisant référence à plusieurs embarcations qui, après avoir signalé leur départ, n’ont plus jamais donné signe de vie.

Toutes ces traversées ont eu lieu dans un bras de mer aujourd’hui quadrillé par les navires militaires de l’OTAN, déployés dans le cadre de la résolution 1973 de l’ONU. Lors de son adoption, l’intention déclarée de cette résolution était de « prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils ». Certes, le texte mentionne précisément les « zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne ». On a cependant des raisons d’être très perplexe : la coalition intervient pour protéger les civils d’une guerre, mais laisserait mourir en mer des civils fuyant cette même guerre. A moins d’admettre, bien sûr, que les immigrés subsahariens ne peuvent être considérés par la communauté internationale comme des civils à part entière.

Stefano Liberti est journaliste et auteur de « A sud di Lampedusa. Cinque anni di viaggi sulle rotte dei migranti », (« Au sud de Lampedusa. Cinq ans de voyages sur les routes des migrants », Rome, 2011).

Lire aussi sur Visions cartographiques :

- « Migrations, sauvetage en mer et droits humains », par Philippe Rekacewicz, septembre 2009.

Notes

[1] Dans un des deux bateaux, une femme a accouché juste avant de débarquer à Lampedusa. Lire Francesco Viviano, « Sul barcone alla deriva nasce Yeabsera. In salvo il bambino della speranza » (« Dans le bateau à la dérive est né Yeabsera. L’enfant de l’espoir sain et sauf »), La Repubblica, 27 mars 2011.

[2] La nom est incomplet pour des raisons de sécurité, car le demandeur d’asile est encore en attente d’une réponse à sa démarche en Italie.

[3] Chiffre fourni par le site Fortress Europe, observatoire de l’immigration vers l’Europe.

[4] Lire Alain Morice et Claire Rodier, « Comment l’Union européenne enferme ses voisins », Le Monde diplomatique, juin 2010.

[5] Le ministre italien des affaires étrangères, M. Franco Frattini, a déclaré le 4 avril dernier à Rome que « Tripoli utilise l’immigration clandestine comme une arme. Nous avons vu des images de membres du régime de Kadhafi qui organisaient le départ de groupes de clandestins vers l’Europe et l’Italie ».

[6] Communiqué du HCR, 10 mai 2011.

 

 

http://blog.mondediplo.net/2011-05-11-Soupcons-sur-les-navires-de-l-OTAN

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 00:26

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http://www.lefigaro.fr/medias/2011/03/25/d0987d46-571c-11e0-abeb-66ecc7c0fd45.jpg

 

observatoire le 19/05/2011 par la rédaction

Fusion de trois réacteurs à Fukushima : les médias français regardent ailleurs
Contenu reconnu d'Utilité PubliqueCe contenu a été voté "d'utilité publique" par nos abonnés, ou sélectionné par la rédaction pour être gratuit. Il est temporairement accessible à tous, abonnés et non abonnés

La situation est grave au Japon, mais les médias français l'ont oublié. Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, l'a reconnu jeudi 12 mai : les coeurs des réacteurs n°1,2 et 3 de la centrale de Fukushima ont fondu. Plus grave, la cuve du réacteur n°1 est trouée. Auparavant, il n'était question que de "fusion partielle" des coeurs, et pas de fuites. Des employés de Tepco viennent de pénétrer dans les réacteurs n°2 et 3 pour observer l'étendue des dégats. Pendant au moins une semaine, ces informations capitales n'ont pourtant trouvé que peu de relais en France.

Un reportage de quelques minutes, au 20 heures de France 2, sur l'évolution du pompage de l'eau contaminée, coincé entre deux directs avec New York, où il fallait suivre en direct l'arrivée d'Anne Sinclair au procès de son mari, Dominique Strauss-Kahn: le regard médiatique, en ce jeudi 19 mai, s'est bien détourné de Fukushima. Et encore, cet étrange reportage n'a-t-il pas donné l'information essentielle de cette dernière semaine: un des "scénarios du pire" s'était déroulé, dès le premier jour. Mardi 17 mai, une dépêche AFP a souligné que "l'opérateur -Tepco- s'est rendu compte récemment, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement". En clair, comme l'expique un article d'analyse clair de Rue89, "ce n'est pas que la situation se soit brutalement aggravée à Fukushima. Seulement Tepco a fini par admettre, deux mois après le séisme, que l'ampleur des dégâts était bien pire qu'envisagé sur le coup." Rue 89 indique que "le cœur du réacteur numéro 1 a totalement fondu", c'est-à-dire que "le combustible est transformé en corium", une lave brûlante, et imprévisible.

Mardi, la dépêche a été reprise telle quelle par la plupart des médias en ligne, sans grandes explications.


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Seul le site de Courrier International donne des détails le lendemain, en s'appuyant notamment sur des informations tirées du quotidien japonais Asahi Shimbun : "Tepco a finalement reconnu que les barres de combustibles du réacteur numéro 1 avaient fondu seulement cinq heures et demie après le tsunami. Et des éléments de preuves, provenant de sources internes à Tepco mais pas encore officialisées, indiquent que les réacteurs 2 et 3 également ont fondu, le numéro 3 s'étant même effondré dans sa cuve."

Le site du Monde a repris une autre dépêche le 18 mai, pour ajouter que "la fusion du cœur du réacteur 1 de la centrale de Fukushima, au Japon, pourrait avoir été causée par une erreur humaine", ce que précisait un article du Japan Times du même jour.

Mais en dehors de ces dépêches reprises sur leurs sites (seuls Rue89 et le site de France 24 ont proposé des articles d'analyse plus conséquents), les journaux papier ont été très avares en information à propos de ces révélations de Tepco. On se souvient pourtant qu'en mars, tous les médias épluchaient les divers scénarios sur l'évolution possible des réacteurs de Fukushima.

Figaro

A notre connaissance, seul Le Figaro a repris de façon conséquente ces informations, le 18 mai dans un article intitulé "Fukushima : la situation serait plus grave que prévu".

L'auteur explique bien que "Tepco s’est notamment rendu compte, grâce à de nouvelles mesures réalisées la semaine dernière, qu'une partie du combustible du réacteur 1 serait tombée au fond de la cuve".

Mais l'analyse, notamment sur les conséquences, s'arrête là. Le Figaro rappelle ensuite que des équipes d'Areva sont en train d’installer un dispositif de décontamination de l'eau pompée pour refroidir les réacteurs.

 

Dans son édition papier parue ce jeudi 19 mai, Le Monde a aussi publié un article sur le nucléaire japonais. Mais il est consacré à la contestation du nucléaire au Japon, et ne contient aucune référence précise aux nouvelles informations en provenance de Fukushima.

L'article était notamment centré sur une déclaration du Premier ministre Naoto Kan, qui a déclaré que "l'énergie nucléaire continuera à être utilisée" picto


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Libération
, lui, semble être bien informé, puisqu'il consacre une page entière à la situation au Japon le 19 mai, et il titre même "Japon, de mal en pis". Mais il ne parle pas de la situation à Fukushima, se concentrant sur les conclusions d'un "panel de professeurs et de scientifiques de la prestigieuse université de Tokyo", qui estiment que les relevés des degrés d'irradiation effectués par les autorités minimisent la gravité de la situation. L'article est en fait majoritairement consacré à la puissance du "lobby nucléaire" japonais.

 



Finalement, sur toute la page, seul un petit encadré "Repères" de quelques dizaines de signes fait référence au rôle du facteur humain dans la fusion du réacteur n°1,

sans autres explications... picto

Quant aux lecteurs du Parisien papier, et aux télespectateurs des JT de 20h de TF1 et France 2, ils ne sont sans doute pas au courant, puisque nous n'avons pas repéré d'article ou de reportage sur la situation.


> Cliquez sur l'image pour un gros plan <

Si les journalistes n'ont pas relayé massivement les informations concernant Fukushima, cela peut s'expliquer en partie par l'affaire DSK, qui sature l'espace médiatique français. Mais l'argument n'est pas suffisant : les révélations de Tepco, reprises par l'AFP puis par les médias français, remontent au jeudi 12 mai, soit deux jours avant "l'affaire DSK". Or, selon Tepco, cité par Reuters (en anglais) le 12 mai, la cuve du réacteur n°1 est trouée, et l'eau contaminée, qui était en contact avec le coeur radioactif du réacteur, fuit.



> Cliquez sur l'image pour un gros plan <

Le même jour, l'information est relayée par l'agence de presse anglophone Bloomberg, qui affirme que TEPCO a reconnu que "du combustible fondu a coulé au fond de la cuve n°1 sous pression et est toujours en cours de refroidissement". A notre connaissance, parmi les médias traditionnels, seul Le Monde, dans son édition du 14 mai, a repris la nouvelle dans un article détaillé (accès abonnés).

picto Et Greenpeace France n'a pas raté l'info...

Le retard médiatique français est plutôt à mettre au compte de la non reprise d'une dépêche AFP, du 12 mai, qui annonçait pourtant : "L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a fait état jeudi de nouveaux problèmes, dont une fuite au niveau de la cuve d'un réacteur et le déversement d'eau contaminée dans l'océan." Les informations y sont, mais rien ne permet d'interpréter la gravité de la situation. Surtout, le titre, assez banal, évoque de "nouvelles fuites d'eau radioactives". Ce qui explique sans doute que les médias (et @si, dans une premier temps) ne l'aient pas vus passer.

Le lendemain, vendredi 13 mai, une autre dépêche Reuters note que "plus tôt cette semaine, Tepco a déclaré qu'elle avait scellé une fuite d'eau radioactive à l'extérieur du réacteur n ° 3 de l'usine. Le réacteur n ° 2 a subi des fuites similaires qui ont été scellées en avril avec du verre liquide et d'autres substances." Tepco a donc reconnu courant mai que les trois réacteurs avaient subi une fusion de combustible.

Quels seront les conséquences ? La situation est incertaine, mais potentiellement grave, si l'on en croit les explications avancées par Rue 89 : si le corium a percé la cuve, le risque de contamination de long terme de la région environnante et plus important. Et s'il entre en contact avec l'eau, "il y a un risque d'explosion à l'hydrogène". Autant de dangers que les médias français avaient détaillé en longueur dans les premiers jours suivant la catastrophe, à grands renforts de directs dramatisants. Aujourd'hui, les mêmes directs haletants se demandent si DSK restera en prison.

(par Simon Recht)    

 

 

Mise à jour - 20 mai : Dans une première version de article, nous indiquions que l'AFP n'avait pas traité la nouvelle du 12 mai, ce qui est faux. Et nous avons ajouté une mention de l'article du Monde du 14 mai.

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Communiqué par un Lecteur :
 
Voici la situation réelle

Les EU sont fortement contaminés .

L 'Europe suivra le même sort dans peu de temps.

