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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 03:06

Etat Policier : harcèlements pour empêcher la vente directe du producteur au consommateur

Posted 18 mai 2011 — by Lazy French Bastard
Category déshumanisation, nouvel ordre mondial, Vidéos

Dans le Nouvel Ordre de demain, il ne sera pas autorisé de manger sainement. La dictature alimentaire se dessine doucement, UERSS en tête, le but étant de vous obliger à manger de la « nourriture » transformée industriellement. Autrement dit pour être sûr que le nombre de cancers continue d’augmenter chez le bétail humain.

Les élites ne veulent pas que nous nous organisions afin de manger comme mangeaient nos ancêtres, c’est à dire de la nourriture naturelle, non industrielle. Et voici ce dont ils sont capables pour s’assurer que vous n’échappiez pas au cancer.
Bravo à nos amis de Renovatio.com d’avoir mené l’enquête.

 

 

EDIT : Voila ce que le Système veut pour vous. Ne fermez pas les yeux sur la réalité de la viande que vous achetez au supermarché. Nous sommes tous complices de ce carnage. âmes sensibles s’abstenir…

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 03:00

 

 

 

 

Son frère et son Avocat ont témoigné, elle s’appelle bien : Nafissatou Diallo.
http://www.youtube.com/watch?v=f8hMWe29Nn0

De plus, les Avocats de DSK ont dit d'elle que c'est un Thon que personne n'aurait osé toucher !


C'est vraiment la première fois que je vois un thon aussi gracieux et empli de beauté ! !


Voici sa photo :

http://allainjules.files.wordpress.com/2011/05/nafissatou-diallo.jpg

 

 

http://www.alterinfo.net/La-victime-presumee-de-DSK-serait-malade-du-SIDA_a58838.html

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 01:36

http://www.consumedland.com/elena/pictures/imag6.2.jpg

 

 

 

http://www.kokopelli-blog.org/

R.A.S. nucléaire rien à signaler


Ce que vous devez savoir
mer, 04 mai 2011 05:45 CDT


Un film d'Alain de Halleux

Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité dans les centrales nucléaires. Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité des citoyens et citoyennes. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés... à voir absolument pour savoir ce qu'il faut savoir...



http://www.youtube.com/watch?v=TnQG-DJW7lk

http://www.youtube.com/watch?v=Fb9McK6zClg

http://www.youtube.com/watch?v=uSSBb0cnR30

http://www.youtube.com/watch?v=aQoMptl5Z54

 

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vendredi 22 avril 2011

Les esclaves du cartel nucléaire

"En 1995, la chaine anglaise Channel Four diffusera une enquête de 30 minutes sur les conditions de travail dans l'’industrie nucléaire japonaise, montrant notamment les effets de la dérégulation du marché japonais, l’'absence de respect des normes de sécurité et l'’irresponsabilité des industriels, notamment chez les sous –traitants de l'’industrie nucléaire. Plus vous avez de sous-traitants, moins les normes de sécurité sont respectées.

Des travailleurs forcés à travailler au plus près du cœur des réacteurs à des chaleurs supérieures à 40°c, obligés à se rendre sur les lieux au moment des accidents, contraints à éponger l’'eau radioactive avec des serviettes, condamnés à effectuer des travaux de nettoyage, sans protections ni conscience des risques. Le documentaire soulignera que beaucoup d'’entre eux sont issus de la caste des burakumin, sortis des ghettos de Tokyo et Osaka.

« Il est terrible de constater que le seul pays qui ait connu une attaque nucléaire puisse produire de telles souffrances avec ses propres centrales » témoigne l'’un d’eux dans le documentaire.

Après la seconde guerre mondiale, les habitants des quartiers irradiés d’Hiroshima sont également l’'objet de nombreuses discriminations avec une hiérarchie parmi les victimes. Parmi eux, les burakumin étaient soumis au « régime » le plus dur, contraints à rester dans leur quartier de misère à l’'intérieur de la ville d’Hiroshima.

« Mais il n'’y eut jamais d'’enquête et le nombre exact des morts des différents ghettos d'’Hiroshima reste inconnu. Sans famille à l’'extérieur de la ville, les survivants durent rester dans la zone radioactive et vécurent pendant des années » écrit Philippe Pons, le correspondant du Monde à Tokyo en 1995, « absence de soins, épidémies, tuberculose : ils survivaient avec leurs plaies infectées dans les gravats, ramassaient des ferrailles ou abattaient chez eux des animaux dont ils vendaient la viande au marché noir, raconte Masamori Konishi, membre de l'’Union de libération des buraku de la préfecture de Hiroshima… ».

Ruse tragique de l’'histoire, à l’'époque le quartier-ghetto des burakumin d’Hiroshima s'’appelait… Fukushima."
 

 

 

http://decroissanceoubarbarie.blogspot.com/2011/04/les-esclaves-du-cartel-nucleaire.html

 
 
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Rappel :

 

http://www.echoslogiques.com/liquidateurs.JPG.

 

 

Liquidateurs :

Les esclaves du nucléaire 

Les esclaves du nucléaire

(cliquer sur le lien)

 

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http://www.kokopelli-blog.org/


18 mai 2011: Précisions sur l’état actuel du réacteur 1. Hiroaki Koide, du Kyoto University Research Reactor Institute, a précisé, selon le quotidien Mainichi Shinbun, que le coeur totalement en fusion du réacteur n°1 n’est plus dans la cuve du réacteur et n’est pas non plus dans l’enceinte de confinement: il est en dehors de l’enceinte de confinement.

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/hiroaki-koide-of-kyoto-university.html



18 mai 2011: Déplacement de la centrale nucléaire de Fukushima lors du tremblement de terre. Suite à la remarque d’Andy Gundersen, la semaine passée, quant au fait que la centrale nucléaire de Fukushima s’était enfoncée dans le sol, des bloggers Japonais sont partis en quête d’informations précises. Pour être plus précis, la centrale nucléaire de Fukushima s’est enfoncée dans le sol de 30 cm et s’est déplacée vers l’est de 2m20 à 2m50. C’est le Docteur Shunichi Ono qui a publié ces données sur son blog. Le Docteur Shunichi Ono a travaillé pour TECO dans sa jeunesse avant de s’engager dans des études médicales. Son diagnostic du premier ministre Kan et du directeur de l’agence de sécurité nucléaire au Japon, Haruki Madarame, est simple: ils souffrent de démence. C’est ce que nous affirmons depuis très longtemps: la planète est sous la coupe d’un petit gang de psychopathes déments et criminels.

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/fukushima-i-nuke-plant-ground-may-have.html

http://onodekita.sblo.jp/article/45230950.html




18 mai 2011: Fuite d’Arsenic 76 radioactif dans la centrale nucléaire de Hamaoka. Cette fuite concerne le réacteur 5, celui qui a été sujet à un problème de 500 tonnes d’eau de mer pénétrant dans le réacteur lors de la mise en refroidissement.

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/arsenic-76-radioisotope-from-hamaoka.html




Une analyse des cartes de radiations par Global Cooperative.
http://globalcooperative.wordpress.com/2011/05/18/radiation-map-analysis-europe-australasia/




18 mai 2011: Commentaires du Professeur Christopher Busby sur la situation actuelle à Fukushima. C’est un entretien en anglais. Le Professeur Busby qualifie la situation actuelle comme étant strictement hors-contrôle (nous répétons: strictement hors-contrôle) et voit difficillement comment le gouvernement Japonais pourrait solutionner ce problème. Le Professeur Busby précise bien que la contamination radioactive est actuellement présente en Europe, et il cite le Pays de Galles où il réside, pour ceux qui auraient encore des doutes.

http://www.youtube.com/watch?v=Vz4I5rb3_BM



18 mai 2011: 40 000 compteurs Geiger et dosimètres en dormance au Narita International Airport. Selon des bloggers Japonais, ce sont 40 000 compteurs Geiger et dosimètres qui sont stockés dans un entrepôt du Narita International Airport. Ces instruments de mesure radioactive ont été donnés par les USA, le Canada et la France. Selon le Gouvernement Japonais et TEPCO, il est sans doute logique de ne pas les distribuer puisqu’il n’existe OFFICIELLEMENT aucun danger. Pour mémoire, aux USA, le délai de livraison actuellement pour un compteur Geiger est de 4 mois. De deux choses l’une, où il est très compliqué de fabriquer des compteurs Geiger, ou bien alors il est fortement déconseillé aux entreprises spécialisées de les commercialiser.

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/geiger-counters-dosimeters-from-us.html

 

 

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http://www.kokopelli-blog.org

 

- 17 mai 2011: Fusion des trois réacteurs de Fukushima: ils le savaient depuis le début!!!!.

 

Mr Hosono, l’assistant du Premier Ministre du Japon, a donné des précisions sur ce qui s’est passé le 11 mars 2011. Pour le réacteur n°1, absence de refroidissement à l’eau pendant 14 h 09 mn, avec une montée subséquente de la température de 2800 °C seulement six heures après la rupture du système de refroidissement. Pour le réacteur n°2 absence de refroidissement à l’eau pendant 6 h 29 mn. Pour le réacteur n°3 absence de refroidissement à l’eau pendant 6 h 43 mn. Pour plus de précision, les tableaux et les croquis, voir ici. Le blogger Japonais, qui traduit toutes ces informations issues du quotidien Asahi Shinbun, ne peut cacher son indignation face aux déclarations du président de l’Agence de Sécurité Nucléaire, Mr. Haruki Madarame, qui déclare le 16 mai, donc hier, qu’il était parfaitement au courant de la fusion des trois réacteurs dès la fin mars et que l’Agence de Sécurité Nucléaire en avait prévenu le Premier Ministre! En bref, ils le savaient depuis le début. Le même Haruki Madarame avait affirmé, la main sur le coeur, le 12 mars 2011, qu’aucune enceinte de confinement ne pouvait être percée. En fait, les enceintes de confinement des trois réacteurs sont percées comme du gruyère. Nous préférons nous abstenir de tout commentaire vis à vis de ces crapules.

 

 

http://ex-skf.blogspot.com/2011/05/asahi-shinbun-core-meltdown-in-reactors.html

http://blog.alexanderhiggins.com/2011/05/16/depth-techical-overview-rapid-nulclear-meltdown-fukushima-reactor-1-22795/

 

 

 

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http://www.wat.tv/video/japon-situation-alarmante-3os23_2exyh_.html



Le Japon ne renoncera pas au nucléaire

http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-au-japon/201105/18/01-4400526-le-japon-ne-renoncera-pas-au-nucleaire.php

 

 


http://fr.rian.ru/world/20110517/189507697.html




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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 00:31

 

 

Hier, stats visiteurs individuels sos-crise :

  • 7 432 pages vues
  • 4 079 visiteurs uniques

 

SIDA, l'une des premières armes bactériologiques de grande envergure
          C’est en 1957 que débuta aux USA un programme nommé ‘Special Operations-X, destiné à mettre au point des agents biologiques synthétiques susceptibles de répandre un fléau de type Peste Noire dans certaines zones géographiques du monde, et particulièrement en Afrique. Le motif principal était le contrôle de la démographie, mais il semble aussi que le racisme en était un autre.

          A l’origine, les travaux ont été orientés vers un mycoplasme (une petite cellule dépourvue d’enveloppe) possédant une insertion de lentivirus visna qui réduit en compote le cerveau des moutons.
          Toute la documentation sur l’évolution du visna dans l’étiologie du SIDA se trouve dans « les Proceedings of the United States of America at PNAS, du 11 avril 1995 ; 92:3283-87 ». Il y a 200 espèces de mycoplasmes et la plupart sont inoffensifs, seuls 4 ou 5 sont pathogènes. Un de ces derniers est un Mycoplasma Fermentans qui vient probablement de la bactérie Brucella [la brucellose, encore appelée Fièvre de Malte, liée aux chèvres]. Celui-ci a été biologiquement transformé avec l'ADN du lentivirus visna [virus ovin].

          Le Dr. Strecker ainsi que beaucoup d'autres médecins et chercheurs affirment que le SIDA a été fabriqué à partir de ce virus visna (mouton) cultivé avec le virus de la leucémie bovine dans du tissu humain.
          Ensuite, le mycoplasme du SIDA a été intégré dans plusieurs vaccins, contre la variole et l'hépatite B, par l'unité d’armement biologique de l'armée américaine à Fort Dietrick, dans le Maryland. Les programmes de vaccination ont été conduits avec l'aide de l'organisation mondiale de la santé (OMS) à la demande d'un certain nombre d'élites visant le surpeuplement, principalement en Afrique.

