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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 22:03

jeudi 12 janvier 2012

"Le Monde Libre" continue sa politique criminelle
La série continue. Cette fois-ci, c'est un jeune chimiste de 32 ans, Mostafa Ahmadi Roshan, qui a été tué avec les autres personnes de son véhicule, par une mine magnétique du même type que celles qui ont assassiné d'autres scientifiques iraniens. Avec raison, Téhéran accuse des terroristes US, ou payés par les services "très" spéciaux de ce pays, ou d'Israël, plus proche.

Les USA ne supportent pas que l'Iran, qui se plie pourtant aux inspections de l'AIEA, continue à mettre en place un programme nucléaire. A-t-il pour autant attaqué, ou même seulement menacé, un autre pays ? Même pas. Mais le vertueux Nord n'accepte ce genre de recherche que chez ses "amis", même si celle-là aboutit à des applications militaires.

La secrétaire d'État Clinton est donc montée au créneau, pour fustiger ces accusations, et continuer à dénoncer les programmes initiés par Téhéran.Les deux camps se font face, et ne lâcheront rien.

Pourquoi cet acharnement ? On s'en doute, il s'agit de pétrole. Pas tant pour en bénéficier (les USA se fournissent ailleurs), que pour que les compagnies du fier pays représenté par le pygargue à tête blanche aient leur part du gâteau. Les menaces iraniennes sur le détroit d'Ormuz et sa fermeture seront sans doute moins opérantes à l'avenir, quand l'oléoduc des Émirats sera en service (dans six mois environ). Un autre oléoduc est en construction, mais il sera contrôlé par... la Syrie. Tiens, tiens, pourquoi donc y a-t-il tant de troubles là-bas, fomentés par la CIA ?

Autre argument important : si l'Iran est déstabilisé, lui qui détient 10% du pétrole et 15% du gaz mondial, qui sera gêné ? La Chine bien sûr qui importe beaucoup à Téhéran, et le paie... en rials ou en Yuans. Quel crime de lèse-majesté envers l'empereur dollar ! Et quelle belle occasion d'affaiblir l'ennemi juré de Washington !

Quand ce terrorisme qui refuse de dire son nom cessera-t-il ? Quand les financiers de la Côte Est seront-ils enfin contrés, au point de n'être plus des nuisances comme maintenant ? Est-ce une guerre totale qu'ils souhaitent ? Car avec de tels agissements, c'est bien ce qui pourrait arriver. Et ce serait la fin du règne du genre humain.
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 21:52
Dimanche 15 janvier 2012

 

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La mort programmée de l'Ecole de la République.

 

 

 

Depuis bien longtemps déjà la destruction programmée de l'Ecole de la République est en cours.
L'école libérale, au service exclusif des marchés, s'est imposée par tous les moyens sous ce quinquennat.
Durant l'année scolaire 2009-2010, la réforme des lycées n'a même pas fait l'objet d'une loi, pourtant elle a été massivement rejetée et contestée par les enseignants. Seulement quelques décrets d'application ont suffit à ce gouvernement pour l'imposer à la hussarde. Luc Chatel, ancien commercial de l'Oréal, actuellement ministre de l'Education Nationale  est à l'origine de cette loi. Il poursuit, en bon chargé de projet, son entreprise scélérate de destruction de cette belle institution. En général un ministre se doit de défendre son ministère et non de le vendre à la découpe. Dans le royaume du roi UBU cet acte pourrait relever de la haute trahison, mais dans le Banthoustan qu'est devenu la France, cette action est glorifiée. La seule préoccupation affichée est de réduire les coûts et de désengager la puissance publique au bénéfice du secteur marchand, tout émoustillé par les profits gigantesques qui se profilent. Dans l'article ci-dessous vous allez découvrir l'ampleur de l'attaque en mesurant les conséquences de la disparition de l'Histoire Géographie en classe de terminale S. Le programme de première doit contenir ces deux années d'enseignement. C'est pourquoi dans les nouveaux manuels quelques pages, trois je crois , sont consacrées à  l'étude des deux guerres mondiales! On voudrait effacer la mémoire que l'on ne s'y prendrait pas autrement.
 Avant de vous soumettre l'excellent texte de Jacques Sapir, je relève une citation d'un professeur de l'université de Louvain. Elle illustre très bien  les enjeux de ces actes non acceptables:
 
« si la science permet de construire des trains, seule l’histoire permet de savoir que certains vont à Auschwitz… ».
Les terminales S dispensés d'histoire mais gavés de Dukan?

Jacques Sapir. Dans Marianne2 le samedi 14 janvier.

 
Les terminales S dispensés d'histoire mais gavés de Dukan?
Nicolas Sarkozy multiplie les références historiques. Pourtant, à la rentrée prochaine, les élèves de terminale S pourront être dispensés d'histoire et de géographie. Alors que le sport n'est pas optionnel, que Dukan fait du poids des élèves une condition de réussite au bac, et que la Journée défense et citoyenneté, qui n'est autre qu'une propagande de l'armée, est obligatoire, l'histoire de la France et du monde au XXeme siècle est considérée comme secondaire. Un moyen d'effacer la colonisation, la Guerre Froide et la Veme République des esprits de demain ?
Notre président, flanqué de l’inénarrable Luc Chatel, ex-chef de produit à L’Oréal et ci-devant ministre de l’Éducation Nationale (ou de ce qu’il en reste), a ainsi décidé de commémorer le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Ce soudain engouement pour l’histoire nous toucherait plus s’il ne venait couronner deux ans de mauvais coups ayant abouti à une dégradation sans précédent de l’enseignement de cette discipline. Car, l’histoire pour notre président n’a d’utilité qu’instrumentale. Son subit engouement pour les lois mémorielles, même mis au service d’une cause juste – la mémoire du génocide des Arméniens en 1915 – est là pour nous le prouver.

Veut-il donc que nous reprenions tous en coeur la célèbre chanson, Au Lycée Papillon, de Georgius et Juel (1) :

« Vercingétorix né sous Louis-Philippe
Battit les Chinois un soir à Ronc'vaux
C'est lui qui lança la mode des slips
Et mourut pour ça sur un échafaud… » ?

Un enseignement élitiste.
La réalité est tout autre. À la rentrée 2012, en effet, les élèves de terminale scientifique, qui représentent 50 % des élèves des sections générales, n’auront plus d’enseignement obligatoire d’histoire et de géographie. Je m’étais élevé en décembre 2009, dans les colonnes de Marianne, contre cette réforme, indiquant bien ses conséquences funestes. Nous savons aujourd’hui que l’option de deux heures, arrachée au ministère par l’APHG (Association française des professeurs d’histoire géographie) ne sera pas mise en place dans tous les établissements. La logique des réductions de crédits conduira à la réserver à des lycées et surtout à ceux considérés comme « d’élites ». Ainsi, par rapport aux anciens programmes, un élève de terminale scientifique n’étudiera plus l’histoire de la Vème République. S’il ne peut prendre l’option dans son lycée, il n’étudiera plus ni les évènements ayant conduit à la situation actuelle au Moyen-Orient, ni l’histoire et la géographie des Etats-Unis au XXème siècle, ni l’Asie du Sud-Est en Géographie (soit le Japon, la Chine, la Corée…)… Excusez du peu !