Après le perte de 40 milliards de BP dans le golfe du Mexique , voici la perte de 40 milliards d'une autre multinationale TEPCO .

Il y a actuellement 85 000 victimes à indemniser. En outre il faut acheter beaucoup de pétrole pour compenser la baisse du nucléaire. Le titre en bourse a chuté de 83 %


http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/05/pour-suivre-levolution-du-nuage.html
Alerte Fuku

- 12 mai 2011: ALERTE MAXIMALE. Les prévisions de contamination radioactive de l’atmosphère sont cachées sur le site de NILU. Selon le blogger US, Alexander Higgins, il est clair que NILU n’a rien stoppé du tout: mais les consignes sont claires: NE PAS AFFOLER LA POPULATION.

Tous les fichiers sont ici: http://zardoz.nilu.no/~flexpart/fpinteractive/plots/?C=M;O=D . (Et pour les fouineurs, voici une autre url: http://zardoz.nilu.no/~flexpart/FORECASTSYSTEM_DATA/). Seuls les fichiers avec du poids en ko sont à ouvrir. Le fichier est nommé ZARDOZ. Qui est ZARDOZ: un film de science-fiction apocalyptique. Tout cela commence à devenir intéressant.

Donc, si l’on en croit le NILU, du moins, les fichiers cachés de NILU, les nouvelles ne sont pas bonnes du tout: C’EST UNE ALERTE MAXIMALE. D’immenses plumes de césium 137, de xénon 133, d’iode 131, etc, sont en train de passer depuis un certain nombre de jours sur l’Amérique du nord et ensuite sur l’Europe et personne n’en parle.

Nous conseillons aux anglophones de consulter cette vidéo. Il va être difficile en effet de rentrer sur le site du NILU dans la mesure où l’alerte est donnée et que de nombreuses personnes vont tenter de se connecter. Tous les fichiers sont déjà conservés.

http://www.kokopelli-blog.org/

Jeudi 19 mai 2011

TEPCO révèle des détails sur la visite dans le réacteur 2 de Fukushima : « Trop chaud et humide pour que des ouvriers travaillent plus de 15 minutes »
40° C, taux d'humidité supérieur à 90% (dans les relevés des robots). 50 millisieverts/h de radioactivité, et la piscine de combustible usé est apparemment très chaude.
A un endroit, la vapeur (hautement radioactive) de la piscine se condensait et retombait en gouttes. Mais TEPCO dit qu'il sera plus facile de travailler dans le réacteur 2 que dans le 1, car la radioactivité y est plus faible. 50 millisieverts/h semble sûrement infiniment moindre que les 1000 ou 2000 millisieverts/h du réacteur 1.

   
Du Nikkei Shinbun :
TEPCO a révélé les détails de l'examen de l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 (le 18 mai). Selon TEPCO, la température et l'humidité étaient trop élevées « pour que les ouvriers y travaillent plus de 15 minutes. » Le niveau de radioactivité était également élevé, 50 millisieverts/h au maximum.
Dans la « carte routière » révisée, les réacteurs 1, 2 et 3 vont être refroidis avec des systèmes extérieurs de refroidissement par eau, mais les conditions internes des bâtiments peuvent compromettre le travail.
Les ouvriers ont pénétré dans le bâtiment du réacteur 2 le matin du 18 mai. Il y avait trois flaques d'eau à l'intérieur du bâtiment. Selon TEPCO, « il y avait un endroit du bâtiment où la vapeur de la piscine de combustible usé se condensait et retombait en petites gouttes.
Pendant que les ouvriers continuaient leur progression, la température s'est élevée, rendant de longs travaux impossibles. Dans l'examen précédent fait par les robots, la température a été enregistrée à 40°C.
Malgré tout, TEPCO était d'avis qu'il « serait plus facile de travailler dans le bâtiment du réacteur 2, tant qu'on peut faire face à la forte humidité, que dans le bâtiment du réacteur 1 où la radioactivité a été mesurée à 1000 millisieverts/h. TEPCO a déclaré qu'il voulait installer un système pour refroidir la piscine de combustible usé, et trouver une quelconque forme de ventilation.
Ce qui est resté non-dit dans l'article ou de la part de TEPCO est le fait non-admis que l'enceinte de confinement de ces réacteurs était endommagé et fuyait.  Comment construire un système de refroidissement qui ferait circuler de l'eau qui fuit du RPV dans l'enceinte de confinement et retour dans le RPV, si l'enceinte de confinement fuit ? Peuvent-ils réparer la fuite ?

Le Mainichi Shinbun signale qu'un ouvrier a du être évacué, suite à un coup de chaleur.

(La suite plus tard, je vais voir "Scott")
............Scott va bien, il a mangé presque tout le foin apporté hier, il a eu droit à du pain rassis (que les chevaux adorent), à une autre bonne ration de foin et à un pansage délicat sur son pauvre poil. Et un bisou sur le nez en repartant...
Japon, suite

Vendredi 20 mai

 
Le gouverneur de Shizuoka : « Nous ne ferons pas de test pour la radioactivité sur notre thé, mais notre thé est sûr, croyez-nous »
 Je perds confiance en la bonté et l'honnêteté des producteurs agricoles au Japon, quand ils sont organisés en association sous influence du monde politique.
 La préfecture de Shizuoka produit environ 60% de tous les thés verts (mélange final) produits au Japon. C'est actuellement la saison des nouveaux thés (« shincha »). Beaucoup d'argent en jeu, mais récemment un haut niveau de radioactivité a été détecté sur les feuilles du thé cultivé dans la préfecture de Kanagawa (à l'est de Shizuoka) et le ministre de la santé souhaite que 14 préfectures qui cultivent le thé, y compris Shizuoka) fassent des tests avant qu'ils soient séchés et mélangés.

Shizuoka a dit non. Le gouverneur de Shizuoka, Heiti Kawakatsu, une élite d'Oxford qui était tout à fait partant pour faire redémarrer le réacteur 3 de la centrale d'Hamaoka en mars, après l'accident de Fukushima, est tout à fait remonté contre le test du thé cultivé et transformé à Shizuoka, disant « que cela jettera la confusion parmi les consommateurs si de la radioactivité est décelée. Son gouvernement a testé les feuilles de thé frais et le mélange final, et a trouvé des taux en-dessous des limites de sécurité (500 becquerels par kilo pour les feuilles fraîches, 200 becquerels par kilo pour le mélange final) il a donc déclaré que le thé de Shizuoka est sûr.

Puis il anime l'évènement promotionnel du « nouveau thé », et déclare « le thé de Shizuoka est si sûr que je pourrai le boire à grandes gorgées ! » Donc, selon cet homme d'Oxford, un thé qui a bon goût est un thé sans danger. Nous avons entendu la même remarque du gouverneur de Fukushima et de la coopérative JA de Fukushima comme quoi les légumes de Fukushima ont tellement bon goût qu'ils sont sans danger.


 Même si les feuilles de thé fraîches ne contiennent que peu de matériaux radioactifs, une fois séchées le niveau augmente. Mais si le thé sec est séché et mélangé en produit fini plus tard avec d'autres thés secs provenant d'autres régions, le niveau de radiation va diminuer.

Pour le gouverneur de Shizuoka, le début et la fin sont importants. Il se fiche carrément ou ne veut pas savoir ce que contient le milieu.

Le website de l'association du commerce et de l'industrie possède le résultat des tests. Les feuilles fraîches contiennent du césium radioactif entre 44,23 et 138,77 becquerels/Kg. Le mélange final contient du césium radioactif entre 1,93 et 10,91 becquerels/Kg. Pas d'iode radioactif détecté.

 Quelques réponses à la déclaration d'innocuité faite par le gouverneur, à partir d'une messagerie japonaise :

 "Bois à grands traits, gouverneur,

 Au Japon, la sécurité est devenue une religion.

 Si tu dis que c'est sans danger, teste le thé « aracha ».

 Si c'est sans danger, pas besoin d'un si stupide cinéma.

 Plus on nous dit que c'est sans danger, plus effrayés nous devenons. Regarde juste ce qui est arrivé à Fukushima.

 Ne fais pas que boire à grandes gorgées. Mange aussi toutes les feuilles.

 Rien ne t'arrête, gouverneur.


C'est quoi cette mode insensée de « déclaration de sécurité » ? Y-a-t-il quelqu'un qui dise « nous ne vendrons pas, parce que cela peut être nuisible à la santé. Nous voulons toucher un dédommagement de TEPCO, sinon nous intenterons un procès à la compagnie s'ils refusent. »
La plantation de Shizuoka où j'ai acheté le thé a déclaré que leur thé était sans danger en mesurant seulement l'iode radioactif. Je pense que je n'en achèterai pas.
Qui a dit que les radiations s'arrêtent aux montagnes de Hakone et n'atteindront jamais Shizuoka ?"

La compagnie d'électricité japonaise clôture son exercice fiscal annuel décalé sur une perte record et confirme qu'elle remplace son actuel PDG, Masataka Shimizu, par son directeur général Toshio Nishizawa.

La catastrophe naturelle qui a bousculé le Japon le 11 mars dernier et provoqué un accident nucléaire d'une gravité historique, affecte terriblement la compagnie d'électricité japonaise La société a fait état d'une perte nette record de 11 milliards d'euros (1250 milliards de yens) ce vendredi matin, . Elle constitue le pire déficit enregistré par un groupe non financier nippon. Le séisme, puis le tsunami ont paralysé la majeure partie de l'activité de sa centrale basée à Fukushima, cette ville du nord-est du pays désormais connue du monde entier. Depuis plus de deux mois en effet, au moins quatre des six réacteurs nucléaires du site sont à l'arrêt. Avant l'évènement, Tepco tablait sur un bénéfice net de 1 milliard d'euros.
Autre annonce d'importance ce matin par Tepco : Il faut dire que sa gestion de la crise a été vivement critiquée, au Japon et dans le reste du monde.
État, électriciens et banques à contribution
L'avenir pour Tepco s'annonce déjà difficile. Dans une demande adressée le 10 mai dernier au gouvernement nippon, le troisième producteur d'électricité de l'Archipel évoque un besoin immédiat de 8,7 milliards d'euros. Très vite, l'État japonais a réagi, mettant Tepco sous son contrôle et dévoilant son plan de sauvetage financier. «Le but de ce plan n'est pas de renflouer Tepco, a souligné ce vendredi le ministre japonais de l'Economie, mais de faire en sorte que les victimes soient dédommagées correctement», a -t-il tenu à préciser.
Tepco doit en effet indemniser les 85.000 victimes de l'accident nucléaire. C'est ainsi que l'État assure qu'il piochera dans ses fonds et demande la contribution des autres compagnies d'électricité privées du pays. Même les banques devront se serrer la ceinture : elles qui ont accordé un prêt de 1400 milliards de yens (11,7 milliards d'euros) à Tepco sont priées de renoncer à une partie de leurs créances vis-à-vis de l'opérateur.
De son côté, Tepco doit, bien sûr, participer à la rigueur. Le groupe devra notamment céder des actifs financiers et des propriétés afin de concentrer ses ressources sur la production et la distribution d'électricité. En outre, les huit plus hauts dirigeants de l'entreprise vont également renoncer à toute rémunération et le personnel, des cadres aux simples employés, vont aussi subir des réductions de salaire conséquente.