          Le Dr. Shyh-Ching Lo, chercheur en chef à l'Institut de Pathologie des Forces Armées, a déclaré que ce vecteur de la maladie provoque non seulement le SIDA, mais également le cancer, le syndrome de fatigue chronique, la maladie de Crohn, le diabète de type 1, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, la maladie de Wegener, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie d’Alzheimer et la fibromyalgie. On suppose que cet homme sait ce dont il parle, puisqu'il a lui-même développé l'agent de la maladie et l’a fait breveter (‘Mycoplasme Pathogène’, brevet des USA n° 5.242.820, publié le 7 septembre 1993). »

          L'expérimentation et les tests préliminaires concernant le SIDA se sont déroulés dans les années 50 et 60. Il existe des preuves documentées selon lesquelles les armes biologiques développées par les militaires des USA ont été testées sur le public à son insu. Une des premières manifestations du syndrome de fatigue chronique se produisit en 1957 à Punta Gorda, en Floride.

          Une semaine avant les premières manifestations de la maladie, il y eut une énorme invasion de moustiques. Les Instituts Nationaux de la Santé (NIH) prétendirent que les insectes avaient été chassés par un feu de forêt distant de 50 km. La vérité, c’est qu’ils furent élevés à Belleville, Ontario, (à raison de 100.000 par mois au Dominion Parasite Laboratory), infectés par le Dr. Guildford B. Reed à Queen’s University, puis transportés et lâchés à Punta Gorda. En moins d’une semaine, les cinq premiers cas du syndrome de fatigue chronique furent signalés à la clinique locale. Puis les malades continuèrent à affluer jusqu’à atteindre le nombre de 450.

Ce test fut également appliqué dans la région de St. Lawrence Seaway Valley en 1984. Des centaines de millions de moustiques infectés furent libérés, et dans le mois qui suivit, 700 personnes furent atteintes d’encéphalomyélite myalgique ou « syndrome de fatigue chronique ». Cette maladie provoque littéralement la dissolution de certaines parties du cerveau qui sont remplacées par du tissu cicatrisé. Il en résulte la diminution cognitive, la perte de mémoire, etc. Le terme ‘syndrome de fatigue chronique’ a été inventé par le NIH pour offrir de la maladie une image anodine et en minimiser les effets.

En 1972, l'opération SIDA étant opérationnelle, le gouvernement des Etats Unis a lancé sa campagne criminelle dans toutes régions que l’on avait jugées surpeuplées. Des équipes médicales dirigées par le Dr. Donald A. Henderson se rendirent en Afrique, en Inde, au Népal et au Pakistan, et offrirent une vaccination gratuite contre la variole. On camoufla le mycoplasme du SIDA dans ce vaccin, et avec l’assistance de l’OMS, on le répandit largement.

Dans les cinq ans, 60% de ceux qui avaient reçu le vaccin furent atteints du SIDA.

« La puissance du mycoplasme inclus déterminait le type de maladie. Un mycoplasme à 1010 de puissance provoquait le SIDA ; à 108 de puissance, c’était l’encéphalomyélite myalgique.

          Dans un article intitulé : « Immunopathologie associée au virus : modèles animaux et implications dans la maladie humaine », l’OMS écrit notamment à la page 257 : “les propriétés des virus semblent idéales pour causer des lésions immunopathologiques.”

          Et à la page 259, on trouve :
          “Il conviendrait de vérifier si les virus sont susceptibles d’avoir un effet sélectif sur les fonctions immunitaires ; par exemple en affaiblissant l’anticorps 7S plutôt que le 19S, ou en affectant la fonction de la cellule T plutôt que celle de la cellule B (Allison et al. 1971). Il faudrait aussi examiner l’éventualité que la réaction immunitaire au virus puisse elle-même être inhibée si le virus infectieux atteignait de manière plus ou moins sélective les cellules correspondant aux antigènes viraux. Si c’était le cas, l’immunodépression induite par le virus pourrait favoriser la prolongation de certaines infections virales, telles que la leucémie murine, l’hépatite, le LDV, la VCML ou l’ADV (maladie d’Aujeszky).
 
En d’autres termes, ils cherchaient des moyens de prolonger certaines maladies!

          A la page 56 du numéro du 25 octobre 2005 du New Yorker, dans un article intitulé : « Ce que l’argent peut acheter », l’auteur Michael Specter nous parle du milliardaire Bill Gates et de son projet de stopper l’épidémie de malaria en Tanzanie grâce à une campagne de vaccination. Aïe, aïe, aïe !! Qu’y a-t-il dans la trousse ? Cela rappelle quelque chose. Les projets de Gates sont-ils clairs comme la rosée du matin ?


          Qui peut-on encore croire ? les gouvernements qui participent au programme d’inoculation du SIDA, ce qui inclut les Russes, les Allemands, les Britanniques, les Français, les Canadiens et les Japonais ? Les responsables de la fabrication et de la diffusion de ces agents pathogènes devraient comparaître devant le même tribunal que celui de Milosevic pour crime contre l’humanité. Il semble que le véritable pouvoir aux Etats Unis soit entre les mains de criminels qui poursuivent tranquillement leurs projets.

AUTEURS: Jerry Mazza Et Dirk Chardet
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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 05:07

http://www.candytrash.net

la crise économique du mouton

 

L’actualité de la crise : L’AVEUGLE ET LE PARALYTIQUE, par François Leclerc

17 mai 2011 par François Leclerc | Print L’actualité de la crise : L’AVEUGLE ET LE PARALYTIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Dans une ambiance qui ne s’y prêtait pas, les regards tournés vers un commissariat de Manhattan, puis un tribunal, les ministres des finances européens ont sans surprise donné leur feu vert au plan de sauvetage du Portugal, l’obstacle des Finlandais levé, leurs conditions acceptées. Les banques portugaises sont instamment priées de ne pas se délester en douce de la dette de leur pays ! Le FMI devrait suivre d’ici vendredi.

78 milliards d’euros seront prêtés dans le cadre d’un programme de trois ans, en contrepartie d’un ensemble de mesures budgétaires et de privatisations déjà négociées. Le communiqué commun ne mentionne toutefois pas le taux auquel le prêt est consenti, une question qui faisait débat et a une forte résonance en Irlande et en Grèce, les deux pays demandant une révision à la baisse du leur. Selon le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, un taux d’intérêt moyen d’environ 5,1% devrait être appliqué.

Pour la Grèce, il a été décidé de reporter la décision, après un échange montrant l’étendue des désaccords. Au final, le si déterminant signal envoyé aux marchés est d’une grande confusion. Tout est donc loin d’être bouclé, tant en raison de la demande allemande d’attendre le rapport de la Troïka, pour gagner du temps, que des fortes divergences persistantes qui ont tourné à la foire d’empoigne ces derniers jours. Chacun y allant de sa formule selon un large éventail allant d’une restructuration de la dette – les variantes ne manquant pas – à la réalisation prioritaire d’un programme massif de privatisations en Grèce. Le tout dans une cacophonie que le défaut subit du directeur général du FMI n’a pas contribué à résorber. La BCE reste intransigeante et les Allemands louvoient, tout le monde y va de sa recette ou préfère se taire. Aux dernières nouvelles Angela Merkel et son ministre des finances, Wolfgang Schaüble, ne seraient pas d’accord.

 Le dénominateur commun vers lequel les 27 semblaient s’acheminer – mais qui s’éloigne – serait de procéder non pas à une restructuration de la dette privée, mais à un reprofilage des emprunts réalisés dans le cadre du premier plan de sauvetage, qui pourrait être accompagné d’une baisse des taux d’intérêt. Une subtilité linguistique qui signifie rééchelonnement.

En réalité, toutes les options étaient sur le tapis, mais la décence voulait que celle de la restructuration dure de la dette que représenterait une décote ne soit pas évoquée ouvertement. Car ce n’est pas ainsi que l’on discute de ces choses-là : « En public, nous sommes très réticents à débattre de restructuration » a fait savoir Mark Rutte, le ministre néerlandais.

Ce nouveau plan n’est qu’à l’état d’ébauche, car il devra être accompagné – pour être présentable – d’un programme grec de privatisations, et peut être aussi d’un nouveau prêt, difficile à éviter. L’anticipant, Maria Fekter, la ministre autrichienne des finances, a déclaré que « Les Grecs doivent s’aider eux-mêmes », faisant valoir que le pays avait « un très haut potentiel de privatisations ». Jean-Claude Junker, en fin de réunion, a confirmé que le gouvernement grec s’était engagé en ce sens. Le plus facile a été déblayé, reste ce qui divise…

Outre la composition de ce cocktail, il faudra aussi déterminer jusqu’à quelle date ce nouveau plan permettra à la Grèce de ne pas revenir sur le marché obligataire. Fin 2013 est dans la ligne de mire, afin de gagner deux ans. Enfin, la participation des créancier privés devra être ou non intégrée et calibrée. Selon l’Allemagne qui semble y tenir, le reprofilage ne devrait pas uniquement concerner les détenteurs publics de la dette. Cela sera le gros morceau.

« Tout le monde est le bienvenu » a dans l’immédiat clamé Maria Fekter, comme si elle dressait la liste des invitations à une garden-party. On croit déjà entendre les ricanements des marchés, persuadés que les auteurs de ce plan ne font que reculer pour mieux sauter.

Réunis symboliquement à Athènes en congrès, les syndicats européens sont plus saumâtres, se préparant faute de mieux à « réinterroger l’avenir de l’Europe », tout en mettant en cause l’hégémonie des marchés financiers ainsi que la montée de la xénophobie et de la tentation du chacun pour soi. « Les travailleurs paient pour une crise dont ils ne sont pas responsables » est la phrase qui revient dans toutes les interventions.

Parlant de la Grèce à Berlin, Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques, ne leur a pas donné tort en y expliquant « qu’il est illusoire de penser qu’il y a une alternative à un programme de réformes » ; celui-ci doit être accéléré et accompagné de la mise en œuvre « d’un programme de privatisation complet ».

Voix discordante dans le concert, Günther Oettinger – le commissaire à l’énergie qui vient de faire parler de lui pour son intransigeance à propos des tests de résistance des centrales nucléaires européennes – s’est pour sa part déclaré en faveur d’un « programme de conjoncture européen » destiné aux pays « qui ne sont pas pour le moment compétitifs » : « Nous devons – a-t-il proposé – construire de la création de la valeur  : dans l’artisanat, dans les services, dans l’industrie ». Une sorte de plan Marshall sans le nom, tel que des députés allemands de l’opposition l’ont évoqué à propos de la Grèce. Ayant le mérite de poser implicitement une question esquivée par ceux qui n’ont comme seul credo que « le retour à la compétitivité » : comment y parvenir, dans quel domaine et avec quels moyens ?

Pendant que les Européens piétinent et s’enferrent, les Américains sont poussés dans leurs derniers retranchements. Non seulement à cause de la nouvelle date couperet du 16 mai – que le Trésor a annoncé pouvoir reculer jusqu’au 2 août en n’effectuant pas certains payements – qui concerne une fois de plus le plafonnement de la dette par la loi ; mais aussi avec la fin du programme d’achat des obligations américaines par la Fed, en juin prochain.

Tout en faisant la part de la dramatisation propre aux négociations de relèvement du plafond de la dette, car c’est la loi du genre, les propos tenus par Barack Obama ont été très alarmistes. La perspective que le Congrès ne parvienne pas à un accord, devant l’intransigeance des républicains, risquerait selon lui et cette fois-ci de faire réellement redouter aux marchés financiers que les Etats-Unis n’honorent pas leur dette. Même s’ils n’en donnent pas signe pour l’instant. « Cela pourrait défaire le système financier tout entier » a mis en garde Barack Obama. « Nous pourrions subir une récession encore plus grave que celle que nous venons de traverser. Une crise financière mondiale plus grave encore. »

Les termes du débat entre républicains et démocrates peuvent se résumer dans toute leur simplicité : les premiers veulent prioritairement réduire les dépenses de protection médicale des pauvres et des personnes âgées, ainsi que les impôts des entreprises, les seconds voudraient augmenter les impôts sur les plus hauts revenus, ce que les premiers refusent.

Une étude du cabinet Hay Group est venue à point nommé éclairer symboliquement ce débat. Selon ses conclusions, la rémunération des directeurs généraux des grandes entreprises américaines a progressé de 11% sur les douze derniers mois, après une année précédente où elle était restée stable. Ce que les conseils d’administration ont voulu récompenser, est-il mis en valeur, ce ne sont pas les résultats économiques de ces entreprises, mais la hausse du cours de leur action en bourse. Une progression qui n’est pas sans relation avec le programme de Quantitative Easing (création monétaire) de la Fed…

Interrogé début avril dernier par la commission des finances du Sénat, Tim Geithner – le secrétaire d’Etat au Trésor – avait répondu « Bien sûr ! » à la question d’un sénateur lui demandant : « Si vous étiez les Chinois, nous prêteriez-vous mille milliards supplémentaires ». « Le monde – affirma-t-il à l’occasion – perçoit toujours les Etats-Unis et le système politique américain comme étant à la hauteur pour faire aboutir des réformes, renforcer l’économie et revenir à une situation budgétaire plus viable. » La suite de l’audition illustre comment l’honorable secrétaire d’Etat et son gouvernement sont le dos au mur : «  Si vous regardez le coût auquel nous empruntons aujourd’hui ; vous voyez qu’il y a toujours une confiance énorme dans le monde dans la capacité de système politique ». Il aurait pu ajouter et dans la profondeur des coffres de la Fed.