Vite fait, mal fait.
Mais ce n’est pas tout. Les programmes de toutes les premières des sections générales ont été bouleversés par la disparition de l’histoire et de la géographie en terminale S. On exige des professeurs et de leurs élèves de faire en une année ce qui se faisait en deux. Le résultat de cette aberration est que la chronologie disparaît, que l’on prétend enseigner la seconde guerre mondiale avant d’aborder le national-socialisme et Hitler. On va perdre l’attention des élèves dans ces programmes dits « thématiques » au moment où il est si important de les passionner pour les instruire. On oublie un peu vite que la maîtrise de la chronologie est un moment décisif dans la capacité à structurer les grands thèmes. La capacité d’un élève à se repérer dans le temps comme dans l’espace est un moment indispensable de sa formation.
 
La justification de cette mesure était supposée résider dans un souci de « rééquilibrage » entre la terminale S et les autres terminales. Bien faible prétexte en réalité ; les choix, des parents comme des élèves, ne sont nullement influencés par une telle suppression. En réalité, il faut y voir la volonté de quelques-uns de constituer une section S qui soit débarrassée de toutes scories rappelant les sciences humaines. C’est bien l’esprit critique que l’on attaque par cette réforme. La présence de l’histoire et de la géographie dans le « socle commun » en classes de premières ne saurait donc faire oublier les implications de leurs disparitions en terminale S.

Formater les esprits.
Il est important de bien mesurer les conséquences de cette suppression en terminale S et de ces mutilations en premières. L’intelligence des événements historiques du XXème siècle, qui est cruciale pour la formation des citoyens futurs, disparaît. La mémoire des crises passées, si importante pour comprendre la crise actuelle et ses possibles conséquences, sera ainsi occultée. Comment jauger les politiques de déflation aujourd’hui menées si l’on ignore les conséquences de la politique de Ramsay Mac Donald en Grande-Bretagne, de Pierre Laval en France ou du Chancelier Brüning en Allemagne de 1930 à 1932 ?

On comprend la logique de cette réforme. Elle va accentuer la tendance à former des spécialistes dont la culture générale, en particulier en histoire et en géographie, sera limitée. Nous savons d’expérience combien cette culture générale est indispensable dans la vie sociale et politique. Ces futurs citoyens, dont les connaissances en histoire et en géographie auront été ainsi limitées, seront d’autant plus susceptibles d’accepter des décisions qu’ils en ignoreront les tenants et les aboutissants. En 2009, en réponse à mon article, un collègue de l’Université de Louvain m’écrivait ainsi : « si la science permet de construire des trains, seule l’histoire permet de savoir que certains vont à Auschwitz… ».
 
Sur un mode plus léger, que l’on me permette alors de citer le dernier couplet du Lycée Papillon :

« Oui, je suis l'dernier, je pass' pour un cuistre
Mais j'm'en fous, je suis près du radiateur
E puis comm' plus tard j'veux dev'nir ministre
Moins je s'rai calé, plus j'aurais d'valeur »
 
Est-ce donc cela que veulent notre président et son ministre ? Est-ce donc cet avenir qu’ils entendent réserver à la moitié des élèves de séries générales en terminales ?

On oublie trop, en effet, que la connaissance des événements historiques passés est une base essentielle pour la compréhension des problèmes d’aujourd’hui et pour la définition des politiques qu’il faudra mettre en place demain.
 
C’est donc dans cette situation, à un moment crucial, que l’APHG organise le 28 janvier des « États Généraux de l’Histoire et de la Géographie pour refonder l’école et la citoyenneté républicaines » (2).

Cette initiative sera un point fort d’une mobilisation qui se développe déjà mais qui doit absolument se renforcer. Les enjeux ici dépassent, et de très loin, les seules deux disciplines en cause. Il convient que tous, nous exprimions à travers différentes formes d’action dans les semaines à venir notre inquiétude et notre incompréhension devant ces mesures.
 
(1) Que l’on pourra écouter dans son intégralité à l’adresse suivante : http://www.bide-et-musique.com/song/7882.html

(2) Voir sur le site de cette association : www.aphg.fr

 

http://www.marianne2.fr/Les-terminales-S-dispenses-d-histoire-mais-gaves-de-Dukan_a214384.html


 

§§§

 


Aux parents, aux enseignants, aux citoyens :
Contre l'évaluation nationale des enfants de 5 ans,
Pour le maintien des aides spécialisées à l'école

 
Refusons ce programme pour l'école. Ne touchez pas à nos enfants !

Une expérience de solitude nuisible à l'enfant
Une épreuve infligée aux familles,

qui ne peut pas être le départ d'une aide bien pensée
Une machine contre les principes d'égalité et de gratuité de l'enseignement
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Il s'agit de lutter contre un projet de plus du gouvernement,

déjà tout ficelé, de casse de l'école gratuite et laïque,

et pour le fichage de nos enfants, petits enfants ..

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Une militante

 

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L'autonomie, la mesure qui pèse sur le système éducatif.

L'autonomie,la menace qui pèse sur le système éducatif. Pierre Chantelot et Francis Daspe -15 Janvier 2012. La libéralisation de l'enseignement renforcée pendant le mandat de Sarkozy porterait…


Pour lire la suite cliquez ici

 

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Sortir de la cage

by bodyspiritzen

 14 janvier 2012 |  Auteur: Jo ^^ Nos cerveaux sont sous l’emprise d’une « élite » qui connaît et sait exploiter la puissance de la programmation mentale. Ainsi une majeure partie de l’humanité est entravée par sa prison mentale. Cette prison l’empêche d’évoluer vers plus de conscience. Le mode de vie toxique que l’on nous impose, amplifie cette détérioration [...]

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 21:41
Destruction massive par la faim ! Jean Ziegler se livre pour nous..

 

L’entretien avec Jean Ziegler, l’ancien rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, ne cède aucune place au doute : chaque enfant qui meurt de faim dans le monde est un enfant assassiné. Et il n’y a aucune fatalité à ce que le scandale de la sous alimentation continue à être le premier fléau de l’humanité.


 

1) Voilà des années que vous dénoncez les crimes de la faim, notamment dans vos deux derniers ouvrages. Quel est le principal apport de Destruction massive ? Est-ce une nouvelle urgence par rapport à la situation du monde ? 

Le massacre annuel de dizaines de millions d’être humains par la faim est le scandale de notre siècle. Toutes les cinq secondes, un enfant âgé de moins de dix ans meurt de faim, 37 000 personnes meurent de faim tous les jours et 1 milliard – sur les 7 milliards que nous sommes – sont mutilés par la sous-alimentation permanente Et cela sur une planète qui déborde de richesses !

Le même rapport sur l’insécurité alimentaire dans le monde de la FAO qui donne les chiffres des victimes dit que l’agriculture mondiale dans l’étape actuelle de ses forces de production pourrait nourrir normalement (2 200 calories/ individu adulte par jour) 12 milliards d’êtres humains, donc presque le double de l’humanité actuelle.

Au seuil de ce nouveau millénaire, il n’existe donc aucune fatalité, aucun manque objectif. Un enfant qui meurt de faim est assassiné.
Pendant huit ans, j’ai été rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Ce livre est le récit de mes combats, de mes échecs, des mes occasionnelles et fragiles victoires, de mes trahisons aussi.