En Bourse, Tepco chute encore

Ce vendredi matin, à Tokyo, le titre Tepco a fini en petite hausse, de +0,54%, avant que ne soient publiés les résultats du groupe. Depuis, dans les échanges hors-séance à la Bourse à New York, l'action Tepco cotée à Wall Street dégringole de 9,6% et ne vaut plus que 4,45 dollars. Si bien que depuis le 11 mars, le titre s'est effondré de 83%. Les investisseurs, refroidis par ces deux derniers mois, ne voient pas Tepco rebondir de sitôt. Alors que son activité nucléaire a fondu, le groupe a dû augmenter la production dans ses centrales thermiques pour continuer à approvisionner la population. Or, cela a un coût en hydrocarbures, qui pourrait encore coûter 8,7 milliards d'uros sur l'exercice fiscal    

 

 

.

20 mai 2011: Révélations, tsunami et nucléaire.

 

 

Le Chugoku Shimbun qui est le plus grand quotidien japonais (tirage 8 millions d’exemplaires) et de nombreux médias Japonais, dont le Japan to day viennent de divulguer le vendredi 20 mai 2011 une information plus qu’incroyable qui a eu de lourdes conséquences sanitaires sur la population, notamment celle résidant dans la préfecture de Fukushima. A la une : La cellule de crise Gouvernementale n’était pas informée (ignorait tout) des données des radiations et de la contamination issues de la dispersion des particules de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. La suite chez Next-up en PDF.

 

http://www.next-up.org/pdf/Japon_Fukushima_Revelations_tsunami_et_nucleaire_20_05_2011.pdf

 

 

 

20 mai 2011: Le gouverneur de la Préfecture de Shizuoka refuse de tester ses thés.

Suite à la demande du Gouvernement Japonais de tester tous les thés du Japon pour la radioactivité, le Gouverneur de la Préfecture de Shizuoka refuse tout simplement d’obtempérer. Il a décidé que les thés de sa préfecture étaient parfaitement adéquats et que « la présence de contamination radioactive dans les thés jetterait le doute chez les consommateurs ». Sans plaisanter. La Préfecture de Shizuoka produit 70 % des thés du Japon et c’est actuellement la saison au Japon des thés nouveaux.

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/hypocricy-of-shizuoka-governor-we-wont.html

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 05:31

partis politiques

http://beaugency.over-blog.com/article-les-partis-politiques-43285014.html

 

 

Autopsie du PS

La politique est morte,

vive la Démosophie !

Par eva R-sistons

 

 

D'emblée, je le dis : J'ai milité au PS, très exactement au sein du CERES (aile gauche du parti, animée par JP Chevènement), une option que j'ai toujours conservée: Indépendance nationale, souveraineté, Etat fort, laïc, républicain, redistributeur, nationalisations, etc. Donc, c'est une ancienne militante du PS qui écrit cet article, au fait des enseignements, des valeurs, des traditions et des péripéties de ce parti.

 

Je m'abstiendrai volontairement d'évoquer les extrêmes, car elles sont toujours utopiques, à Gauche (donc irréalisables), et à Droite, aussi anti-sociales que sources de divisions, de tensions, de rejet et d'antagonismes. 

 

Or donc, le PS a peu à peu dérivé. On célèbre aujourd'hui les années Mitterrand, mais elles n'ont été que renoncements successifs aux idéaux de la Gauche véritable. Et pour résumer, le PS est désormais un parti totalement aligné sur les objectifs principaux de la Droite (1) : Ultralibéralisme, atlantisme, politique pro-israélienne, intégration totale dans une Europe de plus en plus totalitaire... et en fin de compte, soumission aux diktats du Club Bilderberg, donc du Nouvel Ordre Mondial. Bref, comme aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne... les deux grands partis sont interchangeables, ils alternent au gré des mécontentements pour, en fin de compte, faire la même politique, certes moins brutale à Gauche, mais dont les conséquences sont les mêmes: Compétition, chômage, perte des souverainetés, privatisations, destruction des protections sociales et des services publics, etc. L'alternance est une fausse alternance, et la démocratie est un leurre: Nous croyons être libres, mais nous votons pour les mêmes politiques, le même type d'individus (une fois élus, via les lobbies, les pressions, les contraintes de la Finance, de l'Europe, de l'Oligarchie, etc). Et la corruption est le lot de trop d'Elus...

 

Non content de dériver, le PS a, via son poulain DSK, perdu toute crédibilité. Pour retrouver le pouvoir, il a misé sur celui qui a ôté au parti tout ce qui restait de Gauche (au point que Lionel Jospin finisse par reconnaître qu'il n'était plus "socialiste"), il s'est laissé infiltrer et guider sa conduite par des pions d'Israël ou des Anglo-Saxons (2), enfin il a choisi l'homme du FMI, le champion des cadeaux aux grands banquiers et de l'austérité pour les peuples, afin de le représenter en 2012, en sachant parfaitement qu'il serait le fossoyeur de la Gauche et un homme à problèmes (3): Tout le monde, au PS, connaissait les penchants de DSK, et ses difficultés à les contenir. Imaginez le scandale (assorti d'une immunité liée à la fonction) d'un événement tel que celui qui vient de se produire, si DSK avait accédé à la charge suprême. A moins qu'il eût été étouffé ?     

 

Cerise sur le gâteau, le gratin du PS (Cambalieris, Jack lang, M. Valls, etc) s'est cru obligé de défendre le présumé coupable, en oubliant la présumée victime. Du pain béni pour le Liquidateur en Chef de la France, bien décidé à garder la Présidence de la République en 2012. Avec un autre atout pour masquer, ou pour faire oublier les ravages sans doute irrémédiables de sa politique : Une future "heureuse" naissance, d'ailleurs déja saluée comme "une chance pour la France"  par Mme Chirac, qui ne manque jamais l'occasion de lancer une flagornerie pour conserver les faveurs des tenants du pouvoir (afin de servir son mari inquiété par la Justice ?). Quand on vous dit qu'ils sont tous pourris...

 

La Droite sarkozienne détruit la France, la Gauche se déconsidère, les extrêmes sont condamnés à faire de la figuration et tout Républicain ne peut que s'en réjouir, alors que reste-t-il ? Les Verts de Cécile Duflot mais sans l'Europe Ecologie de Cohn-Bendit, hélas ce n'est pas pour demain. Quant aux libéraux ou aux socio-démocrates sincèrement attachés au Bien de la France comme Bayrou, de Villepin, S. Royal (sans BHL, évidemment, qui se faufile partout pour que la politique soit alignée sur les desirata d'Israël), ou Nicolas Dupont-Aignan, on peut compter sur les Médias pour les neutraliser. Ils ne sont pas du sérail comme Sarkozy, Copé, DSK, Delanoë, Hollande, Fabius... qui nous sont proposés sinon imposés par les Médias communautaristes et collabos. Sombre tableau de la politique française !

 

Au final, la politique au sens originel de "service de la cité", est à terre. Les abstentionnistes se multiplient. La rue sera-t-elle l'ultime refuge des déçus ? Faut-il se résigner ? Evidemment non. Et par exemple, les jeunes Espagnols ne se résignent pas. Ils ne veulent plus du système politique et économique qu'on leur impose pour satisfaire les banquiers. Ils nous montrent la voie !

 

Du Parti Blanc à la Démosophie

 

Face à cette mascarade, une Lectrice suggère la création d'un Parti Blanc : " IL faut créer quelque chose qui puisse unir et servir de point de départ du nouveau qui ne puisse être ni détourné, ni infiltré, ni combattu car ce serait quelque chose de voulu. J'ai pensé au "parti blanc". Pourquoi blanc? Comme l'indique l'adjectif, il est vierge car il sert de cadre de départ pour quelque chose qui est à créer. Ce "parti" servirait à fédérer tous ceux qui votent "blanc" c'est à dire qui ne se reconnaissent dans rien de ce qui est proposé actuellement. Il ne serait dirigé par aucun "chef" car il n'appartiendrait à personne en particulier mais servirait de cadre à tous ceux qui veulent autre chose. Il serait en fait une bannière sous laquelle se rassembleraient tous ceux qui veulent une autre société" (4).

 

Ce "Parti", finalement, pourrait être unique, fédérant tous les autres, rendant inutiles la mascarade des sondages-bidons, du faux choix entre deux partis semblables, et regroupant des citoyens incorruptibles, créatifs, mus seulement par le désir de servir, et révocables s'ils déméritent, et bien évidemment non ré-éligibles. 

 

Cette idée nous conduit naturellement au concept central de "La Démosophie", à laquelle pour ma part je souscris, idée qui à mon avis mérite amplement d'être relayée partout si l'on veut que l'humanité ait encore un avenir : 

 

"Le concept de la Démosophie comme un modèle de société qui, au lieu d'être dirigée par l'oligarchie politique issue de la République, le serait par l'élite intellectuelle du pays, sans aucune sélection par la situation sociale, donc sans partis politiques, ni élections de dirigeants. Ce modèle mettrait en place des dirigeants sélectionnés par des études, puis par concours, n’ayant d’autres pouvoirs que ceux d’appliquer les directives de l’autorité suprême. L’autorité suprême serait exercée directement par le peuple tout entier. Ce modèle de gouvernement interdirait toute forme de corruption, ce qui nuirait aux intérêts des multinationales et provoquerait l’enrichissement des individus et des petites entreprises au détriment des banques et des grandes sociétés. Le peuple deviendrait « l’état » en remplacement d’une classe politicienne qui serait condamnée à disparaître. Toutes les grandes entreprises, matières premières, et sources de production passeraient donc sous le contrôle direct du peuple, ce qui provoquerait un effondrement des prix dans tous les secteurs liés à l’énergie et une reprise économique générale qui parviendra peu à peu à compenser le pillage politique des cinquante dernières années. L’objectif est que la démosophie soit représentée dans divers pays à partir de 2012 lors d’élections présidentielles, tant pour mettre fin à la crise sociale et économique que pour offrir une autre alternative au « Nouvel ordre Mondial ». Le concept démosophique est soutenu par des libres penseurs de tous pays, surtout dans les milieux scientifiques et dans la Presse libre. " (5)

 

Déçue comme tant d'autres de la politique, je pense que ce Système apporte non seulement de l'espérance, mais sans doute surtout la clef essentielle de la construction d'un monde nouveau où chacun trouverait sa place - bref la clef d'une avenir enfin viable, non confisqué par une poignée d'individus sans scrupules pour le compte du Nouvel Ordre Mondial.