Précisément, que va-t-il se passer lorsque le programme actuel de la Fed prendra fin en juin prochain ? Le Trésor sera clairement le grand perdant de l’affaire, si un QE3 (Quantitative Easing) ne prend pas la succession du QE2. Pour leur part, les analystes financiers considèrent dans leur majorité qu’une grande tension affecterait les marchés des actions, des matières premières et du crédit, avec comme conséquence une chute potentielle de la croissance américaine et une récession à la clé. Tous les marchés financiers ont en effet été portés ces deux dernières années par la distribution abondante des liquidités de la Fed, occasionnant des bénéfices très importants pour tous les intervenants sur les marchés ; le tapis leur serait brutalement retiré de dessous les pieds, au risque de tout déséquilibrer.


Mais le tableau pourrait être plus sombre encore, si les acheteurs américains de la dette se mettaient à la bouder, comme le principal d’entre eux, Pimco, l’a déjà publiquement préconisé. Car ils craignent qu’une augmentation des taux obligataires sera inévitable dans ce contexte maintenu de poursuite des déficits, ayant comme corollaire la baisse de la valeur des obligations d’Etat qui les atteindrait.

La décision de la Fed – croient ceux qui pensent qu’elle en restera là dans l’immédiat – pourrait reposer sur la publication de bons indicateurs économiques, mais ceux-ci sont pour le moins très hypothétiques. D’autres estiment, que les signes d’inflation aidant, la Fed ne pourra pas se permettre de remettre au pot au risque de l’alimenter à nouveau. D’autres enfin s’attendent à ce que le baril de pétrole connaisse à nouveau une fulgurante montée de son prix, ce que l’économie pourrait très mal supporter, incitant au contraire la Fed à lancer un nouveau programme. Bref, nul ne sait, les impératifs sont éminemment contradictoires, et c’est bien là le problème.

Intervenant après que Standard & Poor’s a fait savoir que la note AAA de la dette américaine n’était pas nécessairement éternelle, lançant ainsi un sacré pavé dans la mare, Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, a estimé que les Etats-Unis manquaient d’un « plan crédible, à moyen terme, pour réduire leurs déficits budgétaires ». « Il y a des raisons d’être inquiet », a-t-il reconnu, « le fossé idéologique est énorme entre démocrates et républicains sur la façon de traiter le problème ». Il aurait aussi pu dire que ni les uns ni les autres ne pouvaient se résoudre à sanctionner le déclin américain, se reposant sur un fond idéologique commun qui, au train où vont les choses, ne va bientôt plus reposer que sur des souvenirs.

On devine pourtant d’où va venir l’impulsion. Le Comité consultatif du Trésor pour les questions d’emprunt (TBAC), qui regroupe les dirigeants des principales mégabanques et fonds d’investissement intervenant sur le marché de la dette, a pris sa plume pour écrire à Tim Geithner. « Les risques qu’un défaut de paiement ferait peser à long terme sont si élevés que tout retard dans le relèvement du plafond de la dette est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur les marchés, bien avant que le dit défaut ne se produise réellement ». On ne pouvait signifier plus clairement que le petit jeu habituel du relèvement de ce plafond à l’arraché au dernier moment, pour le recommencer trois mois plus tard, n’est plus possible.

En référence à l’avertissement sans frais donné par Standard & Poor’s, le même courrier comminatoire avertissait qu’une baisse de chaque cran de la note ferait monter d’un point les taux obligataires, pouvant déclencher « une autre crise financière catastrophique, après celle de 2007-2009 dont le monde ne s’est pas encore remis ».


L’aveugle américain soutien le paralytique européen; quel autre diagnostic pourrait être tiré de l’examen de la situation des grands pays occidentaux ? Le Japon fait quant à lui face à une catastrophe qui va certes relancer l’activité, à la faveur de sa reconstruction, mais accroître encore l’endettement du pays. Ce n’est pas ainsi qu’il parviendra à sortir de sa trappe à liquidité, après avoir déjà essayé de le faire avec une politique de grands travaux.

Les investisseurs japonais, sollicités pour la financer, vont-ils réellement pouvoir continuer à acheter comme ils l’ont fait jusqu’à maintenant la dette américaine et ne vont-ils pas rapatrier leurs capitaux ? La boucle est bouclée, mais dans le mauvais sens.

 

 

http://www.pauljorion.com/blog/?p=24420#more-24420

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:52

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JACQUES NIKONOFF SUR RADIO AFRICA N°1

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 17 mai 2011.


Le porte-parole du M’PEP était lundi 16 mai l’invité du « Grand débat » sur la radio Africa N°1 pour parler de son dernier livre « Sortons de l’euro ! ». À cette occasion Jacques Nikonoff  est intervenu sur plusieurs sujets :

  • Il a évoqué l’affaire Strauss-Kahn en insistant sur le fait que l’élection du président de la République au suffrage universel direct était une forme primitive de la politique, qu’elle remplaçait le débat sur les idées et les programmes par le débat sur les hommes, et que l’élection principale, celle qui compte le plus, reste l’élection législative.
  • L’imposture du Front national sur sa prétendue volonté de sortir de l’euro a été dénoncée. En voulant une « sortie groupée » de l’euro, et non une sortie unilatérale de tel ou tel pays, le FN rend impossible une telle sortie car il faudrait attendre l’accord de plusieurs pays avant de pouvoir agir. Et si aucun pays ne veut sortir de l’euro, on ne sort pas de l’euro ? Cette position ressemble hélas à celle de plusieurs partis de gauche qui veulent changer les statuts de la Banque centrale européenne, c’est-à-dire le traité de Lisbonne, pour que la BCE achète des titres d’État. Mais cela n’arrivera jamais ! Car on ne réunira jamais l’unanimité des 27 pays membres de l’Union européenne pour mener une politique monétaire de gauche (du moins avant longtemps !).
  • Le caractère néocolonial du franc CFA a été abordé. La sortie de l’euro aidera les pays africains de la zone franc à retrouver leur souveraineté monétaire. Pourquoi la gauche est-elle muette sur cette question ?
  • Enfin, le consensus implicite entre le Parti socialiste et le Front de gauche sur des questions aussi importantes que le refus de la souveraineté monétaire, le refus d’un protectionnisme universaliste, le refus de la suppression du chômage et le refus de démanteler les marchés financiers a été l’objet d’un débat animé.


Pour écouter la bande audio, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2062

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:40

Document ultra-confidentiel : l'accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen et Israël.Document ultra-confidentiel : l'accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen et Israël.

Une base militaire israélienne bientôt aux frontières de l'Algérie !


Les services secrets ukrainiens ont obtenu un document ultra-confidentiel, avant même sa diffusion sur la chaîne de télévision officielle libyenne Al Jamahiriya et sa publication par le journal israélien Yediot Aharonot. Ce document révèle la signature d’un accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen (CNT) et Israël, pour l’installation d’une base militaire israélienne aux Monts Verts en Libye, au cas où les insurgés arriveraient au pouvoir. Le document en question, portant l’entête « Israel Defense Forces », note qu’en contrepartie Israël s’engage à obtenir la multiplication des frappes aériennes de l’OTAN contre les forces gouvernementales libyennes, et l’adhésion de pays arabes à la cause du CNT libyen.

La révélation inquiète de nombreux observateurs quant à une éventuelle installation d’une base militaire israélienne dans la région. L’Algérie serait le premier pays inquiet si cette perspective devait aboutir. Le pays, qui a près de 1000 kilomètres de frontières avec la Libye, pourrait être confronté à une situation inquiétante pour sa sécurité. Le CNT a obtenu la satisfaction à sa partie du contrat avec la position favorable de certains pays arabes, et la multiplication des frappes aériennes de l’OTAN, souvent d'ailleurs contre des zones urbaines faisant alors de nombreuses victimes civiles (seize imams et hommes de religion ont ainsi récemment été tués dans un raid selon la chaîne Al Jamahiriya). La situation en Libye s’est aggravée avec l’intensification des frappes aériennes et les affrontements armés entre le gouvernement et les insurgés libyens, éloignant la seule solution possible, celle politique et pacifique à laquelle appellent l’Algérie et l’Union africaine.

Tout laisse à penser que cette information est crédible. Elle fait suite à l’alerte donnée par le Parti Anti Sioniste dans son article « Algérie : prochaine cible dans le remodelage du Sahara ? ». L’Algérie est incontournable dans ce dessein néfaste. Si l’entité sioniste parvient à ses fins, elle aura alors un pouvoir tel que toutes les décisions maghrébines ou africaines seront prises à Tel Aviv !

Nous lançons un appel aux peuples libyen et algérien, ainsi qu’à leurs dirigeants, pour qu’ils transforment leurs contradictions internes en unité nationale. Il est urgent de combattre notre réel ennemi et éradiquer le sionisme, afin de gagner dignement notre liberté et faire triompher la justice.


Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/une-base-militaire-israelienne-bientot-aux-frontieres-de-l-algerie-0719.html

 

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Benyamin Netanyahu, Premier ministre de l'entité sioniste, et Hamad Ben Jassim, Premier ministre du Qatar.Benyamin Netanyahu, Premier ministre de l'entité sioniste, et Hamad Ben Jassim, Premier ministre du Qatar.

 

Paris : Rencontre secrète entre les Premiers ministres israélien et qatari !

 


http://www.partiantisioniste.com/communications/paris-rencontre-secrete-entre-les-premiers-ministres-israelien-et-qatari-0718.html

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:37

Les armées secrètes de l’OTAN (IX)
La guerre secrète au Portugal
par Daniele Ganser*

 


Le Gladio disposait d’une base efficace dans le Portugal de Salazar. Bien qu’on n’en connaisse qu’indirectement le fonctionnement, via les enquêtes italiennes, l’historien Daniele Ganser a pu établir son rôle au Portugal même et dans ses colonies africaines. Grâce à ce dispositif, l’OTAN ne s’est pas contenté d’assassiner des opposants à Salazar, mais aussi des leaders révolutionnaires africains de premier plan comme Amílcar Cabral.

 

 

Cet article fait suite à :
1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… »
2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… »
3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier »
4. « Les égouts de Sa Majesté »
5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington »
6. « La guerre secrète en Italie »
7. « La guerre secrète en France »
8. « La guerre secrète en Espagne »

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António de Oliveira Salazar (1889-1970) et le généralissime Francisco Franco (1892-1975) : deux supporters du Reich nazi, repêchés par l’OTAN pour lutter contre le communisme.

En mai 1926, le général Gomes da Costa prit le pouvoir au Portugal par un coup d’État, abolit la Constitution et le Parlement et instaura la dictature. Quelques années plus tard, le dictateur Salazar prit les rênes du pays. Pendant la guerre civile espagnole, il soutint le général Franco à qui il fournit des troupes et du matériel. Les deux hommes s’allièrent pour garantir à Hitler et à Mussolini la neutralité de toute la péninsule Ibérique, facilitant ainsi considérablement leur tâche sur le front ouest. Les quatre dictateurs s’accordaient sur la nécessité de combattre et d’anéantir le communisme en Union soviétique et dans leurs pays respectifs.

Mais l’URSS étant sortie victorieuse de la seconde guerre mondiale et Hitler et Mussolini ayant été défaits, Salazar et Franco se trouvèrent dans une position délicate en 1945. Cependant, les États-Unis du Président Truman étant engagés dans une guerre mondiale contre le communisme, les deux dictateurs de la péninsule purent bénéficier de l’appui silencieux de Washington et de Londres. Malgré le soutien de Salazar au putsch de Franco et son alliance avec les puissances de l’Axe, le Portugal fut autorisé à figurer, à la surprise de beaucoup, au nombre des membres fondateurs de l’OTAN en 1949. S’en suivit un règne quasiment sans partage de près de 40 ans jusqu’à ce que la mort de Salazar en 1970 permette enfin au Portugal d’amorcer une transition démocratique et d’intégrer l’Union Européenne.

À l’image de ce que l’on a pu observer dans les dictatures d’extrême droite d’Amérique Latine et sous le régime autoritaire de Franco, le peuple portugais était lui aussi surveillé en permanence par un appareil sécuritaire opérant dans l’ombre et en dehors de tout cadre légal défini par le Parlement. Les coups tordus visant l’opposition politique et les communistes se multiplièrent sous le régime de Salazar. Ces opérations étaient menées par des services et organes divers dont la tristement célèbre Policia Internacional e de Defensa do Estado ou PIDE, les services secrets militaire portugais.