Vous me posez la question de la « nouvelle urgence ».

Le lien entre dette souveraine en Europe et meurtre collectif par la faim de millions de personnes dans l’hémisphère sud est évident : les États européens ont dû verser des dizaines de milliards d’euros à leurs banquiers défaillants et ont biffé, par contre, leurs contributions au PAM.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) est en charge de l’aide alimentaire d’urgence. Il ne peut acheter suffisamment de nourriture. Le PAM a perdu la moitié de son budget annuel qui n’est, aujourd’hui, plus que de 3,2 milliards de dollars contre 6 milliards en 2008.


Dans les 5 pays de la Corne de l’Afrique – Érythrée, Éthiopie, Djibouti, Somalie, Kenya (du nord) – 12 millions d’êtres humains sont actuellement au bord de la destruction par la faim. Une sécheresse durable ravage la région.

Depuis avril 2011, des dizaines de milliers d’enfants, d’hommes et de femmes sont morts de faim. Les 17 camps d’accueil d’urgence ouverts par l’ONU doivent refuser chaque jour des centaines de familles affamées qui sortent le matin de la brume après, souvent, des jours et des nuits de marche.


 

2) Une poignée d’entreprises multinationales contrôlent le marché de l’alimentation. Comment en finir avec ce système qui affame des peuples entiers ?

 

Une dizaine de sociétés transcontinentales privées dominent presque complètement le marché alimentaire. Elles fixent les prix, contrôlent les stocks et condamnent les pauvres puisque seul ceux qui ont de l’argent ont accès à la nourriture. L’année dernière, par exemple, Cargill a contrôlé plus de 26 % de tout le blé commercialisé dans le monde.


Ensuite, ces trusts disposent d’organisations mercenaires : l’Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Ce sont les trois cavaliers de l’Apocalypse. S’ils reconnaissent que la faim est terrible, ils estiment que toute intervention dans le marché est un péché. À leurs yeux, réclamer, par exemple, une réforme agraire, un salaire minimum ou le subventionnement des aliments de base pour sauver des vies est une hérésie.


Selon les grands trusts qui, ensemble, contrôlent 85 % du marché alimentaire mondial, la faim ne sera vaincue qu’avec la libéralisation totale du marché et la privatisation de tous les secteurs publics.


Cette théorie néolibérale est meurtrière et obscurantiste. L’Union soviétique a implosé en 1991.

Jusque-là, un homme sur trois vivait sous un régime communiste et le mode de production capitaliste était limité régionalement. Mais en vingt ans, le capitalisme financier s’est répandu comme un feu de brousse à travers le monde. Il a engendré une instance unique de régulation : le marché mondial, la soi-disant main invisible.


 

Les États ont perdu de leur souveraineté et la pyramide des martyrs a augmenté. Si les néolibéraux avaient raison, la libéralisation et la privatisation auraient dû résorber la faim. Or, c’est le contraire qui s’est produit. La pyramide des martyrs ne cesse de grandir. Le meurtre collectif par la faim devient chaque jour plus effrayant.

L’ONU devrait soumettre à un contrôle social étroit les pieuvres transcontinentales du commerce agroalimentaire.

 

3) Y a-t-il des raisons d’espérer ? La crise ne révèle-t-elle pas une vraie capacité d’indignation citoyenne et de réaction face aux excès ultra libéraux ?

(…)

Pour lire la suite, cliquer ICI


Auteur : Yannick BOUCHER


Source : www.lavoixeco.com partagé avec Sauve-La-Terre

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/01/15/destruction-massive-par-la-faim-jean-ziegler-se-livre-pour-nous/#comment-54321

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RAVAGES DU LIBRE-ÉCHANGE

AU BURKINA FASO,

ZOOM SUR LES COOPÉRATIVES

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 15 janvier 2012.


Pour accéder à la vidéo réalisée lors de l’université d’automne du M’PEP, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2435


Avec la révolution conservatrice, le libre-échange a envahi le monde. En Afrique de l’Ouest, la Chine achète des terres cultivables, la culture du coton est gangrénée par Monsento, l’artisanat local et le textile sont concurrencés notamment par des acteurs chinois. Ce qui fut considéré comme la bouée de sauvetage par des coopératives – le commerce équitable – est désormais atone. Car la plupart des structures de commerce équitable, implantées dans les pays occidentaux, font eux aussi « jouer la concurrence »... Des coopératives, au Burkina Faso, tentent de se réorganiser pour ne pas sombrer. C’est le cas de la CFAM (Coopérative de femmes en arts ménagers).

La CFAM a été créée en 1975 par madame Angèle Konaté qui recevait chez elle des femmes désireuses de promouvoir l’artisanat féminin au Burkina Faso. Après plusieurs années de fonctionnement dans un cadre informel, le groupe s’est constitué en coopérative en 1983 pour un meilleur encadrement de ses activités et pour une commercialisation plus efficace de ses produits. La coopérative compte aujourd’hui plus de 60 membres.

(…)

 

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Pour voir la suite, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article2435

L’intervenante est Angèle Konate-Mevi, initiatrice de la coopérative CFAM (1975).

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:32
Dimanche 15 janvier 2012
Fidel CASTRO
Agents de sécurité iraniens photographiés à travers une vitre brisée après l’assassinat de l’ingénieur Massoud Ali Mohammadi devant chez lui par une moto piégée, le 12 janvier 2010. (c) Getty Images

 

 