 

eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com  

 

TAGS : Nouvel Ordre Mondial, parti Blanc, la Démosophie, Mitterrand, Gauche, Droite, Verts, PS, Delanoë, DSK, Fabius, Hollande, S. Royal, Cécile Duflot, Cohn-Bendit, Chirac, Jospin, S. Royal, de Villepin, N. Dupont-Aignan, J. Lang, Cambalieris, Europe Ecologie, Copé

 

  

(1) (2) Que cachait Strauss-Kahn ? La France, un pays occupé, privé de liberté

 

(3) Anne Mansouret: «Le PS était au courant de l'agression de ma fille par DSK» (par Lénaïg Bredoux, Jade Lindgaard)

 

(4) http://sos-crise.over-blog.com/article-et-si-on-creait-un-parti-blanc-l-idee-d-une-lectrice-a-creuser-a-relayer-65460896.html (Et si on créait un "Parti Blanc" ? L' idée d'une Lectrice à creuser, à relayer)

"Je suis une étudiante en medecine mais je m'interesse de près aux informations surtout aux actualités sociales et politiques et je suis très indignée de voir les terribles évenements que l'on nous cache et ce lavage de cerveau qui se déroule dont nous sommes les cobbayes et je pense comme vous qu'il est vraiment primordial que les esprits s'éveillent pour le bien de notre futur et de l'humanité entière nous vivons actuellement dans une société de consommation qui ne pousse sans cesse à dépenser au profit d'une minorité égoïste parasite et arrogante. Je suis jeune mais je refuse de subir ce lavage de cerveau car notre société actuelle est aux mains de personnes très très très dangereuses, cette société est une prison à ciel ouvert dont les barrières sont invisibles et où un système très efficace y est fortement ancré: LES MEDIAS, dont la force d'endoctrinement n'est plus à prouver .  

 

  Cependant je reste optimiste et ces personnes membres du Bilderberg sont des êtres fanatiques qui se croient superieurs mais restent néanmmoins des êtres humains très minoritaires qui ont déjà trop perpétué de crimes contre l'humanité et pour la mémoire des personnes qui se sont battues avec énormément de courage et qui avaient d'ores et déjà compris les enjeux de cette lutte, il nous faut leur  rendre hommage et transmettre le flambeau de la liberté et de la dignité humaine qu'ils ont portés et combattre comme le fait de manière impressionnante et admirable en ce moment même NIGEL FARAGE qui m'inspire beaucoup. Beaucoup de personnes ouvrent les yeux et je pense qu'il nous faut travailler activement et sérieusement à rassembler toutes ces forces, toutes ces personnes qui forment le peuple souverain et qui disent NON afin  que l'histoire ne se répète et j'y crois fortement sans naïveté mais de manière lucide que cela marchera, c'est effectivement loin d'être gagné d'avance mais c'est notre combat commun sans distinction d'origine de nationalité de classe sociale de sexe d'âge. Dans le fond,nous sommes tous pareil et il nous faut nous réunir pour la même cause qui est vitala à l'homme, la LIBERTE .

  Justement je fais des études de medecine pour devenir médecin parce que je ne supporte plus de voir souffrir des gens de manière inhumaine, qu'on délaisse de manière volontaire, c'est juste inacceptable .
  
Si je vous écris c'est que je crois en vous, et c'est pour vous prier de créer aussi petite soit elle, une organisation active, je pense que vous avez assez de contacts nécessaires pour le faire, pour ramener les gens à notre cause et leur montrer que c'est l' affaire de tous et des générations à suivre, en fait créer une véritable organisation de résistance où il y aurait des rendez vous réguliers entre les membres bien sûr en fonction de leur disponibilité (moi même j'ai beaucoup de travail) pour agir de manière concrète et efficace.

(5) Démosophie est un néologisme composé de "Demos" (peuple) et "Sophia" (sagesse) 

http://demosophie.com

 

Pas de sélection de liens, aujourd'hui, 

je travaille sur un Macintosh, exceptionnellement,

et je ne le maîtrise pas bien,

donc je me contente pour le moment de cet article, sur cette parution.  

 

 ttp://www.faceommek.com/group/tousunispourketouetemiresteafaceommek

tous unis pour ke tou et emi reste àa faceommek

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 05:08

Dominique Strauss Kahn au tribunal de New York

 

http://www.rue89.com/2011/05/19/kahn-lang-bhl-sabban-les-pires-avocats-de-strauss-kahn-204535

 

 

« Personne ne sait ce qui s'est passé dans cette fameuse chambre 2806, restons prudents », avertissent tous les commentateurs avant d'engager leurs propos surl'affaire DSK, qu'ils soient en faveur ou non de l'ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI). Mais certains, convaincus de l'innocence de l'ex-candidat favori de la primaire socialiste, avancent tout et n'importe quoi pour le défendre.

► Jean-François Kahn : un « troussage de domestique »

C'est sur France Culture que Jean-François Kahnami du couple Strauss-Kahn, a livré son analyse :

« Je suis certain, enfin pratiquement certain, qu'il n'y a pas eu une tentative violente de viol, je ne crois pas, ça, je connais le personnage, je ne le pense pas. Qu'il y ait eu une imprudence on peut pas le… (rire gourmand), j'sais pas comment dire, un troussage […] un troussage, euh, de domestique, enfin, j'veux dire, ce qui est pas bien. Mais, voilà, c'est une impression. » (Voir la vidéo)

 


 

 

Même si l'ancien directeur de Marianne use de précautions – après tout, le coup du troussage, il n'en est pas bien certain, ce n'est qu'une impression – il ne dit rien d'autre que : « C'est normal de se taper la bonne. » Mais pourquoi ?

Parce qu'il n'y a pas si longtemps, les femmes de chambre/de ménage, bref, les « domestiques » étaient à disposition des hommes de la famille. Adolescent, on s'exerçait sur elles. Plus tard, on pouvait continuer de la « trousser » entre deux portes. Attention : jamais, on ne « trousse » son épouse ou son amante régulière. On « trousse » forcément une domestique, une servante, une employée, une gardeuse d'oie.

Le verbe est réservé aux classes (filles) dominées et désigne une activité réalisée un peu promptement (on ne « trousse » pas des heures). L'accord de la « troussée » était-il indispensable ? Pas forcément car après tout la « troussée » doit s'estimer heureuse de cette marque d'attention.

Jean-François Kahn s'est excusé :

« L'expression était inacceptable. J'ai rarement vécu une telle déchirure intérieure. Il faut l'assumer. »

 

► Jack Lang : « Il n'y a pas mort d'homme »

Les Etats-Unis, quel drôle de pays, quelle curieuse civilisation, remarque Jack Langsur France 2. Voilà qu'un homme accusé d'avoir « troussé une domestique » mais qui a les moyens de payer une énorme caution est gardé en prison. L'ancien ministre s'indigne :

« Ne pas libérer, alors qu'il n'y a pas mort d'homme, ne pas libérer quelqu'un qui verse une caution importante, ça ne se fait pratiquement jamais. » (Voir la vidéo)

 


 

 

Pour aller plus loin

► De quelques aspects juridiques de l'affaire DSK, par Maître Eolas, avocat-blogueur (Le Journal d'un avocat).

Si l'expression « pas mort d'homme » a choqué, c'est qu'elle est généralement utilisée comme litotte : « il n'y a pas mort d'homme » signifie « cela n'est pas grave du tout » ou « pas de quoi fouetter un chat ».

Sur le fond, les affirmations de Lang sont en outre contestables, à lire Maître Eolas. Même si l'on ne déplore la mort de personne – si l'on excepte celle, politique, de DSK – lorsque les faits sont très graves (une « felony »), il n'y a pas de remise en liberté avec convocation directe devant le juge (« desk appearence ticket », DAT) mais présentation à un juge.

Jack Lang s'est dit indigné de la polémique et de l'utilisation tronquée qui a accompagné ses propos.

► BHL : « DSK n'est pas un justiciable comme un autre »

Le philosophe révolté a pris la plume. Il accuse :

« J'en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d'images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu'il était un justiciable comme un autre. »

 

Pour aller plus loin

► Violente la justice américaine ? Et en France, alors ? par notre avocate-blogueuse Laure Heinich-Luijer.

La violence des images et de la machine judiciaire américaine est incontestable, mais est-ce moins scandaleux lorsqu'il s'agit d'un justiciable moins extraordinaire ?

Pour BHL, la réponse est oui. Ce n'est pas le système tel qu'il existe qui pose problème mais que ses règles s'appliquent aussi à DSK. Ou pourquoi diable a-t-on imaginé l'égalité.

► Michèle Sabban : « Tout le monde sait sa fragilité »

Elle est le rayon de soleil qui perce les noirs nuages dans cette sombre affaire.Michèle Sabban, dont les déclarations pourraient faire rire si l'affaire n'était à ce point sordide et tragique. Elle a notamment déclaré :

« Je suis convaincue d'un complot international. C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste (…) Il était attendu en Tunisie à la fin du mois, où il devait faire des propositions pour que la révolution soit effective. D'autres pays, la Grèce, l'attendaient avec espoir (…) On a voulu bloquer le FMI. On est dans la finance internationale… »

 

Passe pour le complot international et l'attentat politique ; après tout, nous ignorons toujours ce qui s'est passé dans cette fameuse chambre. Mais lorsqu'elle prétend défendre DSK en considérant que « tout le monde sait que sa fragilité, c'est la séduction, les femmes » et que les manipulateurs l'ont « pris par cela », elle suppose donc qu'un homme qui croise « une mercenaire » déguisée en soubrette dans sa chambre d'hôtel ne peut que la sauter (ou lui sauter dessus).

Quelle tristesse qu'elle ne connaisse que ce type d'hommes. (Voir la vidéo)


 

 

Dans ce grand bruit, certains ont sagement choisi de ne pas s'exprimer. Parmi eux,Frédéric Mitterrand et Lionel Jospin.  

http://www.rue89.com/2011/05/19/kahn-lang-bhl-sabban-les-pires-avocats-de-strauss-kahn-204535

Baudry sur les amis de DSK.

Illustration : dessin de Baudry.

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 15:22

  Attention : Article actualisé

fmi1.jpg

tchadonline.com

 

Introduction d'eva R-sistons

 

 

 

Par souci d'objectivité,

je publie ce texte dérangeant reçu à l'instant.

Et si les grands banquiers avaient profité

du point faible de DSK,

pour le perdre alors qu'il commençait

à dévier de la ligne habituelle du FMI ?


A noter le rappel de la réaction de l'Argentine:

Encore une fois, c'est la seule solution

pour se sortir du bourbier financier !