Aucune enquête approfondie n’ayant été menée sur les organisations d’extrême droite et les opérations spéciales qui eurent cours sous la dictature de Salazar, les liens avec le réseau stay-behind anticommuniste de l’OTAN demeurent incertains. L’existence au Portugal d’armées secrètes proches de la CIA et de l’OTAN fut révélée pour la première fois en 1990, suite à la découverte du Gladio italien. « Au Portugal, une radio lisbonnaise a rapporté que des cellules d’un réseau associé à l’Opération Gladio avaient été employées durant les années cinquante pour soutenir la dictature d’extrême droite du Dr Salazar », put-on lire dans la presse internationale. [1] Cinq ans plus tard, l’auteur américain Michael Parenti écrivit, sans toutefois nommer ses sources, que des agents de Gladio avaient « aidé à consolider le régime fasciste du Portugal ». [2]

Plus précisément, la presse locale révéla en 1990 que l’armée secrète du Portugal existait sous le nom de code « Aginter Press ». Sous le titre « "Gladio" opérait au Portugal », le quotidien portugais O Jornal annonça à une population abasourdie que : « Le réseau secret, conçu au sein même de l’OTAN et financé par la CIA dont l’existence vient d’être révélée par Giulio Andreotti, disposait d’une branche au Portugal, active dans les années soixante et soixante-dix. Elle portait le nom d’"Aginter Press" » et fut vraisemblablement impliquée dans des assassinats sur le territoire national ainsi que dans les colonies portugaises en Afrique. [3]

Aginter Press n’avait strictement rien à voir avec la presse. Cette agence n’imprimait ni livres ni brochures de propagande anticommuniste, mais entraînait des terroristes d’extrême droite et donnait dans les coups tordus et les opérations clandestines à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du Portugal. Cette organisation, aussi mystérieuse que violente, était soutenue par la CIA et commandée par des cadres de l’extrême droite européenne qui, avec l’aide de la PIDE, enrôlaient des militants fascistes. L’enquête menée par le Sénat italien sur Gladio et le terrorisme permit d’établir que certains extrémistes italiens avaient été formés par Aginter Press. Alors que l’on apprenait au Portugal qu’une sous-division d’Aginter Press baptisée « Organisation Armée contre le Communisme International » avait également opéré en Italie, les sénateurs italiens découvrirent que l’organisation Aginter Press avait reçu l’appui de la CIA et qu’elle était dirigée par le capitaine Yves Guillon, plus connu sous le pseudonyme d’Yves Guérain-Sérac, un spécialiste des opérations de guerre clandestine à qui les États-Unis avaient décerné plusieurs médailles militaires dont l’American Bronze Star pour s’être distingué lors de la guerre de Corée. « D’après ce qu’indiquent les résultats de l’enquête criminelle », concluait le rapport d’enquête italien, « Aginter Press était une centrale de renseignement proche de la CIA et des services secrets portugais et spécialisée dans les opérations de provocation. » [4]

Tandis que le gouvernement portugais répugnait à ouvrir une enquête sur l’histoire sombre d’Aginter Press et de la guerre secrète, la Commission sénatoriale italienne poursuivait, elle, ses recherches et, en 1997, elle entendit le juge Guido Salvini. Véritable expert en matière de terrorisme d’extrême droite, le magistrat avait examiné en détail les documents disponibles sur Aginter Press. Le sénateur Manca l’interrogea : « La CIA américaine est-elle, selon vous, directement responsable des opérations menées par Aginter Press ? », ce à quoi le juge répondit : « Sénateur Manca, vous posez là une question très importante », et demanda, compte tenu de la nature délicate de sa réponse, à pouvoir y répondre en privé. On le lui accorda et tous les documents furent dès lors classés confidentiels. [5]

En public, le juge Salvini expliqua qu’il est « difficile de donner une définition exacte de ce qu’est Aginter Press », mais se livra tout de même à une tentative de description : « C’est une organisation qui, dans de nombreux pays, en Italie notamment, inspire et soutient les plans de groupes soigneusement choisis qui agissent selon des protocoles définis contre une situation qu’ils ont décidée de combattre. » L’armée anticommuniste secrète de la CIA Aginter Press opère, poursuivit-il, « en fonction de ses buts et de ses valeurs, qui sont essentiellement la défense de l’Occident contre une probable et imminente invasion de l’Europe par les troupes de l’URSS et des pays communistes ». [6] Toujours selon le juge italien, l’armée secrète portugaise assurait, comme la plupart des autres réseaux d’Europe de l’Ouest, une double fonction. Le réseau stay-behind s’entraînait secrètement pour une éventuelle invasion soviétique et, dans l’attente de cette invasion, s’en prenait aux mouvements politiques de gauche, suivant des stratégies de guerre clandestine pratiquées dans plusieurs pays d’Europe occidentale.

Si bon nombre de ses membres avaient déjà servi dans différents groupuscules anticommunistes au cours des années précédentes, Aginter Press ne fut officiellement fondée à Lisbonne qu’en septembre 1966. Il semble que ses fondateurs et la CIA aient été guidés moins par la crainte d’une invasion soviétique que par les possibilités d’action interne. En effet, cette période était marquée par les manifestations de la gauche dénonçant la guerre au Vietnam et le soutien apporté par les États-Unis aux dictatures d’extrême droite en Amérique Latine et en Europe, au Portugal notamment. Le dictateur Salazar et sa police, la PIDE, redoutaient particulièrement les conséquences d’un tel mouvement social susceptible de déstabiliser le régime, ils firent donc appel à Aginter Press afin de l’enrayer.

La plupart des soldats de l’ombre qui furent recrutés par la CIA pour aller grossir les rangs de cette armée secrète avaient déjà combattu en Afrique et en Asie du Sud-Est où ils avaient en vain tenté d’empêcher l’accession à l’indépendance des anciennes colonies européennes. Le directeur d’Aginter Press, le capitaine Yves Guérain-Sérac lui-même, catholique fervent et ardent anticommuniste recruté par la CIA, était un ancien officier de l’armée française qui avait assisté à la défaite de la France face au Reich au cours de la seconde guerre mondiale. Il avait également combattu pendant la guerre d’Indochine (1946-1954), la guerre de Corée (1950-1953) et la Guerre d’Algérie (1954-1962). Il avait servi dans la fameuse 11e Demi-Brigade Parachutiste de Choc, l’unité chargée des coups tordus placée sous les ordres du SDECE, le service de renseignement extérieur français, lui-même proche du réseau stay-behind Rose des Vents. En 1961, Guérain-Sérac avait fondé, avec d’autres officiers aguerris du 11e Choc, l’Organisation de l’Armée Secrète, ou OAS, qui lutta pour l’Algérie française et tenta de renverser le gouvernement du général de Gaulle pour instaurer un régime autoritaire anticommuniste.

Après que l’Algérie eut accédé à l’indépendance en 1962 et que de Gaulle eut dissous l’OAS, les anciens officiers de l’armée secrète, dont Guérain-Sérac, couraient toujours un grand danger. Ils fuirent l’Algérie et offrirent aux dictateurs d’Amérique Latine et d’Europe leur grande expérience de la guerre secrète, des opérations clandestines, du terrorisme et du contre-terrorisme en échange du droit d’asile. [7] Cette diaspora de l’OAS vint renforcer les organisations d’activistes d’extrême droite de nombreux pays. En juin 1962, Franco fit appel aux talents d’Yves Guérain-Sérac afin qu’il rejoigne le combat de l’armée secrète espagnole contre l’opposition. D’Espagne, Guérain-Sérac gagna ensuite le Portugal, qui était à ses yeux le dernier empire colonial et surtout le dernier rempart contre le communisme et l’athéisme. En parfait soldat de la guerre froide, il offrit ses services à Salazar : « Les autres ont déposé les armes, moi non. Après l’OAS, j’ai fui au Portugal pour continuer le combat et le mener à sa véritable échelle - c’est-à-dire à l’échelle planétaire ». [8]

Au Portugal, Guérain-Sérac s’associa à des extrémistes français et à des renégats de l’OAS. L’ancien pétainiste Jacques Ploncard d’Assac le présenta aux milieux fascistes et aux membres de la PIDE. En raison de sa grande expérience, Guérain-Sérac fut recruté comme instructeur au sein de la Legiao Portuguesa et des unités de contre-guérilla de l’armée portugaise. C’est dans ce contexte qu’il créa, avec l’aide de la PIDE et de la CIA, Aginter Press, une armée anticommuniste ultra-secrète. L’organisation mit en place ses propres camps d’entraînement dans lesquels mercenaires et terroristes suivaient un programme de trois semaines de formation aux opérations secrètes comprenant notamment les techniques d’attentat à la bombe, d’assassinat silencieux, les méthodes de subversion, de communication clandestine, d’infiltration et de guerre coloniale.

Aux côtés de Guérain-Sérac, le terroriste d’extrême droite Stefano Delle Chiaie participa lui aussi à la fondation d’Aginter Press. « Nous agissions contre les communistes, contre la bourgeoisie établie et contre la démocratie qui nous avait privé de notre liberté. Nous étions donc forcés de recourir à la violence », expliqua plus tard Delle Chiaie. « On nous considérait comme des criminels mais en réalité nous étions les victimes d’un mouvement libéral antifasciste. Nous voulions répandre nos idées, nous voulions être entendus dans le monde entier. » Vers le milieu des années soixante, Delle Chiaie, alors âgé de 30 ans, fonda avec Guérain-Sérac, et avec le soutien de la CIA, l’armée secrète Aginter. « Avec un de mes amis français [Guérain-Sérac], j’ai alors décidé [en 1965] de fonder l’agence de presse Aginter Press afin de nous donner les moyens de défendre nos opinions politiques. » [9] Au cours des années qui suivirent, Delle Chiaie devint peut-être le combattant le plus sanguinaire de la guerre secrète. En Italie, il prit part à des coups d’État et à des attentats, dont celui de la Piazza Fontana en 1969, et, avec le nazi Klaus Barbie, dit le « Boucher de Lyon », il contribua à consolider le pouvoir de dictateurs sud-américains. [10]

« Nos effectifs se composent de deux types d’hommes : (1) des officiers qui nous ont rejoints après avoir combattu en Indochine et en Algérie et même certains qui se sont engagés après la bataille de Corée », expliqua le directeur d’Aginter Guérain-Sérac en personne, « (2) des intellectuels qui pendant cette même période se sont intéressés à l’étude des techniques de subversion marxiste ». Ces intellectuels, comme il le fit observer, avaient formé des groupes d’étude et partageaient leurs expériences « pour tenter de disséquer les techniques de subversion marxiste et de jeter les bases d’une contre-technique ». La bataille, cela ne faisait aucun doute pour lui, devait être menée dans de nombreux pays : « Au cours de cette période, nous avons établi des contacts systématiques avec des groupes aux idées proches des nôtres qui ont émergé en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Espagne et au Portugal, dans l’optique de constituer le noyau d’une véritable Ligue Occidentale de Lutte contre le Marxisme ». [11]

Débarquant directement de théâtres d’opérations, de nombreux combattants de l’ombre, et surtout leurs instructeurs, dont Guérain-Sérac, n’avaient que peu d’estime ou de connaissance des méthodes de résolution pacifique de conflits. Le directeur d’Aginter lui-même était convaincu, comme beaucoup d’autres, que la lutte contre le communisme en Europe de l’Ouest impliquait nécessairement le recours au terrorisme : « Dans la première phase de notre activité politique, nous devons instaurer le chaos dans toutes les structures du régime », déclara-t-il sans préciser à quel pays il faisait allusion. « Deux formes de terrorisme permettent d’obtenir un tel résultat : le terrorisme aveugle (par des attentats visant un grand nombre de civils) et le terrorisme sélectif (par l’élimination de personnalités ciblées). » Dans un cas comme dans l’autre, l’attentat secrètement perpétré par l’extrême droite devait être imputé à la gauche, comme le souligna le champion et idéologue du terrorisme anticommuniste : « Ces attaques contre l’État doivent autant que possible passer pour des “activités communistes” ». Les attentats terroristes des armées secrètes étaient conçus comme un moyen de discréditer le régime en place et de le contraindre à basculer à droite : « Ensuite, nous devons intervenir au cœur de l’appareil militaire, du pouvoir judiciaire et de l’Église, afin d’influencer l’opinion publique, de proposer une solution et de démontrer clairement la faiblesse de l’arsenal juridique actuel (...) L’opinion publique doit être polarisée de telle manière que nous apparaissions comme le seul instrument capable de sauver la nation. Il semble évident que nous aurons besoin de moyens financiers considérables pour mener à bien de telles opérations. » [12]

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Humberto Delgado, le « général sans peur », se présente à l’élection présidentielle portugaise de 1958. Il est battu grâce à une gigantesque fraude électorale et doit s’enfuir en Algérie. Il est assassiné en 1965 par un commando de la PIDE préparé par le Gladio, sous le commandement de Rosa Casaco.