J’ai eu le plaisir, hier, de converser calmement avec Mahmoud Ahmadineyad que je n’avais plus vu depuis septembre 2006, voilà plus de cinq ans, quand il était venu à La Havane participer à la Quatorzième Conférence au sommet du Mouvement des pays non alignés qui avait élu Cuba pour la seconde fois à la présidence de cette organisation pour la durée prévue de trois ans. J’étais tombé gravement malade le 26 juillet 2006, un mois et demi avant, et je pouvais à peine me maintenir assis sur le lit. Plusieurs des dirigeants les plus distingués qui assistaient au Sommet eurent l’amabilité de me rendre visite. Chávez et Evo le firent plusieurs fois. Quatre dont je me souviens encore vinrent en début d’après-midi : Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU ; un vieil ami, Abdelaziz Bouteflika, le président algérien ; Mahmoud Ahmadineyad, le président iranien ; et Yang Jiechi, alors vice-ministre et aujourd’hui ministre des Relations extérieures de la République populaire de Chine, en représentation de Ju Jintao, chef du Parti communiste et président du pays. Ce fut vraiment un moment important pour moi qui rééduquais aux prix de gros efforts mon bras droit sérieusement blessé lors de ma chute à Santa Clara.
J’avais commenté avec ces quatre dirigeants des aspects des problèmes complexes que le monde connaissait alors et qui sont le devenus assurément de plus en plus.
À notre rencontre d’hier, j’ai constaté que le président iranien était on ne peut plus tranquille, absolument indifférent aux menaces yankees, confiant en la capacité de son peuple de repousser n’importe quelle agression et dans l’efficacité des armes dont il produisent une grande partie eux-mêmes pour faire payer aux agresseurs un prix insupportable.
En fait, c’est à peine s’il a parlé de la guerre. Il est plutôt revenu sur les idées qu’il avait exposées à sa conférence dans le grand amphi de l’Université de La Havane, axées sur l’être humain : « S’acheminer vers la paix, le respect de la dignité humaine en tant que souhait de tous les êtres humains tout au long de l’Histoire. »
Je suis convaincu qu’on ne doit pas s’attendre de la part de l’Iran à des actions irréfléchies qui contribueraient au déclanchement d’une guerre. Si celle-ci éclate, ce sera uniquement la faute de l’aventurisme et de l’irresponsabilité congénitale de l’Empire yankee.
Je pense de mon côté que la situation politique créée autour de l’Iran et les risques d’une guerre atomique qui en émanerait et toucherait tous les pays, qu’ils possèdent des armes de ce genre ou non, sont extrêmement délicats parce qu’ils menacent l’existence même de notre espèce. Le Moyen-Orient, qui produit des ressources économiques vitales pour l’économie de la planète, est devenu aujourd’hui la région la plus conflictuelle au monde.
La capacité de destruction de certaines armes employées durant la Deuxième Guerre mondiale et les souffrances massives qu’elles infligèrent incitèrent fortement à en prohiber quelques-unes, dont les gaz asphyxiants. Néanmoins, les conflits d’intérêts et les énormes profits des fabricants les conduisirent à élaborer des armes encore plus cruelles et plus destructrices, jusqu’au jour où la technologie moderne a fourni les matériaux et les moyens nécessaires à la mise au point d’armements dont l’emploi dans une guerre mondiale conduirait à notre extermination.
Je suis d’avis – qui est sans aucun doute celui de toutes les personnes dotées d’un sens élémentaire de leurs responsabilités – qu’aucun pays, grand ou petit, n’a le droit de posséder des armes atomiques.
On n’aurait jamais dû s’en servir pour attaquer deux villes sans intérêt militaire comme Hiroshima et Nagasaki, pour assassiner et irradier avec d’horribles effets durables des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants d’un pays déjà vaincu sur le plan militaire.
À supposer que le nazi-fascisme eût obligé les puissances liées contre lui à rivaliser avec cet ennemi de l’humanité dans la fabrication de cette arme, le premier devoir de l’Organisation des Nations Unies, créée à la fin de la guerre, aurait dû être de l’interdire sans la moindre exception.
Mais les États-Unis, la nation la plus puissante et la plus riche, imposèrent au reste du monde la ligne à suivre. Ils possèdent aujourd’hui des centaines de satellites qui épient et surveillent de l’espace tous les habitants de la planète ; ils ont équipé leurs forces navales, terrestres et aériennes de milliers d’armes atomiques ; ils manipulent à leur guise, par Fonds monétaire international interposé, les finances et les investissements du monde.
Quand on analyse l’histoire de l’Amérique latine, depuis le Mexique jusqu’à la Patagonie en passant par Saint-Domingue et Haïti, on constate que toutes les nations, sans exception, du début du XIXe siècle à nos jours, soit deux cents ans, ont été victimes et continuent de l’être toujours plus des pires crimes que le pouvoir et la force puissent commettre contre le droit des peuples. De brillants écrivains ne cessent de les dénoncer. L’un d’eux, Eduardo Galeano, auteur de Les Veines ouvertes de l’Amérique latine, vient d’être invité à inaugurer le prix prestigieux de la Casa de las Américas, en reconnaissance à son œuvre marquante.
Les événements se succèdent à une vitesse incroyable, mais la technologie permet d’en informer le public encore plus vite. Des nouvelles importants tombent, aujourd’hui comme hier. Une dépêche de presse du 11 nous apprend :
« La présidence danoise de l’Union européenne a informé mercredi qu’un nouveau train de sanctions encore plus sévères serait décidé le 23 contre l’Iran à cause de son programme nucléaire, visant non seulement son secteur pétrolier, mais aussi sa Banque centrale… Nous irons encore plus loin dans nos sanctions contre son pétrole et ses structures financières », a affirmé le chef de la diplomatie danoise, Villy Soevndal, à la presse étrangère.
On peut constate clairement que sous prétexte d’éviter la prolifération nucléaire, Israël a le droit d’accumuler des centaines d’ogives atomiques, tandis que l’Iran, lui, n’a même pas celui de produire de l’uranium enrichi à 20 p. 100.
Une agence de presse britannique bien connue fournit une autre nouvelle sur ce thème :
« La Chine n’a pas donné le moindre signe, mercredi, qu’elle céderait aux pressions des États-Unis pour qu’elle réduise ses achats de pétrole iranien et elle a considéré comme excessives les sanctions de Washington contre Téhéran. »
On reste abasourdi de voir avec quelle tranquillité les États-Unis et l’Europe censément civilisée orchestrent une campagne assortie de méthodes systématiquement terroristes. Pour s’en convaincre, il suffit de la nouvelle fournie par une autre agence de presse européenne :
« L’assassinat, ce mercredi, d’un responsable de la centrale nucléaire de Natanz, au centre de l’Iran, a été précédé de trois autres depuis janvier 2010. »
Le 12 janvier de cette année-là, « un physicien nucléaire de renommée internationale, Massoud Ali-Mohammad, professeur à l’Université de Téhéran, qui travaillait pour les Gardiens de la révolution, est mort dans l’explosion d’une moto piégée devant son domicile de la capitale. »
« 29 novembre 2010 : Majid Shahriari, fondateur de la Société nucléaire iranienne, "chargé d’un des grands projets de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique" […] a été tué à Téhéran par l’explosion d’une bombe magnétique fixée à sa voiture.
«  Ce même jour, un autre physicien nucléaire, Feyerdoun Abbasi Davani, a fait l’objet d’un attentat dans des conditions identiques quand il garait sa voiture devant l’Université Shahid Beheshti de Téhéran, où tous deux étaient professeurs. » Il n’a été que blessé.
« 23 juillet 2011 : le scientifique Dariush Rezainejad, qui travaillait à des projets du ministère de la Défense, a été abattu à coups de feu par des inconnus qui roulaient en moto à Téhéran.
« 11 janvier 2012 – soit le jour même où Ahmadineyad voyageait entre le Nicaragua et Cuba pour donner sa conférence à l’Université de La Havane – le scientifique Moustapha Ahmadi Roshan, qui travaillait à la centrale de Natanz où il était le vice-directeur pour les affaires commerciales, est mort dans l’explosion d’une bombe magnétique posée sur sa voiture, près de l’Université Allameh Tabatabai, à l’est de Téhéran… L’Iran en a accusé de nouveau les États-Unis et Israël », comme pour les cas précédents.
Il s’agit là de l’assassinat sélectif, mais systématique, de brillants scientifiques iraniens. J’ai lu des articles de sympathisants notoires d’Israël qui considèrent ces crimes perpétrés par ses services secrets en collaboration avec ceux des États-Unis et de l’OTAN comme quelque chose de tout à fait normal.
Des agences informent depuis Moscou :
« La Russie a alerté aujourd’hui qu’un scénario similaire à celui de la Libye était en train de mûrir en Syrie, mais que l’attaque partirait cette fois-ci de la voisine Turquie.
« Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, a affirmé que l’Occident voulait "punir Damas non pas tant à cause de la répression contre l’opposition, mais de son refus de rompre son alliance avec Téhéran".
« …à son avis, un scénario libyen est en train de mûrir, mais les attaques ne viendront pas en l’occurrence de France, de Grande-Bretagne et d’Italie, mais de Turquie.
« Il s’est même risqué à affirmer : "Il se peut que Washington et Ankara soient déjà en train de définir différentes options de zones d’exclusion aérienne, où des armées de rebelles syriens pourraient être entraînées et concentrées". »
Les nouvelles proviennent non seulement d’Iran et du Moyen-Orient, mais aussi d’autres points d’Asie centrale proche de cette région. Ce qui nous permet d’apprécier la complexité des problèmes découlant de cette zone dangereuse.
Les États-Unis ont été entraînés par leur politique impériale contradictoire et absurde dans de sérieux problèmes dans des pays comme le Pakistan, dont les frontières avec celles d’un autre État important, l’Afghanistan, ont été délimitées par les colonialistes sans tenir compte des cultures ni des ethnies.
Dans ce dernier pays qui a défendu des siècles durant son indépendance face au colonialisme anglais, la production de drogues s’est multipliée depuis l’invasion yankee, tandis que les soldats européens appuyés par des drones et l’armement perfectionné des États-Unis commettent des massacres ignominieux qui augmentent la haine de la population et éloignent les possibilités de paix. C’est bien ça, et d’autres horreurs, que reflètent les dépêches des agences de presse occidentales :
« WASHINGTON, 12 janvier 2012. Le secrétaire d’État à la Défense, Leon Panetta, a taxé ce jeudi d’ "absolument déplorable" le comportement de quatre hommes présentés come des marines étasuniens en train de pisser sur des cadavres, selon une vidéo circulant sur Internet.
« "J’ai vu les images et je trouve ce comportement absolument déplorable".
« "Ce comportement est absolument inapproprié de la part de membres de l’armée étasunienne et ne traduit en aucun cas les critères et les valeurs que nos forces armées jurent de respecter".
En fait, le secrétaire à la Défense ne confirme ni n’infirme ces faits. Chacun donc peut en douter, et lui le premier peut-être.
En tout cas, il est extrêmement inhumain que des hommes, des femmes et des enfants, ou un combattant afghan qui se bat contre l’occupation étrangère, soient assassinés sous les bombes d’avions sans pilote. Pis encore : des dizaines de soldats et officiers pakistanais qui surveillent les frontières du pays ont été déchiquetées par ces bombes.
Le président afghan lui-même, Karzai, a affirmé qu’outrager des cadavres était « "tout simplement inhumain" et il a demandé à l’administration étasunienne d’ "infliger la peine la plus sévère à quiconque serait condamné pour ce crime". »
Des porte-parole des Talibans ont déclaré : « Des centaines d’actes semblables ont été commis ces dix dernières années sans qu’on les révèle. »
On en arrive presque à prendre en pitié ces soldats, séparés de leurs familles et de leurs amis, envoyés à des milliers de kilomètres de leur patrie pour lutter dans des pays dont ils n’ont peut-être jamais entendu parler à l’école et où on leur confie la mission de tuer ou de mourir afin d’enrichir des sociétés transnationales, des fabricants d’armes et des politicards sans scrupules qui dilapident chaque année les fonds dont on aurait besoin pour alimenter et éduquer les innombrables millions d’affamés et d’analphabètes dans le monde.
Nombre de ces soldats, victimes de leurs traumatismes, finissent par s’ôter la vie.
Est-ce que j’exagère quand je dis que la paix mondiale tient à un fil ?
Fidel Castro Ruz
Le 12 janvier 2012
21 h 14
traduction J-F Bonaldi, la Havane
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:17
Vendredi 13 janvier 2012 5 13 /01 /Jan /2012 19:52