N. Kirchner (hélas décédé depuis..) a refusé les diktats du FMI,

il a cessé de rembourses les dettes sans fin

qui avaient ruiné son pays,

sa femme a repris le flambeau.

L'Argentine a retrouvé la prospérité !

 

votre eva R-sistons

 

charge_lula_moeda_fmi.jpg

fontanablog.blogspot.com

 

 

 

Le patron du FMI pris au piège

 

Par Make WHITNEY

 


Il n'y a aucun moyen de savoir si la femme de chambre de 32 ans qui affirme avoir été agressée et forcée à un acte sexuel par le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, dit la vérité.


Laissons çà à la meute médiatique qui a déjà endossé l'habit du juge, du jury et du bourreau.


Il est toutefois possible de dire que cette affaire paraît louche, tout comme l'affaire Eloit Spitzer paraît louche.


Spitzer, qui se souvient ?


Il était l'adversaire le plus résolu de Wall Street et le probable candidat à la tête de la SEC (organisme de contrôle boursier US-NdT), un poste où il aurait excellé. En fait, il n'y a aucun doute que si Spitzer avait été nommé à la tête de la SEC, la plupart des plus grands banquiers de Wall Street seraient actuellement en train de casser des cailloux dans un pénitencier fédéral.


Il y avait donc suffisamment de raisons pour suivre chaque geste de Spitzer pour voir s'il n'y avait pas moyen de le salir. Et il se trouve que l'ex-gouverneur de New-York a facilité la tâche de ses ennemis en achetant les services d'une call-girl de luxe nommée Ashley Dupre dans l'hôtel Mayflower. Lorsque l'information a éclaté, les médias sont tombés sur lui comme une nuée de sauterelles pour examiner à la loupe tous les moindres détails.

Pendant ce temps, les escrocs de Wall Street ont pu pousser un soupir de soulagement et retourner à leur spécialité : arnaquer les investisseurs et voler les économies de toute une vie aux gens.

 

  DSK avait lui aussi des ennemis haut-placés, et c'est pour cela que toute cette affaire pue.

 

D'abord, DSK était le candidat probable du P S face à Sarkozy lors des prochaines élections présidentielles. Le chef du FMI avait une avance sur Sarkozy qui a connu de nombreux scandales personnels et a plongé dans les sondages d'opinion.

 

Mais si Strauss-Kahn a été piégé, c'est probablement par la coalition des banquiers occidentaux, le groupe obscur de porcs égoïstes dont la politique a maintenu une grande majorité de la population mondiale dans la misère et le désespoir depuis 200 ans.

Strauss-Kahn s'était récemment écarté de la "ligne du parti" et était en train de modifier le cours du FMI. Sa conversion était défendue par l'économiste progressiste Joseph Stiglitz dans un article récent intitulé :

"Le changement du FMI"

voici un extrait :

 

"Le fait remarquable lors de la réunion annuelle de printemps du FMI a été l'effort souligné du Fonds de se démarquer de ses anciens principes sur le contrôle des capitaux et la flexibilité du marché du travail. Il semble qu'un nouvel FMI ait progressivement émergé, en douceur, sous la direction de Dominique Strauss-Kahn".

 

"Il y a un peu plus de 13ans, lors de la réunion du FMI à Hong-Kong en 1997, le Fonds avait tenté d'amender sa charte pour s'accorder plus de possibilité pour pousser les pays vers une libéralisation des capitaux et des marchés. Le moment choisi ne pouvait être pire : la crise de l'Asie de l'est ne faisait que commencer - une crise provoquée par la libéralisation des capitaux et des marchés dans la région, qui eu égard à son fort taux d'épargne, n'avait aucune raison d'être -.

 

Ce choix avait été défendu par les marchés financiers occidentaux - et par les ministres des finances occidentaux qui sont à leur service -. La déréglementation financière était la principale cause de la crise globale qui a frappé les Etats-Unis en 2008, et la libéralisation des finances, des capitaux et des marchés ailleurs à favoriser la prolifération de la crise "made in Amérique" à travers le monde. La crise a démontré que les marchés libres et non faussés ne sont ni efficaces ni stables".

 

Ainsi Strauss-Kahn tentait d'adopter une politique plus positive, dans une direction qui n'exigerait plus des pays qu'ils ouvrent leurs économies aux ravages provoqués par les capitaux étrangers qui s'engouffrent - en faisant monter les prix et en créant des bulles - et qui se désengagent aussi rapidement en laissant derrière eux un fort taux d chômage, une consommation en chute libre, des industries brisées et une profonde récession.

 

Strauss-Kahn avait tracé une voie "plus douce", une voie qui n'obligerait pas les dirigeants étrangers à privatiser leurs industries nationalisées ni à briser les syndicats.

Naturellement, ses initiatives n'étaient pas chaudement accueillies par les banquiers qui comptent sur le FMI pour légitimer leur actuel pillage du reste du monde. Ce sont ces gens-là qui pensent que la politique actuelle est "très bien comme elle est"

parce qu'elle produit les résultats qu'ils espèrent, à savoir plus de profits pour eux et plus de misère pour les autres.

 

Encore Stiglitz, qui cette fois-ci donne le "baiser de la mort" à son ami DSK :

 

"Strauss-Kahn a été un dirigeant sagace pour le FMI...Strauss-Kahn a conduit son allocution devant le Brookings Institution peu avant la récente réunion du FMI : "Au final, l'emploi et la justice sont les bases d'une stabilité et prospérité économique, d'une politique de stabilité et de paix. C'est le coeur du mandat du FMI. il doit être placé au coeur de notre programme".

 

C'est çà ! Maintenant, le FMI va se transformer en un agent de redistribution des richesses (pour) "renforcer les négociation collectives, restructurer les emprunts immobiliers, restructurer les impôts et les politiques de dépenses pour stimuler l'économie par le biais d'investissements à long terme et la misse en oeuvre de politiques sociales qui accordent une égalité des chances" ?  (selon Stiglitz)

 

Bonne chance mon gars..!

 

Peut-on imaginer combien ce genre de discours peut énerver ceux qui sont au sommet ?

Combien de temps pensez-vous qu'ils supporteraient ce genre de fadaises avant de décider que DSK a besoin de prendre quelques congés ?


Pas longtemps !

 

Lisez ceci de World Campaign et jugez par vous-mêmes si DSK était devenu "un problème" qu'il fallait régler pour que les affaires, qui consistent à extirper la richesse des plus pauvres de la terre, puissent se poursuivre tranquillement:

Pendant des décennies, le FMI a été associé par les altermondialistes à tout ce qui n'allait pas dans la manière que les plus riches géraient le reste du monde, surtout les pays les plus pauvres, avec leur obsession d'exiger des politiques d'austérité en échange de leurs prêts, et d'une philosophie de l'écoulement de la richesse vers le bas, qui a permis aux élites de maintenir le statut quo tout en maintenant la majorité dans la misère.


A la suite de la crise financière globale et des mesures de contrôles, le patron du FMI a fait quelques déclarations étonnantes sur comment le FMI et le monde devaient changer de politique.

 

Dans un article publié ce jour (17 mai) dans le Washington Post, Howard Schneider écrit qu'après que le crash de 2008 ait abouti à un retour à la réglementation des sociétés financières et à plus d'engagements des gouvernements dans l'économie , selon DSK " nous n'avons parcouru que la moitié du chemin, alors qu'il a dirigé le Fonds vers une remise en cause fondamentale de la pensée économique.Il a récemment exposé un récapitulatif général de ses conclusions :

il faut renforcer le contrôle des marchés par l'état ; les politiques globales doivent produire une meilleure redistribution des revenus; les banques centrales doivent limiter l'expansion trop rapide des emprunts et des prix de l'immobilier (il y aura un retour de balancier du marché vers l'état) a déclaré DSK lors d'une intervention à George Washington University la semaine dernière.;

"La mondialisation a donné beaucoup de résultats..mais elle a aussi un côté sombre, la fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres. A l'évidence, il nous faut une nouvelle forme de mondialisation, pour empêcher que "la main invisible" des marchés dé réglementés ne se transforme en un "poing invisible".;!

 

Répétez après moi . "...remise en cause fondamentale de la pensée économique"

(Une plus grande) "redistribution des revenus" ..(plus) "de régulation des sociétés financières" ,

"les banques centrales doivent limiter l'expansion trop rapide des emprunts et des prix de l'immobilier"

 

C'est une blague ?

 

Relisez encore une fois le passage et je pense que vous serez d'accord avec moi pour dire que DSK a signé là son propre arrêt de mort.

 

Il n'y aura pas de révolution au FMI, Fadaises. L'institution fut créée avec l'intention claire de dépouiller les gens et elle fait un excellent travail à cet égard. Il n'y aura pas de changement de politique non plus.

Pourquoi faire ?

(il est à noter que l'Argentine ne pouvant plus supporter ce que lui imposait le FMI  l'a tout simplement "viré)


Est-ce que les banquiers et les grosses pontes multinationales auraient soudainement acquis une conscience et décidé de donner un coup de main à l'humanité en souffrance ?

Et puis quoi encore ?

 

DSK à franchi la ligne rouge. C'est pour cela qu'ils l'ont piégé et écrasé.

 

 

Rumeur:

Le gouverneur de la Banque d'Israël, Stanley Fischer, semble être le candidat le mieux placé pour remplacer DSK à la tête du FMI. Il en a été le n° 2 de 1994 à 2001; Après avoir quitté le FMI il a travaillé chez Citigroup comme vice-président, puis comme président ce Citigroup international jusqu'en 2005.

Quant à la BCE ce serait Mario Draghi qui aurait été désigné par les ministres des finances (aux ordres) pour succéder à Jean-Claude Trichet. (voir mon article).

 

à l'évidence l'establishment place ses pions en prévision notamment du projet de réforme du système monétaire international  ( réforme selon SA conception...!).

 

Le patron du FMI, pris au piège

 

http://millesime.over-blog.com/article-le-patron-du-fmi-pris-au-piege-74064022.html

 

 
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Cet article vient de sortir aussi sur mondialisation.ca, cela me confirme dans le fait que j'ai bien fait de partager avec vous ces questions. Beaucoup ont parlé de complots, je n'y avais pas prêté attention. Mais là, je trouve que c'est une piste intéressante. Il ne fait pas bon contrarier les tenants du Nouvel Ordre Mondial !   A vous de juger.  eva R-sistons
.
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Le chef du FMI attrapé dans un piège à miel

par Mike Whitney

Le 17 mai 2011

(..) (Lien : http://wcampaign.org/issue.php?mid=625&v=y  )

Répétons: “… repenser fondamentalement la théorie économique… (une meilleure) distribution des revenus… (plus) de régulation des compagnies financières… Les banques centrales doivent faire plus pour prévenir l’augmentation trop rapide des prix des emprunts et des biens…”

Vous vous moquez de moi ? Relisez ce passage encore et encore et je pense que vous tomberez d’accord avec moi que Strauss-Kahn a signé son propre arrêt de mort.