La CIA et la PIDE, les services secrets militaires de Salazar, se chargèrent de fournir les fonds nécessaires à l’entreprise terroriste du capitaine Guérain-Sérac. C’est dans un document interne d’Aginter intitulé « Notre Activité Politique » et daté de novembre 1969 et qui fut découvert fin 1974 que celui-ci décrit comment un pays peut être la cible d’une guerre secrète : « Notre conviction est que la première phase de l’activité politique doit consister à créer les conditions favorables à l’instauration du chaos dans toutes les structures du régime ». Élément essentiel de cette stratégie, les violences perpétrées devaient être mises à l’actif des communistes et chaque indice devait, bien entendu, mener à cette conclusion. « Nous pensons qu’il faut, dans un premier temps, détruire la structure même de l’État démocratique sous couvert d’activités communistes ou pro-chinoises. » Le document insistait ensuite sur la nécessité d’infiltrer les groupes de militants de gauche afin de mieux les manipuler : « En outre, nous disposons d’hommes infiltrés dans ces groupes et qui nous permettront d’agir sur l’idéologie même du milieu - par des actions de propagande et autres, menées de telle manière qu’elles sembleront être l’œuvre de nos adversaires communistes ». De telles opérations menées sous fausse bannière, concluait ce plan d’action, « créeront un sentiment d’hostilité à l’égard de ceux qui menacent la paix de chacune de nos nations », comprenez les communistes. [13]

Au cours de la première phase de leur plan, les officiers, mercenaires et terroristes d’Aginter Press s’employèrent à affaiblir et à anéantir les factions de guérilleros luttant pour l’indépendance des colonies portugaises. Vers le milieu des années soixante, le premier théâtre d’opérations de l’organisation ne fut donc pas l’Europe mais l’Afrique où l’armée portugaise était aux prises avec des mouvements indépendantistes. Aginter déploya ses responsables d’opérations dans les pays limitrophes de l’Afrique portugaise. « Leurs objectifs comportaient l’élimination des leaders des mouvements de libération, l’infiltration, l’établissement de réseaux d’informateurs et d’agents provocateurs et l’utilisation de faux mouvements de libération. » [14] Ces guerres secrètes étaient menées en coordination avec la PIDE et d’autres services du gouvernement portugais. « Aginter correspondait par écrit avec la PIDE dans le cadre de ses opérations spéciales et de ses missions d’espionnage. ». [15]

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Amílcar Cabral, le leader du Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC), rêvait de libérer la Guinée et le Cap Vert du colonialisme portugais, et de les fusionner au sein d’un seul Etat souverain et socialiste. Il a été assassiné en 1973 par le Gladio.

Parmi les plus importantes personnalités qui furent victimes des assassinats orchestrés par Aginter au Portugal et dans les colonies figurent vraisemblablement Humberto Delgado, leader de l’opposition portugaise, Amilcar Cabral, l’une des figures emblématiques de la révolution africaine, et Eduardo Mondlane, leader et président du parti de libération du Mozambique, le FRELIMO (Frente de Liberaçao de Moçambique), qui fut tué en février 1969. [16] Malgré la violence des méthodes employées, le Portugal ne parvint à empêcher ses colonies d’accéder à l’indépendance. Goa fut rattachée à l’Inde en 1961. La Guinée-Bissau devint indépendante en 1974, l’Angola et le Mozambique en 1975 tandis que, la même année, le Timor Oriental était envahi par l’Indonésie.

Parallèlement à ces guerres coloniales, Aginter Press joua également un rôle majeur dans les guerres secrètes menées contre les communistes d’Europe occidentale. Les documents disponibles sur les armées stay-behind de l’OTAN et la guerre clandestine semblent indiquer que l’organisation lisbonnaise fut responsable de plus de violences et de meurtres qu’aucune autre armée secrète du vieux continent. Ses soldats de l’ombre agissaient avec une mentalité à part. Contrairement à leurs homologues du P26 suisse ou du ROC norvégien, ils prenaient part à de véritables guerres ouvertes dans les colonies et tuaient à la chaîne, sous le commandement d’un capitaine qui, fort d’une expérience acquise en Indochine, en Corée et en Algérie, ne concevait aucun autre moyen d’action que la violence.

L’exaction commise par les combattants de l’ombre au nom de la lutte contre le communisme sur laquelle nous sommes le mieux renseignés est probablement l’attentat de la Piazza Fontana qui frappa les capitales politiques et industrielles de l’Italie, Rome et Milan, peu avant Noël, le 12 décembre 1969. Ce jour-là, 4 bombes explosèrent dans les deux villes, tuant aveuglément 16 civils, pour la plupart des paysans qui se rendaient à la Banca Nazionale Dell’Agricultura de Milan pour y déposer les modestes revenus d’une journée de marché. Quatre-vingts autres personnes furent blessées et mutilées. L’une des bombes posées sur la Piazza Fontana n’explosa pas à cause d’un dysfonctionnement de la minuterie, mais quand les agents du SID et la police arrivèrent sur les lieux, ils s’empressèrent de détruire les indices compromettants en faisant exploser la bombe. L’exécution de cet attentat obéissait strictement aux stratégies de guerre secrète définies par Guérain-Sérac. Les services secrets militaires italiens attribuèrent cet acte à l’extrême gauche, allant pour ce faire jusqu’à placer les composants d’un engin explosif dans la villa de l’éditeur Giangiacomo Feltrinelli, connu pour ses idées de gauche, et raflèrent dans la foulée de nombreux communistes. [17]

Un rapport interne du SID classé confidentiel et daté du 16 décembre 1969 soupçonnait déjà que les attentats de Rome et Milan aient pu être le fait de l’extrême droite avec l’appui de la CIA. [18] Toutefois l’opinion publique italienne fut confortée dans l’idée que les communistes italiens, alors très influents, avaient décidé de recourir à la violence pour conquérir le pouvoir. En réalité, la paternité de ces actes revenait vraisemblablement aux organisations fascistes Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale qui agissaient en étroite collaboration avec les armées stay-behind. Le militant d’extrême droite Guido Giannettini, qui fut directement impliqué dans les attentats, était un proche collaborateur de l’organisation portugaise Aginter Press. « L’enquête a confirmé que des liens ont bien existé entre Aginter Press, Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale », annonça le juge Salvini aux membres de la commission d’enquête sénatoriale. « Il ressort clairement que Guido Giannettini était en contact avec Guérain-Sérac au Portugal depuis 1964. Il est établi que des instructeurs d’Aginter Press (...) se sont rendus à Rome entre 1967 et 1968 et y ont entraîné les membres d’Avanguardia Nazionale au maniement des explosifs. » Le juge Salvini conclut, sur la base des documents disponibles et des témoignages recueillis, qu’Aginter Press, une façade de la CIA, avait joué un rôle décisif dans les opérations de guerre clandestines menées en Europe de l’Ouest et avait entrepris une série d’attentats très meurtriers en vue de discréditer les communistes italiens. [19]

Ces faits furent confirmés en mars 2001 par le général Giandelio Maletti, ancien patron du contre-espionnage italien, qui témoigna dans le cadre du procès de militants d’extrême droite accusés d’avoir provoqué la mort de 16 personnes lors des attentats de la Piazza Fontana. Devant le tribunal de Milan, Maletti déclara que : « La CIA, suivant les directives de son gouvernement, voulait faire naître un nationalisme italien capable d’enrayer le basculement à gauche du pays et, dans cette optique, il n’est pas impossible qu’elle ait fait appel à des terroristes d’extrême droite ». Ce témoignage capital assimilait la CIA à une organisation terroriste. « N’oubliez pas que c’est Nixon qui était alors aux affaires », rappela le général, « et Nixon n’était pas un type ordinaire, un très fin politicien mais un homme aux méthodes peu orthodoxes ». [20] Le juge italien Guido Salvini confirma que tous les pistes conduisaient à « un service de renseignement étranger ». « Par “service de renseignement étranger”, vous entendez la CIA ? », insistèrent les journalistes italiens à qui Salvini fit cette réponse prudente : « Nous sommes en mesure d’affirmer que nous savons pertinemment qui a participé à la préparation des attentats et qui était assis à la table lorsque les ordres ont été donnés. C’est incontestable. » [21]

Non content de lutter contre le communisme en Italie, le capitaine Guérain-Sérac était fermement résolu à mener le combat à l’échelle mondiale. Dans ce but, des agents d’Aginter, dont l’Américain Jay Sablonsky, participèrent aux côtés de la CIA et des Bérets Verts à la tristement célèbre contre-guérilla au Guatemala qui fit, entre 1968 et 1971, environ 50000 morts, des civils pour la plupart. Les hommes d’Aginter étaient également présents au Chili en 1973 où ils participèrent au coup d’État par lequel la CIA remplaça le Président socialiste démocratiquement élu Salvador Allende par le dictateur Augusto Pinochet. [22] Depuis le refuge que constituait la dictature d’extrême droite de Salazar, Aginter Press pouvait ainsi envoyer ses soldats de l’ombre combattre dans de nombreux pays du monde entier.

Cette situation perdura jusqu’à la « Révolution des œillets » de mai 1974 qui mit un terme à la dictature et ouvrit la voie au rétablissement de la démocratie au Portugal. Les combattants de l’ombre savaient que la survie de leur organisation était étroitement liée à celle du régime totalitaire. En apprenant que des officiers de gauche de l’armée portugaise préparaient un putsch qui devait initier la Révolution des œillets, les agents d’Aginter complotèrent avec le général Spinola en vue d’éliminer les centristes portugais. Ils prévoyaient d’envahir l’archipel des Açores afin d’en faire un territoire indépendant et de l’utiliser comme une base arrière pour lancer leurs opérations sur le continent.

Le projet ayant échoué, Aginter fut balayée en même temps que la dictature quand le 1er mai 1974 les officiers gauchisants prirent le pouvoir mettant ainsi un terme à près de 50 ans de totalitarisme. Trois semaines plus tard, le 22 mai, sur ordre des nouveaux dirigeants du pays, des unités spéciales de la police portugaise investirent le quartier général d’Aginter Press de la Rua das Pracas à Lisbonne afin de fermer la sinistre agence et de saisir tout le matériel. Mais quand elles arrivèrent sur place, les locaux avaient déjà été vidés. Grâce à leurs contacts au sein des services de renseignement, les agents de l’organisation avaient pu être prévenus à temps et disparaître dans la nature, aucun d’entre eux ne fut arrêté. Dans leur précipitation, ils oublièrent cependant quelques documents. Les forces de police parvinrent à recueillir un grand nombre de preuves établissant la responsabilité de la filiale de la CIA Aginter Press dans de nombreux actes de terrorisme.

Comme la jeune démocratie tentait d’en finir avec l’ancien appareil sécuritaire hérité de la dictature, la PIDE, les services secrets militaires et la Legiao Portuguesa furent dissous. La « Commission pour le démantèlement de la PIDE et de la Légion Portugaise » (Comissao de Extinçao da PIDE e da Legiao) découvrit bientôt que la PIDE avait, avec le concours de la CIA, dirigé une armée secrète baptisée Aginter Press ; elle demanda à consulter les dossiers réunis sur l’Agence suite à la perquisition de ses locaux et qui renfermaient toutes les preuves nécessaires. Pour la première fois, l’histoire de l’armée secrète portugaise allait faire l’objet d’une enquête. Mais soudain tous les dossiers se volatilisèrent. « Le dossier “Aginter Press” fut dérobé à la Commission pour le démantèlement de la PIDE et de la Légion Portugaise et disparut définitivement », déplora le quotidien portugais O Jornal quelques années plus tard dans un article consacré au réseau Gladio. [23]

Comment cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi la commission s’est-elle montrée aussi négligente face à des informations aussi essentielles ? L’Italien Barbachetto qui travaille pour le magazine politique milanais L’Europeo écrivit par la suite : « Trois de mes collègues étaient présents lors de la saisie des archives d’Aginter. Ils n’ont pu photographier que quelques fragments de la quantité considérable de données recueillies ce jour-là. » Sous les titres « Mafia » ou « Contributeurs financiers allemands », les documents saisis révélaient les noms de codes des partenaires d’Aginter. « Les documents ont été détruits par l’armée portugaise », indiquait Barbachetto, « elle cherchait visiblement à éviter des incidents diplomatiques avec les gouvernements italien, français et allemand, incidents qui n’auraient pas manqué de survenir si les activités d’Aginter dans ces pays avaient été dévoilées ». [24]

La PIDE fut remplacée par un nouveau service de renseignement portugais, le SDCI, qui enquêta sur Aginter et conclut que la sinistre organisation avait eu 4 missions. Tout d’abord, elle avait servi de « bureau d’espionnage dirigé par la police portugaise et, à travers elle, par la CIA, le BND ouest-allemand ou “Organisation Gehlen”, la Direccion General de Seguridad espagnole, le BOSS sud-africain et, plus tard, le KYP grec ». Parallèlement à cette fonction de collecte de renseignement, Aginter Press avait également fait office de « centre de recrutement et d’entraînement de mercenaires et de terroristes spécialisés dans le sabotage et l’assassinat ». Selon le rapport du SDCI, l’Agence avait aussi été un « centre stratégique pour des opérations d’endoctrinement d’extrême droite et néo-fasciste en Afrique sub-saharienne, en Amérique du Sud et en Europe menées en collaboration avec des régimes fascistes ou assimilés, des figures bien connues de l’extrême droite et des groupes néo-fascistes actifs au niveau international ». Enfin, Aginter était la couverture d’une armée secrète anticommuniste, une « organisation fasciste internationale baptisée “Ordre et Tradition” avec son aile paramilitaire, l’OACI, “Organisation Armée contre le Communisme International” ». [25]

Après la chute de la dictature, Guérain-Sérac et ses activistes anticommunistes fuirent le Portugal pour l’Espagne voisine où, sous la protection de Franco, ils établirent leur nouveau quartier général à Madrid. En échange de l’asile politique, les combattants d’Aginter, fidèles à leur engagement, se mirent à la disposition des services secrets espagnols pour traquer et éliminer les dirigeants du mouvement séparatiste basque ETA. Ils poursuivirent leurs opérations clandestines à l’étranger et œuvrèrent notamment à discréditer le Front de Libération National algérien. « Je peux vous citer un autre exemple particulièrement intéressant », déclara le juge Salvini aux sénateurs italiens et il leur révéla comment en 1975, depuis leur base espagnole, les hommes de Guérain-Sérac assistés de l’Américain Salby et d’extrémistes français, italiens et espagnols, avaient organisé une série d’attentats qu’ils signaient SOA afin de compromettre les Soldats de l’Opposition Algérienne.