Standard & Pauvre’s s’attaque à la Sécurité sociale

 

0000000000000000000000000000000000000000000000000000000.PNG Rappelez-vous d'un article de Bastamag datant de décembre 2011. Aujourd'hui, nous apprenons que la France perd son triple A, demain S&P vous fera passer à la caisse...


PAR AGNÈS ROUSSEAUX 


Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Unedic, Réseau ferré de France, Caisse des dépôts et consignations... De nombreuses structures publiques sont sous la menace d’une dégradation de leur notation financière par l’agence Standard & Poor’s. Comme si tout ce qui relevait de l’intérêt général devait être éradiqué au profit de la spéculation.

L’agence Standard and Poor’s semble partie en croisade : après avoir placé« sous surveillance avec implication négative » le triple A de la France, en même temps que les notes de 15 pays  de la zone euro le 5 décembre, puis sous surveillance négative le Fonds européen de stabilité financière (FESF) le 6 décembre, l’agence de notation a menacé de dégrader la note de régions et de grandes villes françaises. Le 7 décembre, elle envisageait de baisser les notes de la Ville de Paris et de la région Île-de-France. Ce même jour, elle plaçait « sous surveillance avec implication négative » les notes de plusieurs organismes publics français : la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), l’Agence française de développement, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), la Caisse nationale des autoroutes, l’Unedic, le Réseau ferré de France (RFF)… L’agence de notation cible ainsi la protection sociale, la santé, les transports publics et la coopération internationale, estimant que ces organismes dépendent de l’État et seraient donc mécaniquement touchés par une dégradation du triple A de la France.

La Caisse des dépôts et consignations (CDC), elle aussi menacée d’une dégradation de son triple A, rappelle dans un communiqué qu’elle dispose d’une « situation de solvabilité très solide, nettement supérieure à celle requise par les normes bancaires, et adaptée à sa mission d’investisseur de long terme et de protection des dépôts réglementés ». La décision de Standard and Poor’s pourrait pénaliser la CDC dans son rôle de soutien financier à l’économie française (sauvetage de la banque Dexia, financement des collectivités locales...). Alors qu’elle a réalisé en 2010 un bénéfice net 2,1 milliards d’euros, en progression de 8,6 %.

La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) s’étonne également de cette décision, alors qu’une loi organique protège ses ressources jusqu’en 2025, prévoyant que toute nouvelle dette reçue par la Cades soit accompagnée de ressources nouvelles [1]. La menace de Standard and Poor’s provoquera un enchérissement du crédit pour ces structures publiques, ce qui diminuera leurs ressources et donc, entre autres, alourdira la dette de la Sécurité sociale ou affaiblira leurs capacités d’action. En s’attaquant à des organismes dépendants de l’État mais dont les finances semblent saines, Standard and Poor’s donne un signal clair aux marchés financiers : feu vert à la spéculation sur tous les leviers financiers de l’État !

Agnès Rousseaux


Source 

Notes

[1] Chaque année, le Conseil constitutionnel vérifie que les ressources qui lui sont affectées sont suffisantes pour qu’elle puisse mener ses missions. Le remboursement de la Cades est notamment garanti par le produit de la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et par un prélèvement sur la contribution sociale généralisée (CSG).