Il n’y aura aucune révolution au FMI. C’est du pipeau. L’institution a été créée avec l’intention claire d’escroquer les gens et elle a fait un super boulot en ce domaine jusqu’ici. Il n’y aura pas de changement de politique non plus. Pour quelle raison ? Pour avoir les banquiers et les rats obèses de l’industrie soudainement développer une conscience et qu’il décident de prêter main forte à l’humanité souffrant depuis si longtemps ? Allons, allons, soyons réalistes !

Strauss-Kahn a rompu les rangs et s’est aventuré en terrain inconnu. Voilà pourquoi il a été piégé et écrabouillé comme un insecte.

(Note de l’auteur: Strauss-Kahn a été remplacé à la tête du FMI par son numéro 2, John Lipsky, l’ancien vice chairman de la banque d’investissement JP Morgan. Comment le trouvez-vous ce “changement auquel on peut croire” ?…)


Article original en anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=24784

Traduction : Résistance 71

                 

                  

Je reçois ce texte, actualisé, qui confirme mon intuition qu'il y a bien là une piste fondamentale. Je ne me prononce pas, je n'en ai pas les moyens, je constate. Bref, je suis très interpellée ! Et vous ? Eva

 

Sommaire du numéro 230 de LIESI

NOMfedds_dees-nom-copie-1.jpgUne analyse objective des événements du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est désormais impossible si l’on occulte le document historique mis pour la première fois en évidence par l’agent des services secrets canadiens W.G. Carr: à savoir la correspondance du 15 août 1870 entre Albert Pike (pontife du rite palladique luciférien) et Mazzini (chef de la Haute Vente – la Maçonnerie italienne). Le plan ourdi à la fin du XIX° siècle entre les deux hommes disait que trois guerres mondiales et de grands désordres sociaux étaient nécessaires pour obtenir un Nouvel Ordre Mondial. Plus, qu’une Troisième Guerre mondiale commencerait au Moyen-Orient et opposerait les islamistes aux sionistes et à leurs alliés.

Dès lors que l’on touche à l’occulte, on a la certitude que les grands médias n’apporteront JAMAIS l’éclairage nécessaire à la compréhension des événements actuels. Récemment, deux journalistes nous ont dit avoir perdu leur emploi au motif qu’ils avaient souhaité dire la vérité sur la face cachée du mondialisme. En réalité, la démo(n)cratie, c’est la censure et le génocide légalisé tant que cela sert la cause du mondialisme babélien.

 

Notons au passage que le drame nantais, probablement perpétré par un père sous l’emprise d’une mère qui dirige encore une secte où des pressions psychologiques peuvent aller jusqu’à ordonner le meurtre de sa famille, est insidieusement exploité par la grande presse pour jeter l’anathème sur tous ceux qui font référence à l’Apocalypse, aux prophéties des saints, bref à une grille de lecture eschatologique de l’Histoire, la seule pourtant qui permette d’anticiper l’avenir. La manœuvre est trop grossière pour ne pas la dénoncer. Un saint comme le curé d’Ars, prophétisant en 2011 la destruction de Paris par le feu du ciel, serait aujourd’hui considéré comme un déséquilibré, un homme psychologiquement instable, à suivre et éventuellement à interner. Plus que jamais, les hommes d’aujourd’hui ne veulent pas que le Tout-Puissant règne sur la terre comme au Ciel. Nos démocrates crient à l’unisson : « Nous ne voulons pas qu’Il règne sur nous ».

Albert Pike : le « gourou » du cartel bancaire

« La troisième guerre mondiale doit être fomentée en profitant des différences causées par l’agentur des Illuminatis entre les Sionistes politiques et les dirigeants du monde islamique.La guerre doit être menée de telle manière que l’islam (les musulmans, le Monde Arabe) et le sionisme politique (l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Pendant ce temps, les autres nations, une fois de plus divisées sur cette question, seront contraintes de se battre jusqu’à l’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique…»

Albert Pike – 1870.

Qui pouvait anticiper la géopolitique actuelle en 1870, date à laquelle le sionisme n’était encore qu’un rêve d’intellectuels ? Qui dispose des moyens nécessaires pour mettre en branle un tel plan sur plusieurs générations ? L’argent n’est-il pas le nerf de la guerre ? Or qui contrôle l’ARGENT, sinon ce que des présidents américains ont appelé un CARTEL BANCAIRE ? Pourquoi cette haute finance pose-t-elle ses bombes sur quasiment toute l’Afrique du Nord et s’apprête-t-elle à déstabiliser le Proche-Orient via la Syrie et l’Egypte, selon le modèle de cette fameuse lettre de 1870 ?

Qui pouvait anticiper la géopolitique actuelle en 1870, date à laquelle le sionisme n’était encore qu’un rêve d’intellectuels ? Qui dispose des moyens nécessaires pour mettre en branle un tel plan sur plusieurs générations ? L’argent n’est-il pas le nerf de la guerre ? Or qui contrôle l’ARGENT, sinon ce que des présidents américains ont appelé un CARTEL BANCAIRE ? Pourquoi cette haute finance pose-t-elle ses bombes sur quasiment toute l’Afrique du Nord et s’apprête-t-elle à déstabiliser le Proche-Orient via la Syrie et l’Egypte, selon le modèle de cette fameuse lettre de 1870 ?

L’establishment applique le plan Pike pour le Moyen-Orient en impliquant les alliés des sionistes
Opposition russe aux manœuvres de l’Ouest
Un jeu d’alliances en vue d’une guerre future
L’Arabie saoudite est la principale cible après l’Egypte
Vers une alliance Arabie saoudite/Pakistan ?
L’affaire Ben Laden : une déstabilisation du PAKISTAN
Fragiliser le Pakistan
Yémen et Arabie saoudite sont dans la lunette de tir… Suite du plan de 1870

Signification de l’accord historique entre le Fatah et le Hamas

Publié par liesiletter le 19 mai 2011 in Non classé

avatar38.jpg?w=50&h=50Dans la nuit, notre rédaction a reçu un courriel sous format PDF d’un lecteur, banquier, exerçant de hautes fonctions au sein de la Banque mondiale. Relevons le passage le plus marquant :

« J’ai dîner avant hier avec un collègue travaillant au FMI. Nous avons bien évidemment évoqué l’affaire DSK et partageons la même conclusion : il y a eu un complot pour l’évincer. Vous devriez faire des recherches sur les réformes qu’il a engagées et dont peu ont parlé. Celles-ci ne plaisaient pas, mais pas du tout, à ce que vous appelez d’ailleurs à juste titre dans votre lettre confidentielle le cartel bancaire… Je pense qu’il y a là aussi un message adressé à tous ceux qui sont en poste… »

dsk1.jpg?w=240&h=172Dominique Strauss-Kahn a démissionné jeudi de ses fonctions de directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Il a affirmé dans une lettre au conseil d’administration être innocent des faits d’agression sexuelle pour lesquels il est incarcéré. Le Français est le troisième directeur général de suite du Fonds monétaire international à démissionner avant d’achever son premier mandat de cinq ans, ce qui a donné une instabilité à ce poste à laquelle l’institution n’était pas habituée. M. Strauss-Kahn succédait à l’Espagnol Rodrigo Rato, qui avait annoncé son départ en juin 2007. Il avait invoqué « des raisons personnelles ». Le FMI a joint une lettre dans laquelle M. Strauss-Kahn explique ses raisons.« C’est avec une infinie tristesse que je me sens contraint aujourd’hui de présenter au conseil d’administration ma démission de mon poste de directeur général du FMI« , a-t-il écrit dans ce courrier. « Je tiens à dire que je nie avec la plus grande fermeté possible toutes les allégations qui ont été faites contre moi. Je veux protéger cette institution que j’ai servie avec honneur et dévouement, et en particulier, je veux consacrer toute ma force, tout mon temps, et toute énergie à prouver mon innocence », a-t-il ajouté. M. Strauss-Kahn avait pris ses fonctions en novembre 2007 pour un mandat de cinq ans.

source  http://liesidotorg.wordpress.com/

http://www.contre-info.com/sommaire-du-numero-230-de-liesi#more-12259

 

 


Les liens étranges entre le procureur en charge

de l’affaire DSK et Nicolas Sarkozy !

 

      

Ca y est,  on a bien cherché et on a trouvé l’emprunte de Nicolas Sarkozy dans le scandale DSK, son plus grand rival pour les présidentielles 2012 ! Cyrus Vance Jr, le procureur de New-York, dans le scandale impliquantDominique Strauss-Kahn, a un lien avec la famille Sarkozy ! Un peu tiré par les cheveux, vous allez voir, donc on vous conseille de bien vous accrocher pour comprendre !  

Selon des informations publiées sur Mediapart, il existerait un lien entre Nicolas Sarkozy et l’affaire DSK : Cyrus Vance Jr, qui n’est autre que le procureur, dont la tâche est de prouver la culpabilité de Dominique Strauss-Kahn ! 
Cyrus Vance Jr a un père : Cyrus Vance. Jusque là tout va bien. Cyrus Vance senior a été ministre sous le président Carter de 1977 à 1980. Et devinez qui était son collègue ? Franck Georges WisnerCe nom ne vous dit rien ? Il est l’homme qui a épousé Christine de Ganay en 1977, la 2nde femme de… Pal Sarkozy ! Elle a été (pendant 3 ans) la belle-mère de Nicolas Sarkozy ! Celui-ci continue de lui rendre visite aux Etats-Unis. Le couple Wisner-Ganay a eu plusieurs enfants, dont David Wisner, porte-parole et correspondant de la campagne présidentielle de Sarkozy aux Etats-Unis. CQFD ! Vous avez dit tiré par les cheveux ?

http://news.celemondo.com/2011/05/les-liens-etranges-entre-le-procureur-en-charge-de-laffaire-dsk-et-nicolas-sarkozy/

Selon des informations publiées sur Mediapart

 

.

Note d'eva :

 

Il est clair que N. Sarkozy ne tolère pas le moindre rival.

Le croc de boucher pour de Villepin, l'éloignement au FMI pour DSK. Il est question qu'il rentre en France ? Il risque de prendre la place du Président ? On s'arrange pour le perdre.

C'est une hypothèse, certes.

 

- Reste que l'acharnement à défendre DSK et le mépris pour la victime présumée sont, en France, indécents.

- Reste que DSK se croyait tout permis : L'impunité (ou au moins la tolérance) pour les puissants est intolérable (lire à ce sujet : http://www.rue89.com/2011/05/19/kahn-lang-bhl-sabban-les-pires-avocats-de-strauss-kahn-204535)

- Reste que si DSK a été compromis à cause d'une supposée intention de rendre moins brutales les mesures du FMI sur les peuples, ce serait monstrueux, machiavélique.