« Les bombes furent placées dans les ambassades algériennes en France, en Allemagne, en Italie et en Grande-Bretagne » et détériorèrent l’image de l’opposition algérienne alors qu’en réalité « les attentats étaient l’œuvre du groupe de Guérain-Sérac, ce qui donne une idée de ses capacités de dissimulation et d’infiltration ». La bombe posée devant l’ambassade algérienne à Francfort n’explosa pas et fut soigneusement examinée par la police allemande. « Pour comprendre les liens unissant Guérain-Sérac et Aginter Press, il suffit d’observer la complexité de l’engin explosif », souligna le juge Salvini. « Il contenait du C4, un explosif utilisé exclusivement par l’armée américaine dont on ne retrouve la trace dans aucun attentat commis par des anarchistes. Je le répète, c’était une bombe très sophistiquée. Or Aginter disposait de C4, on peut donc aisément en déduire les appuis dont elle a pu bénéficier. ». [26]

Quand le régime dictatorial s’effondra à la mort de Franco le 20 novembre 1975, Guérain-Sérac et son armée secrète furent une fois de plus contraints de prendre la fuite. La police espagnole prit tout son temps pour enquêter sur les traces qu’Aginter laissa derrière elle et ce n’est qu’en février 1977 qu’elle perquisitionna au 39 de la rue Pelayo, le quartier général de l’organisation, et découvrit un véritable arsenal composé de fusils et d’explosifs. Mais Delle Chiaie, Guérain-Sérac et leurs soldats avaient depuis longtemps fui l’Espagne pour l’Amérique latine où beaucoup d’entre eux choisirent le Chili comme nouvelle base pour leurs opérations. Guérain-Sérac fut aperçu pour la dernière fois en Espagne en 1997. [27]

L’armée secrète anticommuniste portugaise fit une nouvelle fois parler d’elle en 1990, quand le Premier ministre Giulio Andreotti révéla que des armées stay-behind bâties par l’OTAN existaient en Italie et dans d’autres pays. Le 17 novembre 1990, la vague atteignit Lisbonne où le quotidien Expresso rapporta sous le titre « Gladio. Les Soldats de la guerre froide » que « le scandale a franchi les frontières de l’Italie puisque l’existence de réseaux secrets Gladio a été confirmée officiellement en Belgique, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne et semi-officiellement en Suède, en Norvège, au Danemark, en Autriche, en Suisse, en Grèce, en Turquie, en Espagne, au Royaume-Uni et au Portugal ». [28]

Très préoccupé, le ministre de la Défense portugais Fernando Nogueira déclara publiquement le 16 novembre 1990 qu’il n’avait pas connaissance de l’existence d’une branche du réseau stay-behind au Portugal et prétendit que ni son ministère ni l’État-major des armées portugaises ne disposaient « d’informations quelles qu’elles soient concernant l’existence ou l’activité d’un “structure Gladio” au Portugal ». [29] Le journal portugais Diario De Noticias regretta que : « Les déclarations laconiques de Fernando Nogueira soient corroborées, d’une manière ou d’une autre, par d’anciens ministres de la Défense, tels que Eurico de Melo et Rui Machete, ainsi que par [l’ancien ministre des Affaires étrangères] Franco Nogueira et le maréchal Costa Gomes, qui nous ont confirmé qu’ils ne savaient absolument rien de cette affaire. La même position a été adoptée par des parlementaires de l’opposition membres de la Commission parlementaire de la Défense. » [30].

Costa Gomes, qui avait été officier de liaison auprès de l’OTAN, soutint qu’il n’avait jamais eu connaissance d’un réseau clandestin bien qu’il eût « assisté entre 1953 et 1959 à toutes les réunions de l’Alliance ». Dans le même temps, il reconnut qu’il n’était pas impossible qu’un Gladio portugais ait existé avec le soutien de la PIDE et de certaines personnes étrangères au gouvernement. « De telles connexions », expliqua Costa Gomes, « si elles ont vraiment existé, n’auraient pu fonctionner que parallèlement aux structures officielles » et lui auraient donc été totalement inconnues. Sur le même mode, Franco Nogueira, qui avait été ministre des Affaires étrangères sous Salazar, déclara : « Je n’ai jamais soupçonné l’existence de cette organisation. Ni lorsque j’étais aux Affaires étrangères et que je côtoyais des responsables de l’OTAN ni plus tard.  » Il précisa que si Gladio avait opéré au Portugal, « cette activité aurait certainement été connue du Dr Salazar ». Comme le sous-entendait Nogueira, Salazar aurait certainement communiqué cette information au chef de sa diplomatie : « J’ai beaucoup de mal à imaginer que ce réseau ait entretenu des liens avec la PIDE ou la Legiao Portuguesa. C’est pourquoi je suis convaincu que ce Gladio n’a jamais existé dans notre pays même si, bien sûr, dans la vie, rien n’est impossible. » [31].

Tandis que les représentants du gouvernement se refusaient à divulguer toute information sur la guerre secrète, la presse portugaise ne pouvait que constater l’évidence et déplorer que « visiblement, plusieurs gouvernements européens [avaient] perdu le contrôle de leurs services secrets » tout en dénonçant la « doctrine de confiance limitée » adoptée par l’OTAN. « Une telle doctrine implique que certains gouvernements n’en auraient pas suffisamment fait pour combattre le communisme et qu’il n’était donc pas nécessaire de les tenir informés des activités de l’armée secrète de l’OTAN. » [32] Seul un haut gradé de l’armée portugaise consentit à révéler certains pans du secret sous couvert de l’anonymat. Un général, qui avait commandé l’État-major portugais, confirma à un journaliste d’O Jornal qu’un « service d’information parallèle avait bel et bien existé au Portugal et dans les colonies, dont le financement et le contrôle n’étaient pas du ressort des forces armées mais dépendaient du ministère de la Défense, du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires coloniales. En outre, ce service parallèle était directement lié à la PIDE et à la Legiao Portuguesa. » [33] Il n’y eut aucune enquête officielle sur le sujet, à peine un simple rapport parlementaire. Le mystère soulevé par ces vagues confirmations demeure par conséquent entier.

 

http://www.voltairenet.org/article169872.html

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:30

 

Gouvernance globale
Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI
par Thierry Meyssan*

 

 

Dominique Strauss-Kahn est un homme aimable et cultivé. Il s’est construit une image positive d’homme de gauche soucieux du bien être des plus démunis. Mais alors, comment est-il devenu directeur général du Fonds monétaire international, l’organisation internationale qui a institutionnalisé le pillage des pays du Sud ? Thierry Meyssan répond en révélant tout ce que la presse mainstream vous a caché depuis des années sur les relations de DSK avec les États-Unis.

 

La nomination triomphale de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à deux messages contradictoires. D’un côté la presse occidentale exalte la capacité du bloc atlantiste à imposer son candidat face à celui de la Russie, Josef Tosovsky ; d’autre part, elle affirme que la principale mission de M. Strauss-Kahn sera d’associer plus largement les pays du Sud aux décisions, c’est-à-dire de mettre fin à la domination du bloc atlantiste.

Avec chauvinisme, la presse française se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête de quatre grandes organisations internationales. En effet, outre Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on mettre ces quatre institutions sur le même plan ? Et surtout, doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un cadre politique qu’ils jugent dépassé ?

Le dernier exploit en date laisse songeur : le FMI est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc… En outre, ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué, par l’oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période. De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques « d’ajustement structurel » loin d’avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel » d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par les multinationales les moins scrupuleuses.

Si l’on laisse de côté l’intérêt personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre, jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que la presse mainstream cache depuis des années : ses liens avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.

Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco. Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.

Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement. Il ne tarde pas à s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1]. Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les renes.

Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des états d’âme.

Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais. Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon. Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français.

À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français. Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).

En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu. En 1991, il participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du Golfe.

En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus grands patrons français. La moitié d’entre eux au moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure la vice-présidence. Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon.
Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle. La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde. Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2].
Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours royalement payées.
Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains. C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover Institution [3]. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est autre que Condoleezza Rice [4]. Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de l’administration Bush.

En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, Propositions pour la France. Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est impraticable.

Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son fidèle François Pupponi. Le temps de « jumeler la plus juive des communes françaises avec la plus française des communes d’Israël », Netanya.

De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances. Il pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom. Surtout, il fait entrer la France dans le processus de financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques sectorielles. L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des cadres du travail vers la finance. Il résulte de cette politique que le début de décroissance de la production française est compensée, au plan statistique, par un développement des profits financiers. Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des classes moyennes s’effrite sensiblement.

Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du pouvoir. Dès 1993, on le voit au Forum de Davos. Anne Sinclair l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris. Puis, Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales.

Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique et lobbying rémunéré. Il fait l’objet d’une mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la compagnie pétrolière nationale Elf. Les magistrats estimeront en définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être morales.
Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes. Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du PS. Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner plus d’argent. Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des prestations imaginaires. Plus tard, il avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.

Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.

Ses démêlés avec la Justice l’écarteront un temps de la scène politique. Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur par sa seule attitude.

Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française [5]. La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive [6] de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.

En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la pauvreté. DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme toujours [7]. Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du libre-échange absolu.

La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner. Ce spécialiste en relations internationales a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe.
En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du parti au mouvement sioniste.

En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » [8]

En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui » au référendum d’approbation du projet de Traité constitutionnel européen. Il travaille alors en lien avec le Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne). Mais les Français votent « non ».

En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9]. À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.

Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des États-Unis pour la gauche française.
Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv [10].

Tout semble réglé à l’avance. Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du candidat. La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA.
Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Pour cela, il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible. En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.

Peu après son accession à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout en participant à la création de l’European Council on Foreign Relations (E-CFR) [11], il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du Sud de soutenir également sa candidature. En réalité, leur vote importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France et organisée par l’agence de relations publiques TD International. Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la correspondante française de l’agence. TD International « vendra » à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le FMI. En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros. Ce colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange » et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction de l’image publique de la « révolution orange ». Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.

Hugo Chavez, le président de la République bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn. Il a confirmé le retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent » et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.



 Thierry Meyssan

Intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie des analyses de politique étrangère dans la presse arabe, latino-américaine et russe. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007).


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[1] Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur le réseau US, voir « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.

[2] « Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil », par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le Monde, 11 décembre 1999. « Influents dans le monde de l’entreprise », par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le Figaro, 22 janvier 2002.

[3] « La Hoover Institution, archives réservées aux Républicains », Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.

[4] « La fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire, 8 février 2005.

[5] « La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier 2004.

[6] Op. cit.

[7] « Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? », Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.

[8] Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005.

[9] Les Nègres de la République, par Claude Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.

[10] « MM. Sarkozy et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006. Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, voir « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », Réseau Voltaire, 9 janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé, mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.

[11] « Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères », Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:27
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Introduction à cette parution

Un nouveau monde en préparation

 

par eva R-sistons

 

 

Au menu de cette parution,

je choisis de vous envoyer ces articles

sur la situation géo-politique internationale

qui risque de changer.