 Source: bastamag


http://www.wikistrike.com/article-standard-pauvre-s-s-attaque-a-la-securite-sociale-97054004.html

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:04

L’art de fêter les non-événements

 

Monsieur Sarközy, qui après avoir instrumentalisé Guy Môquet, et bien d’autres hommes illustres – dont l’histoire nous dit qu’ils n’étaient, pour le moins, pas favorable à la doctrine que défend le Président de la République actuel – nous fait, en cette année électorale, le coup du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Déplacement en grande pompe à Domrémy, discours pathétique et flatteries de bas étages étaient donc à ce rendez-vous avec l’histoire de France revisitée façon Elysée.

La réplique ciselée par Audiard nous le rappelle toujours avec justesse : « Les C..., ils osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ! »... On en a reconnu pas mal en ce 6 janvier 2012, date présumée de la naissance de la pucelle.

Au premier rang desquels nous citerons Jean-marie le Pen qui, se déclarant le seul légataire de la pensée et de l’œuvre de Jeanne d’Arc a été ressorti de son hibernation pour fustiger, bave aux lèvres, en lieu et place de sa fille, ceux qui lui ont ravi son symbole à lui.

Le Président de la République qui, ne craignant pas le ridicule est venu se vautrer dans une espèce d’adoration païenne d’une icône, dont on ne sait d’elle que ce qu’elle même et certains témoins ont évoqué à son procès, mais dont chacun de ses adorateurs a particulièrement embelli l’histoire qui nous est servie d’elle au fil des circonstances.

La presse qui toutes caméras, micros et plumes dehors est tombé sur ce non-événement comme une volée de mouches sur un tas de fumier encore fumant.

Et d’une manière générale toutes celles et ceux qui ont cru que le 6 janvier 2012 a été l’événement du siècle et le jour où Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa s’est converti au culte de la pucelle sans pour autant entendre les voix de la raison et de la mesure, à savoir celles du peuple.

L’idolâtrie, cette perturbation mentale dont on connait les désastres qu’elle a pu engendrer au cours des siècles, poursuit donc, sous la houlette d’un président qui ne sait plus trop quoi inventer pour se faire remarquer – et éventuellement élire - à dévaster les esprits et à désorienter l’opinion publique.

Il eut été plus noble, vous en conviendrez, de fêter, le 28 janvier 2011, le centième anniversaire de la naissance d’Ambroise Croizat, fondateur de la Sécurité Sociale que Sarközy et sa clique s’évertuent à liquider jour après jour.

Un oubli, sans doute dans le calendrier sarközien trop chargé cette année là.

Pour ce qui nous concerne, nous fêterons avec joie et détermination le 21 janvier 2012. Il y aura ce jour-là 219 ans que Louis XVI a été décapité.

Et il nous reste pas mal de monarchies à faire tomber...

Ça tombe bien non ?

 

L'art de fêter les non-événements

 

 

Sur ce blog que j'aime beaucoup,

 

15 janvier 2012

Des sdf, trouvez-moi des sdf !

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Le plaisir peut-il être une doctrine existentielle ?

Le plaisir - cette attraction de la sensibilité désirante - est fragile parce qu'état d'âme contingent, nécessairement fugace par nature comme tout état d'âme, quand il (...)
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14 janvier 2012

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« On ne choisit pas entre la peste et le choléra » Cette phrase de Jacques Duclos, ancien premier secrétaire du Parti communiste français, résume le dilemme du citoyen algérien coincé entre (...)
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14 janvier 2012

LA GUERRE CONTRE L'IRAN N'AURA PAS LIEU !

La guerre contre l'Iran n'aura pas lieu… pour le moment. La guerre d'Iran n'aura pas lieu de sitôt même si ‘Pierrot le fou' - Benjamin Netanyahu, (...)
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14 janvier 2012

L´Agence France-Presse prise en flagrant délit de manipulation sur le Venezuela

Cela rappelle le procédé qu´avait utilisé le quotidien français “Libération” en 2005 pour une de ses mensonges les plus célèbres contre Chávez : couper une partie d´un discours puis (...)
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12 janvier 2012

Heureuse celle qui pleure l'amant perdu

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12 janvier 2012

Géant de Papier

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10 janvier 2012

Jeanne D'Arc, un mythe fondateur de l'histoire de France : A qui iront ses "voix" ?

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10 janvier 2012

LA BATAILLE ENTRE JERUSALEM ET PARIS DANS LES ANNEES 1950 AUTOUR DE LA CONSTRUCTION DU TOMBEAU DU MARTYR JUIF INCONNU DANS LA CAPITALE FRANÇAISE

Première partie « Si Schneersohn ne respectait pas l'accord, Yad Vashem le menaçait de “guerre ouverte” . » Demeurés jusque-là presque sans effet, les arguments et les (...)
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 15:50

pb.jpg  Pascal Boniface est un universitaire membre du PS, spécialiste de questions internationales - et qui a subi une polémique injuste pour une note sur Israël - cf. wikipedia.

 

 

 

Passionné par son sujet, il supporte mal la place éminente occupée par des experts qu'il juge bien peu fiables. Il invoque Nizan et Jean Bothorel pour justifier son travail de dénonciation des imposteurs intellectuels.


Sans illusion, il ne s'agit pas tant de dégommer quelques têtes que de décrire un système où "si des "faussaires" parvienent à avoir pignon sur écran, c'est parce qu'ils disent ce que l'on est prêt à entendre, qu'ils se coulent dans le bain amniotique de la pensée commune."


En sens inverse, les idées qui prennent le sens commun à rebrousse-poil trouvent difficilement droit de cité. Il cite une biographie nuancée de Tariq Ramadan, échouant à trouver un éditeur en France (sans donner le nom, mais des recherches permettent de renvoyer à un livre de Ilan Hamel, "la vérité sur Tariq Ramadan").


Point précis de ses attaques : la difficulté à défendre des points de vue qui se heurteraient aux positions israéliennes ("le piège [...] c'est que le monde occidental projette ses relations avec le monde musulman et/ou le monde arabe, en fonction de la seule politique israélienne").

Il s'étonne par exemple que personne n'évoque jamais les mariages forcés en Inde, alors que la moindre attaque contre les femmes dans le monde arabe reçoit une couverture internationale. Il cite des points de vue intéressants de Tzvetan Todorov, Jean-Yves Camus ou Esther Benbassa.


Après une introduction générale sur cette problématique, il attaque les reproches particuliers.

Alexandre Adler est épinglé pour ses approximations dans "J'ai vu finir le monde ancien".

Caroline Fourest a accumulé les bêtises, expliquant ainsi que si Tariq Ramadan avait épousé une catholique, c'était le fruit d'une stratégie de conversion massive par mariages inter-religieux - surtout pas la marque d'une éventuelle tolérance.


Ce qui est insupportable, c'est que ces médiacrates (ou médiacrasses ? Note d'eva ) ne se contentent pas d'élucubrer ou d'approximer, ils empêchent aussi les autres de travailler : "Mona Chollet ayant déjà critiqué [Fourest], elle cessa de pouvoir publier chez Calmann Lévy, également éditeur de Caroline Fourest".


Il cite un article cosigné de cinq universitaires (Baubérot, Bruno Etienne, Franck Fregosi, Raphaël Liogioer, Vincent Geisser), sur un ouvrage de Fourest : "si tentation obscurantiste il y a, elle est parfaitement incarnée aujourd'hui par la haine viscérale de la connaissance scientifique qui se manifeste depuis quelques années à travers des essais comme celui de Caroline Fourest").