-- Reste surtout que les Décideurs, au sommet, sont de véritables crapules, et prêtes à éliminer tous ceux qui ont le moindre scrupule, le moindre désaccord. Nos vrais ennemis sont tout en Haut. Ce sont eux qui doivent être traînés devant la Cour Pénale Internationale. Eva R-sistons


 

 

debt_cartoon_lg.gif

http://idata.over-blog.com

 .

 

 

En attendant,

 

DSK est placé dans une cellule anti-suicides,

 

et sur le blog de Charlotte

(à visiter, cliquer sur sa délicieuse frimousse, un peu plus bas ) :

 

.

Selon une source proche de la défense citée par le New York Post, les avocats de Dominique Strauss-Kahn pourraient axer leur stratégie de défense sur le fait que la femme de chambre était consentante.

 

Le blog de mamie sceptix/Charlotte

 

 

 

 

DSK pourrait plaider l'acte sexuel consenti

 

Et les coups de griffes ?

Au fait, DSK ne déjeunait plus avec sa fille ?

Il faisait les deux en même temps,

"trousser" et déjeuner  ? icon_lol.gif eva 

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 04:30

http://www.congotribune.com/wp-content/uploads/2010/01/fmi1.gif

FMI, lamentable symbole d’un système capitaliste et patriarcal

 

 

Depuis quelques jours, tous les médias internationaux relatent l’information d’une possible agression sexuelle par Dominique Strauss Kahn à New York et la photo du directeur général du FMI menotté a fait le tour du monde. Sans nous prononcer sur son éventuelle culpabilité, nous voulons dénoncer un autre scandale : celui de l’action même du FMI.

Contrairement aux proclamations de ses responsables, le FMI n’est pas l’institution qui aide les pays en crise, c’est au contraire celle qui impose des programmes draconiens d’austérité et qui défend un modèle économique structurellement générateur de pauvreté et d’inégalités. C’est l’action même du FMI et de ceux qui soutiennent la mondialisation néolibérale qui a fait porter le fardeau de la crise aux populations qui en sont les premières victimes. Si on peut parler de sauvetage à son sujet, il s’agit de celui des banques, tandis que les peuples sont sacrifiés. Profondément antidémocratique, puisque les pays les plus riches disposent de plus de la moitié des voix au sein du conseil d’administration, le FMI est en fait un instrument des grandes puissances pour veiller au maintien du système capitaliste et aux intérêts des grandes sociétés transnationales. Plus que jamais, du côté des puissants, la lutte des classes bat son plein.
Très actif depuis plusieurs décennies en Afrique, en Amérique latine, en Asie et en Europe de l’Est, le FMI a profité de la crise qui a éclaté en 2007-2008 pour reprendre solidement pied en Europe occidentale et imposer aux peuples des pays les plus industrialisés les remèdes frelatés qui ont mené dans une impasse tragique ceux des pays du Sud qui les ont appliqués.
Aux Etats-Unis, trente ans de politiques néolibérales ont permis une dérèglementation généralisée du secteur financier, ayant mené tout droit à cette crise de grande ampleur. Pendant la première phase de la crise (2007-2009), les gouvernements des pays les plus touchés ont tiré les leçons des premiers mois ayant suivi le krach de Wall Street en octobre 1929. Un certain nombre de mesures ont donc été prises pour amortir l’impact de la crise financière : aides massives aux banques, injection d’une masse énorme de liquidités pour éviter un tarissement du crédit et des échanges, baisse des taux d’intérêt… Les gouvernements ont combiné le sauvetage des banques et des assurances avec la mise en place d’amortisseurs sociaux. Pour réussir à calmer le mécontentement social contre les banquiers, les gouvernants ont eux-mêmes durement critiqué les brebis galeuses qui se trouvaient à la tête de certaines institutions financières privées et un certain type de capitalisme dévoyé.
Ces « amortisseurs sociaux » n’ont été mis en place que temporairement, pour limiter les risques d’explosion sociale. En 2008, la peur d’un éveil de l’opinion publique à une critique radicale du capitalisme et de la réussite d’une majorité sociale à obtenir des changements révolutionnaires s’est faite jour. Pour cette raison, les gouvernements n’ont pas mis immédiatement en pratique la stratégie du choc, à savoir l’utilisation d’un choc psychologique important (comme celui provoqué par une crise de grande ampleur, un désastre naturel ou une attaque terroriste) pour imposer des réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal. La mise en pratique de cette stratégie du choc est intervenue à partir de 2010, et a touché d’abord les pays les plus fragiles dans la chaîne de l’endettement : Grèce, Irlande, Portugal… Le FMI est au cœur de ce combat-là.
En avril 2009 à Londres, le sommet du G20 a décidé de renflouer le FMI afin de lui permettre d’intervenir auprès des États surendettés. Grand gagnant de l’opération, le FMI a vu ses capacités de prêt tripler, de 250 à 750 milliards de dollars. Pour la première fois, le FMI peut aussi envisager d’emprunter sur les marchés financiers. Après une grave crise de légitimité au début des années 2000 suite au fiasco de ses politiques dans les pays du Sud et à de nombreuses émeutes anti-FMI, après la démission de ses deux derniers directeurs généraux avant la fin de leur mandat, après le scandale de népotisme ayant touché Paul Wolfowitz alors président de l’institution voisine qu’est a Banque mondiale, les temps de vache maigre semblent terminés pour le FMI qui a ouvert une ligne de crédit à une dizaine de pays d’Europe en moins d’un an et intervient désormais sur de multiples fronts.
Dans ce contexte, DSK s’efforçait de communiquer l’idée d’un FMI nouveau, en rupture avec les erreurs du passé… Or la logique des politiques imposées n’a pas changé. Partout les conditions sont sévères : réduction ou gel des salaires dans la fonction publique, réduction des pensions de retraite, privatisations des entreprises publiques, allongement de la durée du travail par le recul de l’âge de départ à la retraite, etc. Un véritable ouragan d’austérité s’abat sur l’Europe. Les délégations du FMI sont dépêchées simultanément dans les grandes capitales et étudient, du haut de leurs chambres dans des hôtels de luxe et à partir des bureaux du ministère des Finances qu’elles occupent comme s’il s’agissait de leurs propres bureaux, le bilan comptable de leurs plans sans égard pour les conséquences sociales.
Les exemples sont nombreux. Le FMI suspend un prêt à l’Ukraine suite à la décision du gouvernement d’augmenter le salaire minimum ; pour continuer à recevoir les financements du FMI et de l’Union européenne, la Lettonie doit fortement réduire les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraite ; la Grèce doit accepter de privatiser bien plus que prévu initialement et remettre aux causes de nombreux droits sociaux ; la Roumanie doit réformer le système des retraites et tailler dans les salaires de la fonction publique. Enfin, l’Islande, pour recevoir l’aval du FMI, cherche à contourner la volonté populaire qui s’est exprimée par référendum à deux reprises contre le paiement de la dette. Partout, le FMI prétend que l’initiative et les intérêts privés doivent être soutenus par les politiques des pouvoirs publics au détriment des politiques sociales. Partout, il donne raison aux banquiers contre les peuples. Partout, il favorise le creusement spectaculaire des inégalités, le développement de la corruption, le maintien des peuples dans la soumission au néolibéralisme. Alors que certains attendaient de DSK, la mise en œuvre durable d’une politique néokeynésienne, il applique une politique digne de Friedrich Von Hayek et Milton Friedman. Contraction de la demande publique, compression des salaires, précarisation de l’emploi, privatisations constituent l’alpha et l’oméga de son orientation.
Au-delà, le système international en place aujourd’hui est non seulement capitaliste, mais aussi patriarcal et machiste. Seuls des hommes président jusqu’ici des institutions telles que le FMI, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce.
Le machisme et le caractère patriarcal vont automatiquement de pair avec des comportements de domination, de harcèlement ou de violence sexuelle. Indépendamment de la responsabilité réelle ou non de DSK dans l’affaire actuellement médiatisée, la banalisation de tels comportements doit être dénoncée. La lutte contre le capitalisme est indissociable de celle contre un système patriarcal tant ces systèmes de domination ont des racines communes et s’alimentent mutuellement. L’exploitation économique et sexuelle des femmes n’a cessé de se renforcer sous les attaques incessantes de la mondialisation néolibérale promue par les Institutions financières internationales. La traite des femmes, leurs migrations pour assurer la survie de leur famille, l’accroissement exponentiel de la féminisation de la pauvreté et de l’extension du travail informel et forcé des femmes nous le démontrent chaque jour. Sans cesse, les inégalités de sexe, de classe et de race se renforcent sous l’effet des politiques imposées aux peuples notamment par le FMI et la Banque mondiale. L’imbrication des systèmes de domination est telle que toute réelle émancipation des êtres humains –hommes et femmes – ne pourra se faire sans combattre simultanément le capitalisme, le racisme et le patriarcat.
Que les faits concernant DSK soient avérés ou non, on comprend qu’il ne peut pas y avoir d’immunité pour un fonctionnaire du FMI et tous ceux qui travaillent pour une institution internationale doivent rendre des comptes à propos de leur action. Le FMI en tant qu’institution doit être poursuivi en justice pour les violations multiples des droits humains fondamentaux qu’il a commises et qu’il continue de commettre dans de nombreux pays. Le remplacement du FMI par un organisme démocratique mondial chargé de la stabilité des monnaies et de la lutte contre la spéculation financière constitue une urgence. Depuis plus de soixante ans, le FMI agit contre les peuples en toute impunité. Aujourd’hui, le message doit être clair : le FMI au-dessus des lois, c’est fini.

Les auteurs sont membres du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-monde. A paraître fin mai : Damien Millet et Eric Toussaint (coordonné par), La dette ou la vie, Aden-CADTM, Bruxelles-Liège, 2011.
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http://www.cadtm.org/FMI-lamentable-symbole-d-un

 

http://www.alterinfo.net/FMI-lamentable-symbole-d-un-systeme-capitaliste-et-patriarcal_a58834.html

 

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http://tchadonline.com/wp-content/uploads/2008/11/fmi3.jpg

 

 

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Banquiers centraux en folie, leaders mondiaux sans feuille de route, économies en danger, inflation en hausse, devises en perdition, matières premières frénétiques, endettement occidental incontrôlé, chômage au plus haut, sociétés stressées, … pas de doute, la fusion explosive de tous ces phénomènes sera bien l'évènement marquant du second semestre 2011 !

http://www.alterinfo.net/Crise-systemique-globale-Confirmation-Alerte-Majeure-pour-le-second-semestre-2011-Fusion-explosive-de-la-dislocation_a58720.html

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 04:25

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Réduire la population ? Ce n'est plus un tabou....