 

Après les révolutions arabes fomentées

par les tenants du Nouvel Ordre Mondial

pour aligner tous les pays sur leur idéologie totalitaire

- des indépendants comme Gbagbo ou comme Kadhafi

en réalité très respectés dans leur pays (1)

(et) (ou) dans ceux attachés à la libération de leur peuple (2),

étaient un obstacle aux visées de l'Empire

soucieux d'étendre son hégémonie sur le monde entier - ,

après les révolutions de couleurs

et la désintégration de la Yougoslavie,

voici venue l'heure de l'Asie.

Naturellement,  le tour de la Chine arrivera ensuite.

 

L'Iran va-t-il être bombardé par Israël ?

Probablement pas.

Trop de dommages collatéraux pour Israël

et même pour ses alliés,

notamment dans le Golfe persique.

Il semblerait que le Mossad change de stratégie :

Assassinats ciblés de scientifiques iraniens

(ce qui est un acte de terrorisme),

ou sabotages en particulier informatiques.

 

Mais on s'orienterait vers une attaque

des pays amis, Liban ou Syrie, pour les neutraliser

avant de s'en prendre à l'Iran.

 

Et surtout, c'est maintenant l'Asie qui est visée.

 

Personnellement, je ne serais pas surprise

d'apprendre que le Japon aurait été, en effet,

ciblé par les Anglo-Saxons,

le nouveau gouvernement prenant ses distances

avec Washington et ses alliés;

et par sa puissance, cet Etat constituait une menace

pour les intérêts de l'Empire.

D'ailleurs, la culture japonaise

est très éloignée de l'anglo-saxonne :

Empreinte de respect pour la famille,

soucieuse de perpétuer les traditions

de solidarité et de politesse.

Et les Japonais, surtout les puissants Samouraïs,

sont très incommodés par les plans de l'Empire.

 

Voici donc l'Asie sur la sellette,

pour la soumettre comme les pays arabes.

En attendant la grande confrontation

à laquelle se préparent la Chine

et la Russie, cette dernière se dotant d'ailleurs

d'abris nucléaires perfectionnés pour sa population.

 

Le monde est dangereux.

Le monde est une poudrière.

Par la faute d'un Occident

arrogant, dominateur, prédateur, criminel.

Il est temps de ne plus polariser notre attention

sur les pseudo attentats terroristes,

et d'identifier le vrai ennemi des peuples :

Le terrorisme d'Etat,

des Etats anglo-saxons et de leurs alliés,

israéliens d'abord, ensuite, désormais,

européens, puisque l'Europe a été en réalité

créée pour servir les intérêts militaires de l'Empire

et ceux de la haute finance.

 

Les deux se confondent: Ils ont pour nom

le Nouvel Ordre Mondial.

Encore et toujours !

 

eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS : Nouvel ordre Mondal, Empire, occident,

Anglo-Saxons, israël, Europe, Japon,

Asie, révolutions arabes, Yougoslavie,

Liban, Iran, Syrie, finance, terrorisme d'Etat,

Samouraïs, Mossad, Golfe Persique, Gbagbo, Kadhafi

 

 

(1) La Côte d'Ivoire s'est scindée sous l'action de la France et de ses alliés anglo-saxons (2002..), puis Ouattara le valet du FMI a pris le contrôle du pays

 

(2) Ex : « Le colonel Kadhafi est un homme hautement respecté dans son pays et en Afrique. Ce respect n’est pas lié, comme aiment à le clamer les langues chagrines, aux pétrodollars, mais à ses actions. Il a été de tous les combats de libération des peuples » Calixthe Beyala in http://embassy-finder.com/fr/libya_in_manama_bahrain

 

 

Je vous recommande vivement deux blogs :

 

http://www.microsofttranslator.com/Default.aspx?ref=IE8Activity

(pour vos traductions)

 

http://embassy-finder.com/fr/

La source la plus précise pour des informations sur des ambassades
.
.
.
L'Asie prochaine proie de l'Empire ?
Les scénarios du chaos futur

http://www.cartemonde.net/carte-geographique/carte-asie.jpg

Ordo Ab Chaos en vue sur le 9ème bloc / Asie du sud, Corée inclue ?

.


.

Note : le bloc 3 est aussi concerné, le Japon étant en train de sombrer (note d'eva: Je suis sûre que cela rentrait dans les plans du Nouvel Ordre Mondial) et la Corée se situant aussi dans la ligne de mire du CSIS et du GIC. Cet article est une première approche.

Visiblement nos “chères” sociétés philanthropiques nous prévoient quelques pépites du côté sud asiatique. Des plans de mesures, des exercices de simulation de crises majeures, et des visites diplomatiques ont eu lieu et sont en cours, par le GIC et le CSIS, qui ne sont certainement pas les seuls. Pour rappel, ces clubs de pignole cérébrale sont gérés par nos amis Soros et Brzenzinski (entre autres)… Il faut retenir une chose vraisemblablement, c’est que dans le cadre de l’avènement du polycentrisme du nouvel ordre mondial, il faut garder à l’esprit que la dialectique hégélienne est toujours d’actualité, et que, comme d’habitude, c’est l’élite qui se charge de piloter les différents camps (voir aussi Sutton). Ainsi le Sud se l’Asie semble sur le point de passer à la casserole via les catastrophes et les actes terroriste (terrorisme d’état s’il faut préciser) et la volonté de “démocratisation” des états concernés.

Il semblerait qu’une volonté de nuisance à l’autonomie des nations, ou du moins ce qu’il en reste, dans la localité du bloc 9, selon les écrits du club of Rome, soit donc en cours d’application. Le bloc 9 est composé de L’inde et d’autres nations au sud de l’extrême Orient, à l’exception de la Chine qui en forme un à elle seule (la Chine étant le dixième).

 

–Le GIC : bloc 9 et bloc 3

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On note que les think tanks tournent désormais leurs regards vers l’extrême orient. En effet Tony Cartalucci nous explique que l’ICG est en propagande en Thaïlande (Thailand: The Calm Before Another Storm?), et évoque surtout la possibilité d’un retour d’incidence en Thaïlande, et s’attelle aussi à des analyses de crises de nombreux pays de l’Asie. Le GIC émet encore la remise en question du processus électoral du Pakistan, comme quoi il va sûrement falloir “démocratiser” le Pakistan dans la version néocolonialiste que nous connaissons , comme nous le voyons à l’heure actuelle en Libye (?)…

~ Le GIC et la Corée :

Le 7 mars, les pantins décérébrés de l’ultra rationalisme mondialo-nocif émettent aussi une curiosité concernant la Corée. Ainsi, on constate que les exercices de simulation de crise font monnaie courante dans de nombreuses nations pour une collaboration des membres de la « régions-monde » donnée, dans le cas présent : l’Asie de sud et la Corée.

Daniel Pinkston le 7 mars 2011 : «les États-Unis et la Corée du Sud ont commencé deux manœuvres militaires combinées. Key Resolve, un exercice de poste de commande qui se déroulent surtout à des simulations par ordinateur, a débuté officiellement le 28 Février et est prévue pour durer 11 jours. Foal Eagle, un exercice sur le terrain, a également commencé le 28 Février et durera jusqu’à la fin avril.» Ces exercices consistaient donc à maitriser les masses et piloter les autorités, l’informatique de gestion. On retrouve des relents de création d’état major d’urgence (et ce comme d’habitude, à la sauce Ad Hoc) comme le pratique la FEMA ou l’Eurogendfor (rappelez vous l’EGEX 06 pour l’Europe), à quelques nuances près.

~ Le GIC et le Bloc 9

Le GIC se prépare aussi pour le Sri Lanka, toujours avec des termes roses bonbon, alors que ce pays a subit un génocide. Le GIC, en bref, appelle à l’investissement de la communauté internationale, surtout à l’investissement des nations telles que l’Angleterre et les états unis. Selon le groupe, il se déroulera en fin mai une conférence de l’armée sri-lankaise pour “Vaincre le terrorisme”…

Le GIC s’intéresse aussi au Népal, au Cachemire, au Bangladesh, etc etc… La bande à Picsou/Soros est donc de préparer le terrain.

Il y a peu, on note que les meanstream s’axent sur l’Asie faisant intervenir des organismes tels que tel que le CFR, le Brooking et autres (voir les liens fin d’article), et l’OTAN explique la nécessité de prises de décisions concernant l’intensification de la sécurité alimentaire de l’Asie…Une pénurie alimentaire à venir dirait-on…

Le GIC en fin mars sur le Pakistan :«Des élections crédibles, toutefois, exigent beaucoup plus que des réformes structurelles.(…)La violence politique et les conflits ethniques pourraient être déclenché dans tout le pays par un recensement, le charcutage vicié et des élections truquées.(…) Les donateurs et les capitaux occidentaux devraient immédiatement transférer leurs programmes et plaider en faveur d’une transition politique sans heurts, plutôt que d’attendre la saison des élections pour commencer. ».On sent bien derrière ce dialogue altruiste (les bisounours n’ont qu’à bien se tenir) que le placement des pions au sein de la CEP (commission électorale du Pakistan) est fortement désiré, quant à la volonté de faire cela sans heurts, nous verrons…

 

–Le CSIS : bloc 9 et bloc 3

«Il n’y a jamais eu un aussi grand besoin d’une attention politique sérieuse et durable sur l’Asie du Sud à Washington. »

~ Le CSIS et l’Asie du Sud :

Le CSIS a un programme concernant l’extrême Orient, alias bloc 9 dans la philosophie région-mode arborée par la clique mondialiste pailletée. Dans ce programme, on voit que le «grand sauveur Obama» est cité comme étant le premier président pacifique se rendant en Asie du Sud en novembre 2009 : «Le président a fixé des attentes élevées. Cela souligne la nécessité d’une compréhension plus complète de l’Asie du Sud et de ce que signifie les intérêt américains. Rejoignez-nous et de s’engager dans le dialogue.». Difficile de faire plus explicite, en somme, «on pense à vous, vous générez du pognon». Quel fantastique altruisme de ce think tank….

D’une part nous voyons l’extrême orient dans le girond mondialiste avec la preuve géographique du dernier sommet de l’OTAN, d’autre part nous constatons donc une volonté des penseurs mondialiste de maîtriser, de promouvoir, d’afficher la main mise. La pieuvre nous montre toujours plus ses tentacules.

Les objectif apparents émis par le CSIS :

Accroître le niveau de l’accent sur l’Asie du Sud à travers l’éducation; éclairer et faire en sorte que les questions régionales et des dirigeants soient plus accessible; élargir la base des parties actives et intéressées engagées dans le dialogue politique en Asie du Sud; développer une solide base de recherche fondée sur la connaissance d’encourager le dialogue politique dynamique et soutenir le processus d’élaboration des politiques; attirer dans le monde des chercheurs les plus talentueux et compétents et des penseurs de contribuer aux études du SCIS sur le sud de l’Asie.

~ Concernant “ce qu’il reste du troisième bloc” :

Les USA ont déjà quelques accords qui concernent quelques milliards de dollars avec la Corée du sud, concernant le libre échange entre les deux nations. Dans un article de 2007 la monde diplomatique donne le chiffre de 70 milliards de dollars -dollar qui va mourir- par ans.

Le docteur Steven est relayé par le CSIS un think tank qui est au service des mondialistes, de l’OTAN, selon ces termes :

Thursday, May 19, 2011 | 12:00 pm – 2:00 pm

«S’il vous plaît joignez le président du CSIS-Corée pour une discussion avec ce démographe de renommée mondiale. Elle présente son parcours en rupture avec les recherches en cours : “les préoccupations politiques d’une faible fécondité pour un plan militaire et le soin aux personnes âgées de la Corée du Sud ». Les recherches du docteur Steven s’adressent aux forces qui façonne le trend démographique de la Corée du Sud et les conséquences militaires des planifications politiques. Le taux de natalité de la Corée du Sud a l’un des taux de natalité les plus bas au monde, et le vieillissement de la population aura un impact négatif sur le recrutement de jeunes hommes pour les forces armées. Cela conduira à une armée amaigrie à un moment ou cela pourrait poser un risque pour la Corée du Sud.» http://csis.org/event/demographics-korean-security

Le Docteur Steven : http://explore.georgetown.edu/people/stepheel/

Un intérêt soudain apparaît donc de la part du CSIS concernant une stratégie militaire en péril de la Corée du Sud.

Relevons la citation suivante : « à un moment ou cela pourrait poser un risque pour la Corée du Sud. » En conséquence, il semble que le contingent sud-coréen aie, ou soit en voie d’avoir, un besoin d’effectif, et que ces effectifs viendrait à manquer au moment ou une attaque surviendrait. Notez que cette petite phrase suggère de manière sous-jacsente que des modifications de la stratégie de recrutement militaire semblent donc incontournables dès lors, puisque le «moment» de l’attaque doit être paré. En d’autre terme, il faut que les coréens du sud -qui sont donc en collaboration avec les USA- fassent des petits pour servir de chair à canon… Une chair à canon qui semble être un outil à venir selon les clubs «bien pensants».