On croise également Thérèse Delpech, qui a contribué à faire accroire que Sadam Hussein détenait des armes de destruction massive et s'attache maintenant à stopper l'accès de l'Iran au nucléaire, en employant la force militaire si besoin. Frédéric Encel est ensuite à la fête, ce chercheur ayant obtenu un doctorat malgré l'abstention de l'un des membres du jury, Jean-Paul Chagnollaud, lui reprochant son parti-pris antipalestinien.


On suit aussi François Heisbourg, socialiste défendant l'intégration complète de la France à l'OTAN. Ayant défendu l'intervention américaine en Irak, il a ensuite tenu des propos tendant à montrer qu'en réalité il y avait toujours été opposé : une caractéristique de ces intellectuels girouettes, pour qui c'est le vent dominant qui tourne, jamais eux...


BHL et Philippe Val sont enfin épinglés pour leurs dénonciations d'un fascislamisme simplifié (Pierre Nora : "[BHL est un] auteur pour qui le mépris des faits est consubstantiel aux nécessités de sa démonstration").


Chose à peine étonnante, tous ces intellectuels brillants s'entre-congratulent et se mettent en avant : quand Encel réalise des entretiens pour l'Essentiel des relations internationales, il interroge Caroline Fourest. Et quand Philippe Val devenu patron de France Inter cherche un éditorialiste pour évangéliser les masses, il fait appel à... Caroline Fourest.


Pas réjouissant, et même un rien démobilisant. Suite ici : 

 

 
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 15:34
Le compteur électrique communicant qui étale votre vie privée
Le compteur électrique Linky d'ERDF, piraté par un groupe de hackers.
Ce qu'ils y ont découvert fait froid ds le dos ! 
Surveillance totale me dites-vous?

Oui, cette petite boite est un cauchemar en puissance !

Le nouveau compteur électrique Linky d’ERDF a été piraté par un petit groupe de hackers allemands. Ce qu’ils y ont découvert fait un peu froid dans le dos.

 

Le compteur électrique intelligent d’ERDF baptisé Linky en France, ou Smart Meter à l’étranger, a dès sa sortie été l’objet de nombreuses critiques. D’une part, son prix exorbitant (entre 120 et 240 euros) pourrait, malgré l’engagement pris d’ERDF pour une gratuité, être pris en charge par le consommateur.

Par ailleurs, en décembre 2010, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) déclarait que « si le compteur Linky, tel qu’il est actuellement conçu, apporte des bénéfices en termes de comptage et de gestion du réseau électrique, voire de diminution du contenu CO2 du kWh électrique, ses bénéfices pour le consommateur en termes de maîtrise de la demande restent encore théoriques ». Ce qui a poussé les élus Europe Ecologie/Les Verts de la ville de Paris à rejeter la décision ministérielle d’installation de l’appareil. Enfin, ce sont surtout ses aptitudes à communiquer des données bien plus personnelles que de simples relevés de consommations électriques qui ont fait le plus de remous.

Et c’est précisément sur ce point délicat que nos « pirates technophiles » allemands entrent en scène. En « hackant » le petit boîtier, ils se rendent compte qu’il est capable d’identifier exactement le type et le nombre d’appareils connectés dans votre foyer. Pratique pour automatiser le paiement de la redevance audiovisuelle ! Pire, il peut même savoir précisément la chaîne de télé que vous êtes en train de regarder ! Sur le modèle testé fourni par une société allemande, ils s’aperçoivent que toutes les données transitaient entre le compteur et les serveurs de manière non cryptées.

Enfin, poursuivant leurs investigations, ils falsifient les données envoyées à l’aide d’un programme d’émulation, faisant croire que le foyer raccordé au Smart Meter n’avait pas consommé d’électricité pendant deux mois ! Et d’après eux, le piratage de l’appareil est à la portée de tous ou presque, à l’aide de simples outils Windows.
Source: 01net.com
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 15:24

http://1.bp.blogspot.com/-2Qjll7uEiaE/TrJFLjowGgI/AAAAAAAACGU/r842SvYmgY0/s640/kirchner.png

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POURQUOI L'AMERIQUE LATINE FAIT APPEL AUX PHILOSOPHES ?

(surtout pas au faux philosophe BHL, au service des puissances financières et militaires usraéliennes ! Note d'eva)

Santiago ZABALA, Université de Barcelone  :

 

Je viens de rentrer du sixième Forum International de Philosophie à Maracaibo, au Venezuela, où des philosophes de quatre continents étaient invités à débattre sur le thème de "l´Etat, la Révolution et la construction de l´hégémonie". Cet évènement a été inauguré par les vice-présidents du Venezuela et de Bolivie, et retransmis par plusieurs chaînes de télévision. Le dernier jour un prix de 150.000 $ a récompensé le meilleur ouvrage présenté dans le cadre du Prix Libertador pour la Pensée Critique 2011.

 

De même que pour le Forum Social Mondial du Brésil, ce prix et ce forum visent à refléter non seulement le progrès social qui caractérise ces nations, mais aussi les progrès dans d´autres parties du monde ; c´est pourquoi on ne compte parmi les invités que des penseurs essentiellement de gauche : engagés au service des secteurs faibles, exclus, opprimés de la société.

 

Indépendamment de l´impact que le rapport de cette rencontre peut avoir sur les gouvernants qui le liront, ce qui nous intéresse, nous en tant qu´universitaires européens, est la signification institutionnelle donnée à la philosophie dans cette région du monde. Existe-t-il une conférence, un forum aux États-Unis ou en Europe que des vice-présidents de la république prendraient le temps d´inaugurer ?

 

Sans doute les participants étaient-ils tous des socialistes progressistes (voire marxistes dans certains cas) et nourrissaient-ils d´emblée une certaine sympathie pour ces mandataires politiques démocratiquement élus (en Amérique Latine, seul le Honduras ne dispose pas de gouvernement démocratiquement élu). Reste que nos gouvernants occidentaux néo-libéraux n´organisent pas de telles conférences pour leurs intellectuels préférés. Voir les vice-présidents d´Italie ou du Canada financer une conférence pour que 50 philosophes réfléchissent sur leurs politiques, reste de l´ordre du rêve. Peut-être que ce jour viendra.

 

D´ici là interrogeons-nous nous-mêmes sur ce que ce forum latino-américain nous dit de la relation entre philosophie et gouvernement.

 

Avant quoi, il faut rappeler que la plupart des nations latino-américaines actuelles ont élu des gouvernements socialistes dont l´objectif principal est de sortir de la pauvreté les citoyen(ne)s exclu(e)s par les états néo-libéraux (et dans certains cas par des états dictatoriaux) qui ont gouverné cette région dans le passé. C´est pourquoi depuis plus d´une décennie, des intellectuels progressistes aussi célèbres que Noam Chomsky et beaucoup d´autres ont soutenu Chavez, Morales, et d´autres présidents démocratiquement élus : pour leurs programmes sociaux et pour leur indépendance économique du FMI.