 

(..) Le rapport 2008 « Planète Vivante » du WWF et les travaux de l’Optimum Population trust qui, tous deux, ne s’embarrassent pas de considérations morales sur la réduction de la population mondiale. Tom Levitt conclut en affirmant que « la prise de conscience progresse », mentionnant à titre d’exemple John Beddington, nouveau conseiller du gouvernement britannique, qui a récemment évoqué le problème de la croissance démographique.


(..) Ou encore le nouvel allié d’Europe Ecologie : Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI). En effet, dans un communiqué du 24 novembre 2009 concernant le rapport du FNUAP, le MEI « qui se bat depuis des années pour faire reconnaître l’importance du facteur démographique dans la crise écologique, se réjouit de cette prise de position, qui brise le tabou démographique, au plus haut niveau des instances internationales ».

(..) Le MEI avait organisé en août 2009 un séminaire sur la démographie et que, dans un texte sur cette thématique, Antoine Waechter affirmait : « Pour stabiliser au niveau de 2005 l’impact de l’Humanité sur les ressources et les écosystèmes de la Terre, tout en permettant à chacun de vivre selon les standards français, la population devrait se réduire à 1,7 ou 2 milliards d’individus. » Réduire la population mondiale de 5 milliards d’individus, en voilà un projet ambitieux !

 

Enfin, sur le site « planète attitude, la communauté du WWF en France », Michel Tarrier, naturaliste et chroniqueur à la revue du WWF France, a créé un groupe « démographie responsable » dans lequel les débats sur la surpopulation sont absolument décomplexés. Tarrier n’hésite pas à dire qu’« il faut réhabiliter Malthus » ou que « le WWF est une ONG éco-malthusienne parce que lucide et bienveillante ». Il faut dire que Michel Tarrier connaît bien le sujet puisqu’il est l’auteur, avec sa fille Daisy (responsable des partenariats au WWF France), du livre Faire des enfants tue…

Source : M; Gérard Doiteau, blog "Handicap et citoyenneté"

 
En cette période où Messieurs Sarkozy et Besson se félicitent du résultat du débat sur l'identité nationale, il devient de plus en plus difficile de se sentir à l'aise dans la peau d'une personne en situation de handicap française.


Les dernières décisions, de nos dirigeants et de nos représentants élus, sont toutes orientées vers notre exclusion de la société française.


Voici la liste des événements qui se sont déroulés récemment et qui confirment la tendance précédemment évoquée :


- Le gouvernement a fait voter un décret qui introduisait des dérogations sur l'accessibilité, au sein des constructions neuves. Heureusement ce décret a été censuré par le Conseil d'État

suite ici :

 

 

http://www.tessolidaire.com/TPL_CODE/TPL_NWL_ART_FICHE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/40150/1576-lettres-d-information.htm

 

Sur mon blog :

 

Mardi 2 février 2010 2 02 /02 /Fév /2010 15:55



Ou encore:

Révolution verte eugénique, ou génocidaire ?
http://www.mecanopolis.org/?s=surpopulation+d%C3%A9population


Lutte contre le réchauffement climatique, ou contre les peuples ?
http://www.mecanopolis.org/?s=d%C3%A9population


Genocide

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 04:10

http://www.radiomundial.com.ve/

 

 

 

Le mouvement du 15 mai en Espagne continue par l’occupation permanente de l’espace public (video)


de : printemps des peuples
mercredi 18 mai 2011 (07h57)

2 commentaires

 

 

Violentes répressions policières à Madrid, silence de plomb dans les médias

Violentes répressions policière à Madrid lors de la manifestation contre les plans d’austérité le 15 mai. Ces manifestations organisées par juventud sin futuro, (jeunesse sans futur) entre autre, un collectif de précaires et d’étudiants espagnols ne trouvent aucun écho dans la presse française.

Un entrefilet, très succinct, qui ne décrit rien d’autre que des heurts entre police et manifestants.

La répression s’intensifie en Espagne, en France et partout en Europe, contre une jeunesse et une population qu’on abandonne sous des prétextes fallacieux d’économie budgétaires.

Et celà pendant la célébration de l’année internationale de la jeunesse, quel cynisme. En France le mouvement Uncut démarre , quelques actions menés dans l’Ouest , nettoyage de banques.

En Angleterre le mouvement UKuncut, déjà bien implanté partout dans le pays a été assimilé à un mouvement terroriste dans le businessghana.

Anti-government groups have also gained strength in Britain, where a North London group called UK Uncut has advocated for civil disobedience to protest government spending cuts.

Les citoyens dès qu’il lèvent le poing et refusent la mise à sac totale, le vol organisé de notre société par le système néolibéral est aussitôt assimilés à un terroriste sig!!

En réalité, brimer et sommer de se taire à coup de tonfa, de bombes lacrymo tout les moyens sont bon pour réprimer ces révoltes populaires pour complaire à un système libéral malade. Le capitalisme est malade qu’il crève. La révolte gronde en Europe.

Mais ils semblent oublier que l’on se construit que sur ce que l’on nous lègue : des « dettes », des dêchets nucléaires, une précarisation grandissante, voilà l’héritage du capitalisme à sa descendance.

C’est le massacre organisé et programmé de toute une population, pour préserver les dividendes de quelques actionnaires .

L’idéologie libérale est criminelle par essence tenter de la sauver ou de le moraliser reviendrait à apprivoiser un requin. Partout en Europe et dans le monde on nous chante le même air.

Pour eux le fric et la bonbance, pour nous restriction et privation. Les assistés ne sont pas à chercher dans le rangs des miséreux et des immigrés mais chez les actionnaires qui sans rien foutre ramassent des centaines de milliers d’euros de traites mensuelles.

Et depuis 30 ans la situation n’a cessé d’évoluer en faveur de ces parasites.

En France, en Angleterre, en Espagne, dans le monde arabe et partout ailleurs solidarité avec les insurgés

Vidéos de la répression policière à Madrid transmises par @CNTvision

http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2011/05/18/mobilisation-du-15-mai-en-espagne-contre-le-plan-dausterite-violente-repression-policiere-a-madrid-vague-darrestations-massive-de-manifestant-e-s/

Cinq mois après le mouvement tunisien, au tour de l’Espagne?

Publié le 16 mai 2011 par Julien M.

Cette information ne semble pas avoir passé les Pyrénées. Alors que la folie médiatique semble s’emparer d’un certain directeur du FMI, la crise perdure en Europe. Et c’est en Espagne hier, que la contestation pourrait avoir pris une tournure inédite.

Ce dimanche a été marqué par un mouvement sorti de nul part. Des dizaines de milliers de jeunes, dans une cinquantaine de ville espagnoles, ont manifesté durant l’après-midi. A l’appel de deux collectifs –

Democracia real ya

http://www.facebook.com/democraciarealya

et

Juventud sin futuro

http://www.facebook.com/juventudsinfuturo

– ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées, suite à un appel lancé via les réseaux sociaux, et particulièrement Facebook

A Madrid, les manifestants se sont retrouvés sur la place de Cibeles, et ont parcouru la rue d’Alcala jusqu’à atteindre le point central de la capitale espagnole, la Puerta del Sol. Une centaine de personnes a décidé de camper sur place, et de rester ainsi de manière continue jusqu’au 22 mai, date des prochaines élections.

Les revendications portées par les cortèges ont largement tourné autour des problèmes de précarité, de chômage et de manque de perspectives personnelles et professionnelles. Au centre des mécontentements, la gestion de la crise, dont les contestataires jettent la faute aux hommes politiques et aux banquiers.

« Sin casa, sin curro, sin pensiòn, sin miedo » littéralement « sans toit, sans boulot, sans allocation, sans peur » pouvait-on lire dans le texte d’appel. Internet a emboité le pas à ce nouveau type de contestation. Sur le site twitter, des hashtag se sont créés pour suivre le déroulé des événements (#15m #15mayo #spanishrevolution), ainsi que l’occupation de la Puerta del Sol jour et nuit (#acampadasol).

Est-on en train de connaître une nouvelle ère dans la contestation de la jeunesse? A l’image des printemps du monde arabe, largement poussés par toute une classe d’âge et son utilisation du web, l’histoire récente nous apprend qu’il suffit d’une étincelle, dans certaines circonstances, pour embraser un système entier, et le faire vaciller.

http://evry91.mondoblog.org/2011/05/16/cinq-mois-apres-le-mouvement-tunisien-au-tour-de-lespagne/

Le mouvement du 15 mai en Espagne continue par l’occupation permanente de l’espace public,places rues etc :

Le dimanche 15 mai, à 18 heures, tous les citoyens sont appelés à manifester de manière pacifique et simultanée au niveau national, sous le slogan « Une démocratie pour de vrai, maintenant ! Nous ne sommes pas des marchandises à la merci de l’état et des banquiers ! », pour dénoncer la gestion économique irresponsable du pays par les pouvoirs politiques et économiques, et afin d’exiger qu’ils assument leurs responsabilités.

Dépourvu de signe politique ou syndical, cet appel a été promu par les chômeurs, les désespérés, les autonomes, les travailleurs, les femmes au foyer, les étudiants et les retraités, tous unis contre les abus que la classe politique se permet et qui font obstacle à l’amélioration de la situation de crise. Tous ces citoyens tenteront de démontrer leurs responsabilités civiques en laissant de côté leurs divergences idéologiques et culturelles.

Nombreux sont les motifs qui amènent les citoyens à exiger un tournant radical dans la gestion politique et financière de l’Etat espagnol : le chômage, la corruption, le niveau élevé de paupérisation de la société qui oblige des familles à vivre dans le dénuement, la perte des droits sociaux, la précarité de l’emploi et l’inquiétude au sujet de l’avenir de nos enfants ne sont qu’une partie du problème !

Pour le moment, 34 villes espagnoles ont adhéré à cette convocation, parmi elles les 8 plus grosses villes d’Andalousie : Almería, Cádiz, Córdoba, Granada, Huelva, Jaén, Málaga y Sevilla. A Séville, nous ne manquons pas de motivation pour nous indigner et adhérer à la « Democracia Real Ya ». La manifestation commencera Plaza de Espana à 18 heures, pour finir Plaza Nueva par la lecture du manifeste.

Les personnes qui participeront à ce mouvement exigent la réorientation des politiques publiques pour qu’elles se préoccupent dorénavant de l’intérêt général. Les manifestants exigent des changements de la Loi Electorale pour qu’il existe une véritable participation des citoyens vis-à-vis des décisions publiques. Ils exigent aussi la fin des privilèges de la classe politique. Ils exigent des moyens drastiques contre la fraude fiscale et la fuite des grandes fortunes vers les paradis fiscaux.

Ils exigent la fin des hausses discriminatoires des impôts et de la privatisation du secteur public. Ils exigent, en définitive, « Une démocratie pour de vrai, maintenant ! »

 

Web :

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117171

 

http://democraciarealya.es/

 

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