~ Retour sur le bloc 9 :

Comme par hasard, cette demande du docteur Steven est émise après l’explication d’un programme de gestion de crise dans un cadre régional et multilatéral de l’Asie du Sud. Ainsi on retrouve cette connotation de chaos, dont la réponse sera la fameuse région-monde, une structure constituante du nouvel ordre. La loi maçonnique montre ouvertement ses œuvres. Le programme C3 ( Program on Crisis, Conflict, and Cooperation : dans l’onglet South Asia du site) prévoit trois volets d’approche :

–L’approche stratégique pour la gestion des crises et des risques de catastrophe et d’aide humanitaire;

– La gouvernance pour la stabilité dans un environnement complexe;

–Une coopération habile multilatérale;

http://vimeo.com/21154911

 

Tout ce blabla bien formé, pour faire valoir le “bénéfice” du  nouvel ordre, fait clairement comprendre l’instauration d’un chaos à venir qui est bien expliqué en conclusion : «L’objectif de l’habile multilatéralisme est de mieux comprendre les organisations internationales et les processus multilatéraux, et de formuler des recommandations sur la façon dont, à travers eux, les décideurs américains peuvent répondre plus efficacement aux problèmes mondiaux et de réaliser les intérêts américains dans un environnement de plus en plus multipolaire.»

Comme il en a été fait allusion sous des termes masqués, le dernier sommet de l’OTAN a très clairement léché les bottes de l’Inde, qui est en fait le pilier du neuvième bloc. L’Inde est très performante dans le cadre de l’innovation et de la recherche. Il est clair que celle ci est amenée à avoir un rôle important dans de la multi-polarisation du nouvel ordre. Ainsi, quelques mois plus tard, nous voyons ceci sur le site officiel des sbires du CSIS : «(May 13, 2011) Les relations entre les États-Unis et l’Inde ont gagné en profondeur et de l’ampleur à un rythme rapide au cours des dernières années, et ont encore avancé par la visite du président Obama en Inde Novembre dernier. Économiquement, politiquement et stratégiquement, les deux nations sont des partenaires essentiels aux intérêts de plus en plus étroitement liés en Asie et au-delà. Le CSIS a été rejoint par le Sous Secrétaire Blake pour un aperçu de la relation actuelle et les perspectives pour une amélioration continue des relations bilatérales.» En même temps, on voit l’Inde qui intensifie aussi avec la Chine, qui soutient la demande de l’Inde à l’obtention d’un siège au conseil de sécurité.

 

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–Conclusion

Que dire de plus si ce n’est que la constitution des blocs politiquement unifiés entamée par une vague de révolutions fabriquées de toute pièce par cette même élite, est en pleine avancée. On voit que l’Euro-monde est vu comme une bible par les européistes, que l’Afrique Subsaharienne prévoit aussi une fédération Africaine pour 2015, il fallut bien que reste suive, pour preuve, l’Inde a aussi prévu une nette intensification des relations économiques sino-indiennes, et ce malgré des apparences de reproches. On objectera que la date de l’année 2015 semblerait même un tantinet éloignée, lorsque l’on voit toute la propagande de l’ordo ab chaos que la masse se prend dans les gencive, sans mot dire, le tout accompagné d’un chaos général physiquement grandissant. Dans l’expectative nous pouvons nous demander si, entre les catastrophes climatiques et environnementales qui ont un arrière son d’un chant de “haarpies”, l’après Ben Laden qui va occasionner des conflits pour un martyre qui fut embauché par Bush, on ne retrouve pas des notions de cette bonne vieille dialectique hégélienne qui a par application provoqué la guerre froide, et qui semble s’ébaucher par une comédie théâtrale conflit sino-américain, qui favorisera le tiers-mondisme global, ainsi que la continuité de la manipulation du -selon l’expression mondialiste- monde arabo-musulman. Une autre coïncidence, l’Inde déclare le Pakistan comme étant un sanctuaire du terrorisme dans un article 2 mai dernier, et les USA semblent confirmer cela par la voie des médias courants. Voilà qui est clair, lorsque l’on palpe les mouvements en cours sur le Pakistan.

 

Lire : Le Pakistan sera t-il ajouté sur la liste des pays constituant « l’axe du mal » ? (LIESLI)

http://landdestroyer.blogspot.com/2011/05/globalist-theater-pakistan-arab-spring.html (Ld)

http://landdestroyer.blogspot.com/2011/05/globalists-self-aggrandizing.html (Ld)

http://landdestroyer.blogspot.com/2011/05/pakistan-us-has-overstayed-welcome.html (Ld)

A suivre.

http://infoguerilla.fr/?p=9819#more-9819

http://storage.canalblog.com/97/26/794390/62969619_p.jpg

http://faitesmoirire.canalblog.com/archives/2011/03/21/20684826.html

 

 

Libye
Sarkozy précipite le monde dans l'inconnu
Par Y.Mérabet

 

Libye : Sarkozy précipite-t-il le monde dans l'inconnu ?

 

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Moyen-Orient: Les cartes redistribuées

Nouvelles alliances - Iran attaqué ?

 

http://membres.multimania.fr/wotraceafg/nucleaire_iran.jpg

http://membres.multimania.fr/wotraceafg/nucleaire_iran.jpg

 

 

Ibrahima Koutou

17 mai 2011

 

Le nouveau monde
Israël dans le giron
du nouveau monde moyen-oriental
Par Y.Mérabet

 

Le Mossad, l’organisation des renseignements israéliens la plus secrète de l’État d’Israël, devient de-facto le porte-parole officiel du gouvernement. Meir Dagan, son ancien responsable jusqu’en décembre 2010, s’exprime de manière régulière face aux médias et son devoir de réserve implique que les dirigeants israéliens cautionnent certainement ses propos. En dépendant directement du premier ministre, il occupait un rang de super ministre, en faisant de lui le deuxième personnage du gouvernement. Sa position à l’égard de l’Iran n’a jamais été figée et elle a évolué en fonction des circonstances politiques du moment et des faits probants portés à la connaissance de l’opinion internationale.
En janvier 2006, il avait exposé, devant la commission de la défense de la Knesset, ses prévisions apocalyptiques sur le Proche-Orient. Il avait alors soulevé le problème du réarmement à outrance de la Syrie par l’Iran et avait qualifié la situation avec le Liban de « danger pour Israël » en raison des multiples transferts d’armes syriennes vers le Hezbollah.

Il caractérisait alors la situation d’explosive et Tsahal, n'a pas hésité de tenir au sérieux ses propos pour mener à la guerre du Liban de juillet 2006. Les résultats attendus par cette expédition ne furent à l'avantage des troupes du Hezbollah. Pour la première la première fois dans l'histoire des arabes, une milice ultra-religieuse infligea une défaite à Israël. Tsahal fut humilié et réduit à une petite armée,le mythe invincible est levé. Meir Dagan vise l'Iran cette fois-ci, il pousse les États-Unis et la communauté e européenne à contre-carré le programme nucléaire par mesure de rétorsion et se prépare même à bombarder les sites avec l'aide de l'Arabie Saoudite et l'Égypte.
Meir Dagan s’était à nouveau exprimé devant la commission en juin 2009 en évoquant le programme nucléaire iranien : « Si le projet ne rencontre pas d’obstacle technologique, les iraniens auront une bombe prête à l’emploi en 2014 ». Ils aspiraient selon lui à mettre en route plus de dix mille centrifugeuses d’ici 2012 et il prônait une action d’envergure avant la fin 2009 pour stopper le programme. Le gouvernement n’avait alors apporté aucun démenti à cette analyse mais les journalistes avaient interprété ces propos comme préfigurant une attaque militaire sans se douter qu’elle prendrait en fait une autre forme plus insidieuse.
Le chef du Mossad, Meir Dagan, était déjà convaincu que l’option militaire, souvent avancée , contre l’Iran n’était pas la meilleure solution pour empêcher la mise au point d’une arme nucléaire iranienne.
Israël ne pouvait pas envisager une action semblable à celle de septembre 2007 qui avait entrainé la destruction par l’aviation israélienne de l’usine nucléaire syrienne dans un site près de Dayr a-Zwar. Avec l’accord des américains, les israéliens avaient alors cherché à envoyer un message de menace à l’Iran qui l’a complètement ignoré. Cette éradication d’un site unique entrait dans les compétences militaires israéliennes mais les iraniens, qui avaient appris la leçon syrienne, ont disséminé leurs installations à travers tout le pays tout en créant, par diversion, des usines nucléaires civiles soumises au contrôle occidental.
Les israéliens ont effectivement hésité à frapper les sites de peur que ces derniers sont chargés en plutonium et des risques encourus par la sécurité de la région, ou la prolifération nucléaire atteindra des proportions plus dangereuses que celle de Fukushima. De toute façon, depuis que le réacteur nucléaire de Busher est en charge, d'éventuelles frappes israélites deviennent incertaines sinon impossibles.
D'autre par les répercussions d’une telle attaque sur l’action du Hezbollah et de tous autres groupes activistes de la région auraient réagi de manière brutalement et simultanément par une pluie de missiles sur Israël. Encore, ils étaient convaincu que l'Iran avec toutes ses raisons à riposter violamment avec des armes très avancées pour réduire la petite Israël en poussière.
Les silences de la Maison Blanche accréditaient l’idée qu’elle refusait à s’engager dans une aventure militaire et qu’Israël se verrait contraint d’agir seul . Des anciens du Mossad prévoyaient la guerre et des fuites bien orchestrées faisaient état de vols d’entrainement au dessus de Gibraltar pour préparer l’attaque. En prévision d'une attaque israélite sur l'Iran et l'embrassement infernale du bassin méditerranéen ou sont basés les 80% de la flotte des forces occidentales (OTAN et NATO), il devient impératif de libérer le contrôle des deux portes d'accès maritimes; le golfe d'Aden et le détroit de Gilbraltar (coté marocain).
Mais la plupart des analystes occidentaux et israéliens estimaient que l’attaque de l’Iran passait d’abord par la mise au pas de la Syrie et du Hezbollah. En fait, le Mossad avait bien pris la décision d’attaquer l’Iran mais le combat allait prendre une tournure moins militaire. Il décida d’utiliser des sous-traitants parmi l’opposition iranienne , bien implantée en Iran, pour organiser des opérations clandestines traduites par l’assassinat dans des attentats ciblés de plusieurs scientifiques impliqués dans les activités nucléaires. Il a aussi commandité les mystérieuses explosions qui ont eu lieu sur une base de missiles de Khorramabad le 16 octobre 2010.

La première attaque d’Israël sur l'Iran a bien eu lieu en septembre 2009 mais sous forme cybernétique à l’aide du virus Stuxnet qui a rendu inutilisables près de 20% des centrifugeuses iraniennes. C'est encore une leçon apprise par l'Iran pour prévoir une protection efficace ses installations nucléaires, 50% du contrôle informatique fut remplacé par le manuel.

Il se pourrait que le code qui a été introduit dans les ordinateurs iraniens est encore actif et, grâce à des fonctions dormantes, ses effets néfastes lui permettent d’évoluer et de commettre d’autres attaques. Cette désorganisation des moyens de contrôle des centrifugeuses à poussé les russes à demander le report de la mise en service de l’usine de Bushehr qui vient de reprendre ses activités dans la deuxième quinzaine du mois mai 2011, une fois que les réserves iraniennes fussent levées .

Israël, convaincu de la réalité du nucléaire iranien, se rétracte

Meir Dagan avait ouvertement estimé en janvier 2011 que le sabotage des installations iraniennes avait porté ses fruits et sous estimer la vigilance des iraniens. Il avait assuré, devant la commission de la défense de la Knesset, que le programme nucléaire de Téhéran avait pris un retard de « plusieurs années ». Il est encore sorti de sa réserve le 6 mai 2011, à l’Université hébraïque de Jérusalem, en évoquant l’éventualité d’une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes. Il a radicalement repoussé une telle éventualité comme étant « la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue »
Il a ainsi confirmé les difficultés de distinguer les infrastructures nucléaires civiles des usines militaires. Par ailleurs, venant d’un officier qui a été à la tête d’une officine qui a souvent commandité des actions réprouvées par le droit, il a usé d’une argumentation juridique pour étayer son propos : « L’AIEA contrôle les installations civiles pas les secrètes. Une frappe sur ces installations serait manifestement illégale au regard du droit international ».

Juste quelques jours avant le déclenchement de la "révolte arabe", le chef du Mossad, Meïr Dagan, a effectué une visite secrète en Arabie Saoudite.


 

suite sur mon blog d'info non alignées

sos-crise :

 

Moyen-Orient: Les cartes redistribuées. Nouvelles alliances. Iran attaqué ?

 

Ca commence :

Israël porte plainte à l'ONU contre la Syrie et le Liban

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