 

Malgré le progrès social (depuis 2003, la pauvreté extrême a été réduite de 72 % au Venezuela), malgré les initiatives écologiques (Morales a été déclaré “Héros Mondial de la Terre-Mère" par le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies), malgré l´efficacité économique de ces gouvernements (à la différence des États-Unis, les économies latino-américaines croîtront de 4.7 % en 2012), nos médias occidentaux mantiennent leur campagne de désinformation haineuse pour discréditer ces succès.

 

Oliver Stone a suggéré dans son brillant documentaire South of the Border, que cette campagne est le symptôme de la peur que les citoyens occidentaux exigent à leur tour de semblables politiques. En tout cas, tandis qu´en Europe nous éliminons des services sociaux pour obéir aux demandes de la Banque Centrale Européenne, les États Latino-Américains ne font que les augmenter, et c´est précisément ce que réclament tant de manifestants occidentaux ("indignados", Occupy Wall Street, et autres mouvements courageux).

 

Ces pays d´Amérique Latine ne font pas appel aux philosophes pour obtenir d´eux des justifications rationnelles ou dans l´espoir que certains d´entre eux écrivent des articles de propagande sur leurs politiques. Ils montrent plutôt leur conscience que l´Histoire n´est pas finie. Je rappelle la célèbre théorie de Francis Fukuyama ("la démocratie libérale est la seule forme légitime de gouvernement généralement acceptée"), aujourd´hui complètement assimilée, pour ne pas dire intégrée, à notre culture capitaliste.

 

Sauf que l´Histoire en Amérique Latine n´a jamais pris fin ni recommencé. Elle évolue simplement comme une alternative à notre logique capitaliste d´enrichissement économique, de progrès technologique et de supériorité culturelle. Les pays latino-américains ne visent pas à dominer les autres mais simplement à revendiquer ceux que Walter Benjamin appelait les "perdants de l´Histoire" : ceux qui n´ont pas réussi dans notre système néo-libéral démocratique. Ces "actionnaires" sans succès ne sont pas seulement représentés par les citoyens défavorisés mais aussi par les nations et les continents sous-développés. C´est dans ce contexte que la philosophie est appelée à penser historiquement – c´est-à-dire à maintenir vivante l´Histoire. Mais comment ?

 

En tant que discipline interprétative déterminée à mettre en cause les fondements (culturels, scientifiques ou politiques) de la pensée, la philosophie vit dans l´insatisfaction permanente, obligée de poursuivre son inlassable recherche de modèles, de possibilités et d´histoires alternatives. Ce sont ces alternatives qui permettent de maintenir l´Histoire en vie parce qu´elles maintiennent la possibilité d´une plus grande liberté, d´une démocratie plus large, et de systèmes alternatifs.

 

Dans ce but les organisateurs du forum ont préféré suivre les principes herméneutiques du dialogue, d´une conversation où la vérité devient un échange constant de points de vue différents. Dans un dialogue sincère, aucun des interlocuteurs ne dispose à priori de la vérité absolue ni du terme final du débat ; c´est la discussion qui y mène.

 

Les 50 participants de la rencontre ont donc été divisés en plusieurs groupes : les différents thèmes du débat ont été discutés ouvertement par chacun, depuis chaque point de vue philosophique. Un rapport a émané de chacun des groupes et leur somme a été remise aux gouvernants du Venezuela pour les encourager à poursuivre et à améliorer le progrès social déjà atteint. Je suis certain que la totalité de nos propositions et analyses ne sera pas bienvenue ou appliquée. Mais le fait que des leaders politiques nationaux ont besoin de telles réunions depuis plus de dix ans indique la signification qu´ils donnent à la philosophie pour le bien-être de l´État.

 

Même si nous avons tou(te)s été invité(e)s pour nos sympathies envers les politiques contemporaines de l´Amérique Latine, les organisateurs savaient très bien que nos différences de positions philosophiques enrichiraient plutôt qu´elles nuiraient à la discussion. En somme et comme le disait feu Richard Rorty, l´Amérique Latine fait appel aux philosophes "pour poursuivre la conversation" et parce que ses mandataires politiques sont assez honnêtes pour reconnaître que l´Histoire n´a pas pris fin avec leur forme socialiste et démocratique de gouvernement.

 

Santiago Zabala est professeur et chercheur de l´ICREA, Université de Barcelone. Parmi ses ouvrages citons The Hermeneutic Nature of Analytic Philosophy (2008), The Remains of Being (2009) et surtout le récent Hermeneutic Communism (2011, co-écrit avec Gianni Vattimo). Tous ces ouvrages ont été publiés par Columbia University Press.

Sa page Web est www.santiagozabala.com

 

Traduction de l´anglais : Thierry Deronne, pour 

ww.larevolucionvive.org.ve


http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1850&lang=fr

 

POURQUOI L'AMERIQUE LATINE FAIT APPEL AUX PHILOSOPHES ?

 

 

Voir aussi sur ce site,

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 15:14

http://fr.euronews.net/images_news/img_606X341_1501-Romania-Protest-Clashes.jpg

http://fr.euronews.net/images_news/img_606X341_1501-Romania-Protest-Clashes.jpg

 

La Roumanie sombre-t-elle à son tour dans les conflits sociaux liés à la crise? Bucarest vient de connaître ce samedi de violentes émeutes. En ligne de mire, le président Basescu jugé responsable d'une baisse du niveau de vie. Scandant Démission et N'ayez pas peur, Basescu va chuter, les protestataires ont à plusieurs reprises réussi à bloquer le trafic place de l'Université, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre. Une dizaine de blessés.

 

"Nous ne pouvons plus supporter la pauvreté, trop c'est trop, a déclaré une retraitée, évoquant le gel des retraites et la baisse de 25% des salaires dans le secteur public, imposés en juillet 2010. Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants.

Une dizaine de personnes, dont un caméraman et quatre gendarmes, ont été blessées samedi à Bucarest lors d'une manifestation contre le président roumain Traian Basescu, jugé responsable d'une baisse du niveau de vie, ont indiqué les médias locaux.

Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants --plusieurs centaines-- rassemblés place de l'Université.

Plusieurs manifestants ont pour leur part reçu des soins, au moins l'un d'entre eux ayant été frappé par les forces de l'ordre, selon une porte-parole du service des urgences.

Vingt-neuf personnes, parmi les plus violentes, ont été interpellées et conduites au commissariat de police où elles seront sanctionnées, a indiqué le porte-parole de la gendarmerie roumaine Florin Hulea.

Les protestataires s'étaient rassemblés en milieu d'après-midi au centre de Bucarest et avaient manifesté dans le calme pendant plusieurs heures.

A la tombée de la nuit, une partie d'entre eux s'étaient dirigés vers le palais présidentiel, brisant le dispositif policier.

Scandant Démission et N'ayez pas peur, Basescu va chuter, les protestataires ont à plusieurs reprises réussi à bloquer le trafic place de l'Université, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre.

Des centaines de personnes s'étaient également rassemblées dans la journée dans plusieurs grandes villes pour exprimer leur opposition à la réforme de la santé qu'avait défendue M. Basescu, qui prévoyait de donner davantage de place au privé.


http://www.news26.tv/politique/1555-la-roumanie-sombre-dans-la-grande-pauvrete.html

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